Accueil
S'informer sur les MCA
Articles à thématique
La réflexologie, une pratique adaptée pour les personnes touchées par un cancer
Accueil
S'informer sur les MCA
Interviews d'experts
La réflexologie, une pratique adaptée pour les personnes touchées par un cancer
Accueil
Nos activités
Activités de l'A-MCA
La réflexologie, une pratique adaptée pour les personnes touchées par un cancer
Accueil
Activités de l'E-SD et de l'E-FPS
La réflexologie, une pratique adaptée pour les personnes touchées par un cancer
Accueil
Activités de l'E-SD et de l'E-FPS
La réflexologie, une pratique adaptée pour les personnes touchées par un cancer
Accueil
Nos activités
Activités du RC-MCA
La réflexologie, une pratique adaptée pour les personnes touchées par un cancer
Accueil
S'informer sur les MCA
Fiches pratiques
La réflexologie, une pratique adaptée pour les personnes touchées par un cancer
Fiche pratique
Pratique acceptée

La réflexologie, une pratique adaptée pour les personnes touchées par un cancer

Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)

Pratiques pour lesquelles il existe des formations reconnues
• Formation réglementaire ou Universitaire
• Pas de risques
• Pas de dérives
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Définir les attentes

La réflexologie peut intervenir à différents moments de la prise en charge en cancérologie à savoir en amont, pendant et après le traitement. Elle montre également son intérêt dans les soins palliatifs, afin de réguler l’anxiété, les tensions physiques et fluidifier la respiration des malades, même lourdement sédatés. Les traitements n’ayant pas tous le même rythme, ni les mêmes incidences (neuropathie, troubles digestifs, etc.), il semble important de déterminer en amont, avec chaque personne, les manifestations des troubles de façon précise, afin de proposer l’accompagnement le plus adapté et un rythme de séances déterminé. Par exemple, certains usagers vont être angoissés en amont d’une cure. Tandis que d’autres rencontreront des difficultés à cause de la chimiothérapie. « Nous allons ainsi déterminer avec la personne son degré d’anxiété, afin de savoir s’il est plus pertinent d’effectuer une séance de réflexologie avant ou après le traitement, pour qu’elle soit la plus profitable et permettre la meilleure tolérance au traitement et la meilleure récupération possible », fait savoir Nathalie THOULY.

Les effets de la réflexologie

Outre l’aspect purement « soins réflexologiques détente » avec le toucher et le soin corporel, le réflexologue peut également induire, par ses manipulations précises, une relaxation et une régulation du système nerveux et des troubles physiques comme les vomissements liés aux traitements. Par ailleurs, « lorsqu’on est formé à la réflexologie centrée sur l’oncologie, on est de fait spécifiquement formé à l’accompagnement verbal, donc à la régulation des émotions et du stress lié aux traitements, explique Nathalie THOULY. Nous pouvons alors représenter un bon trait d’union, notamment vis-à-vis d’un adulte ou un adolescent confronté à des difficultés qu’il ne parvient pas à exprimer. » La réflexologie peut ainsi constituer une première étape pour les mettre en lumière et chercher à les réguler. « Comme nous intervenons sur le corps au niveau du système nerveux, l’évocation de sujet difficile devient plus facile, ouvrant la possibilité d’orienter, si nécessaire, la personne, par exemple, vers un accompagnement psychologique », indique-t-elle. Et de poursuivre : « La réflexologie peut être intéressante pour les jeunes souvent moins demandeurs, et plutôt résignés face à leur cancer. Ils refusent parfois l’accompagnement psychologique qui leur est proposé et ne comprennent pas l’importance de réguler leurs émotions. »

À titre d’exemple, Nathalie THOULY a eu l’occasion d’accompagner un adolescent ne souhaitant pas consulter un psychologue, de peur d’inquiéter sa maman, et qui disait « n’avoir aucun problème dans sa tête ». Au cours des séances et grâce à la sécurité psychologique instaurée, elle a pu progressivement l’aider à exprimer ses peurs et ses inquiétudes, puis l’orienter vers ce professionnel. « La réflexologie couplée à l’accompagnement verbal centré sur la personne est présentée comme une approche qui va les détendre et diminuer les effets désagréables liés notamment aux traitements, rapporte-t-elle. Les jeunes l’acceptent alors plus facilement. »

L’accompagnement post-traitement

Enfin, « la réflexologie joue un rôle dans le cadre de la convalescence en vue de favoriser la récupération psycho-émotionnelle et permettre, par exemple, une meilleure restauration de l’équilibre dans le corps et des troubles du sommeil », indique Nathalie THOULY. Et de poursuivre : « Pendant les traitements, les personnes ont un planning assez conséquent, et après la dernière cure de chimiothérapie ou de radiothérapie, ils peuvent se sentir isolés. Nous pouvons alors intervenir à un moment où elles se sentent un peu abandonnées. » Le suivi réflexologique est également intéressant à la reprise du travail, lorsque les personnes se sentent beaucoup mieux physiquement afin de prévenir un contrecoup physique et mental. « Nous allons alors pouvoir les accompagner, les aider à se réinsérer dans la vie, en dehors de leur parenthèse cancer », conclut-elle.

Fiche pratique

La réflexologie, une pratique adaptée pour les personnes touchées par un cancer

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Définir les attentes

La réflexologie peut intervenir à différents moments de la prise en charge en cancérologie à savoir en amont, pendant et après le traitement. Elle montre également son intérêt dans les soins palliatifs, afin de réguler l’anxiété, les tensions physiques et fluidifier la respiration des malades, même lourdement sédatés. Les traitements n’ayant pas tous le même rythme, ni les mêmes incidences (neuropathie, troubles digestifs, etc.), il semble important de déterminer en amont, avec chaque personne, les manifestations des troubles de façon précise, afin de proposer l’accompagnement le plus adapté et un rythme de séances déterminé. Par exemple, certains usagers vont être angoissés en amont d’une cure. Tandis que d’autres rencontreront des difficultés à cause de la chimiothérapie. « Nous allons ainsi déterminer avec la personne son degré d’anxiété, afin de savoir s’il est plus pertinent d’effectuer une séance de réflexologie avant ou après le traitement, pour qu’elle soit la plus profitable et permettre la meilleure tolérance au traitement et la meilleure récupération possible », fait savoir Nathalie THOULY.

Les effets de la réflexologie

Outre l’aspect purement « soins réflexologiques détente » avec le toucher et le soin corporel, le réflexologue peut également induire, par ses manipulations précises, une relaxation et une régulation du système nerveux et des troubles physiques comme les vomissements liés aux traitements. Par ailleurs, « lorsqu’on est formé à la réflexologie centrée sur l’oncologie, on est de fait spécifiquement formé à l’accompagnement verbal, donc à la régulation des émotions et du stress lié aux traitements, explique Nathalie THOULY. Nous pouvons alors représenter un bon trait d’union, notamment vis-à-vis d’un adulte ou un adolescent confronté à des difficultés qu’il ne parvient pas à exprimer. » La réflexologie peut ainsi constituer une première étape pour les mettre en lumière et chercher à les réguler. « Comme nous intervenons sur le corps au niveau du système nerveux, l’évocation de sujet difficile devient plus facile, ouvrant la possibilité d’orienter, si nécessaire, la personne, par exemple, vers un accompagnement psychologique », indique-t-elle. Et de poursuivre : « La réflexologie peut être intéressante pour les jeunes souvent moins demandeurs, et plutôt résignés face à leur cancer. Ils refusent parfois l’accompagnement psychologique qui leur est proposé et ne comprennent pas l’importance de réguler leurs émotions. »

À titre d’exemple, Nathalie THOULY a eu l’occasion d’accompagner un adolescent ne souhaitant pas consulter un psychologue, de peur d’inquiéter sa maman, et qui disait « n’avoir aucun problème dans sa tête ». Au cours des séances et grâce à la sécurité psychologique instaurée, elle a pu progressivement l’aider à exprimer ses peurs et ses inquiétudes, puis l’orienter vers ce professionnel. « La réflexologie couplée à l’accompagnement verbal centré sur la personne est présentée comme une approche qui va les détendre et diminuer les effets désagréables liés notamment aux traitements, rapporte-t-elle. Les jeunes l’acceptent alors plus facilement. »

L’accompagnement post-traitement

Enfin, « la réflexologie joue un rôle dans le cadre de la convalescence en vue de favoriser la récupération psycho-émotionnelle et permettre, par exemple, une meilleure restauration de l’équilibre dans le corps et des troubles du sommeil », indique Nathalie THOULY. Et de poursuivre : « Pendant les traitements, les personnes ont un planning assez conséquent, et après la dernière cure de chimiothérapie ou de radiothérapie, ils peuvent se sentir isolés. Nous pouvons alors intervenir à un moment où elles se sentent un peu abandonnées. » Le suivi réflexologique est également intéressant à la reprise du travail, lorsque les personnes se sentent beaucoup mieux physiquement afin de prévenir un contrecoup physique et mental. « Nous allons alors pouvoir les accompagner, les aider à se réinsérer dans la vie, en dehors de leur parenthèse cancer », conclut-elle.

Fiche pratique
Pratique recommandée

La réflexologie, une pratique adaptée pour les personnes touchées par un cancer

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Définir les attentes

La réflexologie peut intervenir à différents moments de la prise en charge en cancérologie à savoir en amont, pendant et après le traitement. Elle montre également son intérêt dans les soins palliatifs, afin de réguler l’anxiété, les tensions physiques et fluidifier la respiration des malades, même lourdement sédatés. Les traitements n’ayant pas tous le même rythme, ni les mêmes incidences (neuropathie, troubles digestifs, etc.), il semble important de déterminer en amont, avec chaque personne, les manifestations des troubles de façon précise, afin de proposer l’accompagnement le plus adapté et un rythme de séances déterminé. Par exemple, certains usagers vont être angoissés en amont d’une cure. Tandis que d’autres rencontreront des difficultés à cause de la chimiothérapie. « Nous allons ainsi déterminer avec la personne son degré d’anxiété, afin de savoir s’il est plus pertinent d’effectuer une séance de réflexologie avant ou après le traitement, pour qu’elle soit la plus profitable et permettre la meilleure tolérance au traitement et la meilleure récupération possible », fait savoir Nathalie THOULY.

Les effets de la réflexologie

Outre l’aspect purement « soins réflexologiques détente » avec le toucher et le soin corporel, le réflexologue peut également induire, par ses manipulations précises, une relaxation et une régulation du système nerveux et des troubles physiques comme les vomissements liés aux traitements. Par ailleurs, « lorsqu’on est formé à la réflexologie centrée sur l’oncologie, on est de fait spécifiquement formé à l’accompagnement verbal, donc à la régulation des émotions et du stress lié aux traitements, explique Nathalie THOULY. Nous pouvons alors représenter un bon trait d’union, notamment vis-à-vis d’un adulte ou un adolescent confronté à des difficultés qu’il ne parvient pas à exprimer. » La réflexologie peut ainsi constituer une première étape pour les mettre en lumière et chercher à les réguler. « Comme nous intervenons sur le corps au niveau du système nerveux, l’évocation de sujet difficile devient plus facile, ouvrant la possibilité d’orienter, si nécessaire, la personne, par exemple, vers un accompagnement psychologique », indique-t-elle. Et de poursuivre : « La réflexologie peut être intéressante pour les jeunes souvent moins demandeurs, et plutôt résignés face à leur cancer. Ils refusent parfois l’accompagnement psychologique qui leur est proposé et ne comprennent pas l’importance de réguler leurs émotions. »

À titre d’exemple, Nathalie THOULY a eu l’occasion d’accompagner un adolescent ne souhaitant pas consulter un psychologue, de peur d’inquiéter sa maman, et qui disait « n’avoir aucun problème dans sa tête ». Au cours des séances et grâce à la sécurité psychologique instaurée, elle a pu progressivement l’aider à exprimer ses peurs et ses inquiétudes, puis l’orienter vers ce professionnel. « La réflexologie couplée à l’accompagnement verbal centré sur la personne est présentée comme une approche qui va les détendre et diminuer les effets désagréables liés notamment aux traitements, rapporte-t-elle. Les jeunes l’acceptent alors plus facilement. »

L’accompagnement post-traitement

Enfin, « la réflexologie joue un rôle dans le cadre de la convalescence en vue de favoriser la récupération psycho-émotionnelle et permettre, par exemple, une meilleure restauration de l’équilibre dans le corps et des troubles du sommeil », indique Nathalie THOULY. Et de poursuivre : « Pendant les traitements, les personnes ont un planning assez conséquent, et après la dernière cure de chimiothérapie ou de radiothérapie, ils peuvent se sentir isolés. Nous pouvons alors intervenir à un moment où elles se sentent un peu abandonnées. » Le suivi réflexologique est également intéressant à la reprise du travail, lorsque les personnes se sentent beaucoup mieux physiquement afin de prévenir un contrecoup physique et mental. « Nous allons alors pouvoir les accompagner, les aider à se réinsérer dans la vie, en dehors de leur parenthèse cancer », conclut-elle.

Fiche pratique
Pratique Tolérée

La réflexologie, une pratique adaptée pour les personnes touchées par un cancer

Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici). 

Pratiques pour lesquelles il n'existe aucune formation reconnue
• Pas de formation réglementaire ou universitaire
• Risques potentiels
• Dérives involontaires possibles
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Définir les attentes

La réflexologie peut intervenir à différents moments de la prise en charge en cancérologie à savoir en amont, pendant et après le traitement. Elle montre également son intérêt dans les soins palliatifs, afin de réguler l’anxiété, les tensions physiques et fluidifier la respiration des malades, même lourdement sédatés. Les traitements n’ayant pas tous le même rythme, ni les mêmes incidences (neuropathie, troubles digestifs, etc.), il semble important de déterminer en amont, avec chaque personne, les manifestations des troubles de façon précise, afin de proposer l’accompagnement le plus adapté et un rythme de séances déterminé. Par exemple, certains usagers vont être angoissés en amont d’une cure. Tandis que d’autres rencontreront des difficultés à cause de la chimiothérapie. « Nous allons ainsi déterminer avec la personne son degré d’anxiété, afin de savoir s’il est plus pertinent d’effectuer une séance de réflexologie avant ou après le traitement, pour qu’elle soit la plus profitable et permettre la meilleure tolérance au traitement et la meilleure récupération possible », fait savoir Nathalie THOULY.

Les effets de la réflexologie

Outre l’aspect purement « soins réflexologiques détente » avec le toucher et le soin corporel, le réflexologue peut également induire, par ses manipulations précises, une relaxation et une régulation du système nerveux et des troubles physiques comme les vomissements liés aux traitements. Par ailleurs, « lorsqu’on est formé à la réflexologie centrée sur l’oncologie, on est de fait spécifiquement formé à l’accompagnement verbal, donc à la régulation des émotions et du stress lié aux traitements, explique Nathalie THOULY. Nous pouvons alors représenter un bon trait d’union, notamment vis-à-vis d’un adulte ou un adolescent confronté à des difficultés qu’il ne parvient pas à exprimer. » La réflexologie peut ainsi constituer une première étape pour les mettre en lumière et chercher à les réguler. « Comme nous intervenons sur le corps au niveau du système nerveux, l’évocation de sujet difficile devient plus facile, ouvrant la possibilité d’orienter, si nécessaire, la personne, par exemple, vers un accompagnement psychologique », indique-t-elle. Et de poursuivre : « La réflexologie peut être intéressante pour les jeunes souvent moins demandeurs, et plutôt résignés face à leur cancer. Ils refusent parfois l’accompagnement psychologique qui leur est proposé et ne comprennent pas l’importance de réguler leurs émotions. »

À titre d’exemple, Nathalie THOULY a eu l’occasion d’accompagner un adolescent ne souhaitant pas consulter un psychologue, de peur d’inquiéter sa maman, et qui disait « n’avoir aucun problème dans sa tête ». Au cours des séances et grâce à la sécurité psychologique instaurée, elle a pu progressivement l’aider à exprimer ses peurs et ses inquiétudes, puis l’orienter vers ce professionnel. « La réflexologie couplée à l’accompagnement verbal centré sur la personne est présentée comme une approche qui va les détendre et diminuer les effets désagréables liés notamment aux traitements, rapporte-t-elle. Les jeunes l’acceptent alors plus facilement. »

L’accompagnement post-traitement

Enfin, « la réflexologie joue un rôle dans le cadre de la convalescence en vue de favoriser la récupération psycho-émotionnelle et permettre, par exemple, une meilleure restauration de l’équilibre dans le corps et des troubles du sommeil », indique Nathalie THOULY. Et de poursuivre : « Pendant les traitements, les personnes ont un planning assez conséquent, et après la dernière cure de chimiothérapie ou de radiothérapie, ils peuvent se sentir isolés. Nous pouvons alors intervenir à un moment où elles se sentent un peu abandonnées. » Le suivi réflexologique est également intéressant à la reprise du travail, lorsque les personnes se sentent beaucoup mieux physiquement afin de prévenir un contrecoup physique et mental. « Nous allons alors pouvoir les accompagner, les aider à se réinsérer dans la vie, en dehors de leur parenthèse cancer », conclut-elle.

Fiche pratique
Pratique rejetée

La réflexologie, une pratique adaptée pour les personnes touchées par un cancer

Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.

Pratiques ne détenant pas de cadre et rarement intégrées.
• La formation n'est pas reconnue
• Il existe des risques
• Les dérives sont involontaires

Définir les attentes

La réflexologie peut intervenir à différents moments de la prise en charge en cancérologie à savoir en amont, pendant et après le traitement. Elle montre également son intérêt dans les soins palliatifs, afin de réguler l’anxiété, les tensions physiques et fluidifier la respiration des malades, même lourdement sédatés. Les traitements n’ayant pas tous le même rythme, ni les mêmes incidences (neuropathie, troubles digestifs, etc.), il semble important de déterminer en amont, avec chaque personne, les manifestations des troubles de façon précise, afin de proposer l’accompagnement le plus adapté et un rythme de séances déterminé. Par exemple, certains usagers vont être angoissés en amont d’une cure. Tandis que d’autres rencontreront des difficultés à cause de la chimiothérapie. « Nous allons ainsi déterminer avec la personne son degré d’anxiété, afin de savoir s’il est plus pertinent d’effectuer une séance de réflexologie avant ou après le traitement, pour qu’elle soit la plus profitable et permettre la meilleure tolérance au traitement et la meilleure récupération possible », fait savoir Nathalie THOULY.

Les effets de la réflexologie

Outre l’aspect purement « soins réflexologiques détente » avec le toucher et le soin corporel, le réflexologue peut également induire, par ses manipulations précises, une relaxation et une régulation du système nerveux et des troubles physiques comme les vomissements liés aux traitements. Par ailleurs, « lorsqu’on est formé à la réflexologie centrée sur l’oncologie, on est de fait spécifiquement formé à l’accompagnement verbal, donc à la régulation des émotions et du stress lié aux traitements, explique Nathalie THOULY. Nous pouvons alors représenter un bon trait d’union, notamment vis-à-vis d’un adulte ou un adolescent confronté à des difficultés qu’il ne parvient pas à exprimer. » La réflexologie peut ainsi constituer une première étape pour les mettre en lumière et chercher à les réguler. « Comme nous intervenons sur le corps au niveau du système nerveux, l’évocation de sujet difficile devient plus facile, ouvrant la possibilité d’orienter, si nécessaire, la personne, par exemple, vers un accompagnement psychologique », indique-t-elle. Et de poursuivre : « La réflexologie peut être intéressante pour les jeunes souvent moins demandeurs, et plutôt résignés face à leur cancer. Ils refusent parfois l’accompagnement psychologique qui leur est proposé et ne comprennent pas l’importance de réguler leurs émotions. »

À titre d’exemple, Nathalie THOULY a eu l’occasion d’accompagner un adolescent ne souhaitant pas consulter un psychologue, de peur d’inquiéter sa maman, et qui disait « n’avoir aucun problème dans sa tête ». Au cours des séances et grâce à la sécurité psychologique instaurée, elle a pu progressivement l’aider à exprimer ses peurs et ses inquiétudes, puis l’orienter vers ce professionnel. « La réflexologie couplée à l’accompagnement verbal centré sur la personne est présentée comme une approche qui va les détendre et diminuer les effets désagréables liés notamment aux traitements, rapporte-t-elle. Les jeunes l’acceptent alors plus facilement. »

L’accompagnement post-traitement

Enfin, « la réflexologie joue un rôle dans le cadre de la convalescence en vue de favoriser la récupération psycho-émotionnelle et permettre, par exemple, une meilleure restauration de l’équilibre dans le corps et des troubles du sommeil », indique Nathalie THOULY. Et de poursuivre : « Pendant les traitements, les personnes ont un planning assez conséquent, et après la dernière cure de chimiothérapie ou de radiothérapie, ils peuvent se sentir isolés. Nous pouvons alors intervenir à un moment où elles se sentent un peu abandonnées. » Le suivi réflexologique est également intéressant à la reprise du travail, lorsque les personnes se sentent beaucoup mieux physiquement afin de prévenir un contrecoup physique et mental. « Nous allons alors pouvoir les accompagner, les aider à se réinsérer dans la vie, en dehors de leur parenthèse cancer », conclut-elle.

Bientôt, plus d'information sur cette pratique.

La réflexologie, une pratique adaptée pour les personnes touchées par un cancer

La réflexologie peut être bénéfique pour les personnes atteintes d’un cancer, et ce, aussi bien dans la gestion psycho-émotionnelle que dans celle des effets secondaires liés aux traitements.

Temps de lecture :
Lieu :
5min
Publié le :
10/12/21
Catégorie :
Prendre soin des personnes fragiles

« La réflexologie, en tant que technique douce, peut s’adresser autant aux enfants, qu’aux adultes atteints d’un cancer », indique Nathalie THOULY, réflexologue à Clermont-Ferrand, intervenant auprès des adolescents et jeunes adultes (15-24 ans) suivis au CHU de Clermont-Ferrand, et dans le cadre de consultations mises en place par La Ligue contre le cancer.

Définir les attentes

La réflexologie peut intervenir à différents moments de la prise en charge en cancérologie à savoir en amont, pendant et après le traitement. Elle montre également son intérêt dans les soins palliatifs, afin de réguler l’anxiété, les tensions physiques et fluidifier la respiration des malades, même lourdement sédatés. Les traitements n’ayant pas tous le même rythme, ni les mêmes incidences (neuropathie, troubles digestifs, etc.), il semble important de déterminer en amont, avec chaque personne, les manifestations des troubles de façon précise, afin de proposer l’accompagnement le plus adapté et un rythme de séances déterminé. Par exemple, certains usagers vont être angoissés en amont d’une cure. Tandis que d’autres rencontreront des difficultés à cause de la chimiothérapie. « Nous allons ainsi déterminer avec la personne son degré d’anxiété, afin de savoir s’il est plus pertinent d’effectuer une séance de réflexologie avant ou après le traitement, pour qu’elle soit la plus profitable et permettre la meilleure tolérance au traitement et la meilleure récupération possible », fait savoir Nathalie THOULY.

Les effets de la réflexologie

Outre l’aspect purement « soins réflexologiques détente » avec le toucher et le soin corporel, le réflexologue peut également induire, par ses manipulations précises, une relaxation et une régulation du système nerveux et des troubles physiques comme les vomissements liés aux traitements. Par ailleurs, « lorsqu’on est formé à la réflexologie centrée sur l’oncologie, on est de fait spécifiquement formé à l’accompagnement verbal, donc à la régulation des émotions et du stress lié aux traitements, explique Nathalie THOULY. Nous pouvons alors représenter un bon trait d’union, notamment vis-à-vis d’un adulte ou un adolescent confronté à des difficultés qu’il ne parvient pas à exprimer. » La réflexologie peut ainsi constituer une première étape pour les mettre en lumière et chercher à les réguler. « Comme nous intervenons sur le corps au niveau du système nerveux, l’évocation de sujet difficile devient plus facile, ouvrant la possibilité d’orienter, si nécessaire, la personne, par exemple, vers un accompagnement psychologique », indique-t-elle. Et de poursuivre : « La réflexologie peut être intéressante pour les jeunes souvent moins demandeurs, et plutôt résignés face à leur cancer. Ils refusent parfois l’accompagnement psychologique qui leur est proposé et ne comprennent pas l’importance de réguler leurs émotions. »

À titre d’exemple, Nathalie THOULY a eu l’occasion d’accompagner un adolescent ne souhaitant pas consulter un psychologue, de peur d’inquiéter sa maman, et qui disait « n’avoir aucun problème dans sa tête ». Au cours des séances et grâce à la sécurité psychologique instaurée, elle a pu progressivement l’aider à exprimer ses peurs et ses inquiétudes, puis l’orienter vers ce professionnel. « La réflexologie couplée à l’accompagnement verbal centré sur la personne est présentée comme une approche qui va les détendre et diminuer les effets désagréables liés notamment aux traitements, rapporte-t-elle. Les jeunes l’acceptent alors plus facilement. »

L’accompagnement post-traitement

Enfin, « la réflexologie joue un rôle dans le cadre de la convalescence en vue de favoriser la récupération psycho-émotionnelle et permettre, par exemple, une meilleure restauration de l’équilibre dans le corps et des troubles du sommeil », indique Nathalie THOULY. Et de poursuivre : « Pendant les traitements, les personnes ont un planning assez conséquent, et après la dernière cure de chimiothérapie ou de radiothérapie, ils peuvent se sentir isolés. Nous pouvons alors intervenir à un moment où elles se sentent un peu abandonnées. » Le suivi réflexologique est également intéressant à la reprise du travail, lorsque les personnes se sentent beaucoup mieux physiquement afin de prévenir un contrecoup physique et mental. « Nous allons alors pouvoir les accompagner, les aider à se réinsérer dans la vie, en dehors de leur parenthèse cancer », conclut-elle.

No items found.

Photos

No items found.

Vidéos

Partenaires

No items found.

Medias

No items found.

La bibliothèque de l'A-MCA

No items found.

Pour aller plus loin

Pour aller plus loin