Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Un déterminant de santé est un facteur qui influence l’état de santé d’une personne ou d’une population, soit de façon isolée soit en association avec d’autres facteurs. Les déterminants de santé sont classés en plusieurs catégories et n’impactent pas tous la santé de la même façon. De plus nous disposons d’un pouvoir différent sur chacun de ces facteurs. Rappelons que le pouvoir qu’on s’accorde dans une situation donnée est très lié à la permission, la possibilité et la capacité à faire quelque chose pour changer cette situation.
Nous ne choisissons pas notre patrimoine génétique (5 % des déterminants), mais nous savons avec l’épigénétique que le choix de nos environnements de vie et nos paysages intérieurs vont grandement influencer l’expression des gènes dans le bon ou le mauvais sens. Nous ne choisissons pas nos parents et l’éducation qu’ils nous ont donnée, mais ce que nous allons en faire ultérieurement va déterminer notre statut social et économique (45 % des déterminants), et ainsi l’accès à une nourriture saine, à la culture et aux réseaux familiaux et communautaires.
En tant que citoyen, nous participons au choix de notre système de soins (15 % des déterminants) et nous pouvons faire en sorte, par nos modes de vie, d’y recourir moins souvent. Nous choisissons nos modes de vie (10 % des déterminants) et les comportements alimentaires, addictifs, sportifs… qui vont contribuer ou pas à notre santé, même si nous ne disposons pas toujours des compétences cognitives et motivationnelles pour les modifier.
Adultes, nous pouvons en partie décider de nos environnements de vie (25 % des déterminants), et ce qui en découle : l’exposition aux nuisances (sonores, olfactives, visuelles…), les pollutions (de l’air, de l’eau, des sols), les températures extrêmes, la qualité du cadre de vie (habitat, transports en commun, équipements collectifs et services, conditions de travail, proximité des espaces de nature...).
La grande majorité des déterminants de santé sont potentiellement en notre pouvoir, du moins dans la prévention des maladies chroniques. Car dans les situations médicales aiguës, nous perdons notre pouvoir et dépendons avant tout de l’expertise médicale. Mais disposer d’un pouvoir ne signifie cependant pas que nous allons l’exercer. Le niveau de conscience d’un individu, de sa responsabilité et de ses capacités, va jouer un rôle clé dans l’exercice du pouvoir sur notre santé. Nous pouvons être effrayés par l’ampleur de notre ignorance concernant les moyens de participer activement à notre santé. Pour cette raison, il peut être utile de faire appel à des professionnels, tels que des psychologues de la santé, psychothérapeutes ou coachs de santé."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Si je m’accorde le pouvoir d’avoir contribué à la survenue de ma maladie, de façon inconsciente par mes modes de vie d’adulte, je peux aussi m’accorder le pouvoir d’inverser le processus. Mais attention à bien distinguer la responsabilité de la culpabilité. La première peut nous donner du pouvoir sur notre expérience. La seconde réduit le pouvoir par les valeurs morales qui y sont attachées. Comment reprocher à un soi plus jeune, de ne pas avoir eu mon niveau de conscience actuel ? Quand notre santé est satisfaisante, nous avons peu l’occasion de nous poser de telles questions. Ce sont souvent les situations de crise ou à fort enjeux de santé, qui confrontent nos manières habituelles de fonctionner et nous amènent à élargir la conscience du pouvoir que nous nous accordons sur notre vie, notre santé et notre destin."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Comment définir ce droit et ce bien précieux que sont la santé ? Vos réponses vont déterminer la nature des solutions recherchées en cas de besoin. Considérez-vous la santé comme une manière d’être (un état) ou comme une manière de procéder (une stratégie) dans votre vie ?
Vous pouvez définir la santé comme un état naturel intrinsèque dont chaque humain est doté ou mériterait de l’être. Par exemple : « un état de complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité » selon la définition de l’OMS de 1948. Cette définition focalise l’attention sur la préservation et l'évitement de ce qui pourrait altérer la santé, tout en confondant les notions de santé et de bien-être, et en oubliant de citer les moyens d’accéder à la santé.
Vous pouvez également définir la santé comme une condition intrinsèquement imparfaite et fragilisée par l’ensemble des contraintes de vie auxquelles un sujet peut être confronté. Il convient alors de construire et promouvoir sa santé, en développant ses capacités à « s'adapter et se prendre en charge face à des problèmes physiques, émotionnels et sociaux » qui peuvent survenir au cours de votre vie (Hubber et coll. 2011)."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"L’esprit et le corps constituent un système unique et chez l’humain, tout changement est essentiellement un changement simultané au niveau de l'esprit (c'est-à-dire notre manière de penser) et du corps (un changement hormonal, neuronal et comportemental). En ouvrant notre esprit à l’idée d'unité corps-esprit, de nouvelles possibilités de contrôle de notre santé deviennentréelles. Dans son livre The Mindful Body, Ellen Langer, une chercheuse d’Harvard cite de nombreuses études montrant l’influence de notre mode de pensée sur notre corps.
Dans une étude réalisée en 1979, E.Langer a convié une vingtaine d’hommes âgés d’environ 70 ans à séjourner une semaine dans un lieu agréable conçu pour leur rappeler leurs jeunes années, c’est-à-dire 20 ans plus tôt. La décoration, les informations radio ou TV, la nourriture, la musique, les jeux … tout était fait pour ramener les participants à la fin des années 1950. Les bilans de santé réalisés avant etaprès le séjour, montrent des améliorations significatives concernant le bien-être global, la mémoire, l’audition, la dextérité manuelle. Comme si le bain de jeunesse proposé les avait rajeunis psychologiquement et physiologiquement.Une autre étude a montré que les résidents d'une maison de retraite qui ont été encouragés à prendre des décisions simples, par exemple s'occuper d'une plante, avaient deux fois plus de chances d'être encore en vie 18 mois plus tard. Il est donc utile de nous défaire descroyances limitantes qui nous empêchent de vieillir en bonne santé, car nos fonctions cognitives ne vont pas inévitablement décliner avec l'âge et les maladies.
Dans une autre étude, les comportements des femmes de ménage d’un hôtel ont été influencés de façon différente. On a déclaré aux femmes du premier groupe, que leur activité professionnelle s’apparentait à des exercices réalisés dans une salle de sport, et délivré aux femmes du second groupe des informations générales sur la santé. Dans le premier groupe on a constaté une réduction plus importante du poids, de la tension artérielle et des indices de masse corporelle, que dans le second groupe.
Ellen Langer a demandé à des diabétiques de type 2 de jouer à des jeux vidéo, tout en consultant une horloge toutes les 15 minutes. À l'insu des participants, la vitesse de fonctionnement des horloges a été modifiée pour tourner de façon normale, ou deux fois plus vite, ou deux fois plus lentement. Les taux de sucre sanguins des participants dont les horloges donnaient la perception d’un écoulement plus rapide du temps, montraient un taux de glycémie inférieur à celui des autres participants, ce qui signifie qu'ils consommaient leur énergie plus rapidement que ceux des groupes dont les horloges tournaient lentement. La consommation d’énergie a donc été plus influencée par la perception du temps, que par l’écoulement du temps réel.
Votre esprit n'est donc pas séparé de votre physiologie, et un changement de votre état d'esprit peut vous permettre de mener une vie plus heureuse et plus saine."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Un état d'esprit est constitué d’un ensemble de règles, de croyances fondamentales, d'attitudes et de visions du monde. Cet état d’esprit vous a été transmis par votre culture, votre famille, la société, ou résulte des interprétations que vous avez pu donner à une expérience personnelle émotionnellement intense. Pour la plupart inconscientes, ces règles vous dictent vos priorités de vie, ce qui est valable et possible pour vous, ce dont vous êtes capable, ce que vous valez ou méritez en tant qu’humain. Votre état d'esprit peut faciliter la réalisation de vos buts de vie ainsi que de développement de votre santé et bien-être. Mais il peut également vous limiter en vous enfermant dans des cycles autodestructifs de lutte, fuite, inaction, soumission…etc. Les croyances impactent tous les domaines de notre vie et de votre santé, en soutenant ou inhibant toute prise de décision et toute action.
Un état d’esprit optimiste, vous amènera à croire que les problèmes de santé, y compris une maladie grave, peut être surmontés, et à agir pour influencer positivement la maladie. Un état d’esprit pessimiste, vous conduira à croire qu'il n'y a pas de possibilités immédiates d’agir pour influencer favorablement l’évolution de la maladie.
Les situations de crises qui affectent notre santé nous confrontent aux limitations de nos croyances et à notre inaction. Il est illusoire et parfois dangereux de vouloir vous soigner par la seule force de votre esprit. Ce n’est ni simple, ni recommandable et vous aurez souvent besoin de l’aide d’un professionnel du soin pour réparer les désordres bio-physiologiques et aussi d’un professionnel de la relation corps-esprit, pour identifier les causes psychologiques associées et agir avec plus de détermination. La connaissance, c'est le pouvoir dit le dicton. Voici quelques principes pour utiliser le pouvoir de votre esprit.
1-Distinguer le diagnostic du pronostic. Le diagnostic décrit le présent d’une perturbation de l’état de santé et ses causes possibles, alors que le pronostic décrit les conséquences de la maladie d ans le futur à partir de données statistiques. Acceptez le diagnostic et les traitements qui en découlent, mais questionnez le pronostic car il ne prend pas assez en compte le pouvoir de l’esprit sur le corps. Vous n’êtes pas un chiffre, vous n’êtes pas une moyenne statistique. En tant qu’humain conscient vous pouvez en grande partie décider de ce que vous pouvez faire de votre maladie.
2-Prendre une part de responsabilité dans l’apparition du problème de santé. Par votre état d’esprit, vous avez plus ou moins participé à la survenue de votre problème de santé. Si vous avez eu ce pouvoir, vous disposez également un pouvoir pour inverser ce mécanisme.
3-Donner un sens au problème de santé. Imaginez que la maladie soit un messager de votre inconscient, dont le message serait de vous alerter sur des aspects négligés, positifs ou négatifs, de votre fonctionnement. Par exemple, des besoins fondamentaux non satisfaits ? La réalisation d’un grand rêve ? La bonne réponse est celle qui vous touche émotionnellement, qui vous reconnecte au sentiment d’être pleinement vivant, qui vous redonne de l’espoir et la motivation à agir.
4-Identifier les croyances limitantes. Qu’est-ce qui peut s’opposer à la réalisation de vos plus grandes aspirations ? Un professionnel vous aidera à identifier et donner une signification nouvelle aux expériences douloureuses du passé qui ont pu donner naissance à des croyances limitante.
5-Faire les bons choix. Sur quels critères décidez-vous de ce qui peut être utile et bénéfique pour votre santé ?Pour le diagnostic et le traitement, conformez-vous aux critères des professionnels du soin. Pour le pronostic, prenez des avis extérieurs, mais au final décidez en interrogeant surtout vos propres besoins et valeurs.
8-Se libérer des sources de stress. Les capacités insoupçonnées d’autoréparation du corps, ne peuvent s’activer que dans des conditions de calme, détente, paix, sérénité, bien-être…etc. Le stress chronique, l'anxiété et le pessimisme peuvent inhiber l’autoréparation, produire un terrain inflammatoire et affaiblir le système immunitaire. De nombreuses techniques méditatives, respiratoires, physiques, spirituelles, vous permettront de réduire le stress du présent. Le recours à un spécialiste sera nécessaire pour aborder les causes de stress du passé, par exemple le besoin de pardonner, faire un deuil, se libérer d’une dépendance ou de l’impact d’un événement traumatique.
9-Développer des relations de soutien. Le changement de votre état d’esprit et vos croyances sera grandement facilité par une présence humaine bienveillante, rassurante et encourageante. Choisissez parmi les professionnels de santé, les membres de votre famille, les amis… ceux qui croient à l’efficacité des soins qu’ils apportent, et aussi à l’efficacité des efforts que vous allez déployer pour impacter favorablement votre problème de santé."
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Un déterminant de santé est un facteur qui influence l’état de santé d’une personne ou d’une population, soit de façon isolée soit en association avec d’autres facteurs. Les déterminants de santé sont classés en plusieurs catégories et n’impactent pas tous la santé de la même façon. De plus nous disposons d’un pouvoir différent sur chacun de ces facteurs. Rappelons que le pouvoir qu’on s’accorde dans une situation donnée est très lié à la permission, la possibilité et la capacité à faire quelque chose pour changer cette situation.
Nous ne choisissons pas notre patrimoine génétique (5 % des déterminants), mais nous savons avec l’épigénétique que le choix de nos environnements de vie et nos paysages intérieurs vont grandement influencer l’expression des gènes dans le bon ou le mauvais sens. Nous ne choisissons pas nos parents et l’éducation qu’ils nous ont donnée, mais ce que nous allons en faire ultérieurement va déterminer notre statut social et économique (45 % des déterminants), et ainsi l’accès à une nourriture saine, à la culture et aux réseaux familiaux et communautaires.
En tant que citoyen, nous participons au choix de notre système de soins (15 % des déterminants) et nous pouvons faire en sorte, par nos modes de vie, d’y recourir moins souvent. Nous choisissons nos modes de vie (10 % des déterminants) et les comportements alimentaires, addictifs, sportifs… qui vont contribuer ou pas à notre santé, même si nous ne disposons pas toujours des compétences cognitives et motivationnelles pour les modifier.
Adultes, nous pouvons en partie décider de nos environnements de vie (25 % des déterminants), et ce qui en découle : l’exposition aux nuisances (sonores, olfactives, visuelles…), les pollutions (de l’air, de l’eau, des sols), les températures extrêmes, la qualité du cadre de vie (habitat, transports en commun, équipements collectifs et services, conditions de travail, proximité des espaces de nature...).
La grande majorité des déterminants de santé sont potentiellement en notre pouvoir, du moins dans la prévention des maladies chroniques. Car dans les situations médicales aiguës, nous perdons notre pouvoir et dépendons avant tout de l’expertise médicale. Mais disposer d’un pouvoir ne signifie cependant pas que nous allons l’exercer. Le niveau de conscience d’un individu, de sa responsabilité et de ses capacités, va jouer un rôle clé dans l’exercice du pouvoir sur notre santé. Nous pouvons être effrayés par l’ampleur de notre ignorance concernant les moyens de participer activement à notre santé. Pour cette raison, il peut être utile de faire appel à des professionnels, tels que des psychologues de la santé, psychothérapeutes ou coachs de santé."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Si je m’accorde le pouvoir d’avoir contribué à la survenue de ma maladie, de façon inconsciente par mes modes de vie d’adulte, je peux aussi m’accorder le pouvoir d’inverser le processus. Mais attention à bien distinguer la responsabilité de la culpabilité. La première peut nous donner du pouvoir sur notre expérience. La seconde réduit le pouvoir par les valeurs morales qui y sont attachées. Comment reprocher à un soi plus jeune, de ne pas avoir eu mon niveau de conscience actuel ? Quand notre santé est satisfaisante, nous avons peu l’occasion de nous poser de telles questions. Ce sont souvent les situations de crise ou à fort enjeux de santé, qui confrontent nos manières habituelles de fonctionner et nous amènent à élargir la conscience du pouvoir que nous nous accordons sur notre vie, notre santé et notre destin."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Comment définir ce droit et ce bien précieux que sont la santé ? Vos réponses vont déterminer la nature des solutions recherchées en cas de besoin. Considérez-vous la santé comme une manière d’être (un état) ou comme une manière de procéder (une stratégie) dans votre vie ?
Vous pouvez définir la santé comme un état naturel intrinsèque dont chaque humain est doté ou mériterait de l’être. Par exemple : « un état de complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité » selon la définition de l’OMS de 1948. Cette définition focalise l’attention sur la préservation et l'évitement de ce qui pourrait altérer la santé, tout en confondant les notions de santé et de bien-être, et en oubliant de citer les moyens d’accéder à la santé.
Vous pouvez également définir la santé comme une condition intrinsèquement imparfaite et fragilisée par l’ensemble des contraintes de vie auxquelles un sujet peut être confronté. Il convient alors de construire et promouvoir sa santé, en développant ses capacités à « s'adapter et se prendre en charge face à des problèmes physiques, émotionnels et sociaux » qui peuvent survenir au cours de votre vie (Hubber et coll. 2011)."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"L’esprit et le corps constituent un système unique et chez l’humain, tout changement est essentiellement un changement simultané au niveau de l'esprit (c'est-à-dire notre manière de penser) et du corps (un changement hormonal, neuronal et comportemental). En ouvrant notre esprit à l’idée d'unité corps-esprit, de nouvelles possibilités de contrôle de notre santé deviennentréelles. Dans son livre The Mindful Body, Ellen Langer, une chercheuse d’Harvard cite de nombreuses études montrant l’influence de notre mode de pensée sur notre corps.
Dans une étude réalisée en 1979, E.Langer a convié une vingtaine d’hommes âgés d’environ 70 ans à séjourner une semaine dans un lieu agréable conçu pour leur rappeler leurs jeunes années, c’est-à-dire 20 ans plus tôt. La décoration, les informations radio ou TV, la nourriture, la musique, les jeux … tout était fait pour ramener les participants à la fin des années 1950. Les bilans de santé réalisés avant etaprès le séjour, montrent des améliorations significatives concernant le bien-être global, la mémoire, l’audition, la dextérité manuelle. Comme si le bain de jeunesse proposé les avait rajeunis psychologiquement et physiologiquement.Une autre étude a montré que les résidents d'une maison de retraite qui ont été encouragés à prendre des décisions simples, par exemple s'occuper d'une plante, avaient deux fois plus de chances d'être encore en vie 18 mois plus tard. Il est donc utile de nous défaire descroyances limitantes qui nous empêchent de vieillir en bonne santé, car nos fonctions cognitives ne vont pas inévitablement décliner avec l'âge et les maladies.
Dans une autre étude, les comportements des femmes de ménage d’un hôtel ont été influencés de façon différente. On a déclaré aux femmes du premier groupe, que leur activité professionnelle s’apparentait à des exercices réalisés dans une salle de sport, et délivré aux femmes du second groupe des informations générales sur la santé. Dans le premier groupe on a constaté une réduction plus importante du poids, de la tension artérielle et des indices de masse corporelle, que dans le second groupe.
Ellen Langer a demandé à des diabétiques de type 2 de jouer à des jeux vidéo, tout en consultant une horloge toutes les 15 minutes. À l'insu des participants, la vitesse de fonctionnement des horloges a été modifiée pour tourner de façon normale, ou deux fois plus vite, ou deux fois plus lentement. Les taux de sucre sanguins des participants dont les horloges donnaient la perception d’un écoulement plus rapide du temps, montraient un taux de glycémie inférieur à celui des autres participants, ce qui signifie qu'ils consommaient leur énergie plus rapidement que ceux des groupes dont les horloges tournaient lentement. La consommation d’énergie a donc été plus influencée par la perception du temps, que par l’écoulement du temps réel.
Votre esprit n'est donc pas séparé de votre physiologie, et un changement de votre état d'esprit peut vous permettre de mener une vie plus heureuse et plus saine."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Un état d'esprit est constitué d’un ensemble de règles, de croyances fondamentales, d'attitudes et de visions du monde. Cet état d’esprit vous a été transmis par votre culture, votre famille, la société, ou résulte des interprétations que vous avez pu donner à une expérience personnelle émotionnellement intense. Pour la plupart inconscientes, ces règles vous dictent vos priorités de vie, ce qui est valable et possible pour vous, ce dont vous êtes capable, ce que vous valez ou méritez en tant qu’humain. Votre état d'esprit peut faciliter la réalisation de vos buts de vie ainsi que de développement de votre santé et bien-être. Mais il peut également vous limiter en vous enfermant dans des cycles autodestructifs de lutte, fuite, inaction, soumission…etc. Les croyances impactent tous les domaines de notre vie et de votre santé, en soutenant ou inhibant toute prise de décision et toute action.
Un état d’esprit optimiste, vous amènera à croire que les problèmes de santé, y compris une maladie grave, peut être surmontés, et à agir pour influencer positivement la maladie. Un état d’esprit pessimiste, vous conduira à croire qu'il n'y a pas de possibilités immédiates d’agir pour influencer favorablement l’évolution de la maladie.
Les situations de crises qui affectent notre santé nous confrontent aux limitations de nos croyances et à notre inaction. Il est illusoire et parfois dangereux de vouloir vous soigner par la seule force de votre esprit. Ce n’est ni simple, ni recommandable et vous aurez souvent besoin de l’aide d’un professionnel du soin pour réparer les désordres bio-physiologiques et aussi d’un professionnel de la relation corps-esprit, pour identifier les causes psychologiques associées et agir avec plus de détermination. La connaissance, c'est le pouvoir dit le dicton. Voici quelques principes pour utiliser le pouvoir de votre esprit.
1-Distinguer le diagnostic du pronostic. Le diagnostic décrit le présent d’une perturbation de l’état de santé et ses causes possibles, alors que le pronostic décrit les conséquences de la maladie d ans le futur à partir de données statistiques. Acceptez le diagnostic et les traitements qui en découlent, mais questionnez le pronostic car il ne prend pas assez en compte le pouvoir de l’esprit sur le corps. Vous n’êtes pas un chiffre, vous n’êtes pas une moyenne statistique. En tant qu’humain conscient vous pouvez en grande partie décider de ce que vous pouvez faire de votre maladie.
2-Prendre une part de responsabilité dans l’apparition du problème de santé. Par votre état d’esprit, vous avez plus ou moins participé à la survenue de votre problème de santé. Si vous avez eu ce pouvoir, vous disposez également un pouvoir pour inverser ce mécanisme.
3-Donner un sens au problème de santé. Imaginez que la maladie soit un messager de votre inconscient, dont le message serait de vous alerter sur des aspects négligés, positifs ou négatifs, de votre fonctionnement. Par exemple, des besoins fondamentaux non satisfaits ? La réalisation d’un grand rêve ? La bonne réponse est celle qui vous touche émotionnellement, qui vous reconnecte au sentiment d’être pleinement vivant, qui vous redonne de l’espoir et la motivation à agir.
4-Identifier les croyances limitantes. Qu’est-ce qui peut s’opposer à la réalisation de vos plus grandes aspirations ? Un professionnel vous aidera à identifier et donner une signification nouvelle aux expériences douloureuses du passé qui ont pu donner naissance à des croyances limitante.
5-Faire les bons choix. Sur quels critères décidez-vous de ce qui peut être utile et bénéfique pour votre santé ?Pour le diagnostic et le traitement, conformez-vous aux critères des professionnels du soin. Pour le pronostic, prenez des avis extérieurs, mais au final décidez en interrogeant surtout vos propres besoins et valeurs.
8-Se libérer des sources de stress. Les capacités insoupçonnées d’autoréparation du corps, ne peuvent s’activer que dans des conditions de calme, détente, paix, sérénité, bien-être…etc. Le stress chronique, l'anxiété et le pessimisme peuvent inhiber l’autoréparation, produire un terrain inflammatoire et affaiblir le système immunitaire. De nombreuses techniques méditatives, respiratoires, physiques, spirituelles, vous permettront de réduire le stress du présent. Le recours à un spécialiste sera nécessaire pour aborder les causes de stress du passé, par exemple le besoin de pardonner, faire un deuil, se libérer d’une dépendance ou de l’impact d’un événement traumatique.
9-Développer des relations de soutien. Le changement de votre état d’esprit et vos croyances sera grandement facilité par une présence humaine bienveillante, rassurante et encourageante. Choisissez parmi les professionnels de santé, les membres de votre famille, les amis… ceux qui croient à l’efficacité des soins qu’ils apportent, et aussi à l’efficacité des efforts que vous allez déployer pour impacter favorablement votre problème de santé."
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Un déterminant de santé est un facteur qui influence l’état de santé d’une personne ou d’une population, soit de façon isolée soit en association avec d’autres facteurs. Les déterminants de santé sont classés en plusieurs catégories et n’impactent pas tous la santé de la même façon. De plus nous disposons d’un pouvoir différent sur chacun de ces facteurs. Rappelons que le pouvoir qu’on s’accorde dans une situation donnée est très lié à la permission, la possibilité et la capacité à faire quelque chose pour changer cette situation.
Nous ne choisissons pas notre patrimoine génétique (5 % des déterminants), mais nous savons avec l’épigénétique que le choix de nos environnements de vie et nos paysages intérieurs vont grandement influencer l’expression des gènes dans le bon ou le mauvais sens. Nous ne choisissons pas nos parents et l’éducation qu’ils nous ont donnée, mais ce que nous allons en faire ultérieurement va déterminer notre statut social et économique (45 % des déterminants), et ainsi l’accès à une nourriture saine, à la culture et aux réseaux familiaux et communautaires.
En tant que citoyen, nous participons au choix de notre système de soins (15 % des déterminants) et nous pouvons faire en sorte, par nos modes de vie, d’y recourir moins souvent. Nous choisissons nos modes de vie (10 % des déterminants) et les comportements alimentaires, addictifs, sportifs… qui vont contribuer ou pas à notre santé, même si nous ne disposons pas toujours des compétences cognitives et motivationnelles pour les modifier.
Adultes, nous pouvons en partie décider de nos environnements de vie (25 % des déterminants), et ce qui en découle : l’exposition aux nuisances (sonores, olfactives, visuelles…), les pollutions (de l’air, de l’eau, des sols), les températures extrêmes, la qualité du cadre de vie (habitat, transports en commun, équipements collectifs et services, conditions de travail, proximité des espaces de nature...).
La grande majorité des déterminants de santé sont potentiellement en notre pouvoir, du moins dans la prévention des maladies chroniques. Car dans les situations médicales aiguës, nous perdons notre pouvoir et dépendons avant tout de l’expertise médicale. Mais disposer d’un pouvoir ne signifie cependant pas que nous allons l’exercer. Le niveau de conscience d’un individu, de sa responsabilité et de ses capacités, va jouer un rôle clé dans l’exercice du pouvoir sur notre santé. Nous pouvons être effrayés par l’ampleur de notre ignorance concernant les moyens de participer activement à notre santé. Pour cette raison, il peut être utile de faire appel à des professionnels, tels que des psychologues de la santé, psychothérapeutes ou coachs de santé."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Si je m’accorde le pouvoir d’avoir contribué à la survenue de ma maladie, de façon inconsciente par mes modes de vie d’adulte, je peux aussi m’accorder le pouvoir d’inverser le processus. Mais attention à bien distinguer la responsabilité de la culpabilité. La première peut nous donner du pouvoir sur notre expérience. La seconde réduit le pouvoir par les valeurs morales qui y sont attachées. Comment reprocher à un soi plus jeune, de ne pas avoir eu mon niveau de conscience actuel ? Quand notre santé est satisfaisante, nous avons peu l’occasion de nous poser de telles questions. Ce sont souvent les situations de crise ou à fort enjeux de santé, qui confrontent nos manières habituelles de fonctionner et nous amènent à élargir la conscience du pouvoir que nous nous accordons sur notre vie, notre santé et notre destin."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Comment définir ce droit et ce bien précieux que sont la santé ? Vos réponses vont déterminer la nature des solutions recherchées en cas de besoin. Considérez-vous la santé comme une manière d’être (un état) ou comme une manière de procéder (une stratégie) dans votre vie ?
Vous pouvez définir la santé comme un état naturel intrinsèque dont chaque humain est doté ou mériterait de l’être. Par exemple : « un état de complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité » selon la définition de l’OMS de 1948. Cette définition focalise l’attention sur la préservation et l'évitement de ce qui pourrait altérer la santé, tout en confondant les notions de santé et de bien-être, et en oubliant de citer les moyens d’accéder à la santé.
Vous pouvez également définir la santé comme une condition intrinsèquement imparfaite et fragilisée par l’ensemble des contraintes de vie auxquelles un sujet peut être confronté. Il convient alors de construire et promouvoir sa santé, en développant ses capacités à « s'adapter et se prendre en charge face à des problèmes physiques, émotionnels et sociaux » qui peuvent survenir au cours de votre vie (Hubber et coll. 2011)."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"L’esprit et le corps constituent un système unique et chez l’humain, tout changement est essentiellement un changement simultané au niveau de l'esprit (c'est-à-dire notre manière de penser) et du corps (un changement hormonal, neuronal et comportemental). En ouvrant notre esprit à l’idée d'unité corps-esprit, de nouvelles possibilités de contrôle de notre santé deviennentréelles. Dans son livre The Mindful Body, Ellen Langer, une chercheuse d’Harvard cite de nombreuses études montrant l’influence de notre mode de pensée sur notre corps.
Dans une étude réalisée en 1979, E.Langer a convié une vingtaine d’hommes âgés d’environ 70 ans à séjourner une semaine dans un lieu agréable conçu pour leur rappeler leurs jeunes années, c’est-à-dire 20 ans plus tôt. La décoration, les informations radio ou TV, la nourriture, la musique, les jeux … tout était fait pour ramener les participants à la fin des années 1950. Les bilans de santé réalisés avant etaprès le séjour, montrent des améliorations significatives concernant le bien-être global, la mémoire, l’audition, la dextérité manuelle. Comme si le bain de jeunesse proposé les avait rajeunis psychologiquement et physiologiquement.Une autre étude a montré que les résidents d'une maison de retraite qui ont été encouragés à prendre des décisions simples, par exemple s'occuper d'une plante, avaient deux fois plus de chances d'être encore en vie 18 mois plus tard. Il est donc utile de nous défaire descroyances limitantes qui nous empêchent de vieillir en bonne santé, car nos fonctions cognitives ne vont pas inévitablement décliner avec l'âge et les maladies.
Dans une autre étude, les comportements des femmes de ménage d’un hôtel ont été influencés de façon différente. On a déclaré aux femmes du premier groupe, que leur activité professionnelle s’apparentait à des exercices réalisés dans une salle de sport, et délivré aux femmes du second groupe des informations générales sur la santé. Dans le premier groupe on a constaté une réduction plus importante du poids, de la tension artérielle et des indices de masse corporelle, que dans le second groupe.
Ellen Langer a demandé à des diabétiques de type 2 de jouer à des jeux vidéo, tout en consultant une horloge toutes les 15 minutes. À l'insu des participants, la vitesse de fonctionnement des horloges a été modifiée pour tourner de façon normale, ou deux fois plus vite, ou deux fois plus lentement. Les taux de sucre sanguins des participants dont les horloges donnaient la perception d’un écoulement plus rapide du temps, montraient un taux de glycémie inférieur à celui des autres participants, ce qui signifie qu'ils consommaient leur énergie plus rapidement que ceux des groupes dont les horloges tournaient lentement. La consommation d’énergie a donc été plus influencée par la perception du temps, que par l’écoulement du temps réel.
Votre esprit n'est donc pas séparé de votre physiologie, et un changement de votre état d'esprit peut vous permettre de mener une vie plus heureuse et plus saine."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Un état d'esprit est constitué d’un ensemble de règles, de croyances fondamentales, d'attitudes et de visions du monde. Cet état d’esprit vous a été transmis par votre culture, votre famille, la société, ou résulte des interprétations que vous avez pu donner à une expérience personnelle émotionnellement intense. Pour la plupart inconscientes, ces règles vous dictent vos priorités de vie, ce qui est valable et possible pour vous, ce dont vous êtes capable, ce que vous valez ou méritez en tant qu’humain. Votre état d'esprit peut faciliter la réalisation de vos buts de vie ainsi que de développement de votre santé et bien-être. Mais il peut également vous limiter en vous enfermant dans des cycles autodestructifs de lutte, fuite, inaction, soumission…etc. Les croyances impactent tous les domaines de notre vie et de votre santé, en soutenant ou inhibant toute prise de décision et toute action.
Un état d’esprit optimiste, vous amènera à croire que les problèmes de santé, y compris une maladie grave, peut être surmontés, et à agir pour influencer positivement la maladie. Un état d’esprit pessimiste, vous conduira à croire qu'il n'y a pas de possibilités immédiates d’agir pour influencer favorablement l’évolution de la maladie.
Les situations de crises qui affectent notre santé nous confrontent aux limitations de nos croyances et à notre inaction. Il est illusoire et parfois dangereux de vouloir vous soigner par la seule force de votre esprit. Ce n’est ni simple, ni recommandable et vous aurez souvent besoin de l’aide d’un professionnel du soin pour réparer les désordres bio-physiologiques et aussi d’un professionnel de la relation corps-esprit, pour identifier les causes psychologiques associées et agir avec plus de détermination. La connaissance, c'est le pouvoir dit le dicton. Voici quelques principes pour utiliser le pouvoir de votre esprit.
1-Distinguer le diagnostic du pronostic. Le diagnostic décrit le présent d’une perturbation de l’état de santé et ses causes possibles, alors que le pronostic décrit les conséquences de la maladie d ans le futur à partir de données statistiques. Acceptez le diagnostic et les traitements qui en découlent, mais questionnez le pronostic car il ne prend pas assez en compte le pouvoir de l’esprit sur le corps. Vous n’êtes pas un chiffre, vous n’êtes pas une moyenne statistique. En tant qu’humain conscient vous pouvez en grande partie décider de ce que vous pouvez faire de votre maladie.
2-Prendre une part de responsabilité dans l’apparition du problème de santé. Par votre état d’esprit, vous avez plus ou moins participé à la survenue de votre problème de santé. Si vous avez eu ce pouvoir, vous disposez également un pouvoir pour inverser ce mécanisme.
3-Donner un sens au problème de santé. Imaginez que la maladie soit un messager de votre inconscient, dont le message serait de vous alerter sur des aspects négligés, positifs ou négatifs, de votre fonctionnement. Par exemple, des besoins fondamentaux non satisfaits ? La réalisation d’un grand rêve ? La bonne réponse est celle qui vous touche émotionnellement, qui vous reconnecte au sentiment d’être pleinement vivant, qui vous redonne de l’espoir et la motivation à agir.
4-Identifier les croyances limitantes. Qu’est-ce qui peut s’opposer à la réalisation de vos plus grandes aspirations ? Un professionnel vous aidera à identifier et donner une signification nouvelle aux expériences douloureuses du passé qui ont pu donner naissance à des croyances limitante.
5-Faire les bons choix. Sur quels critères décidez-vous de ce qui peut être utile et bénéfique pour votre santé ?Pour le diagnostic et le traitement, conformez-vous aux critères des professionnels du soin. Pour le pronostic, prenez des avis extérieurs, mais au final décidez en interrogeant surtout vos propres besoins et valeurs.
8-Se libérer des sources de stress. Les capacités insoupçonnées d’autoréparation du corps, ne peuvent s’activer que dans des conditions de calme, détente, paix, sérénité, bien-être…etc. Le stress chronique, l'anxiété et le pessimisme peuvent inhiber l’autoréparation, produire un terrain inflammatoire et affaiblir le système immunitaire. De nombreuses techniques méditatives, respiratoires, physiques, spirituelles, vous permettront de réduire le stress du présent. Le recours à un spécialiste sera nécessaire pour aborder les causes de stress du passé, par exemple le besoin de pardonner, faire un deuil, se libérer d’une dépendance ou de l’impact d’un événement traumatique.
9-Développer des relations de soutien. Le changement de votre état d’esprit et vos croyances sera grandement facilité par une présence humaine bienveillante, rassurante et encourageante. Choisissez parmi les professionnels de santé, les membres de votre famille, les amis… ceux qui croient à l’efficacité des soins qu’ils apportent, et aussi à l’efficacité des efforts que vous allez déployer pour impacter favorablement votre problème de santé."
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Un déterminant de santé est un facteur qui influence l’état de santé d’une personne ou d’une population, soit de façon isolée soit en association avec d’autres facteurs. Les déterminants de santé sont classés en plusieurs catégories et n’impactent pas tous la santé de la même façon. De plus nous disposons d’un pouvoir différent sur chacun de ces facteurs. Rappelons que le pouvoir qu’on s’accorde dans une situation donnée est très lié à la permission, la possibilité et la capacité à faire quelque chose pour changer cette situation.
Nous ne choisissons pas notre patrimoine génétique (5 % des déterminants), mais nous savons avec l’épigénétique que le choix de nos environnements de vie et nos paysages intérieurs vont grandement influencer l’expression des gènes dans le bon ou le mauvais sens. Nous ne choisissons pas nos parents et l’éducation qu’ils nous ont donnée, mais ce que nous allons en faire ultérieurement va déterminer notre statut social et économique (45 % des déterminants), et ainsi l’accès à une nourriture saine, à la culture et aux réseaux familiaux et communautaires.
En tant que citoyen, nous participons au choix de notre système de soins (15 % des déterminants) et nous pouvons faire en sorte, par nos modes de vie, d’y recourir moins souvent. Nous choisissons nos modes de vie (10 % des déterminants) et les comportements alimentaires, addictifs, sportifs… qui vont contribuer ou pas à notre santé, même si nous ne disposons pas toujours des compétences cognitives et motivationnelles pour les modifier.
Adultes, nous pouvons en partie décider de nos environnements de vie (25 % des déterminants), et ce qui en découle : l’exposition aux nuisances (sonores, olfactives, visuelles…), les pollutions (de l’air, de l’eau, des sols), les températures extrêmes, la qualité du cadre de vie (habitat, transports en commun, équipements collectifs et services, conditions de travail, proximité des espaces de nature...).
La grande majorité des déterminants de santé sont potentiellement en notre pouvoir, du moins dans la prévention des maladies chroniques. Car dans les situations médicales aiguës, nous perdons notre pouvoir et dépendons avant tout de l’expertise médicale. Mais disposer d’un pouvoir ne signifie cependant pas que nous allons l’exercer. Le niveau de conscience d’un individu, de sa responsabilité et de ses capacités, va jouer un rôle clé dans l’exercice du pouvoir sur notre santé. Nous pouvons être effrayés par l’ampleur de notre ignorance concernant les moyens de participer activement à notre santé. Pour cette raison, il peut être utile de faire appel à des professionnels, tels que des psychologues de la santé, psychothérapeutes ou coachs de santé."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Si je m’accorde le pouvoir d’avoir contribué à la survenue de ma maladie, de façon inconsciente par mes modes de vie d’adulte, je peux aussi m’accorder le pouvoir d’inverser le processus. Mais attention à bien distinguer la responsabilité de la culpabilité. La première peut nous donner du pouvoir sur notre expérience. La seconde réduit le pouvoir par les valeurs morales qui y sont attachées. Comment reprocher à un soi plus jeune, de ne pas avoir eu mon niveau de conscience actuel ? Quand notre santé est satisfaisante, nous avons peu l’occasion de nous poser de telles questions. Ce sont souvent les situations de crise ou à fort enjeux de santé, qui confrontent nos manières habituelles de fonctionner et nous amènent à élargir la conscience du pouvoir que nous nous accordons sur notre vie, notre santé et notre destin."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Comment définir ce droit et ce bien précieux que sont la santé ? Vos réponses vont déterminer la nature des solutions recherchées en cas de besoin. Considérez-vous la santé comme une manière d’être (un état) ou comme une manière de procéder (une stratégie) dans votre vie ?
Vous pouvez définir la santé comme un état naturel intrinsèque dont chaque humain est doté ou mériterait de l’être. Par exemple : « un état de complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité » selon la définition de l’OMS de 1948. Cette définition focalise l’attention sur la préservation et l'évitement de ce qui pourrait altérer la santé, tout en confondant les notions de santé et de bien-être, et en oubliant de citer les moyens d’accéder à la santé.
Vous pouvez également définir la santé comme une condition intrinsèquement imparfaite et fragilisée par l’ensemble des contraintes de vie auxquelles un sujet peut être confronté. Il convient alors de construire et promouvoir sa santé, en développant ses capacités à « s'adapter et se prendre en charge face à des problèmes physiques, émotionnels et sociaux » qui peuvent survenir au cours de votre vie (Hubber et coll. 2011)."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"L’esprit et le corps constituent un système unique et chez l’humain, tout changement est essentiellement un changement simultané au niveau de l'esprit (c'est-à-dire notre manière de penser) et du corps (un changement hormonal, neuronal et comportemental). En ouvrant notre esprit à l’idée d'unité corps-esprit, de nouvelles possibilités de contrôle de notre santé deviennentréelles. Dans son livre The Mindful Body, Ellen Langer, une chercheuse d’Harvard cite de nombreuses études montrant l’influence de notre mode de pensée sur notre corps.
Dans une étude réalisée en 1979, E.Langer a convié une vingtaine d’hommes âgés d’environ 70 ans à séjourner une semaine dans un lieu agréable conçu pour leur rappeler leurs jeunes années, c’est-à-dire 20 ans plus tôt. La décoration, les informations radio ou TV, la nourriture, la musique, les jeux … tout était fait pour ramener les participants à la fin des années 1950. Les bilans de santé réalisés avant etaprès le séjour, montrent des améliorations significatives concernant le bien-être global, la mémoire, l’audition, la dextérité manuelle. Comme si le bain de jeunesse proposé les avait rajeunis psychologiquement et physiologiquement.Une autre étude a montré que les résidents d'une maison de retraite qui ont été encouragés à prendre des décisions simples, par exemple s'occuper d'une plante, avaient deux fois plus de chances d'être encore en vie 18 mois plus tard. Il est donc utile de nous défaire descroyances limitantes qui nous empêchent de vieillir en bonne santé, car nos fonctions cognitives ne vont pas inévitablement décliner avec l'âge et les maladies.
Dans une autre étude, les comportements des femmes de ménage d’un hôtel ont été influencés de façon différente. On a déclaré aux femmes du premier groupe, que leur activité professionnelle s’apparentait à des exercices réalisés dans une salle de sport, et délivré aux femmes du second groupe des informations générales sur la santé. Dans le premier groupe on a constaté une réduction plus importante du poids, de la tension artérielle et des indices de masse corporelle, que dans le second groupe.
Ellen Langer a demandé à des diabétiques de type 2 de jouer à des jeux vidéo, tout en consultant une horloge toutes les 15 minutes. À l'insu des participants, la vitesse de fonctionnement des horloges a été modifiée pour tourner de façon normale, ou deux fois plus vite, ou deux fois plus lentement. Les taux de sucre sanguins des participants dont les horloges donnaient la perception d’un écoulement plus rapide du temps, montraient un taux de glycémie inférieur à celui des autres participants, ce qui signifie qu'ils consommaient leur énergie plus rapidement que ceux des groupes dont les horloges tournaient lentement. La consommation d’énergie a donc été plus influencée par la perception du temps, que par l’écoulement du temps réel.
Votre esprit n'est donc pas séparé de votre physiologie, et un changement de votre état d'esprit peut vous permettre de mener une vie plus heureuse et plus saine."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Un état d'esprit est constitué d’un ensemble de règles, de croyances fondamentales, d'attitudes et de visions du monde. Cet état d’esprit vous a été transmis par votre culture, votre famille, la société, ou résulte des interprétations que vous avez pu donner à une expérience personnelle émotionnellement intense. Pour la plupart inconscientes, ces règles vous dictent vos priorités de vie, ce qui est valable et possible pour vous, ce dont vous êtes capable, ce que vous valez ou méritez en tant qu’humain. Votre état d'esprit peut faciliter la réalisation de vos buts de vie ainsi que de développement de votre santé et bien-être. Mais il peut également vous limiter en vous enfermant dans des cycles autodestructifs de lutte, fuite, inaction, soumission…etc. Les croyances impactent tous les domaines de notre vie et de votre santé, en soutenant ou inhibant toute prise de décision et toute action.
Un état d’esprit optimiste, vous amènera à croire que les problèmes de santé, y compris une maladie grave, peut être surmontés, et à agir pour influencer positivement la maladie. Un état d’esprit pessimiste, vous conduira à croire qu'il n'y a pas de possibilités immédiates d’agir pour influencer favorablement l’évolution de la maladie.
Les situations de crises qui affectent notre santé nous confrontent aux limitations de nos croyances et à notre inaction. Il est illusoire et parfois dangereux de vouloir vous soigner par la seule force de votre esprit. Ce n’est ni simple, ni recommandable et vous aurez souvent besoin de l’aide d’un professionnel du soin pour réparer les désordres bio-physiologiques et aussi d’un professionnel de la relation corps-esprit, pour identifier les causes psychologiques associées et agir avec plus de détermination. La connaissance, c'est le pouvoir dit le dicton. Voici quelques principes pour utiliser le pouvoir de votre esprit.
1-Distinguer le diagnostic du pronostic. Le diagnostic décrit le présent d’une perturbation de l’état de santé et ses causes possibles, alors que le pronostic décrit les conséquences de la maladie d ans le futur à partir de données statistiques. Acceptez le diagnostic et les traitements qui en découlent, mais questionnez le pronostic car il ne prend pas assez en compte le pouvoir de l’esprit sur le corps. Vous n’êtes pas un chiffre, vous n’êtes pas une moyenne statistique. En tant qu’humain conscient vous pouvez en grande partie décider de ce que vous pouvez faire de votre maladie.
2-Prendre une part de responsabilité dans l’apparition du problème de santé. Par votre état d’esprit, vous avez plus ou moins participé à la survenue de votre problème de santé. Si vous avez eu ce pouvoir, vous disposez également un pouvoir pour inverser ce mécanisme.
3-Donner un sens au problème de santé. Imaginez que la maladie soit un messager de votre inconscient, dont le message serait de vous alerter sur des aspects négligés, positifs ou négatifs, de votre fonctionnement. Par exemple, des besoins fondamentaux non satisfaits ? La réalisation d’un grand rêve ? La bonne réponse est celle qui vous touche émotionnellement, qui vous reconnecte au sentiment d’être pleinement vivant, qui vous redonne de l’espoir et la motivation à agir.
4-Identifier les croyances limitantes. Qu’est-ce qui peut s’opposer à la réalisation de vos plus grandes aspirations ? Un professionnel vous aidera à identifier et donner une signification nouvelle aux expériences douloureuses du passé qui ont pu donner naissance à des croyances limitante.
5-Faire les bons choix. Sur quels critères décidez-vous de ce qui peut être utile et bénéfique pour votre santé ?Pour le diagnostic et le traitement, conformez-vous aux critères des professionnels du soin. Pour le pronostic, prenez des avis extérieurs, mais au final décidez en interrogeant surtout vos propres besoins et valeurs.
8-Se libérer des sources de stress. Les capacités insoupçonnées d’autoréparation du corps, ne peuvent s’activer que dans des conditions de calme, détente, paix, sérénité, bien-être…etc. Le stress chronique, l'anxiété et le pessimisme peuvent inhiber l’autoréparation, produire un terrain inflammatoire et affaiblir le système immunitaire. De nombreuses techniques méditatives, respiratoires, physiques, spirituelles, vous permettront de réduire le stress du présent. Le recours à un spécialiste sera nécessaire pour aborder les causes de stress du passé, par exemple le besoin de pardonner, faire un deuil, se libérer d’une dépendance ou de l’impact d’un événement traumatique.
9-Développer des relations de soutien. Le changement de votre état d’esprit et vos croyances sera grandement facilité par une présence humaine bienveillante, rassurante et encourageante. Choisissez parmi les professionnels de santé, les membres de votre famille, les amis… ceux qui croient à l’efficacité des soins qu’ils apportent, et aussi à l’efficacité des efforts que vous allez déployer pour impacter favorablement votre problème de santé."
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Un déterminant de santé est un facteur qui influence l’état de santé d’une personne ou d’une population, soit de façon isolée soit en association avec d’autres facteurs. Les déterminants de santé sont classés en plusieurs catégories et n’impactent pas tous la santé de la même façon. De plus nous disposons d’un pouvoir différent sur chacun de ces facteurs. Rappelons que le pouvoir qu’on s’accorde dans une situation donnée est très lié à la permission, la possibilité et la capacité à faire quelque chose pour changer cette situation.
Nous ne choisissons pas notre patrimoine génétique (5 % des déterminants), mais nous savons avec l’épigénétique que le choix de nos environnements de vie et nos paysages intérieurs vont grandement influencer l’expression des gènes dans le bon ou le mauvais sens. Nous ne choisissons pas nos parents et l’éducation qu’ils nous ont donnée, mais ce que nous allons en faire ultérieurement va déterminer notre statut social et économique (45 % des déterminants), et ainsi l’accès à une nourriture saine, à la culture et aux réseaux familiaux et communautaires.
En tant que citoyen, nous participons au choix de notre système de soins (15 % des déterminants) et nous pouvons faire en sorte, par nos modes de vie, d’y recourir moins souvent. Nous choisissons nos modes de vie (10 % des déterminants) et les comportements alimentaires, addictifs, sportifs… qui vont contribuer ou pas à notre santé, même si nous ne disposons pas toujours des compétences cognitives et motivationnelles pour les modifier.
Adultes, nous pouvons en partie décider de nos environnements de vie (25 % des déterminants), et ce qui en découle : l’exposition aux nuisances (sonores, olfactives, visuelles…), les pollutions (de l’air, de l’eau, des sols), les températures extrêmes, la qualité du cadre de vie (habitat, transports en commun, équipements collectifs et services, conditions de travail, proximité des espaces de nature...).
La grande majorité des déterminants de santé sont potentiellement en notre pouvoir, du moins dans la prévention des maladies chroniques. Car dans les situations médicales aiguës, nous perdons notre pouvoir et dépendons avant tout de l’expertise médicale. Mais disposer d’un pouvoir ne signifie cependant pas que nous allons l’exercer. Le niveau de conscience d’un individu, de sa responsabilité et de ses capacités, va jouer un rôle clé dans l’exercice du pouvoir sur notre santé. Nous pouvons être effrayés par l’ampleur de notre ignorance concernant les moyens de participer activement à notre santé. Pour cette raison, il peut être utile de faire appel à des professionnels, tels que des psychologues de la santé, psychothérapeutes ou coachs de santé."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Si je m’accorde le pouvoir d’avoir contribué à la survenue de ma maladie, de façon inconsciente par mes modes de vie d’adulte, je peux aussi m’accorder le pouvoir d’inverser le processus. Mais attention à bien distinguer la responsabilité de la culpabilité. La première peut nous donner du pouvoir sur notre expérience. La seconde réduit le pouvoir par les valeurs morales qui y sont attachées. Comment reprocher à un soi plus jeune, de ne pas avoir eu mon niveau de conscience actuel ? Quand notre santé est satisfaisante, nous avons peu l’occasion de nous poser de telles questions. Ce sont souvent les situations de crise ou à fort enjeux de santé, qui confrontent nos manières habituelles de fonctionner et nous amènent à élargir la conscience du pouvoir que nous nous accordons sur notre vie, notre santé et notre destin."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Comment définir ce droit et ce bien précieux que sont la santé ? Vos réponses vont déterminer la nature des solutions recherchées en cas de besoin. Considérez-vous la santé comme une manière d’être (un état) ou comme une manière de procéder (une stratégie) dans votre vie ?
Vous pouvez définir la santé comme un état naturel intrinsèque dont chaque humain est doté ou mériterait de l’être. Par exemple : « un état de complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité » selon la définition de l’OMS de 1948. Cette définition focalise l’attention sur la préservation et l'évitement de ce qui pourrait altérer la santé, tout en confondant les notions de santé et de bien-être, et en oubliant de citer les moyens d’accéder à la santé.
Vous pouvez également définir la santé comme une condition intrinsèquement imparfaite et fragilisée par l’ensemble des contraintes de vie auxquelles un sujet peut être confronté. Il convient alors de construire et promouvoir sa santé, en développant ses capacités à « s'adapter et se prendre en charge face à des problèmes physiques, émotionnels et sociaux » qui peuvent survenir au cours de votre vie (Hubber et coll. 2011)."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"L’esprit et le corps constituent un système unique et chez l’humain, tout changement est essentiellement un changement simultané au niveau de l'esprit (c'est-à-dire notre manière de penser) et du corps (un changement hormonal, neuronal et comportemental). En ouvrant notre esprit à l’idée d'unité corps-esprit, de nouvelles possibilités de contrôle de notre santé deviennentréelles. Dans son livre The Mindful Body, Ellen Langer, une chercheuse d’Harvard cite de nombreuses études montrant l’influence de notre mode de pensée sur notre corps.
Dans une étude réalisée en 1979, E.Langer a convié une vingtaine d’hommes âgés d’environ 70 ans à séjourner une semaine dans un lieu agréable conçu pour leur rappeler leurs jeunes années, c’est-à-dire 20 ans plus tôt. La décoration, les informations radio ou TV, la nourriture, la musique, les jeux … tout était fait pour ramener les participants à la fin des années 1950. Les bilans de santé réalisés avant etaprès le séjour, montrent des améliorations significatives concernant le bien-être global, la mémoire, l’audition, la dextérité manuelle. Comme si le bain de jeunesse proposé les avait rajeunis psychologiquement et physiologiquement.Une autre étude a montré que les résidents d'une maison de retraite qui ont été encouragés à prendre des décisions simples, par exemple s'occuper d'une plante, avaient deux fois plus de chances d'être encore en vie 18 mois plus tard. Il est donc utile de nous défaire descroyances limitantes qui nous empêchent de vieillir en bonne santé, car nos fonctions cognitives ne vont pas inévitablement décliner avec l'âge et les maladies.
Dans une autre étude, les comportements des femmes de ménage d’un hôtel ont été influencés de façon différente. On a déclaré aux femmes du premier groupe, que leur activité professionnelle s’apparentait à des exercices réalisés dans une salle de sport, et délivré aux femmes du second groupe des informations générales sur la santé. Dans le premier groupe on a constaté une réduction plus importante du poids, de la tension artérielle et des indices de masse corporelle, que dans le second groupe.
Ellen Langer a demandé à des diabétiques de type 2 de jouer à des jeux vidéo, tout en consultant une horloge toutes les 15 minutes. À l'insu des participants, la vitesse de fonctionnement des horloges a été modifiée pour tourner de façon normale, ou deux fois plus vite, ou deux fois plus lentement. Les taux de sucre sanguins des participants dont les horloges donnaient la perception d’un écoulement plus rapide du temps, montraient un taux de glycémie inférieur à celui des autres participants, ce qui signifie qu'ils consommaient leur énergie plus rapidement que ceux des groupes dont les horloges tournaient lentement. La consommation d’énergie a donc été plus influencée par la perception du temps, que par l’écoulement du temps réel.
Votre esprit n'est donc pas séparé de votre physiologie, et un changement de votre état d'esprit peut vous permettre de mener une vie plus heureuse et plus saine."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Un état d'esprit est constitué d’un ensemble de règles, de croyances fondamentales, d'attitudes et de visions du monde. Cet état d’esprit vous a été transmis par votre culture, votre famille, la société, ou résulte des interprétations que vous avez pu donner à une expérience personnelle émotionnellement intense. Pour la plupart inconscientes, ces règles vous dictent vos priorités de vie, ce qui est valable et possible pour vous, ce dont vous êtes capable, ce que vous valez ou méritez en tant qu’humain. Votre état d'esprit peut faciliter la réalisation de vos buts de vie ainsi que de développement de votre santé et bien-être. Mais il peut également vous limiter en vous enfermant dans des cycles autodestructifs de lutte, fuite, inaction, soumission…etc. Les croyances impactent tous les domaines de notre vie et de votre santé, en soutenant ou inhibant toute prise de décision et toute action.
Un état d’esprit optimiste, vous amènera à croire que les problèmes de santé, y compris une maladie grave, peut être surmontés, et à agir pour influencer positivement la maladie. Un état d’esprit pessimiste, vous conduira à croire qu'il n'y a pas de possibilités immédiates d’agir pour influencer favorablement l’évolution de la maladie.
Les situations de crises qui affectent notre santé nous confrontent aux limitations de nos croyances et à notre inaction. Il est illusoire et parfois dangereux de vouloir vous soigner par la seule force de votre esprit. Ce n’est ni simple, ni recommandable et vous aurez souvent besoin de l’aide d’un professionnel du soin pour réparer les désordres bio-physiologiques et aussi d’un professionnel de la relation corps-esprit, pour identifier les causes psychologiques associées et agir avec plus de détermination. La connaissance, c'est le pouvoir dit le dicton. Voici quelques principes pour utiliser le pouvoir de votre esprit.
1-Distinguer le diagnostic du pronostic. Le diagnostic décrit le présent d’une perturbation de l’état de santé et ses causes possibles, alors que le pronostic décrit les conséquences de la maladie d ans le futur à partir de données statistiques. Acceptez le diagnostic et les traitements qui en découlent, mais questionnez le pronostic car il ne prend pas assez en compte le pouvoir de l’esprit sur le corps. Vous n’êtes pas un chiffre, vous n’êtes pas une moyenne statistique. En tant qu’humain conscient vous pouvez en grande partie décider de ce que vous pouvez faire de votre maladie.
2-Prendre une part de responsabilité dans l’apparition du problème de santé. Par votre état d’esprit, vous avez plus ou moins participé à la survenue de votre problème de santé. Si vous avez eu ce pouvoir, vous disposez également un pouvoir pour inverser ce mécanisme.
3-Donner un sens au problème de santé. Imaginez que la maladie soit un messager de votre inconscient, dont le message serait de vous alerter sur des aspects négligés, positifs ou négatifs, de votre fonctionnement. Par exemple, des besoins fondamentaux non satisfaits ? La réalisation d’un grand rêve ? La bonne réponse est celle qui vous touche émotionnellement, qui vous reconnecte au sentiment d’être pleinement vivant, qui vous redonne de l’espoir et la motivation à agir.
4-Identifier les croyances limitantes. Qu’est-ce qui peut s’opposer à la réalisation de vos plus grandes aspirations ? Un professionnel vous aidera à identifier et donner une signification nouvelle aux expériences douloureuses du passé qui ont pu donner naissance à des croyances limitante.
5-Faire les bons choix. Sur quels critères décidez-vous de ce qui peut être utile et bénéfique pour votre santé ?Pour le diagnostic et le traitement, conformez-vous aux critères des professionnels du soin. Pour le pronostic, prenez des avis extérieurs, mais au final décidez en interrogeant surtout vos propres besoins et valeurs.
8-Se libérer des sources de stress. Les capacités insoupçonnées d’autoréparation du corps, ne peuvent s’activer que dans des conditions de calme, détente, paix, sérénité, bien-être…etc. Le stress chronique, l'anxiété et le pessimisme peuvent inhiber l’autoréparation, produire un terrain inflammatoire et affaiblir le système immunitaire. De nombreuses techniques méditatives, respiratoires, physiques, spirituelles, vous permettront de réduire le stress du présent. Le recours à un spécialiste sera nécessaire pour aborder les causes de stress du passé, par exemple le besoin de pardonner, faire un deuil, se libérer d’une dépendance ou de l’impact d’un événement traumatique.
9-Développer des relations de soutien. Le changement de votre état d’esprit et vos croyances sera grandement facilité par une présence humaine bienveillante, rassurante et encourageante. Choisissez parmi les professionnels de santé, les membres de votre famille, les amis… ceux qui croient à l’efficacité des soins qu’ils apportent, et aussi à l’efficacité des efforts que vous allez déployer pour impacter favorablement votre problème de santé."
Pour le Dr Monsempès, expert au sein de l’Agence des Médecines Complémentaires Adaptées (A-MCA), la santé ne dépend pas seulement du hasard ou de la génétique : chacun peut jouer un rôle actif dans sa propre trajectoire de vie, en comprenant et en agissant sur les déterminants de santé. Dans un contexte où les maladies chroniques pèsent de plus en plus sur les systèmes de soins, ce médecin et formateur en coaching de santé propose une autre voie : celle d’une santé durable, construite au quotidien. Il nous livre ici ses réflexions sur la manière de concevoir notre santé, de mobiliser nos ressources personnelles, et d’exercer un véritable pouvoir sur notre bien-être physique, mental et émotionnel.
"Nous aspirons tous à une santé durable, car elle conditionne la réalisation de nos projets de vie les plus chers, explique le Dr Jean-Luc Monsempès. La santé est un bien précieux dont nous mesurons pleinement la valeur lorsque nous en sommes privés. Alors, que pouvons-nous faire pour la préserver, la cultiver, voire la développer ?"
Il propose d’explorer plusieurs axes de réflexion : "Quels sont les déterminants de santé sur lesquels nous pouvons exercer un pouvoir ? Comment concevoir la santé pour accroître notre capacité d’agir ? Quel est le rôle de l’esprit sur le corps ? Et enfin, que peut-on faire concrètement pour produire plus de santé ? » Cette démarche, précise-t-il, « s’inscrit principalement dans le champ des maladies chroniques, et non dans celui des maladies aiguës."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Un déterminant de santé est un facteur qui influence l’état de santé d’une personne ou d’une population, soit de façon isolée soit en association avec d’autres facteurs. Les déterminants de santé sont classés en plusieurs catégories et n’impactent pas tous la santé de la même façon. De plus nous disposons d’un pouvoir différent sur chacun de ces facteurs. Rappelons que le pouvoir qu’on s’accorde dans une situation donnée est très lié à la permission, la possibilité et la capacité à faire quelque chose pour changer cette situation.
Nous ne choisissons pas notre patrimoine génétique (5 % des déterminants), mais nous savons avec l’épigénétique que le choix de nos environnements de vie et nos paysages intérieurs vont grandement influencer l’expression des gènes dans le bon ou le mauvais sens. Nous ne choisissons pas nos parents et l’éducation qu’ils nous ont donnée, mais ce que nous allons en faire ultérieurement va déterminer notre statut social et économique (45 % des déterminants), et ainsi l’accès à une nourriture saine, à la culture et aux réseaux familiaux et communautaires.
En tant que citoyen, nous participons au choix de notre système de soins (15 % des déterminants) et nous pouvons faire en sorte, par nos modes de vie, d’y recourir moins souvent. Nous choisissons nos modes de vie (10 % des déterminants) et les comportements alimentaires, addictifs, sportifs… qui vont contribuer ou pas à notre santé, même si nous ne disposons pas toujours des compétences cognitives et motivationnelles pour les modifier.
Adultes, nous pouvons en partie décider de nos environnements de vie (25 % des déterminants), et ce qui en découle : l’exposition aux nuisances (sonores, olfactives, visuelles…), les pollutions (de l’air, de l’eau, des sols), les températures extrêmes, la qualité du cadre de vie (habitat, transports en commun, équipements collectifs et services, conditions de travail, proximité des espaces de nature...).
La grande majorité des déterminants de santé sont potentiellement en notre pouvoir, du moins dans la prévention des maladies chroniques. Car dans les situations médicales aiguës, nous perdons notre pouvoir et dépendons avant tout de l’expertise médicale. Mais disposer d’un pouvoir ne signifie cependant pas que nous allons l’exercer. Le niveau de conscience d’un individu, de sa responsabilité et de ses capacités, va jouer un rôle clé dans l’exercice du pouvoir sur notre santé. Nous pouvons être effrayés par l’ampleur de notre ignorance concernant les moyens de participer activement à notre santé. Pour cette raison, il peut être utile de faire appel à des professionnels, tels que des psychologues de la santé, psychothérapeutes ou coachs de santé."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Si je m’accorde le pouvoir d’avoir contribué à la survenue de ma maladie, de façon inconsciente par mes modes de vie d’adulte, je peux aussi m’accorder le pouvoir d’inverser le processus. Mais attention à bien distinguer la responsabilité de la culpabilité. La première peut nous donner du pouvoir sur notre expérience. La seconde réduit le pouvoir par les valeurs morales qui y sont attachées. Comment reprocher à un soi plus jeune, de ne pas avoir eu mon niveau de conscience actuel ? Quand notre santé est satisfaisante, nous avons peu l’occasion de nous poser de telles questions. Ce sont souvent les situations de crise ou à fort enjeux de santé, qui confrontent nos manières habituelles de fonctionner et nous amènent à élargir la conscience du pouvoir que nous nous accordons sur notre vie, notre santé et notre destin."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Comment définir ce droit et ce bien précieux que sont la santé ? Vos réponses vont déterminer la nature des solutions recherchées en cas de besoin. Considérez-vous la santé comme une manière d’être (un état) ou comme une manière de procéder (une stratégie) dans votre vie ?
Vous pouvez définir la santé comme un état naturel intrinsèque dont chaque humain est doté ou mériterait de l’être. Par exemple : « un état de complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité » selon la définition de l’OMS de 1948. Cette définition focalise l’attention sur la préservation et l'évitement de ce qui pourrait altérer la santé, tout en confondant les notions de santé et de bien-être, et en oubliant de citer les moyens d’accéder à la santé.
Vous pouvez également définir la santé comme une condition intrinsèquement imparfaite et fragilisée par l’ensemble des contraintes de vie auxquelles un sujet peut être confronté. Il convient alors de construire et promouvoir sa santé, en développant ses capacités à « s'adapter et se prendre en charge face à des problèmes physiques, émotionnels et sociaux » qui peuvent survenir au cours de votre vie (Hubber et coll. 2011)."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"L’esprit et le corps constituent un système unique et chez l’humain, tout changement est essentiellement un changement simultané au niveau de l'esprit (c'est-à-dire notre manière de penser) et du corps (un changement hormonal, neuronal et comportemental). En ouvrant notre esprit à l’idée d'unité corps-esprit, de nouvelles possibilités de contrôle de notre santé deviennentréelles. Dans son livre The Mindful Body, Ellen Langer, une chercheuse d’Harvard cite de nombreuses études montrant l’influence de notre mode de pensée sur notre corps.
Dans une étude réalisée en 1979, E.Langer a convié une vingtaine d’hommes âgés d’environ 70 ans à séjourner une semaine dans un lieu agréable conçu pour leur rappeler leurs jeunes années, c’est-à-dire 20 ans plus tôt. La décoration, les informations radio ou TV, la nourriture, la musique, les jeux … tout était fait pour ramener les participants à la fin des années 1950. Les bilans de santé réalisés avant etaprès le séjour, montrent des améliorations significatives concernant le bien-être global, la mémoire, l’audition, la dextérité manuelle. Comme si le bain de jeunesse proposé les avait rajeunis psychologiquement et physiologiquement.Une autre étude a montré que les résidents d'une maison de retraite qui ont été encouragés à prendre des décisions simples, par exemple s'occuper d'une plante, avaient deux fois plus de chances d'être encore en vie 18 mois plus tard. Il est donc utile de nous défaire descroyances limitantes qui nous empêchent de vieillir en bonne santé, car nos fonctions cognitives ne vont pas inévitablement décliner avec l'âge et les maladies.
Dans une autre étude, les comportements des femmes de ménage d’un hôtel ont été influencés de façon différente. On a déclaré aux femmes du premier groupe, que leur activité professionnelle s’apparentait à des exercices réalisés dans une salle de sport, et délivré aux femmes du second groupe des informations générales sur la santé. Dans le premier groupe on a constaté une réduction plus importante du poids, de la tension artérielle et des indices de masse corporelle, que dans le second groupe.
Ellen Langer a demandé à des diabétiques de type 2 de jouer à des jeux vidéo, tout en consultant une horloge toutes les 15 minutes. À l'insu des participants, la vitesse de fonctionnement des horloges a été modifiée pour tourner de façon normale, ou deux fois plus vite, ou deux fois plus lentement. Les taux de sucre sanguins des participants dont les horloges donnaient la perception d’un écoulement plus rapide du temps, montraient un taux de glycémie inférieur à celui des autres participants, ce qui signifie qu'ils consommaient leur énergie plus rapidement que ceux des groupes dont les horloges tournaient lentement. La consommation d’énergie a donc été plus influencée par la perception du temps, que par l’écoulement du temps réel.
Votre esprit n'est donc pas séparé de votre physiologie, et un changement de votre état d'esprit peut vous permettre de mener une vie plus heureuse et plus saine."
Dr Jean-Luc Monsempès :
"Un état d'esprit est constitué d’un ensemble de règles, de croyances fondamentales, d'attitudes et de visions du monde. Cet état d’esprit vous a été transmis par votre culture, votre famille, la société, ou résulte des interprétations que vous avez pu donner à une expérience personnelle émotionnellement intense. Pour la plupart inconscientes, ces règles vous dictent vos priorités de vie, ce qui est valable et possible pour vous, ce dont vous êtes capable, ce que vous valez ou méritez en tant qu’humain. Votre état d'esprit peut faciliter la réalisation de vos buts de vie ainsi que de développement de votre santé et bien-être. Mais il peut également vous limiter en vous enfermant dans des cycles autodestructifs de lutte, fuite, inaction, soumission…etc. Les croyances impactent tous les domaines de notre vie et de votre santé, en soutenant ou inhibant toute prise de décision et toute action.
Un état d’esprit optimiste, vous amènera à croire que les problèmes de santé, y compris une maladie grave, peut être surmontés, et à agir pour influencer positivement la maladie. Un état d’esprit pessimiste, vous conduira à croire qu'il n'y a pas de possibilités immédiates d’agir pour influencer favorablement l’évolution de la maladie.
Les situations de crises qui affectent notre santé nous confrontent aux limitations de nos croyances et à notre inaction. Il est illusoire et parfois dangereux de vouloir vous soigner par la seule force de votre esprit. Ce n’est ni simple, ni recommandable et vous aurez souvent besoin de l’aide d’un professionnel du soin pour réparer les désordres bio-physiologiques et aussi d’un professionnel de la relation corps-esprit, pour identifier les causes psychologiques associées et agir avec plus de détermination. La connaissance, c'est le pouvoir dit le dicton. Voici quelques principes pour utiliser le pouvoir de votre esprit.
1-Distinguer le diagnostic du pronostic. Le diagnostic décrit le présent d’une perturbation de l’état de santé et ses causes possibles, alors que le pronostic décrit les conséquences de la maladie d ans le futur à partir de données statistiques. Acceptez le diagnostic et les traitements qui en découlent, mais questionnez le pronostic car il ne prend pas assez en compte le pouvoir de l’esprit sur le corps. Vous n’êtes pas un chiffre, vous n’êtes pas une moyenne statistique. En tant qu’humain conscient vous pouvez en grande partie décider de ce que vous pouvez faire de votre maladie.
2-Prendre une part de responsabilité dans l’apparition du problème de santé. Par votre état d’esprit, vous avez plus ou moins participé à la survenue de votre problème de santé. Si vous avez eu ce pouvoir, vous disposez également un pouvoir pour inverser ce mécanisme.
3-Donner un sens au problème de santé. Imaginez que la maladie soit un messager de votre inconscient, dont le message serait de vous alerter sur des aspects négligés, positifs ou négatifs, de votre fonctionnement. Par exemple, des besoins fondamentaux non satisfaits ? La réalisation d’un grand rêve ? La bonne réponse est celle qui vous touche émotionnellement, qui vous reconnecte au sentiment d’être pleinement vivant, qui vous redonne de l’espoir et la motivation à agir.
4-Identifier les croyances limitantes. Qu’est-ce qui peut s’opposer à la réalisation de vos plus grandes aspirations ? Un professionnel vous aidera à identifier et donner une signification nouvelle aux expériences douloureuses du passé qui ont pu donner naissance à des croyances limitante.
5-Faire les bons choix. Sur quels critères décidez-vous de ce qui peut être utile et bénéfique pour votre santé ?Pour le diagnostic et le traitement, conformez-vous aux critères des professionnels du soin. Pour le pronostic, prenez des avis extérieurs, mais au final décidez en interrogeant surtout vos propres besoins et valeurs.
8-Se libérer des sources de stress. Les capacités insoupçonnées d’autoréparation du corps, ne peuvent s’activer que dans des conditions de calme, détente, paix, sérénité, bien-être…etc. Le stress chronique, l'anxiété et le pessimisme peuvent inhiber l’autoréparation, produire un terrain inflammatoire et affaiblir le système immunitaire. De nombreuses techniques méditatives, respiratoires, physiques, spirituelles, vous permettront de réduire le stress du présent. Le recours à un spécialiste sera nécessaire pour aborder les causes de stress du passé, par exemple le besoin de pardonner, faire un deuil, se libérer d’une dépendance ou de l’impact d’un événement traumatique.
9-Développer des relations de soutien. Le changement de votre état d’esprit et vos croyances sera grandement facilité par une présence humaine bienveillante, rassurante et encourageante. Choisissez parmi les professionnels de santé, les membres de votre famille, les amis… ceux qui croient à l’efficacité des soins qu’ils apportent, et aussi à l’efficacité des efforts que vous allez déployer pour impacter favorablement votre problème de santé."