Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Contexte
L’objectif principal est selon moi la santé mentale des jeunes en adaptant les approches selon les âges. L’enjeu est de s’interroger sur la façon de rendre les apprentissages possibles, lorsque nous connaissons les difficultés auxquelles les jeunes sont aujourd’hui confrontés. Ils ne sont pas entièrement disponibles psychologiquement pour les apprentissages en raison du climat particulièrement anxiogène de notre société. La crise sanitaire et les confinements les ont réellement impactés avec des situations conflictuelles à la maison, des problématiques de constructions sociales, des programmes scolaires non suivis. Sans oublier la violence sociétale dans laquelle ils évoluent. Ils ne s’en rendent pas toujours compte car elle fait partie de leur quotidien, avec le harcèlement, amplifiée par l’effet de groupe ou encore les réseaux sociaux. Cette problématique doit être abordée sous le prisme de la santé globale. Aujourd’hui, nous sommes face à un manque de professionnels disponibles pour les jeunes. Face à la désertification médicale, le manque d’infirmiers scolaires et d’assistantes sociales, nous devons trouver d’autres solutions avec des dispositifs innovants et éventuellement d’autres intervenants. Certes, les tutelles ont mis en place le dispositif «Mon psy » avec des séances remboursées. Mais l’offre ne suit pas la demande.
Des outils adaptés
Il me paraît aujourd’hui nécessaire de créer des outils à mettre à disposition des jeunes, pour leur permettre de se régénérer par eux-mêmes, de prendre confiance, de ressentir leurs émotions, de se retrouver. L’objectif est de leur permettre de se libérer l’esprit pour pouvoir se trouver en situation d’apprentissage ? Des exemples concrets : -Pour les étudiants avec un faible budget pour leur alimentation :leur donner les clefs des aliments essentiels pour une alimentation équilibrée ; - Pour les étudiants rencontrant des problèmes émotionnels : les outils pour les gérer et pour être le plus disponible possible pour leurs apprentissages ; - Idem pour le sommeil. ll est nécessaire de dresser la liste de tous les champs les concernant et de fournir des outils. Dans ce domaine, nous sommes très proches des pratiques complémentaires avec le yoga, la nutrition, la sophrologie. Cela me paraît une évidence. Ces outils complémentaires pourraient être construits et partagés dans le cadre d’une formation, indispensable à tout enseignant. Les professeurs devraient disposer des connaissances minimales dans le domaine pour les transmettre aux jeunes, afin que ces derniers puissent s’autoréguler.
Faire appel à des intervenants extérieurs
Outre la formation des enseignants, nous pourrions aussi nous interroger sur la possibilité de faire intervenir des professionnels extérieurs, formés à des pratiques complémentaires de manière encadrée. Si cela pouvait se concrétiser, nous devrions nous assurer que les intervenants soient de qualité, et formés au sein d’organismes reconnus. Nous pourrions envisager un fichier de praticiens agrémentés et habilités par académie. Il faut tout faire pour que les jeunes se sentent en confiance au sein d’une collectivité dans laquelle ils évoluent, échangent, produisent et ressentent un degré d’appartenance. C’est un moyen de libérer leur parole. Les parents aussi doivent être mobilisés. Pour beaucoup, la gestion du stress et des émotions est compliquée.
La transmission aux futurs professionnels
Au sein de notre établissement, nous formons des jeunes amenés à exercer dans le secteur sanitaire à cette approche globale de la santé. Il me paraît intéressant que des futurs professionnels puissent adopter ce rapport aux patients, les prendre en charge dans leur globalité. Donner une dimension plus humaine à un métier peut être un bon levier pour lui donner du sens.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Contexte
L’objectif principal est selon moi la santé mentale des jeunes en adaptant les approches selon les âges. L’enjeu est de s’interroger sur la façon de rendre les apprentissages possibles, lorsque nous connaissons les difficultés auxquelles les jeunes sont aujourd’hui confrontés. Ils ne sont pas entièrement disponibles psychologiquement pour les apprentissages en raison du climat particulièrement anxiogène de notre société. La crise sanitaire et les confinements les ont réellement impactés avec des situations conflictuelles à la maison, des problématiques de constructions sociales, des programmes scolaires non suivis. Sans oublier la violence sociétale dans laquelle ils évoluent. Ils ne s’en rendent pas toujours compte car elle fait partie de leur quotidien, avec le harcèlement, amplifiée par l’effet de groupe ou encore les réseaux sociaux. Cette problématique doit être abordée sous le prisme de la santé globale. Aujourd’hui, nous sommes face à un manque de professionnels disponibles pour les jeunes. Face à la désertification médicale, le manque d’infirmiers scolaires et d’assistantes sociales, nous devons trouver d’autres solutions avec des dispositifs innovants et éventuellement d’autres intervenants. Certes, les tutelles ont mis en place le dispositif «Mon psy » avec des séances remboursées. Mais l’offre ne suit pas la demande.
Des outils adaptés
Il me paraît aujourd’hui nécessaire de créer des outils à mettre à disposition des jeunes, pour leur permettre de se régénérer par eux-mêmes, de prendre confiance, de ressentir leurs émotions, de se retrouver. L’objectif est de leur permettre de se libérer l’esprit pour pouvoir se trouver en situation d’apprentissage ? Des exemples concrets : -Pour les étudiants avec un faible budget pour leur alimentation :leur donner les clefs des aliments essentiels pour une alimentation équilibrée ; - Pour les étudiants rencontrant des problèmes émotionnels : les outils pour les gérer et pour être le plus disponible possible pour leurs apprentissages ; - Idem pour le sommeil. ll est nécessaire de dresser la liste de tous les champs les concernant et de fournir des outils. Dans ce domaine, nous sommes très proches des pratiques complémentaires avec le yoga, la nutrition, la sophrologie. Cela me paraît une évidence. Ces outils complémentaires pourraient être construits et partagés dans le cadre d’une formation, indispensable à tout enseignant. Les professeurs devraient disposer des connaissances minimales dans le domaine pour les transmettre aux jeunes, afin que ces derniers puissent s’autoréguler.
Faire appel à des intervenants extérieurs
Outre la formation des enseignants, nous pourrions aussi nous interroger sur la possibilité de faire intervenir des professionnels extérieurs, formés à des pratiques complémentaires de manière encadrée. Si cela pouvait se concrétiser, nous devrions nous assurer que les intervenants soient de qualité, et formés au sein d’organismes reconnus. Nous pourrions envisager un fichier de praticiens agrémentés et habilités par académie. Il faut tout faire pour que les jeunes se sentent en confiance au sein d’une collectivité dans laquelle ils évoluent, échangent, produisent et ressentent un degré d’appartenance. C’est un moyen de libérer leur parole. Les parents aussi doivent être mobilisés. Pour beaucoup, la gestion du stress et des émotions est compliquée.
La transmission aux futurs professionnels
Au sein de notre établissement, nous formons des jeunes amenés à exercer dans le secteur sanitaire à cette approche globale de la santé. Il me paraît intéressant que des futurs professionnels puissent adopter ce rapport aux patients, les prendre en charge dans leur globalité. Donner une dimension plus humaine à un métier peut être un bon levier pour lui donner du sens.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Contexte
L’objectif principal est selon moi la santé mentale des jeunes en adaptant les approches selon les âges. L’enjeu est de s’interroger sur la façon de rendre les apprentissages possibles, lorsque nous connaissons les difficultés auxquelles les jeunes sont aujourd’hui confrontés. Ils ne sont pas entièrement disponibles psychologiquement pour les apprentissages en raison du climat particulièrement anxiogène de notre société. La crise sanitaire et les confinements les ont réellement impactés avec des situations conflictuelles à la maison, des problématiques de constructions sociales, des programmes scolaires non suivis. Sans oublier la violence sociétale dans laquelle ils évoluent. Ils ne s’en rendent pas toujours compte car elle fait partie de leur quotidien, avec le harcèlement, amplifiée par l’effet de groupe ou encore les réseaux sociaux. Cette problématique doit être abordée sous le prisme de la santé globale. Aujourd’hui, nous sommes face à un manque de professionnels disponibles pour les jeunes. Face à la désertification médicale, le manque d’infirmiers scolaires et d’assistantes sociales, nous devons trouver d’autres solutions avec des dispositifs innovants et éventuellement d’autres intervenants. Certes, les tutelles ont mis en place le dispositif «Mon psy » avec des séances remboursées. Mais l’offre ne suit pas la demande.
Des outils adaptés
Il me paraît aujourd’hui nécessaire de créer des outils à mettre à disposition des jeunes, pour leur permettre de se régénérer par eux-mêmes, de prendre confiance, de ressentir leurs émotions, de se retrouver. L’objectif est de leur permettre de se libérer l’esprit pour pouvoir se trouver en situation d’apprentissage ? Des exemples concrets : -Pour les étudiants avec un faible budget pour leur alimentation :leur donner les clefs des aliments essentiels pour une alimentation équilibrée ; - Pour les étudiants rencontrant des problèmes émotionnels : les outils pour les gérer et pour être le plus disponible possible pour leurs apprentissages ; - Idem pour le sommeil. ll est nécessaire de dresser la liste de tous les champs les concernant et de fournir des outils. Dans ce domaine, nous sommes très proches des pratiques complémentaires avec le yoga, la nutrition, la sophrologie. Cela me paraît une évidence. Ces outils complémentaires pourraient être construits et partagés dans le cadre d’une formation, indispensable à tout enseignant. Les professeurs devraient disposer des connaissances minimales dans le domaine pour les transmettre aux jeunes, afin que ces derniers puissent s’autoréguler.
Faire appel à des intervenants extérieurs
Outre la formation des enseignants, nous pourrions aussi nous interroger sur la possibilité de faire intervenir des professionnels extérieurs, formés à des pratiques complémentaires de manière encadrée. Si cela pouvait se concrétiser, nous devrions nous assurer que les intervenants soient de qualité, et formés au sein d’organismes reconnus. Nous pourrions envisager un fichier de praticiens agrémentés et habilités par académie. Il faut tout faire pour que les jeunes se sentent en confiance au sein d’une collectivité dans laquelle ils évoluent, échangent, produisent et ressentent un degré d’appartenance. C’est un moyen de libérer leur parole. Les parents aussi doivent être mobilisés. Pour beaucoup, la gestion du stress et des émotions est compliquée.
La transmission aux futurs professionnels
Au sein de notre établissement, nous formons des jeunes amenés à exercer dans le secteur sanitaire à cette approche globale de la santé. Il me paraît intéressant que des futurs professionnels puissent adopter ce rapport aux patients, les prendre en charge dans leur globalité. Donner une dimension plus humaine à un métier peut être un bon levier pour lui donner du sens.
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Contexte
L’objectif principal est selon moi la santé mentale des jeunes en adaptant les approches selon les âges. L’enjeu est de s’interroger sur la façon de rendre les apprentissages possibles, lorsque nous connaissons les difficultés auxquelles les jeunes sont aujourd’hui confrontés. Ils ne sont pas entièrement disponibles psychologiquement pour les apprentissages en raison du climat particulièrement anxiogène de notre société. La crise sanitaire et les confinements les ont réellement impactés avec des situations conflictuelles à la maison, des problématiques de constructions sociales, des programmes scolaires non suivis. Sans oublier la violence sociétale dans laquelle ils évoluent. Ils ne s’en rendent pas toujours compte car elle fait partie de leur quotidien, avec le harcèlement, amplifiée par l’effet de groupe ou encore les réseaux sociaux. Cette problématique doit être abordée sous le prisme de la santé globale. Aujourd’hui, nous sommes face à un manque de professionnels disponibles pour les jeunes. Face à la désertification médicale, le manque d’infirmiers scolaires et d’assistantes sociales, nous devons trouver d’autres solutions avec des dispositifs innovants et éventuellement d’autres intervenants. Certes, les tutelles ont mis en place le dispositif «Mon psy » avec des séances remboursées. Mais l’offre ne suit pas la demande.
Des outils adaptés
Il me paraît aujourd’hui nécessaire de créer des outils à mettre à disposition des jeunes, pour leur permettre de se régénérer par eux-mêmes, de prendre confiance, de ressentir leurs émotions, de se retrouver. L’objectif est de leur permettre de se libérer l’esprit pour pouvoir se trouver en situation d’apprentissage ? Des exemples concrets : -Pour les étudiants avec un faible budget pour leur alimentation :leur donner les clefs des aliments essentiels pour une alimentation équilibrée ; - Pour les étudiants rencontrant des problèmes émotionnels : les outils pour les gérer et pour être le plus disponible possible pour leurs apprentissages ; - Idem pour le sommeil. ll est nécessaire de dresser la liste de tous les champs les concernant et de fournir des outils. Dans ce domaine, nous sommes très proches des pratiques complémentaires avec le yoga, la nutrition, la sophrologie. Cela me paraît une évidence. Ces outils complémentaires pourraient être construits et partagés dans le cadre d’une formation, indispensable à tout enseignant. Les professeurs devraient disposer des connaissances minimales dans le domaine pour les transmettre aux jeunes, afin que ces derniers puissent s’autoréguler.
Faire appel à des intervenants extérieurs
Outre la formation des enseignants, nous pourrions aussi nous interroger sur la possibilité de faire intervenir des professionnels extérieurs, formés à des pratiques complémentaires de manière encadrée. Si cela pouvait se concrétiser, nous devrions nous assurer que les intervenants soient de qualité, et formés au sein d’organismes reconnus. Nous pourrions envisager un fichier de praticiens agrémentés et habilités par académie. Il faut tout faire pour que les jeunes se sentent en confiance au sein d’une collectivité dans laquelle ils évoluent, échangent, produisent et ressentent un degré d’appartenance. C’est un moyen de libérer leur parole. Les parents aussi doivent être mobilisés. Pour beaucoup, la gestion du stress et des émotions est compliquée.
La transmission aux futurs professionnels
Au sein de notre établissement, nous formons des jeunes amenés à exercer dans le secteur sanitaire à cette approche globale de la santé. Il me paraît intéressant que des futurs professionnels puissent adopter ce rapport aux patients, les prendre en charge dans leur globalité. Donner une dimension plus humaine à un métier peut être un bon levier pour lui donner du sens.
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Contexte
L’objectif principal est selon moi la santé mentale des jeunes en adaptant les approches selon les âges. L’enjeu est de s’interroger sur la façon de rendre les apprentissages possibles, lorsque nous connaissons les difficultés auxquelles les jeunes sont aujourd’hui confrontés. Ils ne sont pas entièrement disponibles psychologiquement pour les apprentissages en raison du climat particulièrement anxiogène de notre société. La crise sanitaire et les confinements les ont réellement impactés avec des situations conflictuelles à la maison, des problématiques de constructions sociales, des programmes scolaires non suivis. Sans oublier la violence sociétale dans laquelle ils évoluent. Ils ne s’en rendent pas toujours compte car elle fait partie de leur quotidien, avec le harcèlement, amplifiée par l’effet de groupe ou encore les réseaux sociaux. Cette problématique doit être abordée sous le prisme de la santé globale. Aujourd’hui, nous sommes face à un manque de professionnels disponibles pour les jeunes. Face à la désertification médicale, le manque d’infirmiers scolaires et d’assistantes sociales, nous devons trouver d’autres solutions avec des dispositifs innovants et éventuellement d’autres intervenants. Certes, les tutelles ont mis en place le dispositif «Mon psy » avec des séances remboursées. Mais l’offre ne suit pas la demande.
Des outils adaptés
Il me paraît aujourd’hui nécessaire de créer des outils à mettre à disposition des jeunes, pour leur permettre de se régénérer par eux-mêmes, de prendre confiance, de ressentir leurs émotions, de se retrouver. L’objectif est de leur permettre de se libérer l’esprit pour pouvoir se trouver en situation d’apprentissage ? Des exemples concrets : -Pour les étudiants avec un faible budget pour leur alimentation :leur donner les clefs des aliments essentiels pour une alimentation équilibrée ; - Pour les étudiants rencontrant des problèmes émotionnels : les outils pour les gérer et pour être le plus disponible possible pour leurs apprentissages ; - Idem pour le sommeil. ll est nécessaire de dresser la liste de tous les champs les concernant et de fournir des outils. Dans ce domaine, nous sommes très proches des pratiques complémentaires avec le yoga, la nutrition, la sophrologie. Cela me paraît une évidence. Ces outils complémentaires pourraient être construits et partagés dans le cadre d’une formation, indispensable à tout enseignant. Les professeurs devraient disposer des connaissances minimales dans le domaine pour les transmettre aux jeunes, afin que ces derniers puissent s’autoréguler.
Faire appel à des intervenants extérieurs
Outre la formation des enseignants, nous pourrions aussi nous interroger sur la possibilité de faire intervenir des professionnels extérieurs, formés à des pratiques complémentaires de manière encadrée. Si cela pouvait se concrétiser, nous devrions nous assurer que les intervenants soient de qualité, et formés au sein d’organismes reconnus. Nous pourrions envisager un fichier de praticiens agrémentés et habilités par académie. Il faut tout faire pour que les jeunes se sentent en confiance au sein d’une collectivité dans laquelle ils évoluent, échangent, produisent et ressentent un degré d’appartenance. C’est un moyen de libérer leur parole. Les parents aussi doivent être mobilisés. Pour beaucoup, la gestion du stress et des émotions est compliquée.
La transmission aux futurs professionnels
Au sein de notre établissement, nous formons des jeunes amenés à exercer dans le secteur sanitaire à cette approche globale de la santé. Il me paraît intéressant que des futurs professionnels puissent adopter ce rapport aux patients, les prendre en charge dans leur globalité. Donner une dimension plus humaine à un métier peut être un bon levier pour lui donner du sens.
NORA MACHURÉ - PROVISEURE Lycée Pierre-Gilles de Gennes (ENCPB), auditionnée dans le cadre du rapport 2023 sur les pratiques complémentaires, nous donne son avis concernant la jeunesse, la prévention et les pratiques complémentaires.
“Nous pourrions aussi nous interroger sur la possibilité de faire intervenir des professionnels extérieurs, formés à des pratiques complémentaires de manière encadrée”
Contexte
L’objectif principal est selon moi la santé mentale des jeunes en adaptant les approches selon les âges. L’enjeu est de s’interroger sur la façon de rendre les apprentissages possibles, lorsque nous connaissons les difficultés auxquelles les jeunes sont aujourd’hui confrontés. Ils ne sont pas entièrement disponibles psychologiquement pour les apprentissages en raison du climat particulièrement anxiogène de notre société. La crise sanitaire et les confinements les ont réellement impactés avec des situations conflictuelles à la maison, des problématiques de constructions sociales, des programmes scolaires non suivis. Sans oublier la violence sociétale dans laquelle ils évoluent. Ils ne s’en rendent pas toujours compte car elle fait partie de leur quotidien, avec le harcèlement, amplifiée par l’effet de groupe ou encore les réseaux sociaux. Cette problématique doit être abordée sous le prisme de la santé globale. Aujourd’hui, nous sommes face à un manque de professionnels disponibles pour les jeunes. Face à la désertification médicale, le manque d’infirmiers scolaires et d’assistantes sociales, nous devons trouver d’autres solutions avec des dispositifs innovants et éventuellement d’autres intervenants. Certes, les tutelles ont mis en place le dispositif «Mon psy » avec des séances remboursées. Mais l’offre ne suit pas la demande.
Des outils adaptés
Il me paraît aujourd’hui nécessaire de créer des outils à mettre à disposition des jeunes, pour leur permettre de se régénérer par eux-mêmes, de prendre confiance, de ressentir leurs émotions, de se retrouver. L’objectif est de leur permettre de se libérer l’esprit pour pouvoir se trouver en situation d’apprentissage ? Des exemples concrets : -Pour les étudiants avec un faible budget pour leur alimentation :leur donner les clefs des aliments essentiels pour une alimentation équilibrée ; - Pour les étudiants rencontrant des problèmes émotionnels : les outils pour les gérer et pour être le plus disponible possible pour leurs apprentissages ; - Idem pour le sommeil. ll est nécessaire de dresser la liste de tous les champs les concernant et de fournir des outils. Dans ce domaine, nous sommes très proches des pratiques complémentaires avec le yoga, la nutrition, la sophrologie. Cela me paraît une évidence. Ces outils complémentaires pourraient être construits et partagés dans le cadre d’une formation, indispensable à tout enseignant. Les professeurs devraient disposer des connaissances minimales dans le domaine pour les transmettre aux jeunes, afin que ces derniers puissent s’autoréguler.
Faire appel à des intervenants extérieurs
Outre la formation des enseignants, nous pourrions aussi nous interroger sur la possibilité de faire intervenir des professionnels extérieurs, formés à des pratiques complémentaires de manière encadrée. Si cela pouvait se concrétiser, nous devrions nous assurer que les intervenants soient de qualité, et formés au sein d’organismes reconnus. Nous pourrions envisager un fichier de praticiens agrémentés et habilités par académie. Il faut tout faire pour que les jeunes se sentent en confiance au sein d’une collectivité dans laquelle ils évoluent, échangent, produisent et ressentent un degré d’appartenance. C’est un moyen de libérer leur parole. Les parents aussi doivent être mobilisés. Pour beaucoup, la gestion du stress et des émotions est compliquée.
La transmission aux futurs professionnels
Au sein de notre établissement, nous formons des jeunes amenés à exercer dans le secteur sanitaire à cette approche globale de la santé. Il me paraît intéressant que des futurs professionnels puissent adopter ce rapport aux patients, les prendre en charge dans leur globalité. Donner une dimension plus humaine à un métier peut être un bon levier pour lui donner du sens.