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Fiches pratiques
Martine AULAGNIER : "Nous défendons une approche holistique pour une meilleure qualité de vie des aidants"
Fiche pratique
Pratique acceptée

Martine AULAGNIER : "Nous défendons une approche holistique pour une meilleure qualité de vie des aidants"

Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)

Pratiques pour lesquelles il existe des formations reconnues
• Formation réglementaire ou Universitaire
• Pas de risques
• Pas de dérives
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Pouvez-vous nous expliquer l'accompagnement que vous proposez aux aidants dans le cadre de votre association ?

Passerelle Assist’Aidant, c'est aller au-devant et au domicile des aidants familiaux, afin d’évaluer leurs besoins, et les faire suivre par une équipe pluridisciplinaire diplômée pendant une année. Les intervenants répondent à leurs besoins selon leurs spécificités, avant de les diriger ensuite vers des structures auxquelles les aidants n’ont pas l’habitude de faire appel.

L’association a été fondée il y a sept ans à partir d’un constat de terrain. À l’époque, j’étais responsable d’une entreprise de services à la personne et j’ai observé que certes, de nombreux services existent pour le maintien à domicile des proches aidés, mais peu d’accompagnements sont proposés à leurs aidants. J’ai donc créé l’association Passerelle Assist’Aidant dans ce but, d’abord en Indre-et-Loire, puis à Paris.

Quels sont les besoins identifiés des aidants ?

Le premier besoin commun aux aidants est celui de pouvoir s’exprimer : exprimer leur peur de l’avenir, leur angoisse, parfois leur révolte. Pour cette raison, la première aide que nous leur proposons est une rencontre avec une psychologue, référente du dispositif d’accompagnement. En suivant l’aidant pendant un an, elle va coconstruire avec lui un accompagnement en fonction des difficultés identifiées.  

Dans un deuxième temps, les aidants se disent souvent stressés, épuisés, porteurs d’une vision pessimiste de l’avenir. Nous leur proposons alors un accompagnement en sophrologie. Deux sophrologues – une dans chaque réseau – formées plus spécifiquement aux difficultés des aidants familiaux, les épaulent. Grâce à des techniques de respiration, de détente musculaire ou encore de visualisation positive, il est possible d’observer de nettes améliorations sur le sommeil, la gestion des angoisses, du stress. Une, deux voire trois séances sont proposées à domicile, puis si besoin en cabinet. Cependant, en plus de la pratique pendant les rendez-vous, la personne doit s’impliquer individuellement pour progresser. Lorsque ce n’est pas possible, nous lui conseillons de débuter, par exemple, par du shiatsu. Une psychomotricienne peut également intervenir pour former aux gestes et postures, afin de ne pas se faire mal au dos. Enfin, la socio-esthéticienne offre un moment de détente à l’aidant, pour accepter de se faire du bien, prendre du temps pour soi sans culpabiliser.  

Nous proposons vraiment une complémentarité d’appuis personnalisés en fonction des besoins avec un suivi permanent par une psychologue. Cette offre a été évaluée par la Fondation Médéric Alzheimer. Nous avons obtenu des résultats réellement satisfaisants, noté une nette amélioration de la qualité de vie, du bien-être et la diminution du stress des aidants. Dans cette étude, ces améliorations perdurent au-delà de six mois après l’arrêt de l’accompagnement.  

Comment financez-vous votre accompagnement ?

Nous demandons symboliquement 10 euros par aidant, pour une période d’un an. Mais cet accompagnement nous coûte entre 800 et 1 000 euros par personne selon la durée. Nous cherchons donc des subventions ou des dons. Nous sommes principalement financés à Paris par la mairie de Paris, la Région Ile-de-France, l’Agence régionale de santé (ARS) et des mutuelles. En Indre-et-Loire, nous sommes budgétisés par la Conférence des Financeurs, la CARSAT Centre-Val de Loire et l’Assurance maladie Indre-et-Loire. Chaque année, 60 aidants sont suivis en Indre-et-Loire et 100 à 120 aidants à Paris. Dans la majorité des cas, ils nous sont orientés par des professionnels du secteur. Bien entendu, l’accompagnement peut, dans certains cas, durer un peu plus longtemps. L’association s’appelle « Passerelle », justement parce que nous orientons par la suite les aidants vers des dispositifs adaptés à leur situation. Nous ne les laissons jamais seuls.  

Quels sont les enjeux principaux autour de l’accompagnement offert aux aidants par les médecines complémentaires ? 

Les MCA répondent à un réel besoin. Lorsqu’un aidant nous sollicite et nous dit être épuisé, mal dormir, avoir mal au dos, être dépressif, nous pourrions certes avoir une réponse plus classique avec la médecine conventionnelle et proposer des anti-inflammatoires, des somnifères ou des antidépresseurs. Cependant, sans vouloir opposer médecine conventionnelle et MCA, ces dernières permettent d’agir en prévention et aident à une prise en charge globale de la personne. Nous défendons une approche holistique et intégrative pour une meilleure qualité de vie de la personne.  

L'A-MCA mène actuellement une recherche sur l'impact de la sophrologie sur les aidants. Que pensez-vous d'une telle démarche ?

Cette démarche répond au besoin de démontrer scientifiquement l’intérêt de la sophrologie. Les Français y ont de plus en plus recours. Mais il faut s’assurer de ses réels bienfaits, de la formation des praticiens, etc. De plus, les aidants sont les oubliés du système aujourd’hui. Leurs difficultés, nous les connaissons bien. Il faut leur apporter des réponses et la sophrologie en fait partie. Ce besoin de preuves scientifiques implique la tenue d’une étude extrêmement rigoureuse. La façon dont l’A-MCA entend la mener semble justement répondre à cette exigence, essentielle pour éliminer toute idée parasite pour la sophrologie, en connaître les avantages et les limites. Une attention particulière devra être portée sur la sélection des aidants et leur évolution. Nous savons bien que leur situation peut évoluer rapidement en fonction de celle du proche aidé et de leur propre santé.

Fiche pratique

Martine AULAGNIER : "Nous défendons une approche holistique pour une meilleure qualité de vie des aidants"

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Pouvez-vous nous expliquer l'accompagnement que vous proposez aux aidants dans le cadre de votre association ?

Passerelle Assist’Aidant, c'est aller au-devant et au domicile des aidants familiaux, afin d’évaluer leurs besoins, et les faire suivre par une équipe pluridisciplinaire diplômée pendant une année. Les intervenants répondent à leurs besoins selon leurs spécificités, avant de les diriger ensuite vers des structures auxquelles les aidants n’ont pas l’habitude de faire appel.

L’association a été fondée il y a sept ans à partir d’un constat de terrain. À l’époque, j’étais responsable d’une entreprise de services à la personne et j’ai observé que certes, de nombreux services existent pour le maintien à domicile des proches aidés, mais peu d’accompagnements sont proposés à leurs aidants. J’ai donc créé l’association Passerelle Assist’Aidant dans ce but, d’abord en Indre-et-Loire, puis à Paris.

Quels sont les besoins identifiés des aidants ?

Le premier besoin commun aux aidants est celui de pouvoir s’exprimer : exprimer leur peur de l’avenir, leur angoisse, parfois leur révolte. Pour cette raison, la première aide que nous leur proposons est une rencontre avec une psychologue, référente du dispositif d’accompagnement. En suivant l’aidant pendant un an, elle va coconstruire avec lui un accompagnement en fonction des difficultés identifiées.  

Dans un deuxième temps, les aidants se disent souvent stressés, épuisés, porteurs d’une vision pessimiste de l’avenir. Nous leur proposons alors un accompagnement en sophrologie. Deux sophrologues – une dans chaque réseau – formées plus spécifiquement aux difficultés des aidants familiaux, les épaulent. Grâce à des techniques de respiration, de détente musculaire ou encore de visualisation positive, il est possible d’observer de nettes améliorations sur le sommeil, la gestion des angoisses, du stress. Une, deux voire trois séances sont proposées à domicile, puis si besoin en cabinet. Cependant, en plus de la pratique pendant les rendez-vous, la personne doit s’impliquer individuellement pour progresser. Lorsque ce n’est pas possible, nous lui conseillons de débuter, par exemple, par du shiatsu. Une psychomotricienne peut également intervenir pour former aux gestes et postures, afin de ne pas se faire mal au dos. Enfin, la socio-esthéticienne offre un moment de détente à l’aidant, pour accepter de se faire du bien, prendre du temps pour soi sans culpabiliser.  

Nous proposons vraiment une complémentarité d’appuis personnalisés en fonction des besoins avec un suivi permanent par une psychologue. Cette offre a été évaluée par la Fondation Médéric Alzheimer. Nous avons obtenu des résultats réellement satisfaisants, noté une nette amélioration de la qualité de vie, du bien-être et la diminution du stress des aidants. Dans cette étude, ces améliorations perdurent au-delà de six mois après l’arrêt de l’accompagnement.  

Comment financez-vous votre accompagnement ?

Nous demandons symboliquement 10 euros par aidant, pour une période d’un an. Mais cet accompagnement nous coûte entre 800 et 1 000 euros par personne selon la durée. Nous cherchons donc des subventions ou des dons. Nous sommes principalement financés à Paris par la mairie de Paris, la Région Ile-de-France, l’Agence régionale de santé (ARS) et des mutuelles. En Indre-et-Loire, nous sommes budgétisés par la Conférence des Financeurs, la CARSAT Centre-Val de Loire et l’Assurance maladie Indre-et-Loire. Chaque année, 60 aidants sont suivis en Indre-et-Loire et 100 à 120 aidants à Paris. Dans la majorité des cas, ils nous sont orientés par des professionnels du secteur. Bien entendu, l’accompagnement peut, dans certains cas, durer un peu plus longtemps. L’association s’appelle « Passerelle », justement parce que nous orientons par la suite les aidants vers des dispositifs adaptés à leur situation. Nous ne les laissons jamais seuls.  

Quels sont les enjeux principaux autour de l’accompagnement offert aux aidants par les médecines complémentaires ? 

Les MCA répondent à un réel besoin. Lorsqu’un aidant nous sollicite et nous dit être épuisé, mal dormir, avoir mal au dos, être dépressif, nous pourrions certes avoir une réponse plus classique avec la médecine conventionnelle et proposer des anti-inflammatoires, des somnifères ou des antidépresseurs. Cependant, sans vouloir opposer médecine conventionnelle et MCA, ces dernières permettent d’agir en prévention et aident à une prise en charge globale de la personne. Nous défendons une approche holistique et intégrative pour une meilleure qualité de vie de la personne.  

L'A-MCA mène actuellement une recherche sur l'impact de la sophrologie sur les aidants. Que pensez-vous d'une telle démarche ?

Cette démarche répond au besoin de démontrer scientifiquement l’intérêt de la sophrologie. Les Français y ont de plus en plus recours. Mais il faut s’assurer de ses réels bienfaits, de la formation des praticiens, etc. De plus, les aidants sont les oubliés du système aujourd’hui. Leurs difficultés, nous les connaissons bien. Il faut leur apporter des réponses et la sophrologie en fait partie. Ce besoin de preuves scientifiques implique la tenue d’une étude extrêmement rigoureuse. La façon dont l’A-MCA entend la mener semble justement répondre à cette exigence, essentielle pour éliminer toute idée parasite pour la sophrologie, en connaître les avantages et les limites. Une attention particulière devra être portée sur la sélection des aidants et leur évolution. Nous savons bien que leur situation peut évoluer rapidement en fonction de celle du proche aidé et de leur propre santé.

Fiche pratique
Pratique recommandée

Martine AULAGNIER : "Nous défendons une approche holistique pour une meilleure qualité de vie des aidants"

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Pouvez-vous nous expliquer l'accompagnement que vous proposez aux aidants dans le cadre de votre association ?

Passerelle Assist’Aidant, c'est aller au-devant et au domicile des aidants familiaux, afin d’évaluer leurs besoins, et les faire suivre par une équipe pluridisciplinaire diplômée pendant une année. Les intervenants répondent à leurs besoins selon leurs spécificités, avant de les diriger ensuite vers des structures auxquelles les aidants n’ont pas l’habitude de faire appel.

L’association a été fondée il y a sept ans à partir d’un constat de terrain. À l’époque, j’étais responsable d’une entreprise de services à la personne et j’ai observé que certes, de nombreux services existent pour le maintien à domicile des proches aidés, mais peu d’accompagnements sont proposés à leurs aidants. J’ai donc créé l’association Passerelle Assist’Aidant dans ce but, d’abord en Indre-et-Loire, puis à Paris.

Quels sont les besoins identifiés des aidants ?

Le premier besoin commun aux aidants est celui de pouvoir s’exprimer : exprimer leur peur de l’avenir, leur angoisse, parfois leur révolte. Pour cette raison, la première aide que nous leur proposons est une rencontre avec une psychologue, référente du dispositif d’accompagnement. En suivant l’aidant pendant un an, elle va coconstruire avec lui un accompagnement en fonction des difficultés identifiées.  

Dans un deuxième temps, les aidants se disent souvent stressés, épuisés, porteurs d’une vision pessimiste de l’avenir. Nous leur proposons alors un accompagnement en sophrologie. Deux sophrologues – une dans chaque réseau – formées plus spécifiquement aux difficultés des aidants familiaux, les épaulent. Grâce à des techniques de respiration, de détente musculaire ou encore de visualisation positive, il est possible d’observer de nettes améliorations sur le sommeil, la gestion des angoisses, du stress. Une, deux voire trois séances sont proposées à domicile, puis si besoin en cabinet. Cependant, en plus de la pratique pendant les rendez-vous, la personne doit s’impliquer individuellement pour progresser. Lorsque ce n’est pas possible, nous lui conseillons de débuter, par exemple, par du shiatsu. Une psychomotricienne peut également intervenir pour former aux gestes et postures, afin de ne pas se faire mal au dos. Enfin, la socio-esthéticienne offre un moment de détente à l’aidant, pour accepter de se faire du bien, prendre du temps pour soi sans culpabiliser.  

Nous proposons vraiment une complémentarité d’appuis personnalisés en fonction des besoins avec un suivi permanent par une psychologue. Cette offre a été évaluée par la Fondation Médéric Alzheimer. Nous avons obtenu des résultats réellement satisfaisants, noté une nette amélioration de la qualité de vie, du bien-être et la diminution du stress des aidants. Dans cette étude, ces améliorations perdurent au-delà de six mois après l’arrêt de l’accompagnement.  

Comment financez-vous votre accompagnement ?

Nous demandons symboliquement 10 euros par aidant, pour une période d’un an. Mais cet accompagnement nous coûte entre 800 et 1 000 euros par personne selon la durée. Nous cherchons donc des subventions ou des dons. Nous sommes principalement financés à Paris par la mairie de Paris, la Région Ile-de-France, l’Agence régionale de santé (ARS) et des mutuelles. En Indre-et-Loire, nous sommes budgétisés par la Conférence des Financeurs, la CARSAT Centre-Val de Loire et l’Assurance maladie Indre-et-Loire. Chaque année, 60 aidants sont suivis en Indre-et-Loire et 100 à 120 aidants à Paris. Dans la majorité des cas, ils nous sont orientés par des professionnels du secteur. Bien entendu, l’accompagnement peut, dans certains cas, durer un peu plus longtemps. L’association s’appelle « Passerelle », justement parce que nous orientons par la suite les aidants vers des dispositifs adaptés à leur situation. Nous ne les laissons jamais seuls.  

Quels sont les enjeux principaux autour de l’accompagnement offert aux aidants par les médecines complémentaires ? 

Les MCA répondent à un réel besoin. Lorsqu’un aidant nous sollicite et nous dit être épuisé, mal dormir, avoir mal au dos, être dépressif, nous pourrions certes avoir une réponse plus classique avec la médecine conventionnelle et proposer des anti-inflammatoires, des somnifères ou des antidépresseurs. Cependant, sans vouloir opposer médecine conventionnelle et MCA, ces dernières permettent d’agir en prévention et aident à une prise en charge globale de la personne. Nous défendons une approche holistique et intégrative pour une meilleure qualité de vie de la personne.  

L'A-MCA mène actuellement une recherche sur l'impact de la sophrologie sur les aidants. Que pensez-vous d'une telle démarche ?

Cette démarche répond au besoin de démontrer scientifiquement l’intérêt de la sophrologie. Les Français y ont de plus en plus recours. Mais il faut s’assurer de ses réels bienfaits, de la formation des praticiens, etc. De plus, les aidants sont les oubliés du système aujourd’hui. Leurs difficultés, nous les connaissons bien. Il faut leur apporter des réponses et la sophrologie en fait partie. Ce besoin de preuves scientifiques implique la tenue d’une étude extrêmement rigoureuse. La façon dont l’A-MCA entend la mener semble justement répondre à cette exigence, essentielle pour éliminer toute idée parasite pour la sophrologie, en connaître les avantages et les limites. Une attention particulière devra être portée sur la sélection des aidants et leur évolution. Nous savons bien que leur situation peut évoluer rapidement en fonction de celle du proche aidé et de leur propre santé.

Fiche pratique
Pratique Tolérée

Martine AULAGNIER : "Nous défendons une approche holistique pour une meilleure qualité de vie des aidants"

Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici). 

Pratiques pour lesquelles il n'existe aucune formation reconnue
• Pas de formation réglementaire ou universitaire
• Risques potentiels
• Dérives involontaires possibles
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Pouvez-vous nous expliquer l'accompagnement que vous proposez aux aidants dans le cadre de votre association ?

Passerelle Assist’Aidant, c'est aller au-devant et au domicile des aidants familiaux, afin d’évaluer leurs besoins, et les faire suivre par une équipe pluridisciplinaire diplômée pendant une année. Les intervenants répondent à leurs besoins selon leurs spécificités, avant de les diriger ensuite vers des structures auxquelles les aidants n’ont pas l’habitude de faire appel.

L’association a été fondée il y a sept ans à partir d’un constat de terrain. À l’époque, j’étais responsable d’une entreprise de services à la personne et j’ai observé que certes, de nombreux services existent pour le maintien à domicile des proches aidés, mais peu d’accompagnements sont proposés à leurs aidants. J’ai donc créé l’association Passerelle Assist’Aidant dans ce but, d’abord en Indre-et-Loire, puis à Paris.

Quels sont les besoins identifiés des aidants ?

Le premier besoin commun aux aidants est celui de pouvoir s’exprimer : exprimer leur peur de l’avenir, leur angoisse, parfois leur révolte. Pour cette raison, la première aide que nous leur proposons est une rencontre avec une psychologue, référente du dispositif d’accompagnement. En suivant l’aidant pendant un an, elle va coconstruire avec lui un accompagnement en fonction des difficultés identifiées.  

Dans un deuxième temps, les aidants se disent souvent stressés, épuisés, porteurs d’une vision pessimiste de l’avenir. Nous leur proposons alors un accompagnement en sophrologie. Deux sophrologues – une dans chaque réseau – formées plus spécifiquement aux difficultés des aidants familiaux, les épaulent. Grâce à des techniques de respiration, de détente musculaire ou encore de visualisation positive, il est possible d’observer de nettes améliorations sur le sommeil, la gestion des angoisses, du stress. Une, deux voire trois séances sont proposées à domicile, puis si besoin en cabinet. Cependant, en plus de la pratique pendant les rendez-vous, la personne doit s’impliquer individuellement pour progresser. Lorsque ce n’est pas possible, nous lui conseillons de débuter, par exemple, par du shiatsu. Une psychomotricienne peut également intervenir pour former aux gestes et postures, afin de ne pas se faire mal au dos. Enfin, la socio-esthéticienne offre un moment de détente à l’aidant, pour accepter de se faire du bien, prendre du temps pour soi sans culpabiliser.  

Nous proposons vraiment une complémentarité d’appuis personnalisés en fonction des besoins avec un suivi permanent par une psychologue. Cette offre a été évaluée par la Fondation Médéric Alzheimer. Nous avons obtenu des résultats réellement satisfaisants, noté une nette amélioration de la qualité de vie, du bien-être et la diminution du stress des aidants. Dans cette étude, ces améliorations perdurent au-delà de six mois après l’arrêt de l’accompagnement.  

Comment financez-vous votre accompagnement ?

Nous demandons symboliquement 10 euros par aidant, pour une période d’un an. Mais cet accompagnement nous coûte entre 800 et 1 000 euros par personne selon la durée. Nous cherchons donc des subventions ou des dons. Nous sommes principalement financés à Paris par la mairie de Paris, la Région Ile-de-France, l’Agence régionale de santé (ARS) et des mutuelles. En Indre-et-Loire, nous sommes budgétisés par la Conférence des Financeurs, la CARSAT Centre-Val de Loire et l’Assurance maladie Indre-et-Loire. Chaque année, 60 aidants sont suivis en Indre-et-Loire et 100 à 120 aidants à Paris. Dans la majorité des cas, ils nous sont orientés par des professionnels du secteur. Bien entendu, l’accompagnement peut, dans certains cas, durer un peu plus longtemps. L’association s’appelle « Passerelle », justement parce que nous orientons par la suite les aidants vers des dispositifs adaptés à leur situation. Nous ne les laissons jamais seuls.  

Quels sont les enjeux principaux autour de l’accompagnement offert aux aidants par les médecines complémentaires ? 

Les MCA répondent à un réel besoin. Lorsqu’un aidant nous sollicite et nous dit être épuisé, mal dormir, avoir mal au dos, être dépressif, nous pourrions certes avoir une réponse plus classique avec la médecine conventionnelle et proposer des anti-inflammatoires, des somnifères ou des antidépresseurs. Cependant, sans vouloir opposer médecine conventionnelle et MCA, ces dernières permettent d’agir en prévention et aident à une prise en charge globale de la personne. Nous défendons une approche holistique et intégrative pour une meilleure qualité de vie de la personne.  

L'A-MCA mène actuellement une recherche sur l'impact de la sophrologie sur les aidants. Que pensez-vous d'une telle démarche ?

Cette démarche répond au besoin de démontrer scientifiquement l’intérêt de la sophrologie. Les Français y ont de plus en plus recours. Mais il faut s’assurer de ses réels bienfaits, de la formation des praticiens, etc. De plus, les aidants sont les oubliés du système aujourd’hui. Leurs difficultés, nous les connaissons bien. Il faut leur apporter des réponses et la sophrologie en fait partie. Ce besoin de preuves scientifiques implique la tenue d’une étude extrêmement rigoureuse. La façon dont l’A-MCA entend la mener semble justement répondre à cette exigence, essentielle pour éliminer toute idée parasite pour la sophrologie, en connaître les avantages et les limites. Une attention particulière devra être portée sur la sélection des aidants et leur évolution. Nous savons bien que leur situation peut évoluer rapidement en fonction de celle du proche aidé et de leur propre santé.

Fiche pratique
Pratique rejetée

Martine AULAGNIER : "Nous défendons une approche holistique pour une meilleure qualité de vie des aidants"

Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.

Pratiques ne détenant pas de cadre et rarement intégrées.
• La formation n'est pas reconnue
• Il existe des risques
• Les dérives sont involontaires

Pouvez-vous nous expliquer l'accompagnement que vous proposez aux aidants dans le cadre de votre association ?

Passerelle Assist’Aidant, c'est aller au-devant et au domicile des aidants familiaux, afin d’évaluer leurs besoins, et les faire suivre par une équipe pluridisciplinaire diplômée pendant une année. Les intervenants répondent à leurs besoins selon leurs spécificités, avant de les diriger ensuite vers des structures auxquelles les aidants n’ont pas l’habitude de faire appel.

L’association a été fondée il y a sept ans à partir d’un constat de terrain. À l’époque, j’étais responsable d’une entreprise de services à la personne et j’ai observé que certes, de nombreux services existent pour le maintien à domicile des proches aidés, mais peu d’accompagnements sont proposés à leurs aidants. J’ai donc créé l’association Passerelle Assist’Aidant dans ce but, d’abord en Indre-et-Loire, puis à Paris.

Quels sont les besoins identifiés des aidants ?

Le premier besoin commun aux aidants est celui de pouvoir s’exprimer : exprimer leur peur de l’avenir, leur angoisse, parfois leur révolte. Pour cette raison, la première aide que nous leur proposons est une rencontre avec une psychologue, référente du dispositif d’accompagnement. En suivant l’aidant pendant un an, elle va coconstruire avec lui un accompagnement en fonction des difficultés identifiées.  

Dans un deuxième temps, les aidants se disent souvent stressés, épuisés, porteurs d’une vision pessimiste de l’avenir. Nous leur proposons alors un accompagnement en sophrologie. Deux sophrologues – une dans chaque réseau – formées plus spécifiquement aux difficultés des aidants familiaux, les épaulent. Grâce à des techniques de respiration, de détente musculaire ou encore de visualisation positive, il est possible d’observer de nettes améliorations sur le sommeil, la gestion des angoisses, du stress. Une, deux voire trois séances sont proposées à domicile, puis si besoin en cabinet. Cependant, en plus de la pratique pendant les rendez-vous, la personne doit s’impliquer individuellement pour progresser. Lorsque ce n’est pas possible, nous lui conseillons de débuter, par exemple, par du shiatsu. Une psychomotricienne peut également intervenir pour former aux gestes et postures, afin de ne pas se faire mal au dos. Enfin, la socio-esthéticienne offre un moment de détente à l’aidant, pour accepter de se faire du bien, prendre du temps pour soi sans culpabiliser.  

Nous proposons vraiment une complémentarité d’appuis personnalisés en fonction des besoins avec un suivi permanent par une psychologue. Cette offre a été évaluée par la Fondation Médéric Alzheimer. Nous avons obtenu des résultats réellement satisfaisants, noté une nette amélioration de la qualité de vie, du bien-être et la diminution du stress des aidants. Dans cette étude, ces améliorations perdurent au-delà de six mois après l’arrêt de l’accompagnement.  

Comment financez-vous votre accompagnement ?

Nous demandons symboliquement 10 euros par aidant, pour une période d’un an. Mais cet accompagnement nous coûte entre 800 et 1 000 euros par personne selon la durée. Nous cherchons donc des subventions ou des dons. Nous sommes principalement financés à Paris par la mairie de Paris, la Région Ile-de-France, l’Agence régionale de santé (ARS) et des mutuelles. En Indre-et-Loire, nous sommes budgétisés par la Conférence des Financeurs, la CARSAT Centre-Val de Loire et l’Assurance maladie Indre-et-Loire. Chaque année, 60 aidants sont suivis en Indre-et-Loire et 100 à 120 aidants à Paris. Dans la majorité des cas, ils nous sont orientés par des professionnels du secteur. Bien entendu, l’accompagnement peut, dans certains cas, durer un peu plus longtemps. L’association s’appelle « Passerelle », justement parce que nous orientons par la suite les aidants vers des dispositifs adaptés à leur situation. Nous ne les laissons jamais seuls.  

Quels sont les enjeux principaux autour de l’accompagnement offert aux aidants par les médecines complémentaires ? 

Les MCA répondent à un réel besoin. Lorsqu’un aidant nous sollicite et nous dit être épuisé, mal dormir, avoir mal au dos, être dépressif, nous pourrions certes avoir une réponse plus classique avec la médecine conventionnelle et proposer des anti-inflammatoires, des somnifères ou des antidépresseurs. Cependant, sans vouloir opposer médecine conventionnelle et MCA, ces dernières permettent d’agir en prévention et aident à une prise en charge globale de la personne. Nous défendons une approche holistique et intégrative pour une meilleure qualité de vie de la personne.  

L'A-MCA mène actuellement une recherche sur l'impact de la sophrologie sur les aidants. Que pensez-vous d'une telle démarche ?

Cette démarche répond au besoin de démontrer scientifiquement l’intérêt de la sophrologie. Les Français y ont de plus en plus recours. Mais il faut s’assurer de ses réels bienfaits, de la formation des praticiens, etc. De plus, les aidants sont les oubliés du système aujourd’hui. Leurs difficultés, nous les connaissons bien. Il faut leur apporter des réponses et la sophrologie en fait partie. Ce besoin de preuves scientifiques implique la tenue d’une étude extrêmement rigoureuse. La façon dont l’A-MCA entend la mener semble justement répondre à cette exigence, essentielle pour éliminer toute idée parasite pour la sophrologie, en connaître les avantages et les limites. Une attention particulière devra être portée sur la sélection des aidants et leur évolution. Nous savons bien que leur situation peut évoluer rapidement en fonction de celle du proche aidé et de leur propre santé.

Bientôt, plus d'information sur cette pratique.

Martine AULAGNIER : "Nous défendons une approche holistique pour une meilleure qualité de vie des aidants"

Martine AULAGNIER

Fondatrice et présidente de l’association Passerelle Assist’Aidant

Temps de lecture :
Lieu :
5min
Publié le :
20/2/22
Catégorie :
Visions de terrain

Fondatrice et présidente de l’association Passerelle Assist’Aidant, Martine AULAGNIER plaide pour une médecine intégrative et holistique. Au sein de cette structure, les aidants se voient proposer un accompagnement prenant en compte l’intégralité de leurs difficultés ressenties notamment avec l’appui des MCA, dont la sophrologie.

Pouvez-vous nous expliquer l'accompagnement que vous proposez aux aidants dans le cadre de votre association ?

Passerelle Assist’Aidant, c'est aller au-devant et au domicile des aidants familiaux, afin d’évaluer leurs besoins, et les faire suivre par une équipe pluridisciplinaire diplômée pendant une année. Les intervenants répondent à leurs besoins selon leurs spécificités, avant de les diriger ensuite vers des structures auxquelles les aidants n’ont pas l’habitude de faire appel.

L’association a été fondée il y a sept ans à partir d’un constat de terrain. À l’époque, j’étais responsable d’une entreprise de services à la personne et j’ai observé que certes, de nombreux services existent pour le maintien à domicile des proches aidés, mais peu d’accompagnements sont proposés à leurs aidants. J’ai donc créé l’association Passerelle Assist’Aidant dans ce but, d’abord en Indre-et-Loire, puis à Paris.

Quels sont les besoins identifiés des aidants ?

Le premier besoin commun aux aidants est celui de pouvoir s’exprimer : exprimer leur peur de l’avenir, leur angoisse, parfois leur révolte. Pour cette raison, la première aide que nous leur proposons est une rencontre avec une psychologue, référente du dispositif d’accompagnement. En suivant l’aidant pendant un an, elle va coconstruire avec lui un accompagnement en fonction des difficultés identifiées.  

Dans un deuxième temps, les aidants se disent souvent stressés, épuisés, porteurs d’une vision pessimiste de l’avenir. Nous leur proposons alors un accompagnement en sophrologie. Deux sophrologues – une dans chaque réseau – formées plus spécifiquement aux difficultés des aidants familiaux, les épaulent. Grâce à des techniques de respiration, de détente musculaire ou encore de visualisation positive, il est possible d’observer de nettes améliorations sur le sommeil, la gestion des angoisses, du stress. Une, deux voire trois séances sont proposées à domicile, puis si besoin en cabinet. Cependant, en plus de la pratique pendant les rendez-vous, la personne doit s’impliquer individuellement pour progresser. Lorsque ce n’est pas possible, nous lui conseillons de débuter, par exemple, par du shiatsu. Une psychomotricienne peut également intervenir pour former aux gestes et postures, afin de ne pas se faire mal au dos. Enfin, la socio-esthéticienne offre un moment de détente à l’aidant, pour accepter de se faire du bien, prendre du temps pour soi sans culpabiliser.  

Nous proposons vraiment une complémentarité d’appuis personnalisés en fonction des besoins avec un suivi permanent par une psychologue. Cette offre a été évaluée par la Fondation Médéric Alzheimer. Nous avons obtenu des résultats réellement satisfaisants, noté une nette amélioration de la qualité de vie, du bien-être et la diminution du stress des aidants. Dans cette étude, ces améliorations perdurent au-delà de six mois après l’arrêt de l’accompagnement.  

Comment financez-vous votre accompagnement ?

Nous demandons symboliquement 10 euros par aidant, pour une période d’un an. Mais cet accompagnement nous coûte entre 800 et 1 000 euros par personne selon la durée. Nous cherchons donc des subventions ou des dons. Nous sommes principalement financés à Paris par la mairie de Paris, la Région Ile-de-France, l’Agence régionale de santé (ARS) et des mutuelles. En Indre-et-Loire, nous sommes budgétisés par la Conférence des Financeurs, la CARSAT Centre-Val de Loire et l’Assurance maladie Indre-et-Loire. Chaque année, 60 aidants sont suivis en Indre-et-Loire et 100 à 120 aidants à Paris. Dans la majorité des cas, ils nous sont orientés par des professionnels du secteur. Bien entendu, l’accompagnement peut, dans certains cas, durer un peu plus longtemps. L’association s’appelle « Passerelle », justement parce que nous orientons par la suite les aidants vers des dispositifs adaptés à leur situation. Nous ne les laissons jamais seuls.  

Quels sont les enjeux principaux autour de l’accompagnement offert aux aidants par les médecines complémentaires ? 

Les MCA répondent à un réel besoin. Lorsqu’un aidant nous sollicite et nous dit être épuisé, mal dormir, avoir mal au dos, être dépressif, nous pourrions certes avoir une réponse plus classique avec la médecine conventionnelle et proposer des anti-inflammatoires, des somnifères ou des antidépresseurs. Cependant, sans vouloir opposer médecine conventionnelle et MCA, ces dernières permettent d’agir en prévention et aident à une prise en charge globale de la personne. Nous défendons une approche holistique et intégrative pour une meilleure qualité de vie de la personne.  

L'A-MCA mène actuellement une recherche sur l'impact de la sophrologie sur les aidants. Que pensez-vous d'une telle démarche ?

Cette démarche répond au besoin de démontrer scientifiquement l’intérêt de la sophrologie. Les Français y ont de plus en plus recours. Mais il faut s’assurer de ses réels bienfaits, de la formation des praticiens, etc. De plus, les aidants sont les oubliés du système aujourd’hui. Leurs difficultés, nous les connaissons bien. Il faut leur apporter des réponses et la sophrologie en fait partie. Ce besoin de preuves scientifiques implique la tenue d’une étude extrêmement rigoureuse. La façon dont l’A-MCA entend la mener semble justement répondre à cette exigence, essentielle pour éliminer toute idée parasite pour la sophrologie, en connaître les avantages et les limites. Une attention particulière devra être portée sur la sélection des aidants et leur évolution. Nous savons bien que leur situation peut évoluer rapidement en fonction de celle du proche aidé et de leur propre santé.

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