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Fiches pratiques
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Fiche pratique
Pratique acceptée

Dr Juliette HAZART : "La méditation de pleine conscience modifie la réaction aux facteurs de stress"

Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)

Pratiques pour lesquelles il existe des formations reconnues
• Formation réglementaire ou Universitaire
• Pas de risques
• Pas de dérives
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Comment définissez-vous le stress ?

Le stress est un processus d’adaptation de notre organisme à notre environnement. Il s’agit d’une réaction physiologique, se produisant chaque fois qu’il y a un écart entre l’exigence d’une situation et notre capacité à y faire face.

Le stress prolongé est générateur de conséquences délétères : surmenage, troubles alimentaires, consommation de tabac, d’alcool, épuisement physique et psychique, pathologies somatiques comme les maladies cardiovasculaires, etc.

En quoi la méditation de pleine conscience permet-elle de gérer ce stress ?

La méditation de pleine conscience aide à modifier la façon de réagir aux facteurs de stress. Elle permet de répondre plutôt que de réagir au stress. La reconnaissance consciente de ce qui nous arrive dans une situation stressante modifie la situation de manière significative, réduit l'intensité de la réaction de stress et son emprise.

L’objectif est d’apprendre à ne pas être contrôlé par son esprit, à vivre le moment présent, à être présent sur ce qui se passe maintenant donc, à réduire son niveau de stress en observant les situations telles qu’elles sont. Grâce à la prise de conscience, il est plus aisé de distinguer les facteurs de stress réels de ceux perçus ou imaginaires. Les stresseurs réels sont ceux qui se manifestent lorsque l’environnement est réellement désadapté. Ainsi, l’énergie mobilisée par le stress est utilisée, afin de lutter pour la survie, de combattre ou fuir un danger réel comme un prédateur ou une catastrophe naturelle. Aujourd’hui, les menaces absolues existent rarement, et pourtant, l’être humain peut se placer en situation de stress alors que son environnement est en réalité sécurisé. Le contexte, associé à la pression du temps et à la perception de l’évènement, sont alors sources de stress.

La méditation de pleine conscience est un moyen de trouver la confiance en soi au cœur de l’imprévisibilité, de prêter attention aux pensées, aux émotions, aux sensations physiques, dans l’instant présent et sans jugement ; de trouver un espace pour accueillir les pensées et les émotions désagréables en les acceptant, afin de permettre au mental de s’en libérer.

Quels sont les bénéfices de la méditation de pleine conscience ?

Des études ont démontré que la pratique de la méditation de pleine conscience permet de réduire le niveau de cortisol, cette « hormone du stress » secrétée par les glandes surrénales. Elle diminue l’anxiété, réduit les risques de rechute chez les personnes ayant eu une dépression, et améliore la qualité du sommeil. La méditation de pleine conscience permet également d’élever le niveau d’intelligence émotionnelle, c’est-à-dire la capacité à reconnaître, à comprendre et à réguler nos émotions, ainsi qu’à décoder les émotions des autres. Cela confère une amélioration de l’autorégulation des émotions, le développement de l’empathie et des aptitudes sociales.

La pratique de la méditation de pleine conscience améliore aussi la concentration, la confiance en soin, la prise de décision, ce qui octroie une plus grande aptitude à la gestion des conflits. Elle trouve ainsi toute sa place dans les mesures à déployer pour réduire l’impact du stress au travail.

Comment concrètement pratiquer cette méditation ?

La méditation renvoie encore parfois à l’image d’une personne qui s’isole pour pratiquer en se coupant du monde. Pourtant, elle est loin de conduire à l’isolement et ouvre au contraire au monde en améliorant la conscience de soi et des autres.

Il est possible de pratiquer seul avec des séances individuelles ou en groupe. Il est important d’alterner les méditations formelles (s’accorder un temps pour méditer) avec des méditations informelles, afin de s’ouvrir à la pleine conscience dans sa vie quotidienne. La pratique informelle consiste à focaliser son attention, instant après instant, à être présent et attentif à ce que l’on fait dans une situation de la vie quotidienne. Par exemple, lorsqu’on se lave les dents, on peut penser à ce qu’on est en train de faire, à la sensation de la brosse sur nos dents, à la température de l’eau, etc. On peut aussi consacrer une minute de son temps à prendre conscience de sa respiration, de son ventre qui se gonfle à l’inspiration et se dégonfle à l’expiration. Cette petite pause permet de se créer un espace à soi, de prendre du recul par rapport à une situation à venir, pouvant être source d’inquiétude.

Pratiquée régulièrement, la méditation a de nombreux bénéfices pour la santé physique et mentale. Cependant, il est important de la pratiquer sans avoir d’attentes au risque d’être contreproductif. Idéalement, la méditation de pleine conscience s’intègre dans une hygiène de vie en synergie avec une alimentation équilibrée et une activité physique régulière.

Peut-on pratiquer la méditation de pleine conscience seul ?

La capacité à être conscient du moment présent existe en chacun de nous. De ce fait, la méditation est accessible à tous. Cependant, elle n’est pas recommandée en cas de troubles psychiatriques non stabilisés, et elle doit être encadrée par un professionnel formé à la méditation pour les personnes en situation de vulnérabilité psychologique. En dehors de ces mesures de précaution, il n’y a pas de contre-indications à pratiquer seul. Cela requiert un apprentissage devant être cultivé par un entraînement régulier comprenant des méditations formelles et informelles, afin d’intégrer la pleine conscience dans son quotidien.

Fiche pratique

Dr Juliette HAZART : "La méditation de pleine conscience modifie la réaction aux facteurs de stress"

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Comment définissez-vous le stress ?

Le stress est un processus d’adaptation de notre organisme à notre environnement. Il s’agit d’une réaction physiologique, se produisant chaque fois qu’il y a un écart entre l’exigence d’une situation et notre capacité à y faire face.

Le stress prolongé est générateur de conséquences délétères : surmenage, troubles alimentaires, consommation de tabac, d’alcool, épuisement physique et psychique, pathologies somatiques comme les maladies cardiovasculaires, etc.

En quoi la méditation de pleine conscience permet-elle de gérer ce stress ?

La méditation de pleine conscience aide à modifier la façon de réagir aux facteurs de stress. Elle permet de répondre plutôt que de réagir au stress. La reconnaissance consciente de ce qui nous arrive dans une situation stressante modifie la situation de manière significative, réduit l'intensité de la réaction de stress et son emprise.

L’objectif est d’apprendre à ne pas être contrôlé par son esprit, à vivre le moment présent, à être présent sur ce qui se passe maintenant donc, à réduire son niveau de stress en observant les situations telles qu’elles sont. Grâce à la prise de conscience, il est plus aisé de distinguer les facteurs de stress réels de ceux perçus ou imaginaires. Les stresseurs réels sont ceux qui se manifestent lorsque l’environnement est réellement désadapté. Ainsi, l’énergie mobilisée par le stress est utilisée, afin de lutter pour la survie, de combattre ou fuir un danger réel comme un prédateur ou une catastrophe naturelle. Aujourd’hui, les menaces absolues existent rarement, et pourtant, l’être humain peut se placer en situation de stress alors que son environnement est en réalité sécurisé. Le contexte, associé à la pression du temps et à la perception de l’évènement, sont alors sources de stress.

La méditation de pleine conscience est un moyen de trouver la confiance en soi au cœur de l’imprévisibilité, de prêter attention aux pensées, aux émotions, aux sensations physiques, dans l’instant présent et sans jugement ; de trouver un espace pour accueillir les pensées et les émotions désagréables en les acceptant, afin de permettre au mental de s’en libérer.

Quels sont les bénéfices de la méditation de pleine conscience ?

Des études ont démontré que la pratique de la méditation de pleine conscience permet de réduire le niveau de cortisol, cette « hormone du stress » secrétée par les glandes surrénales. Elle diminue l’anxiété, réduit les risques de rechute chez les personnes ayant eu une dépression, et améliore la qualité du sommeil. La méditation de pleine conscience permet également d’élever le niveau d’intelligence émotionnelle, c’est-à-dire la capacité à reconnaître, à comprendre et à réguler nos émotions, ainsi qu’à décoder les émotions des autres. Cela confère une amélioration de l’autorégulation des émotions, le développement de l’empathie et des aptitudes sociales.

La pratique de la méditation de pleine conscience améliore aussi la concentration, la confiance en soin, la prise de décision, ce qui octroie une plus grande aptitude à la gestion des conflits. Elle trouve ainsi toute sa place dans les mesures à déployer pour réduire l’impact du stress au travail.

Comment concrètement pratiquer cette méditation ?

La méditation renvoie encore parfois à l’image d’une personne qui s’isole pour pratiquer en se coupant du monde. Pourtant, elle est loin de conduire à l’isolement et ouvre au contraire au monde en améliorant la conscience de soi et des autres.

Il est possible de pratiquer seul avec des séances individuelles ou en groupe. Il est important d’alterner les méditations formelles (s’accorder un temps pour méditer) avec des méditations informelles, afin de s’ouvrir à la pleine conscience dans sa vie quotidienne. La pratique informelle consiste à focaliser son attention, instant après instant, à être présent et attentif à ce que l’on fait dans une situation de la vie quotidienne. Par exemple, lorsqu’on se lave les dents, on peut penser à ce qu’on est en train de faire, à la sensation de la brosse sur nos dents, à la température de l’eau, etc. On peut aussi consacrer une minute de son temps à prendre conscience de sa respiration, de son ventre qui se gonfle à l’inspiration et se dégonfle à l’expiration. Cette petite pause permet de se créer un espace à soi, de prendre du recul par rapport à une situation à venir, pouvant être source d’inquiétude.

Pratiquée régulièrement, la méditation a de nombreux bénéfices pour la santé physique et mentale. Cependant, il est important de la pratiquer sans avoir d’attentes au risque d’être contreproductif. Idéalement, la méditation de pleine conscience s’intègre dans une hygiène de vie en synergie avec une alimentation équilibrée et une activité physique régulière.

Peut-on pratiquer la méditation de pleine conscience seul ?

La capacité à être conscient du moment présent existe en chacun de nous. De ce fait, la méditation est accessible à tous. Cependant, elle n’est pas recommandée en cas de troubles psychiatriques non stabilisés, et elle doit être encadrée par un professionnel formé à la méditation pour les personnes en situation de vulnérabilité psychologique. En dehors de ces mesures de précaution, il n’y a pas de contre-indications à pratiquer seul. Cela requiert un apprentissage devant être cultivé par un entraînement régulier comprenant des méditations formelles et informelles, afin d’intégrer la pleine conscience dans son quotidien.

Fiche pratique
Pratique recommandée

Dr Juliette HAZART : "La méditation de pleine conscience modifie la réaction aux facteurs de stress"

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Comment définissez-vous le stress ?

Le stress est un processus d’adaptation de notre organisme à notre environnement. Il s’agit d’une réaction physiologique, se produisant chaque fois qu’il y a un écart entre l’exigence d’une situation et notre capacité à y faire face.

Le stress prolongé est générateur de conséquences délétères : surmenage, troubles alimentaires, consommation de tabac, d’alcool, épuisement physique et psychique, pathologies somatiques comme les maladies cardiovasculaires, etc.

En quoi la méditation de pleine conscience permet-elle de gérer ce stress ?

La méditation de pleine conscience aide à modifier la façon de réagir aux facteurs de stress. Elle permet de répondre plutôt que de réagir au stress. La reconnaissance consciente de ce qui nous arrive dans une situation stressante modifie la situation de manière significative, réduit l'intensité de la réaction de stress et son emprise.

L’objectif est d’apprendre à ne pas être contrôlé par son esprit, à vivre le moment présent, à être présent sur ce qui se passe maintenant donc, à réduire son niveau de stress en observant les situations telles qu’elles sont. Grâce à la prise de conscience, il est plus aisé de distinguer les facteurs de stress réels de ceux perçus ou imaginaires. Les stresseurs réels sont ceux qui se manifestent lorsque l’environnement est réellement désadapté. Ainsi, l’énergie mobilisée par le stress est utilisée, afin de lutter pour la survie, de combattre ou fuir un danger réel comme un prédateur ou une catastrophe naturelle. Aujourd’hui, les menaces absolues existent rarement, et pourtant, l’être humain peut se placer en situation de stress alors que son environnement est en réalité sécurisé. Le contexte, associé à la pression du temps et à la perception de l’évènement, sont alors sources de stress.

La méditation de pleine conscience est un moyen de trouver la confiance en soi au cœur de l’imprévisibilité, de prêter attention aux pensées, aux émotions, aux sensations physiques, dans l’instant présent et sans jugement ; de trouver un espace pour accueillir les pensées et les émotions désagréables en les acceptant, afin de permettre au mental de s’en libérer.

Quels sont les bénéfices de la méditation de pleine conscience ?

Des études ont démontré que la pratique de la méditation de pleine conscience permet de réduire le niveau de cortisol, cette « hormone du stress » secrétée par les glandes surrénales. Elle diminue l’anxiété, réduit les risques de rechute chez les personnes ayant eu une dépression, et améliore la qualité du sommeil. La méditation de pleine conscience permet également d’élever le niveau d’intelligence émotionnelle, c’est-à-dire la capacité à reconnaître, à comprendre et à réguler nos émotions, ainsi qu’à décoder les émotions des autres. Cela confère une amélioration de l’autorégulation des émotions, le développement de l’empathie et des aptitudes sociales.

La pratique de la méditation de pleine conscience améliore aussi la concentration, la confiance en soin, la prise de décision, ce qui octroie une plus grande aptitude à la gestion des conflits. Elle trouve ainsi toute sa place dans les mesures à déployer pour réduire l’impact du stress au travail.

Comment concrètement pratiquer cette méditation ?

La méditation renvoie encore parfois à l’image d’une personne qui s’isole pour pratiquer en se coupant du monde. Pourtant, elle est loin de conduire à l’isolement et ouvre au contraire au monde en améliorant la conscience de soi et des autres.

Il est possible de pratiquer seul avec des séances individuelles ou en groupe. Il est important d’alterner les méditations formelles (s’accorder un temps pour méditer) avec des méditations informelles, afin de s’ouvrir à la pleine conscience dans sa vie quotidienne. La pratique informelle consiste à focaliser son attention, instant après instant, à être présent et attentif à ce que l’on fait dans une situation de la vie quotidienne. Par exemple, lorsqu’on se lave les dents, on peut penser à ce qu’on est en train de faire, à la sensation de la brosse sur nos dents, à la température de l’eau, etc. On peut aussi consacrer une minute de son temps à prendre conscience de sa respiration, de son ventre qui se gonfle à l’inspiration et se dégonfle à l’expiration. Cette petite pause permet de se créer un espace à soi, de prendre du recul par rapport à une situation à venir, pouvant être source d’inquiétude.

Pratiquée régulièrement, la méditation a de nombreux bénéfices pour la santé physique et mentale. Cependant, il est important de la pratiquer sans avoir d’attentes au risque d’être contreproductif. Idéalement, la méditation de pleine conscience s’intègre dans une hygiène de vie en synergie avec une alimentation équilibrée et une activité physique régulière.

Peut-on pratiquer la méditation de pleine conscience seul ?

La capacité à être conscient du moment présent existe en chacun de nous. De ce fait, la méditation est accessible à tous. Cependant, elle n’est pas recommandée en cas de troubles psychiatriques non stabilisés, et elle doit être encadrée par un professionnel formé à la méditation pour les personnes en situation de vulnérabilité psychologique. En dehors de ces mesures de précaution, il n’y a pas de contre-indications à pratiquer seul. Cela requiert un apprentissage devant être cultivé par un entraînement régulier comprenant des méditations formelles et informelles, afin d’intégrer la pleine conscience dans son quotidien.

Fiche pratique
Pratique Tolérée

Dr Juliette HAZART : "La méditation de pleine conscience modifie la réaction aux facteurs de stress"

Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici). 

Pratiques pour lesquelles il n'existe aucune formation reconnue
• Pas de formation réglementaire ou universitaire
• Risques potentiels
• Dérives involontaires possibles
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Comment définissez-vous le stress ?

Le stress est un processus d’adaptation de notre organisme à notre environnement. Il s’agit d’une réaction physiologique, se produisant chaque fois qu’il y a un écart entre l’exigence d’une situation et notre capacité à y faire face.

Le stress prolongé est générateur de conséquences délétères : surmenage, troubles alimentaires, consommation de tabac, d’alcool, épuisement physique et psychique, pathologies somatiques comme les maladies cardiovasculaires, etc.

En quoi la méditation de pleine conscience permet-elle de gérer ce stress ?

La méditation de pleine conscience aide à modifier la façon de réagir aux facteurs de stress. Elle permet de répondre plutôt que de réagir au stress. La reconnaissance consciente de ce qui nous arrive dans une situation stressante modifie la situation de manière significative, réduit l'intensité de la réaction de stress et son emprise.

L’objectif est d’apprendre à ne pas être contrôlé par son esprit, à vivre le moment présent, à être présent sur ce qui se passe maintenant donc, à réduire son niveau de stress en observant les situations telles qu’elles sont. Grâce à la prise de conscience, il est plus aisé de distinguer les facteurs de stress réels de ceux perçus ou imaginaires. Les stresseurs réels sont ceux qui se manifestent lorsque l’environnement est réellement désadapté. Ainsi, l’énergie mobilisée par le stress est utilisée, afin de lutter pour la survie, de combattre ou fuir un danger réel comme un prédateur ou une catastrophe naturelle. Aujourd’hui, les menaces absolues existent rarement, et pourtant, l’être humain peut se placer en situation de stress alors que son environnement est en réalité sécurisé. Le contexte, associé à la pression du temps et à la perception de l’évènement, sont alors sources de stress.

La méditation de pleine conscience est un moyen de trouver la confiance en soi au cœur de l’imprévisibilité, de prêter attention aux pensées, aux émotions, aux sensations physiques, dans l’instant présent et sans jugement ; de trouver un espace pour accueillir les pensées et les émotions désagréables en les acceptant, afin de permettre au mental de s’en libérer.

Quels sont les bénéfices de la méditation de pleine conscience ?

Des études ont démontré que la pratique de la méditation de pleine conscience permet de réduire le niveau de cortisol, cette « hormone du stress » secrétée par les glandes surrénales. Elle diminue l’anxiété, réduit les risques de rechute chez les personnes ayant eu une dépression, et améliore la qualité du sommeil. La méditation de pleine conscience permet également d’élever le niveau d’intelligence émotionnelle, c’est-à-dire la capacité à reconnaître, à comprendre et à réguler nos émotions, ainsi qu’à décoder les émotions des autres. Cela confère une amélioration de l’autorégulation des émotions, le développement de l’empathie et des aptitudes sociales.

La pratique de la méditation de pleine conscience améliore aussi la concentration, la confiance en soin, la prise de décision, ce qui octroie une plus grande aptitude à la gestion des conflits. Elle trouve ainsi toute sa place dans les mesures à déployer pour réduire l’impact du stress au travail.

Comment concrètement pratiquer cette méditation ?

La méditation renvoie encore parfois à l’image d’une personne qui s’isole pour pratiquer en se coupant du monde. Pourtant, elle est loin de conduire à l’isolement et ouvre au contraire au monde en améliorant la conscience de soi et des autres.

Il est possible de pratiquer seul avec des séances individuelles ou en groupe. Il est important d’alterner les méditations formelles (s’accorder un temps pour méditer) avec des méditations informelles, afin de s’ouvrir à la pleine conscience dans sa vie quotidienne. La pratique informelle consiste à focaliser son attention, instant après instant, à être présent et attentif à ce que l’on fait dans une situation de la vie quotidienne. Par exemple, lorsqu’on se lave les dents, on peut penser à ce qu’on est en train de faire, à la sensation de la brosse sur nos dents, à la température de l’eau, etc. On peut aussi consacrer une minute de son temps à prendre conscience de sa respiration, de son ventre qui se gonfle à l’inspiration et se dégonfle à l’expiration. Cette petite pause permet de se créer un espace à soi, de prendre du recul par rapport à une situation à venir, pouvant être source d’inquiétude.

Pratiquée régulièrement, la méditation a de nombreux bénéfices pour la santé physique et mentale. Cependant, il est important de la pratiquer sans avoir d’attentes au risque d’être contreproductif. Idéalement, la méditation de pleine conscience s’intègre dans une hygiène de vie en synergie avec une alimentation équilibrée et une activité physique régulière.

Peut-on pratiquer la méditation de pleine conscience seul ?

La capacité à être conscient du moment présent existe en chacun de nous. De ce fait, la méditation est accessible à tous. Cependant, elle n’est pas recommandée en cas de troubles psychiatriques non stabilisés, et elle doit être encadrée par un professionnel formé à la méditation pour les personnes en situation de vulnérabilité psychologique. En dehors de ces mesures de précaution, il n’y a pas de contre-indications à pratiquer seul. Cela requiert un apprentissage devant être cultivé par un entraînement régulier comprenant des méditations formelles et informelles, afin d’intégrer la pleine conscience dans son quotidien.

Fiche pratique
Pratique rejetée

Dr Juliette HAZART : "La méditation de pleine conscience modifie la réaction aux facteurs de stress"

Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.

Pratiques ne détenant pas de cadre et rarement intégrées.
• La formation n'est pas reconnue
• Il existe des risques
• Les dérives sont involontaires

Comment définissez-vous le stress ?

Le stress est un processus d’adaptation de notre organisme à notre environnement. Il s’agit d’une réaction physiologique, se produisant chaque fois qu’il y a un écart entre l’exigence d’une situation et notre capacité à y faire face.

Le stress prolongé est générateur de conséquences délétères : surmenage, troubles alimentaires, consommation de tabac, d’alcool, épuisement physique et psychique, pathologies somatiques comme les maladies cardiovasculaires, etc.

En quoi la méditation de pleine conscience permet-elle de gérer ce stress ?

La méditation de pleine conscience aide à modifier la façon de réagir aux facteurs de stress. Elle permet de répondre plutôt que de réagir au stress. La reconnaissance consciente de ce qui nous arrive dans une situation stressante modifie la situation de manière significative, réduit l'intensité de la réaction de stress et son emprise.

L’objectif est d’apprendre à ne pas être contrôlé par son esprit, à vivre le moment présent, à être présent sur ce qui se passe maintenant donc, à réduire son niveau de stress en observant les situations telles qu’elles sont. Grâce à la prise de conscience, il est plus aisé de distinguer les facteurs de stress réels de ceux perçus ou imaginaires. Les stresseurs réels sont ceux qui se manifestent lorsque l’environnement est réellement désadapté. Ainsi, l’énergie mobilisée par le stress est utilisée, afin de lutter pour la survie, de combattre ou fuir un danger réel comme un prédateur ou une catastrophe naturelle. Aujourd’hui, les menaces absolues existent rarement, et pourtant, l’être humain peut se placer en situation de stress alors que son environnement est en réalité sécurisé. Le contexte, associé à la pression du temps et à la perception de l’évènement, sont alors sources de stress.

La méditation de pleine conscience est un moyen de trouver la confiance en soi au cœur de l’imprévisibilité, de prêter attention aux pensées, aux émotions, aux sensations physiques, dans l’instant présent et sans jugement ; de trouver un espace pour accueillir les pensées et les émotions désagréables en les acceptant, afin de permettre au mental de s’en libérer.

Quels sont les bénéfices de la méditation de pleine conscience ?

Des études ont démontré que la pratique de la méditation de pleine conscience permet de réduire le niveau de cortisol, cette « hormone du stress » secrétée par les glandes surrénales. Elle diminue l’anxiété, réduit les risques de rechute chez les personnes ayant eu une dépression, et améliore la qualité du sommeil. La méditation de pleine conscience permet également d’élever le niveau d’intelligence émotionnelle, c’est-à-dire la capacité à reconnaître, à comprendre et à réguler nos émotions, ainsi qu’à décoder les émotions des autres. Cela confère une amélioration de l’autorégulation des émotions, le développement de l’empathie et des aptitudes sociales.

La pratique de la méditation de pleine conscience améliore aussi la concentration, la confiance en soin, la prise de décision, ce qui octroie une plus grande aptitude à la gestion des conflits. Elle trouve ainsi toute sa place dans les mesures à déployer pour réduire l’impact du stress au travail.

Comment concrètement pratiquer cette méditation ?

La méditation renvoie encore parfois à l’image d’une personne qui s’isole pour pratiquer en se coupant du monde. Pourtant, elle est loin de conduire à l’isolement et ouvre au contraire au monde en améliorant la conscience de soi et des autres.

Il est possible de pratiquer seul avec des séances individuelles ou en groupe. Il est important d’alterner les méditations formelles (s’accorder un temps pour méditer) avec des méditations informelles, afin de s’ouvrir à la pleine conscience dans sa vie quotidienne. La pratique informelle consiste à focaliser son attention, instant après instant, à être présent et attentif à ce que l’on fait dans une situation de la vie quotidienne. Par exemple, lorsqu’on se lave les dents, on peut penser à ce qu’on est en train de faire, à la sensation de la brosse sur nos dents, à la température de l’eau, etc. On peut aussi consacrer une minute de son temps à prendre conscience de sa respiration, de son ventre qui se gonfle à l’inspiration et se dégonfle à l’expiration. Cette petite pause permet de se créer un espace à soi, de prendre du recul par rapport à une situation à venir, pouvant être source d’inquiétude.

Pratiquée régulièrement, la méditation a de nombreux bénéfices pour la santé physique et mentale. Cependant, il est important de la pratiquer sans avoir d’attentes au risque d’être contreproductif. Idéalement, la méditation de pleine conscience s’intègre dans une hygiène de vie en synergie avec une alimentation équilibrée et une activité physique régulière.

Peut-on pratiquer la méditation de pleine conscience seul ?

La capacité à être conscient du moment présent existe en chacun de nous. De ce fait, la méditation est accessible à tous. Cependant, elle n’est pas recommandée en cas de troubles psychiatriques non stabilisés, et elle doit être encadrée par un professionnel formé à la méditation pour les personnes en situation de vulnérabilité psychologique. En dehors de ces mesures de précaution, il n’y a pas de contre-indications à pratiquer seul. Cela requiert un apprentissage devant être cultivé par un entraînement régulier comprenant des méditations formelles et informelles, afin d’intégrer la pleine conscience dans son quotidien.

Bientôt, plus d'information sur cette pratique.

Dr Juliette HAZART : "La méditation de pleine conscience modifie la réaction aux facteurs de stress"

Dr Juliette HAZART

Médecin addictologue, nutritionniste, spécialiste en santé publique et médecine sociale.

Temps de lecture :
Lieu :
5mn
Publié le :
1/9/22
Catégorie :
Regards de praticiens

Conférencière et intervenante en mindfulness, elle accompagne les entreprises, les sportifs, les personnes en situation de handicap, les soignants et toute personne souhaitant potentialiser son capital santé ; la méditation de pleine conscience étant une pratique permettant, à tout un chacun, une gestion optimale du stress.

Comment définissez-vous le stress ?

Le stress est un processus d’adaptation de notre organisme à notre environnement. Il s’agit d’une réaction physiologique, se produisant chaque fois qu’il y a un écart entre l’exigence d’une situation et notre capacité à y faire face.

Le stress prolongé est générateur de conséquences délétères : surmenage, troubles alimentaires, consommation de tabac, d’alcool, épuisement physique et psychique, pathologies somatiques comme les maladies cardiovasculaires, etc.

En quoi la méditation de pleine conscience permet-elle de gérer ce stress ?

La méditation de pleine conscience aide à modifier la façon de réagir aux facteurs de stress. Elle permet de répondre plutôt que de réagir au stress. La reconnaissance consciente de ce qui nous arrive dans une situation stressante modifie la situation de manière significative, réduit l'intensité de la réaction de stress et son emprise.

L’objectif est d’apprendre à ne pas être contrôlé par son esprit, à vivre le moment présent, à être présent sur ce qui se passe maintenant donc, à réduire son niveau de stress en observant les situations telles qu’elles sont. Grâce à la prise de conscience, il est plus aisé de distinguer les facteurs de stress réels de ceux perçus ou imaginaires. Les stresseurs réels sont ceux qui se manifestent lorsque l’environnement est réellement désadapté. Ainsi, l’énergie mobilisée par le stress est utilisée, afin de lutter pour la survie, de combattre ou fuir un danger réel comme un prédateur ou une catastrophe naturelle. Aujourd’hui, les menaces absolues existent rarement, et pourtant, l’être humain peut se placer en situation de stress alors que son environnement est en réalité sécurisé. Le contexte, associé à la pression du temps et à la perception de l’évènement, sont alors sources de stress.

La méditation de pleine conscience est un moyen de trouver la confiance en soi au cœur de l’imprévisibilité, de prêter attention aux pensées, aux émotions, aux sensations physiques, dans l’instant présent et sans jugement ; de trouver un espace pour accueillir les pensées et les émotions désagréables en les acceptant, afin de permettre au mental de s’en libérer.

Quels sont les bénéfices de la méditation de pleine conscience ?

Des études ont démontré que la pratique de la méditation de pleine conscience permet de réduire le niveau de cortisol, cette « hormone du stress » secrétée par les glandes surrénales. Elle diminue l’anxiété, réduit les risques de rechute chez les personnes ayant eu une dépression, et améliore la qualité du sommeil. La méditation de pleine conscience permet également d’élever le niveau d’intelligence émotionnelle, c’est-à-dire la capacité à reconnaître, à comprendre et à réguler nos émotions, ainsi qu’à décoder les émotions des autres. Cela confère une amélioration de l’autorégulation des émotions, le développement de l’empathie et des aptitudes sociales.

La pratique de la méditation de pleine conscience améliore aussi la concentration, la confiance en soin, la prise de décision, ce qui octroie une plus grande aptitude à la gestion des conflits. Elle trouve ainsi toute sa place dans les mesures à déployer pour réduire l’impact du stress au travail.

Comment concrètement pratiquer cette méditation ?

La méditation renvoie encore parfois à l’image d’une personne qui s’isole pour pratiquer en se coupant du monde. Pourtant, elle est loin de conduire à l’isolement et ouvre au contraire au monde en améliorant la conscience de soi et des autres.

Il est possible de pratiquer seul avec des séances individuelles ou en groupe. Il est important d’alterner les méditations formelles (s’accorder un temps pour méditer) avec des méditations informelles, afin de s’ouvrir à la pleine conscience dans sa vie quotidienne. La pratique informelle consiste à focaliser son attention, instant après instant, à être présent et attentif à ce que l’on fait dans une situation de la vie quotidienne. Par exemple, lorsqu’on se lave les dents, on peut penser à ce qu’on est en train de faire, à la sensation de la brosse sur nos dents, à la température de l’eau, etc. On peut aussi consacrer une minute de son temps à prendre conscience de sa respiration, de son ventre qui se gonfle à l’inspiration et se dégonfle à l’expiration. Cette petite pause permet de se créer un espace à soi, de prendre du recul par rapport à une situation à venir, pouvant être source d’inquiétude.

Pratiquée régulièrement, la méditation a de nombreux bénéfices pour la santé physique et mentale. Cependant, il est important de la pratiquer sans avoir d’attentes au risque d’être contreproductif. Idéalement, la méditation de pleine conscience s’intègre dans une hygiène de vie en synergie avec une alimentation équilibrée et une activité physique régulière.

Peut-on pratiquer la méditation de pleine conscience seul ?

La capacité à être conscient du moment présent existe en chacun de nous. De ce fait, la méditation est accessible à tous. Cependant, elle n’est pas recommandée en cas de troubles psychiatriques non stabilisés, et elle doit être encadrée par un professionnel formé à la méditation pour les personnes en situation de vulnérabilité psychologique. En dehors de ces mesures de précaution, il n’y a pas de contre-indications à pratiquer seul. Cela requiert un apprentissage devant être cultivé par un entraînement régulier comprenant des méditations formelles et informelles, afin d’intégrer la pleine conscience dans son quotidien.

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