Pratiques détenant un cadre réglementaire ou de formation, largement intégrées dans les centres de soins. Elles sont généralement proposées par des praticiens dont la formation est reconnue et ne comporte pas de risques ou de dérives.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
J’ai exercé comme médecin généraliste libéral en cabinet, aux urgences, en soins de suite et de réadaptation (SSR), en milieu rural comme urbain. J’ai une capacité en gériatrie, ce qui m’a également conduit à exercer dans des Ehpad en tant que médecin coordinateur et j’ai aussi travaillé dans un Centre de prévention pour personnes âgées, porté par la complémentaire retraite Agirc-Arrco. Lorsque j’ai pris mon poste de directeur médical chez Korian de 2016 à 2020, j’ai eu l’occasion d’accompagner, avec les équipes, la poursuite de la mise en place des thérapeutiques non médicamenteuses notamment cognitives et comportementales. A l’époque, j’étais déjà intéressé par ces pratiques, sans les connaître très précisément. J’étais cependant déjà au fait des possibilités de dérives car j’y avais déjà été exposé préalablement au sein d’un autre établissement. Un professionnel avait souhaité introduire une thérapeutique à dérive (patchs énergétiques) et je craignais qu’il fasse appel à moi pour bénéficier de ma caution médicale en soutien.
Cette réserve m’a permis d’être critique, dans le bon sens. Je sais jusqu’où peuvent aller les dérives de certaines pratiques. Je me suis beaucoup renseigné, j’ai lu les documents produits par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), ce qui m’a permis, lorsque j’ai été amené à accompagner la mise en place de pratiques en tant que médecin et directeur médical chez Korian, de m’assurer scientifiquement que celles envisagées n’affichaient aucun grief. Cet accompagnement que nous avons proposé au sein des 300 établissements, a rassuré les professionnels qui y exerçaient. Car ils n’osaient pas nécessairement se lancer, d’autant plus que les médecins libéraux pouvaient afficher des craintes tout comme les familles. A force de donner des références, de montrer les limites de certaines pratiques et de donner un cadre, nous avons pu concrétiser la démarche. Ne pas faire abstraction des limites est justement la meilleure des façons d’expliquer les MCA.
J’assure un poste de médecin coordinateur au sein du Centre régional de coordination de dépistage des cancers (CRCDC) pour la partie Sud de la Nouvelle-Aquitaine. Je travaille avec certains centres et associations, qui proposent des soins de support en cancérologie. Notre rôle n’est pas d’orienter sur les MCA. En revanche, je peux conseiller à titre personnel, si on me le demande. Il faut toujours le faire avec beaucoup de précautions, sachant que la cancérologie est au cœur de ce que les MCA touchent de plus grave dans leurs dérives.
Par ailleurs, il est important de réaffirmer scientifiquement que, dans le cadre d’actions de prévention, il est possible d’éviter l’apparition d’un cancer via des bonnes pratiques d’hygiène de vie (alimentation, sport, moindre exposition au soleil, etc.).
Aujourd’hui, j’observe avec un œil bienveillant le travail de l’A-MCA, les travaux, les livres publiés dans le domaine. Ses actions permettent de structurer les critères objectifs permettant de juger si telle pratique à sa place dans le panel des propositions thérapeutiques. J’aimerais que nous puissions bénéficier d’un encadrement législatif renforcé afin de donner toute leur place aux praticiens sérieux et aux pratiques, telles que l’Activité physique adaptée (APA) en gériatrie, qui ne peut pas complètement la prendre à date, car la prise en charge financière n’est pas uniforme sur le territoire. Il faut donc poursuivre ce travail d’identification et encourager les thérapeutiques éprouvées et sérieuses.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
J’ai exercé comme médecin généraliste libéral en cabinet, aux urgences, en soins de suite et de réadaptation (SSR), en milieu rural comme urbain. J’ai une capacité en gériatrie, ce qui m’a également conduit à exercer dans des Ehpad en tant que médecin coordinateur et j’ai aussi travaillé dans un Centre de prévention pour personnes âgées, porté par la complémentaire retraite Agirc-Arrco. Lorsque j’ai pris mon poste de directeur médical chez Korian de 2016 à 2020, j’ai eu l’occasion d’accompagner, avec les équipes, la poursuite de la mise en place des thérapeutiques non médicamenteuses notamment cognitives et comportementales. A l’époque, j’étais déjà intéressé par ces pratiques, sans les connaître très précisément. J’étais cependant déjà au fait des possibilités de dérives car j’y avais déjà été exposé préalablement au sein d’un autre établissement. Un professionnel avait souhaité introduire une thérapeutique à dérive (patchs énergétiques) et je craignais qu’il fasse appel à moi pour bénéficier de ma caution médicale en soutien.
Cette réserve m’a permis d’être critique, dans le bon sens. Je sais jusqu’où peuvent aller les dérives de certaines pratiques. Je me suis beaucoup renseigné, j’ai lu les documents produits par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), ce qui m’a permis, lorsque j’ai été amené à accompagner la mise en place de pratiques en tant que médecin et directeur médical chez Korian, de m’assurer scientifiquement que celles envisagées n’affichaient aucun grief. Cet accompagnement que nous avons proposé au sein des 300 établissements, a rassuré les professionnels qui y exerçaient. Car ils n’osaient pas nécessairement se lancer, d’autant plus que les médecins libéraux pouvaient afficher des craintes tout comme les familles. A force de donner des références, de montrer les limites de certaines pratiques et de donner un cadre, nous avons pu concrétiser la démarche. Ne pas faire abstraction des limites est justement la meilleure des façons d’expliquer les MCA.
J’assure un poste de médecin coordinateur au sein du Centre régional de coordination de dépistage des cancers (CRCDC) pour la partie Sud de la Nouvelle-Aquitaine. Je travaille avec certains centres et associations, qui proposent des soins de support en cancérologie. Notre rôle n’est pas d’orienter sur les MCA. En revanche, je peux conseiller à titre personnel, si on me le demande. Il faut toujours le faire avec beaucoup de précautions, sachant que la cancérologie est au cœur de ce que les MCA touchent de plus grave dans leurs dérives.
Par ailleurs, il est important de réaffirmer scientifiquement que, dans le cadre d’actions de prévention, il est possible d’éviter l’apparition d’un cancer via des bonnes pratiques d’hygiène de vie (alimentation, sport, moindre exposition au soleil, etc.).
Aujourd’hui, j’observe avec un œil bienveillant le travail de l’A-MCA, les travaux, les livres publiés dans le domaine. Ses actions permettent de structurer les critères objectifs permettant de juger si telle pratique à sa place dans le panel des propositions thérapeutiques. J’aimerais que nous puissions bénéficier d’un encadrement législatif renforcé afin de donner toute leur place aux praticiens sérieux et aux pratiques, telles que l’Activité physique adaptée (APA) en gériatrie, qui ne peut pas complètement la prendre à date, car la prise en charge financière n’est pas uniforme sur le territoire. Il faut donc poursuivre ce travail d’identification et encourager les thérapeutiques éprouvées et sérieuses.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
J’ai exercé comme médecin généraliste libéral en cabinet, aux urgences, en soins de suite et de réadaptation (SSR), en milieu rural comme urbain. J’ai une capacité en gériatrie, ce qui m’a également conduit à exercer dans des Ehpad en tant que médecin coordinateur et j’ai aussi travaillé dans un Centre de prévention pour personnes âgées, porté par la complémentaire retraite Agirc-Arrco. Lorsque j’ai pris mon poste de directeur médical chez Korian de 2016 à 2020, j’ai eu l’occasion d’accompagner, avec les équipes, la poursuite de la mise en place des thérapeutiques non médicamenteuses notamment cognitives et comportementales. A l’époque, j’étais déjà intéressé par ces pratiques, sans les connaître très précisément. J’étais cependant déjà au fait des possibilités de dérives car j’y avais déjà été exposé préalablement au sein d’un autre établissement. Un professionnel avait souhaité introduire une thérapeutique à dérive (patchs énergétiques) et je craignais qu’il fasse appel à moi pour bénéficier de ma caution médicale en soutien.
Cette réserve m’a permis d’être critique, dans le bon sens. Je sais jusqu’où peuvent aller les dérives de certaines pratiques. Je me suis beaucoup renseigné, j’ai lu les documents produits par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), ce qui m’a permis, lorsque j’ai été amené à accompagner la mise en place de pratiques en tant que médecin et directeur médical chez Korian, de m’assurer scientifiquement que celles envisagées n’affichaient aucun grief. Cet accompagnement que nous avons proposé au sein des 300 établissements, a rassuré les professionnels qui y exerçaient. Car ils n’osaient pas nécessairement se lancer, d’autant plus que les médecins libéraux pouvaient afficher des craintes tout comme les familles. A force de donner des références, de montrer les limites de certaines pratiques et de donner un cadre, nous avons pu concrétiser la démarche. Ne pas faire abstraction des limites est justement la meilleure des façons d’expliquer les MCA.
J’assure un poste de médecin coordinateur au sein du Centre régional de coordination de dépistage des cancers (CRCDC) pour la partie Sud de la Nouvelle-Aquitaine. Je travaille avec certains centres et associations, qui proposent des soins de support en cancérologie. Notre rôle n’est pas d’orienter sur les MCA. En revanche, je peux conseiller à titre personnel, si on me le demande. Il faut toujours le faire avec beaucoup de précautions, sachant que la cancérologie est au cœur de ce que les MCA touchent de plus grave dans leurs dérives.
Par ailleurs, il est important de réaffirmer scientifiquement que, dans le cadre d’actions de prévention, il est possible d’éviter l’apparition d’un cancer via des bonnes pratiques d’hygiène de vie (alimentation, sport, moindre exposition au soleil, etc.).
Aujourd’hui, j’observe avec un œil bienveillant le travail de l’A-MCA, les travaux, les livres publiés dans le domaine. Ses actions permettent de structurer les critères objectifs permettant de juger si telle pratique à sa place dans le panel des propositions thérapeutiques. J’aimerais que nous puissions bénéficier d’un encadrement législatif renforcé afin de donner toute leur place aux praticiens sérieux et aux pratiques, telles que l’Activité physique adaptée (APA) en gériatrie, qui ne peut pas complètement la prendre à date, car la prise en charge financière n’est pas uniforme sur le territoire. Il faut donc poursuivre ce travail d’identification et encourager les thérapeutiques éprouvées et sérieuses.
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
J’ai exercé comme médecin généraliste libéral en cabinet, aux urgences, en soins de suite et de réadaptation (SSR), en milieu rural comme urbain. J’ai une capacité en gériatrie, ce qui m’a également conduit à exercer dans des Ehpad en tant que médecin coordinateur et j’ai aussi travaillé dans un Centre de prévention pour personnes âgées, porté par la complémentaire retraite Agirc-Arrco. Lorsque j’ai pris mon poste de directeur médical chez Korian de 2016 à 2020, j’ai eu l’occasion d’accompagner, avec les équipes, la poursuite de la mise en place des thérapeutiques non médicamenteuses notamment cognitives et comportementales. A l’époque, j’étais déjà intéressé par ces pratiques, sans les connaître très précisément. J’étais cependant déjà au fait des possibilités de dérives car j’y avais déjà été exposé préalablement au sein d’un autre établissement. Un professionnel avait souhaité introduire une thérapeutique à dérive (patchs énergétiques) et je craignais qu’il fasse appel à moi pour bénéficier de ma caution médicale en soutien.
Cette réserve m’a permis d’être critique, dans le bon sens. Je sais jusqu’où peuvent aller les dérives de certaines pratiques. Je me suis beaucoup renseigné, j’ai lu les documents produits par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), ce qui m’a permis, lorsque j’ai été amené à accompagner la mise en place de pratiques en tant que médecin et directeur médical chez Korian, de m’assurer scientifiquement que celles envisagées n’affichaient aucun grief. Cet accompagnement que nous avons proposé au sein des 300 établissements, a rassuré les professionnels qui y exerçaient. Car ils n’osaient pas nécessairement se lancer, d’autant plus que les médecins libéraux pouvaient afficher des craintes tout comme les familles. A force de donner des références, de montrer les limites de certaines pratiques et de donner un cadre, nous avons pu concrétiser la démarche. Ne pas faire abstraction des limites est justement la meilleure des façons d’expliquer les MCA.
J’assure un poste de médecin coordinateur au sein du Centre régional de coordination de dépistage des cancers (CRCDC) pour la partie Sud de la Nouvelle-Aquitaine. Je travaille avec certains centres et associations, qui proposent des soins de support en cancérologie. Notre rôle n’est pas d’orienter sur les MCA. En revanche, je peux conseiller à titre personnel, si on me le demande. Il faut toujours le faire avec beaucoup de précautions, sachant que la cancérologie est au cœur de ce que les MCA touchent de plus grave dans leurs dérives.
Par ailleurs, il est important de réaffirmer scientifiquement que, dans le cadre d’actions de prévention, il est possible d’éviter l’apparition d’un cancer via des bonnes pratiques d’hygiène de vie (alimentation, sport, moindre exposition au soleil, etc.).
Aujourd’hui, j’observe avec un œil bienveillant le travail de l’A-MCA, les travaux, les livres publiés dans le domaine. Ses actions permettent de structurer les critères objectifs permettant de juger si telle pratique à sa place dans le panel des propositions thérapeutiques. J’aimerais que nous puissions bénéficier d’un encadrement législatif renforcé afin de donner toute leur place aux praticiens sérieux et aux pratiques, telles que l’Activité physique adaptée (APA) en gériatrie, qui ne peut pas complètement la prendre à date, car la prise en charge financière n’est pas uniforme sur le territoire. Il faut donc poursuivre ce travail d’identification et encourager les thérapeutiques éprouvées et sérieuses.
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
J’ai exercé comme médecin généraliste libéral en cabinet, aux urgences, en soins de suite et de réadaptation (SSR), en milieu rural comme urbain. J’ai une capacité en gériatrie, ce qui m’a également conduit à exercer dans des Ehpad en tant que médecin coordinateur et j’ai aussi travaillé dans un Centre de prévention pour personnes âgées, porté par la complémentaire retraite Agirc-Arrco. Lorsque j’ai pris mon poste de directeur médical chez Korian de 2016 à 2020, j’ai eu l’occasion d’accompagner, avec les équipes, la poursuite de la mise en place des thérapeutiques non médicamenteuses notamment cognitives et comportementales. A l’époque, j’étais déjà intéressé par ces pratiques, sans les connaître très précisément. J’étais cependant déjà au fait des possibilités de dérives car j’y avais déjà été exposé préalablement au sein d’un autre établissement. Un professionnel avait souhaité introduire une thérapeutique à dérive (patchs énergétiques) et je craignais qu’il fasse appel à moi pour bénéficier de ma caution médicale en soutien.
Cette réserve m’a permis d’être critique, dans le bon sens. Je sais jusqu’où peuvent aller les dérives de certaines pratiques. Je me suis beaucoup renseigné, j’ai lu les documents produits par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), ce qui m’a permis, lorsque j’ai été amené à accompagner la mise en place de pratiques en tant que médecin et directeur médical chez Korian, de m’assurer scientifiquement que celles envisagées n’affichaient aucun grief. Cet accompagnement que nous avons proposé au sein des 300 établissements, a rassuré les professionnels qui y exerçaient. Car ils n’osaient pas nécessairement se lancer, d’autant plus que les médecins libéraux pouvaient afficher des craintes tout comme les familles. A force de donner des références, de montrer les limites de certaines pratiques et de donner un cadre, nous avons pu concrétiser la démarche. Ne pas faire abstraction des limites est justement la meilleure des façons d’expliquer les MCA.
J’assure un poste de médecin coordinateur au sein du Centre régional de coordination de dépistage des cancers (CRCDC) pour la partie Sud de la Nouvelle-Aquitaine. Je travaille avec certains centres et associations, qui proposent des soins de support en cancérologie. Notre rôle n’est pas d’orienter sur les MCA. En revanche, je peux conseiller à titre personnel, si on me le demande. Il faut toujours le faire avec beaucoup de précautions, sachant que la cancérologie est au cœur de ce que les MCA touchent de plus grave dans leurs dérives.
Par ailleurs, il est important de réaffirmer scientifiquement que, dans le cadre d’actions de prévention, il est possible d’éviter l’apparition d’un cancer via des bonnes pratiques d’hygiène de vie (alimentation, sport, moindre exposition au soleil, etc.).
Aujourd’hui, j’observe avec un œil bienveillant le travail de l’A-MCA, les travaux, les livres publiés dans le domaine. Ses actions permettent de structurer les critères objectifs permettant de juger si telle pratique à sa place dans le panel des propositions thérapeutiques. J’aimerais que nous puissions bénéficier d’un encadrement législatif renforcé afin de donner toute leur place aux praticiens sérieux et aux pratiques, telles que l’Activité physique adaptée (APA) en gériatrie, qui ne peut pas complètement la prendre à date, car la prise en charge financière n’est pas uniforme sur le territoire. Il faut donc poursuivre ce travail d’identification et encourager les thérapeutiques éprouvées et sérieuses.
Médecin coordonnateur au sein du Centre régional de coordination du dépistage des cancers de Nouvelle-Aquitaine, le Dr Paul-Emile HAŸ, médecin généraliste de formation, alerte sur la nécessité de mettre en place un encadrement législatif aux pratiques complémentaires afin d’encourager à leur meilleur déploiement.
J’ai exercé comme médecin généraliste libéral en cabinet, aux urgences, en soins de suite et de réadaptation (SSR), en milieu rural comme urbain. J’ai une capacité en gériatrie, ce qui m’a également conduit à exercer dans des Ehpad en tant que médecin coordinateur et j’ai aussi travaillé dans un Centre de prévention pour personnes âgées, porté par la complémentaire retraite Agirc-Arrco. Lorsque j’ai pris mon poste de directeur médical chez Korian de 2016 à 2020, j’ai eu l’occasion d’accompagner, avec les équipes, la poursuite de la mise en place des thérapeutiques non médicamenteuses notamment cognitives et comportementales. A l’époque, j’étais déjà intéressé par ces pratiques, sans les connaître très précisément. J’étais cependant déjà au fait des possibilités de dérives car j’y avais déjà été exposé préalablement au sein d’un autre établissement. Un professionnel avait souhaité introduire une thérapeutique à dérive (patchs énergétiques) et je craignais qu’il fasse appel à moi pour bénéficier de ma caution médicale en soutien.
Cette réserve m’a permis d’être critique, dans le bon sens. Je sais jusqu’où peuvent aller les dérives de certaines pratiques. Je me suis beaucoup renseigné, j’ai lu les documents produits par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), ce qui m’a permis, lorsque j’ai été amené à accompagner la mise en place de pratiques en tant que médecin et directeur médical chez Korian, de m’assurer scientifiquement que celles envisagées n’affichaient aucun grief. Cet accompagnement que nous avons proposé au sein des 300 établissements, a rassuré les professionnels qui y exerçaient. Car ils n’osaient pas nécessairement se lancer, d’autant plus que les médecins libéraux pouvaient afficher des craintes tout comme les familles. A force de donner des références, de montrer les limites de certaines pratiques et de donner un cadre, nous avons pu concrétiser la démarche. Ne pas faire abstraction des limites est justement la meilleure des façons d’expliquer les MCA.
J’assure un poste de médecin coordinateur au sein du Centre régional de coordination de dépistage des cancers (CRCDC) pour la partie Sud de la Nouvelle-Aquitaine. Je travaille avec certains centres et associations, qui proposent des soins de support en cancérologie. Notre rôle n’est pas d’orienter sur les MCA. En revanche, je peux conseiller à titre personnel, si on me le demande. Il faut toujours le faire avec beaucoup de précautions, sachant que la cancérologie est au cœur de ce que les MCA touchent de plus grave dans leurs dérives.
Par ailleurs, il est important de réaffirmer scientifiquement que, dans le cadre d’actions de prévention, il est possible d’éviter l’apparition d’un cancer via des bonnes pratiques d’hygiène de vie (alimentation, sport, moindre exposition au soleil, etc.).
Aujourd’hui, j’observe avec un œil bienveillant le travail de l’A-MCA, les travaux, les livres publiés dans le domaine. Ses actions permettent de structurer les critères objectifs permettant de juger si telle pratique à sa place dans le panel des propositions thérapeutiques. J’aimerais que nous puissions bénéficier d’un encadrement législatif renforcé afin de donner toute leur place aux praticiens sérieux et aux pratiques, telles que l’Activité physique adaptée (APA) en gériatrie, qui ne peut pas complètement la prendre à date, car la prise en charge financière n’est pas uniforme sur le territoire. Il faut donc poursuivre ce travail d’identification et encourager les thérapeutiques éprouvées et sérieuses.