L’AMCA DEVIENT L’AGENCE DES MÉDECINES COMPLÉMENTAIRES ADAPTÉES (A-MCA)

L’A-MCA change de nom, mais pas d’acronyme. Il s’agit désormais de l’Agence des Médecines complémentaires adaptées. Ce changement répond à la volonté de l’A-MCA d’être plus lisible et visible sur sa raison d’être, à savoir favoriser les « bonnes pratiques » en santé tout en luttant contre les dérives.

L’ancien nom avait vocation à souligner l’importance de structurer ce domaine en favorisant, au sein de l’Agence (A), les Médecines complémentaires (MC) tout en luttant contre celles qui se présentent commeAlternatives (A).

Cette évolution sémantique est d’autant plus importante que l’objet de l’AMCA n’est pas la promotion des approches dites « complémentaires » pouvant, rappelons-le, également comporter des risques. Son ambition réaffirmée dans son nouvel intitulé est d’encourager exclusivement celles qui sont adaptées.

Cet objectif suppose de soutenir plus largement toutes les pratiques s’inscrivant dans une même dynamique de santé durable. En outre, il s’agit d’encourager les bonnes pratiques en santé, telles que la prévention et le bien-être intégrant, certes, le recours à des médecines complémentaires adaptées (acupuncture, hypnose, sophrologie, etc.), mais aussi à des approches non médicamenteuses validées et/ou recommandées par les autorités sanitaires (diététique, ergothérapie, soutien psychologique, sport, activité physique adaptée, etc.). Ainsi, la nouvelle appellation permet d’englober davantage de pratiques dans leurs dimensions positives «adaptées ».

Dans cette démarche, l’A-MCA s’attache, bien entendu, à défendre le bon usage de la bonne pratique, adaptée à l’usager, avec le bon praticien. Cela implique de ne mobiliser qu’un socle réduit de pratiques, c’est-à-dire celles détenant des normes de réglementation et/ou de formation. « Toutes les pratiques ne sont pas adaptées à tous, rappelle Véronique SUISSA, directrice générale de l’A-MCA. Il faut prêter une attention particulière à la problématique de chacun ainsi qu’à la formation, à la qualification et à l’expertise du praticien. »

Les missions de l’A-MCA restent identiques (réfléchir, agir, informer, démocratiser), tout comme ses activités (recherche, actions de prévention, publications, évènements). Dans cette optique, elle poursuit pleinement ses actions transverses et sa démarche de sensibilisation continue auprès du grand public. « L’enjeu est de promouvoir tout ce qui contribue au bien-être des citoyens, de leur apporter des repères éclairant en la matière, de poursuivre notre lutte contre les dérives en santé et de participer plus largement à la structuration des pratiques complémentaires, ce à quoi nous nous attelons », conclut Véronique SUISSA.