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Polémique « Doctolib » : l’A-MCA appelle à la prudence

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Communiqués de presse

August
2022

Polémique « Doctolib » : l’A-MCA appelle à la prudence

Polémique « Doctolib » : l’A-MCA appelle à la prudence

Face à la polémique « Doctolib », l’A-MCA ne peut qu’appeler les plateformes de prise de rendez-vous en ligne à la prudence vis-à-vis du référencement des praticiens orientés dans une logique de quantité plutôt que de qualité.

Pour rappel, Doctolib a été pointé du doigt pour avoir donné accès à des naturopathes, alors même que la pratique, bien que prisée par de nombreux Français, n’est encadrée par aucune norme en France. D’ailleurs, fin août, la plateforme française a suspendu 17 profils de naturopathes, suspectés de dérives thérapeutiques et sectaires. Face à ce constat, elle a engagé un « travail de fond » salutaire dans le cadre duquel elle a notamment sollicité l’expertise de l’A-MCA.

Toutefois, pour l’A-MCA, une plateforme dédiée à la prise de rendez-vous médicaux ne peut en aucun cas être mise sur le même plan que les plateformes « bien-être ». D’autant plus que Doctolib intègre principalement des professionnels médicaux et paramédicaux (médecins, dentistes, kinésithérapeutes, etc.) et d’autres professionnels juridiquement reconnus(psychologues, diététiciens, etc.). Autrement, dit, le mélange des genres au sein d’une plateforme médicale peut générer la confusion auprès du grand public.

Pour autant, dans le champ des médecines complémentaires, de nombreuses pratiques sont réglementées par la loi, notamment l’ostéopathie, l’acupuncture ou encore l’homéopathie et Doctolib en tient compte dans son référencement. Autrement dit, en termes d’accès « aux médecines complémentaires », cette plateforme est actuellement bien plus adaptée et sécurisée que les plateformes « bien-être » dites « spécialisées » puisqu’elles sont orientées vers un modèle de quantité de praticiens » et de « mélange des genres » sans regard envers les normes existantes.

La décision de Doctolib visant à exclure les praticiens non titulaires d’une formation reconnue est un acte salutaire. En revanche, la décision implique également l’exclusion de praticiens paradoxalement titulaires d’un titre RNCP délivré par le Ministère du Travail.Ce constat montre la complexité du sujet et ouvre la voie à la réflexion autour de la création d’une plateforme référençant des praticiens de médecine complémentaire sélectionnés parle biais d’un processus de recrutement sérieux, mettant au premier plan la qualité et non la quantité de praticiens référencés.

Une telle démarche, fondée sur l’éthique et des bonnes pratiques en santé est fondamentale pour assurer la qualité/sécurité des usages. C’est dans ce contexte que l’A-MCA mobilise toute son expertise au bénéfice d’une réflexion/action constructive permettant l’essor d’un modèle sociétal vertueux en la matière.

- L'A-MCA

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