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Fiche pratique
Pratique acceptée

Marion VERGONJEANNE : "Focus sur l'étude a-mca pour évaluer la sophrologie et contribuer au bien-être des aidants"

Pratiques détenant un cadre réglementaire ou de formation, largement intégrées dans les centres de soins. Elles sont généralement proposées par des praticiens dont la formation est reconnue et ne comporte pas de risques ou de dérives.

Pratiques détenant un cadre et largement intégrées :
• La formation est reconnue
• Il n'y a pas de risques spécifiques
• Il n'y a pas de dérives
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Quels sont les enjeux de la recherche et où en est-elle? 

L'enjeu est de réaliser une étude visant à évaluer l'effet de la sophrologie auprès des aidants. Les études actuelles autour de la sophrologie manquent de preuves tandis que les aidants sont souvent les "oubliés" de la société. Ils s'attachent à prendre soin de leur(s) proche(s) mais eux aussi ont besoin de prendre soin d'eux même. Étudier une pratique pour le bien-être des aidants constitue un enjeu à la fois scientifique et sociétal. 

L'étude avance bien mais nous n’en sommes bien sûr qu’au début puisque la recherche s'inscrit dans un long processus. Nous rédigeons actuellement deux protocoles de recherche. Nous allons avant tout mener une revue exploratoire, afin de dresser un état des lieux de la littérature scientifique sur la sophrologie. Pour ce faire, nous nous devons finaliser le protocole associé. Car, pour être fiable, toute étude scientifique doit répondre à une méthodologie cadrée et définie. C’est ce qui nous permettra, ensuite, de présenter notre analyse, que nous entendons publier. Ce protocole est en cours de finalisation, ce qui devrait nous permettre de débuter notre revue exploratoire début 2023.

En quoi consiste la seconde étape de l’étude ?

Elle consiste à évaluer scientifiquement l’efficacité de la pratique auprès des aidants. Pour ce faire, des séances seront proposées à des aidants de personnes malades. De nombreuses associations d'aidants proposent déjà différentes pratiques telles que la sophrologie mais le manque d'évaluation ne permet pas d'attester leur effet sur le bien-être des personnes. 

Ce second protocole est actuellement en cours de conception. Il implique un grand nombre de parties prenantes: chercheurs, associations d'aidants, sophrologues... Nous oeuvrons ensemble pour développer un regard à la fois scientifique, de terrain et méthodologique. La recherche est conceptualisée avec une équipe de recherche. Les associations d'aidants nous aident à mieux comprendre les réalités de terrain et les besoins des aidants. La chambre syndicale de sophrologie nous permet de mieux saisir les réalités du métier de sophrologue.  C’est en croisant toutes ces composantes que nous allons pouvoir concevoir un protocole, qui devra ensuite être soumis à un comité d’éthique.

Pourquoi cette validation ?

Toute étude interventionnelle doit être approuvée par un comité d’éthique pour pouvoir être lancée. Pour donner une image, un protocole, c’est comme une recette de cuisine ; il doit être le plus clair possible et énumérer précisément les étapes à suivre. Dans notre cas, nous devons, par exemple, présenter finement le déroulement des séances collectives de sophrologie qui vont être proposées aux aidants (objectifs, exercices, fréquences...). C’est aussi pour cette raison qu’il prend du temps à être conçu : nous nous devons d’adapter au mieux trois paramètres, à savoir les besoins des aidants, les réponses de la sophrologie et les capacités méthodologiques. Une fois validé par le comité d’éthique, le protocole ne peut plus être modifié. Il faut donc bien le penser/conceptualiser.

De son côté, le comité d’éthique a pour mission d’effectuer une analyse éthique sur différents points de l'étude comme les objectifs, les modalités d’inclusion des participants, de consentement, de collecte et stockage des données, de l’intégrité et des droits des personnes au cours de l'étude, etc.

Qu’en est-il de la sélection des aidants ?

La sélection des aidants est en cours de réflexion et leur inclusion aura lieu dans un second temps. Actuellement, nous interrogeons les critères d'inclusion des aidants. Il s'agit par exemple de réfléchir à la typologie d'aidants (ex. aidants salariés et/ou retraités, aidants de personnes atteints de maladies chroniques, d'enfants malades...), ou aux biais éventuels (ex. date depuis laquelle ils sont aidants, facteur pouvant influencer leur état). 

Pour garantir la puissance statistique de l’étude, donc sa robustesse, il nous faut rassembler suffisamment de participants. Or, les aidants ont tendance à s’oublier, à ne pas prendre de temps pour eux, ce que nous allons leur demander dans le cadre de l’étude. Nous devons alors définir une stratégie pour les rassurer sur la prise en charge de leurs proches, temps pendant lequel ils bénéficieront des séances de sophrologie (exemple : mobilisation en duo aidant/aidé sur le même créneau, mais chacun bénéficiant d'une activité spécifique). D’ici fin 2023, nous devrions être en mesure de lancer ce second axe de l’étude.

Fiche pratique

Marion VERGONJEANNE : "Focus sur l'étude a-mca pour évaluer la sophrologie et contribuer au bien-être des aidants"

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Quels sont les enjeux de la recherche et où en est-elle? 

L'enjeu est de réaliser une étude visant à évaluer l'effet de la sophrologie auprès des aidants. Les études actuelles autour de la sophrologie manquent de preuves tandis que les aidants sont souvent les "oubliés" de la société. Ils s'attachent à prendre soin de leur(s) proche(s) mais eux aussi ont besoin de prendre soin d'eux même. Étudier une pratique pour le bien-être des aidants constitue un enjeu à la fois scientifique et sociétal. 

L'étude avance bien mais nous n’en sommes bien sûr qu’au début puisque la recherche s'inscrit dans un long processus. Nous rédigeons actuellement deux protocoles de recherche. Nous allons avant tout mener une revue exploratoire, afin de dresser un état des lieux de la littérature scientifique sur la sophrologie. Pour ce faire, nous nous devons finaliser le protocole associé. Car, pour être fiable, toute étude scientifique doit répondre à une méthodologie cadrée et définie. C’est ce qui nous permettra, ensuite, de présenter notre analyse, que nous entendons publier. Ce protocole est en cours de finalisation, ce qui devrait nous permettre de débuter notre revue exploratoire début 2023.

En quoi consiste la seconde étape de l’étude ?

Elle consiste à évaluer scientifiquement l’efficacité de la pratique auprès des aidants. Pour ce faire, des séances seront proposées à des aidants de personnes malades. De nombreuses associations d'aidants proposent déjà différentes pratiques telles que la sophrologie mais le manque d'évaluation ne permet pas d'attester leur effet sur le bien-être des personnes. 

Ce second protocole est actuellement en cours de conception. Il implique un grand nombre de parties prenantes: chercheurs, associations d'aidants, sophrologues... Nous oeuvrons ensemble pour développer un regard à la fois scientifique, de terrain et méthodologique. La recherche est conceptualisée avec une équipe de recherche. Les associations d'aidants nous aident à mieux comprendre les réalités de terrain et les besoins des aidants. La chambre syndicale de sophrologie nous permet de mieux saisir les réalités du métier de sophrologue.  C’est en croisant toutes ces composantes que nous allons pouvoir concevoir un protocole, qui devra ensuite être soumis à un comité d’éthique.

Pourquoi cette validation ?

Toute étude interventionnelle doit être approuvée par un comité d’éthique pour pouvoir être lancée. Pour donner une image, un protocole, c’est comme une recette de cuisine ; il doit être le plus clair possible et énumérer précisément les étapes à suivre. Dans notre cas, nous devons, par exemple, présenter finement le déroulement des séances collectives de sophrologie qui vont être proposées aux aidants (objectifs, exercices, fréquences...). C’est aussi pour cette raison qu’il prend du temps à être conçu : nous nous devons d’adapter au mieux trois paramètres, à savoir les besoins des aidants, les réponses de la sophrologie et les capacités méthodologiques. Une fois validé par le comité d’éthique, le protocole ne peut plus être modifié. Il faut donc bien le penser/conceptualiser.

De son côté, le comité d’éthique a pour mission d’effectuer une analyse éthique sur différents points de l'étude comme les objectifs, les modalités d’inclusion des participants, de consentement, de collecte et stockage des données, de l’intégrité et des droits des personnes au cours de l'étude, etc.

Qu’en est-il de la sélection des aidants ?

La sélection des aidants est en cours de réflexion et leur inclusion aura lieu dans un second temps. Actuellement, nous interrogeons les critères d'inclusion des aidants. Il s'agit par exemple de réfléchir à la typologie d'aidants (ex. aidants salariés et/ou retraités, aidants de personnes atteints de maladies chroniques, d'enfants malades...), ou aux biais éventuels (ex. date depuis laquelle ils sont aidants, facteur pouvant influencer leur état). 

Pour garantir la puissance statistique de l’étude, donc sa robustesse, il nous faut rassembler suffisamment de participants. Or, les aidants ont tendance à s’oublier, à ne pas prendre de temps pour eux, ce que nous allons leur demander dans le cadre de l’étude. Nous devons alors définir une stratégie pour les rassurer sur la prise en charge de leurs proches, temps pendant lequel ils bénéficieront des séances de sophrologie (exemple : mobilisation en duo aidant/aidé sur le même créneau, mais chacun bénéficiant d'une activité spécifique). D’ici fin 2023, nous devrions être en mesure de lancer ce second axe de l’étude.

Fiche pratique
Pratique recommandée

Marion VERGONJEANNE : "Focus sur l'étude a-mca pour évaluer la sophrologie et contribuer au bien-être des aidants"

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Quels sont les enjeux de la recherche et où en est-elle? 

L'enjeu est de réaliser une étude visant à évaluer l'effet de la sophrologie auprès des aidants. Les études actuelles autour de la sophrologie manquent de preuves tandis que les aidants sont souvent les "oubliés" de la société. Ils s'attachent à prendre soin de leur(s) proche(s) mais eux aussi ont besoin de prendre soin d'eux même. Étudier une pratique pour le bien-être des aidants constitue un enjeu à la fois scientifique et sociétal. 

L'étude avance bien mais nous n’en sommes bien sûr qu’au début puisque la recherche s'inscrit dans un long processus. Nous rédigeons actuellement deux protocoles de recherche. Nous allons avant tout mener une revue exploratoire, afin de dresser un état des lieux de la littérature scientifique sur la sophrologie. Pour ce faire, nous nous devons finaliser le protocole associé. Car, pour être fiable, toute étude scientifique doit répondre à une méthodologie cadrée et définie. C’est ce qui nous permettra, ensuite, de présenter notre analyse, que nous entendons publier. Ce protocole est en cours de finalisation, ce qui devrait nous permettre de débuter notre revue exploratoire début 2023.

En quoi consiste la seconde étape de l’étude ?

Elle consiste à évaluer scientifiquement l’efficacité de la pratique auprès des aidants. Pour ce faire, des séances seront proposées à des aidants de personnes malades. De nombreuses associations d'aidants proposent déjà différentes pratiques telles que la sophrologie mais le manque d'évaluation ne permet pas d'attester leur effet sur le bien-être des personnes. 

Ce second protocole est actuellement en cours de conception. Il implique un grand nombre de parties prenantes: chercheurs, associations d'aidants, sophrologues... Nous oeuvrons ensemble pour développer un regard à la fois scientifique, de terrain et méthodologique. La recherche est conceptualisée avec une équipe de recherche. Les associations d'aidants nous aident à mieux comprendre les réalités de terrain et les besoins des aidants. La chambre syndicale de sophrologie nous permet de mieux saisir les réalités du métier de sophrologue.  C’est en croisant toutes ces composantes que nous allons pouvoir concevoir un protocole, qui devra ensuite être soumis à un comité d’éthique.

Pourquoi cette validation ?

Toute étude interventionnelle doit être approuvée par un comité d’éthique pour pouvoir être lancée. Pour donner une image, un protocole, c’est comme une recette de cuisine ; il doit être le plus clair possible et énumérer précisément les étapes à suivre. Dans notre cas, nous devons, par exemple, présenter finement le déroulement des séances collectives de sophrologie qui vont être proposées aux aidants (objectifs, exercices, fréquences...). C’est aussi pour cette raison qu’il prend du temps à être conçu : nous nous devons d’adapter au mieux trois paramètres, à savoir les besoins des aidants, les réponses de la sophrologie et les capacités méthodologiques. Une fois validé par le comité d’éthique, le protocole ne peut plus être modifié. Il faut donc bien le penser/conceptualiser.

De son côté, le comité d’éthique a pour mission d’effectuer une analyse éthique sur différents points de l'étude comme les objectifs, les modalités d’inclusion des participants, de consentement, de collecte et stockage des données, de l’intégrité et des droits des personnes au cours de l'étude, etc.

Qu’en est-il de la sélection des aidants ?

La sélection des aidants est en cours de réflexion et leur inclusion aura lieu dans un second temps. Actuellement, nous interrogeons les critères d'inclusion des aidants. Il s'agit par exemple de réfléchir à la typologie d'aidants (ex. aidants salariés et/ou retraités, aidants de personnes atteints de maladies chroniques, d'enfants malades...), ou aux biais éventuels (ex. date depuis laquelle ils sont aidants, facteur pouvant influencer leur état). 

Pour garantir la puissance statistique de l’étude, donc sa robustesse, il nous faut rassembler suffisamment de participants. Or, les aidants ont tendance à s’oublier, à ne pas prendre de temps pour eux, ce que nous allons leur demander dans le cadre de l’étude. Nous devons alors définir une stratégie pour les rassurer sur la prise en charge de leurs proches, temps pendant lequel ils bénéficieront des séances de sophrologie (exemple : mobilisation en duo aidant/aidé sur le même créneau, mais chacun bénéficiant d'une activité spécifique). D’ici fin 2023, nous devrions être en mesure de lancer ce second axe de l’étude.

Fiche pratique
Pratique Tolérée

Marion VERGONJEANNE : "Focus sur l'étude a-mca pour évaluer la sophrologie et contribuer au bien-être des aidants"

Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.

Pratiques ne détenant pas de cadre et rarement intégrées.
• La formation n'est pas reconnue
• Il existe des risques
• Les dérives sont involontaires
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Quels sont les enjeux de la recherche et où en est-elle? 

L'enjeu est de réaliser une étude visant à évaluer l'effet de la sophrologie auprès des aidants. Les études actuelles autour de la sophrologie manquent de preuves tandis que les aidants sont souvent les "oubliés" de la société. Ils s'attachent à prendre soin de leur(s) proche(s) mais eux aussi ont besoin de prendre soin d'eux même. Étudier une pratique pour le bien-être des aidants constitue un enjeu à la fois scientifique et sociétal. 

L'étude avance bien mais nous n’en sommes bien sûr qu’au début puisque la recherche s'inscrit dans un long processus. Nous rédigeons actuellement deux protocoles de recherche. Nous allons avant tout mener une revue exploratoire, afin de dresser un état des lieux de la littérature scientifique sur la sophrologie. Pour ce faire, nous nous devons finaliser le protocole associé. Car, pour être fiable, toute étude scientifique doit répondre à une méthodologie cadrée et définie. C’est ce qui nous permettra, ensuite, de présenter notre analyse, que nous entendons publier. Ce protocole est en cours de finalisation, ce qui devrait nous permettre de débuter notre revue exploratoire début 2023.

En quoi consiste la seconde étape de l’étude ?

Elle consiste à évaluer scientifiquement l’efficacité de la pratique auprès des aidants. Pour ce faire, des séances seront proposées à des aidants de personnes malades. De nombreuses associations d'aidants proposent déjà différentes pratiques telles que la sophrologie mais le manque d'évaluation ne permet pas d'attester leur effet sur le bien-être des personnes. 

Ce second protocole est actuellement en cours de conception. Il implique un grand nombre de parties prenantes: chercheurs, associations d'aidants, sophrologues... Nous oeuvrons ensemble pour développer un regard à la fois scientifique, de terrain et méthodologique. La recherche est conceptualisée avec une équipe de recherche. Les associations d'aidants nous aident à mieux comprendre les réalités de terrain et les besoins des aidants. La chambre syndicale de sophrologie nous permet de mieux saisir les réalités du métier de sophrologue.  C’est en croisant toutes ces composantes que nous allons pouvoir concevoir un protocole, qui devra ensuite être soumis à un comité d’éthique.

Pourquoi cette validation ?

Toute étude interventionnelle doit être approuvée par un comité d’éthique pour pouvoir être lancée. Pour donner une image, un protocole, c’est comme une recette de cuisine ; il doit être le plus clair possible et énumérer précisément les étapes à suivre. Dans notre cas, nous devons, par exemple, présenter finement le déroulement des séances collectives de sophrologie qui vont être proposées aux aidants (objectifs, exercices, fréquences...). C’est aussi pour cette raison qu’il prend du temps à être conçu : nous nous devons d’adapter au mieux trois paramètres, à savoir les besoins des aidants, les réponses de la sophrologie et les capacités méthodologiques. Une fois validé par le comité d’éthique, le protocole ne peut plus être modifié. Il faut donc bien le penser/conceptualiser.

De son côté, le comité d’éthique a pour mission d’effectuer une analyse éthique sur différents points de l'étude comme les objectifs, les modalités d’inclusion des participants, de consentement, de collecte et stockage des données, de l’intégrité et des droits des personnes au cours de l'étude, etc.

Qu’en est-il de la sélection des aidants ?

La sélection des aidants est en cours de réflexion et leur inclusion aura lieu dans un second temps. Actuellement, nous interrogeons les critères d'inclusion des aidants. Il s'agit par exemple de réfléchir à la typologie d'aidants (ex. aidants salariés et/ou retraités, aidants de personnes atteints de maladies chroniques, d'enfants malades...), ou aux biais éventuels (ex. date depuis laquelle ils sont aidants, facteur pouvant influencer leur état). 

Pour garantir la puissance statistique de l’étude, donc sa robustesse, il nous faut rassembler suffisamment de participants. Or, les aidants ont tendance à s’oublier, à ne pas prendre de temps pour eux, ce que nous allons leur demander dans le cadre de l’étude. Nous devons alors définir une stratégie pour les rassurer sur la prise en charge de leurs proches, temps pendant lequel ils bénéficieront des séances de sophrologie (exemple : mobilisation en duo aidant/aidé sur le même créneau, mais chacun bénéficiant d'une activité spécifique). D’ici fin 2023, nous devrions être en mesure de lancer ce second axe de l’étude.

Fiche pratique
Pratique rejetée

Marion VERGONJEANNE : "Focus sur l'étude a-mca pour évaluer la sophrologie et contribuer au bien-être des aidants"

Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.

Pratiques ne détenant pas de cadre et rarement intégrées.
• La formation n'est pas reconnue
• Il existe des risques
• Les dérives sont involontaires

Quels sont les enjeux de la recherche et où en est-elle? 

L'enjeu est de réaliser une étude visant à évaluer l'effet de la sophrologie auprès des aidants. Les études actuelles autour de la sophrologie manquent de preuves tandis que les aidants sont souvent les "oubliés" de la société. Ils s'attachent à prendre soin de leur(s) proche(s) mais eux aussi ont besoin de prendre soin d'eux même. Étudier une pratique pour le bien-être des aidants constitue un enjeu à la fois scientifique et sociétal. 

L'étude avance bien mais nous n’en sommes bien sûr qu’au début puisque la recherche s'inscrit dans un long processus. Nous rédigeons actuellement deux protocoles de recherche. Nous allons avant tout mener une revue exploratoire, afin de dresser un état des lieux de la littérature scientifique sur la sophrologie. Pour ce faire, nous nous devons finaliser le protocole associé. Car, pour être fiable, toute étude scientifique doit répondre à une méthodologie cadrée et définie. C’est ce qui nous permettra, ensuite, de présenter notre analyse, que nous entendons publier. Ce protocole est en cours de finalisation, ce qui devrait nous permettre de débuter notre revue exploratoire début 2023.

En quoi consiste la seconde étape de l’étude ?

Elle consiste à évaluer scientifiquement l’efficacité de la pratique auprès des aidants. Pour ce faire, des séances seront proposées à des aidants de personnes malades. De nombreuses associations d'aidants proposent déjà différentes pratiques telles que la sophrologie mais le manque d'évaluation ne permet pas d'attester leur effet sur le bien-être des personnes. 

Ce second protocole est actuellement en cours de conception. Il implique un grand nombre de parties prenantes: chercheurs, associations d'aidants, sophrologues... Nous oeuvrons ensemble pour développer un regard à la fois scientifique, de terrain et méthodologique. La recherche est conceptualisée avec une équipe de recherche. Les associations d'aidants nous aident à mieux comprendre les réalités de terrain et les besoins des aidants. La chambre syndicale de sophrologie nous permet de mieux saisir les réalités du métier de sophrologue.  C’est en croisant toutes ces composantes que nous allons pouvoir concevoir un protocole, qui devra ensuite être soumis à un comité d’éthique.

Pourquoi cette validation ?

Toute étude interventionnelle doit être approuvée par un comité d’éthique pour pouvoir être lancée. Pour donner une image, un protocole, c’est comme une recette de cuisine ; il doit être le plus clair possible et énumérer précisément les étapes à suivre. Dans notre cas, nous devons, par exemple, présenter finement le déroulement des séances collectives de sophrologie qui vont être proposées aux aidants (objectifs, exercices, fréquences...). C’est aussi pour cette raison qu’il prend du temps à être conçu : nous nous devons d’adapter au mieux trois paramètres, à savoir les besoins des aidants, les réponses de la sophrologie et les capacités méthodologiques. Une fois validé par le comité d’éthique, le protocole ne peut plus être modifié. Il faut donc bien le penser/conceptualiser.

De son côté, le comité d’éthique a pour mission d’effectuer une analyse éthique sur différents points de l'étude comme les objectifs, les modalités d’inclusion des participants, de consentement, de collecte et stockage des données, de l’intégrité et des droits des personnes au cours de l'étude, etc.

Qu’en est-il de la sélection des aidants ?

La sélection des aidants est en cours de réflexion et leur inclusion aura lieu dans un second temps. Actuellement, nous interrogeons les critères d'inclusion des aidants. Il s'agit par exemple de réfléchir à la typologie d'aidants (ex. aidants salariés et/ou retraités, aidants de personnes atteints de maladies chroniques, d'enfants malades...), ou aux biais éventuels (ex. date depuis laquelle ils sont aidants, facteur pouvant influencer leur état). 

Pour garantir la puissance statistique de l’étude, donc sa robustesse, il nous faut rassembler suffisamment de participants. Or, les aidants ont tendance à s’oublier, à ne pas prendre de temps pour eux, ce que nous allons leur demander dans le cadre de l’étude. Nous devons alors définir une stratégie pour les rassurer sur la prise en charge de leurs proches, temps pendant lequel ils bénéficieront des séances de sophrologie (exemple : mobilisation en duo aidant/aidé sur le même créneau, mais chacun bénéficiant d'une activité spécifique). D’ici fin 2023, nous devrions être en mesure de lancer ce second axe de l’étude.

Bientôt, plus d'information sur cette pratique.

Marion VERGONJEANNE : "Focus sur l'étude a-mca pour évaluer la sophrologie et contribuer au bien-être des aidants"

Marion VERGONJEANNE,

Post-doctorante et épidémiologiste au sein de l’A-MCA

Temps de lecture :
Lieu :
5min
Publié le :
25/10/22
Catégorie :
Visions de terrain

L’A-MCA mène une étude scientifique sur trois ans, afin de mesurer les effets de la sophrologie chez les aidants et contribuer concrètement à leur bien-être.

Quels sont les enjeux de la recherche et où en est-elle? 

L'enjeu est de réaliser une étude visant à évaluer l'effet de la sophrologie auprès des aidants. Les études actuelles autour de la sophrologie manquent de preuves tandis que les aidants sont souvent les "oubliés" de la société. Ils s'attachent à prendre soin de leur(s) proche(s) mais eux aussi ont besoin de prendre soin d'eux même. Étudier une pratique pour le bien-être des aidants constitue un enjeu à la fois scientifique et sociétal. 

L'étude avance bien mais nous n’en sommes bien sûr qu’au début puisque la recherche s'inscrit dans un long processus. Nous rédigeons actuellement deux protocoles de recherche. Nous allons avant tout mener une revue exploratoire, afin de dresser un état des lieux de la littérature scientifique sur la sophrologie. Pour ce faire, nous nous devons finaliser le protocole associé. Car, pour être fiable, toute étude scientifique doit répondre à une méthodologie cadrée et définie. C’est ce qui nous permettra, ensuite, de présenter notre analyse, que nous entendons publier. Ce protocole est en cours de finalisation, ce qui devrait nous permettre de débuter notre revue exploratoire début 2023.

En quoi consiste la seconde étape de l’étude ?

Elle consiste à évaluer scientifiquement l’efficacité de la pratique auprès des aidants. Pour ce faire, des séances seront proposées à des aidants de personnes malades. De nombreuses associations d'aidants proposent déjà différentes pratiques telles que la sophrologie mais le manque d'évaluation ne permet pas d'attester leur effet sur le bien-être des personnes. 

Ce second protocole est actuellement en cours de conception. Il implique un grand nombre de parties prenantes: chercheurs, associations d'aidants, sophrologues... Nous oeuvrons ensemble pour développer un regard à la fois scientifique, de terrain et méthodologique. La recherche est conceptualisée avec une équipe de recherche. Les associations d'aidants nous aident à mieux comprendre les réalités de terrain et les besoins des aidants. La chambre syndicale de sophrologie nous permet de mieux saisir les réalités du métier de sophrologue.  C’est en croisant toutes ces composantes que nous allons pouvoir concevoir un protocole, qui devra ensuite être soumis à un comité d’éthique.

Pourquoi cette validation ?

Toute étude interventionnelle doit être approuvée par un comité d’éthique pour pouvoir être lancée. Pour donner une image, un protocole, c’est comme une recette de cuisine ; il doit être le plus clair possible et énumérer précisément les étapes à suivre. Dans notre cas, nous devons, par exemple, présenter finement le déroulement des séances collectives de sophrologie qui vont être proposées aux aidants (objectifs, exercices, fréquences...). C’est aussi pour cette raison qu’il prend du temps à être conçu : nous nous devons d’adapter au mieux trois paramètres, à savoir les besoins des aidants, les réponses de la sophrologie et les capacités méthodologiques. Une fois validé par le comité d’éthique, le protocole ne peut plus être modifié. Il faut donc bien le penser/conceptualiser.

De son côté, le comité d’éthique a pour mission d’effectuer une analyse éthique sur différents points de l'étude comme les objectifs, les modalités d’inclusion des participants, de consentement, de collecte et stockage des données, de l’intégrité et des droits des personnes au cours de l'étude, etc.

Qu’en est-il de la sélection des aidants ?

La sélection des aidants est en cours de réflexion et leur inclusion aura lieu dans un second temps. Actuellement, nous interrogeons les critères d'inclusion des aidants. Il s'agit par exemple de réfléchir à la typologie d'aidants (ex. aidants salariés et/ou retraités, aidants de personnes atteints de maladies chroniques, d'enfants malades...), ou aux biais éventuels (ex. date depuis laquelle ils sont aidants, facteur pouvant influencer leur état). 

Pour garantir la puissance statistique de l’étude, donc sa robustesse, il nous faut rassembler suffisamment de participants. Or, les aidants ont tendance à s’oublier, à ne pas prendre de temps pour eux, ce que nous allons leur demander dans le cadre de l’étude. Nous devons alors définir une stratégie pour les rassurer sur la prise en charge de leurs proches, temps pendant lequel ils bénéficieront des séances de sophrologie (exemple : mobilisation en duo aidant/aidé sur le même créneau, mais chacun bénéficiant d'une activité spécifique). D’ici fin 2023, nous devrions être en mesure de lancer ce second axe de l’étude.

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