Communiqués de presse

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L’objet de l’A-MCA Juillet

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July
2021

L’objet de l’A-MCA Juillet

DE L’AGENCE DES MEDECINES COMPLEMENTAIRES ET ALTERNATIVES (A-MCA)

Précisions nécessaires sur l’objet de l’Association

« L’A-MCA est une association dont l’objet est à la fois de favoriser l’évaluation des médecines complémentaires, leur déploiement dans une logique de care ET de lutter contre les dérives thérapeutiques et les pratiques alternatives ».

L’Agence des Médecines Complémentaires et Alternatives (A-MCA) se félicite qu’après le dépôt, 18 mars 2021, d’une proposition de résolution pour la création d’une « Agence gouvernementale d’évaluation des approches complémentaires adaptées et de contrôle des dérives thérapeutiques et des pratiques alternatives », le sujet de la santé intégrative apparaît très présent dans l’espace public.

En témoigne les deux avis récents des Académies de Médecine et de Pharmacie. L’Académie de Médecine appelle à prendre en compte les attentes des Français pour « bénéficier de soins qui vont au-delà de ce que le système de soins conventionnels leur procure », tout en alertant sur les dérives pouvant entrainer des pertes de chance pour les patients. L’Académie soutien la nécessité que ces approches soient enseignées dans les facultés de médecine dans l’optique que « les professionnels en connaissent les intérêts potentiels et les limites ». Les académiciens appellent à un encadrement par l’Etat de ces pratiques. Pour sa part l’Académie de pharmacie demande que l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) évalue et encadre ces thérapies.

Ces avis font suite à de nombreux rapports, comme celui de l’HAS, qui contribuent à donner un cadre de référence aux pratiques de médecines complémentaires. Rappelons aussi que certaines de ces pratiques sont légalisées (acupuncture, ostéopathie, chiropraxie, homéopathie). Par ailleurs certaines de ces Médecines Complémentaires sont intégrées concrètement dans certains hôpitaux ou EHPAD. Il existe aussi des diplômes reconnus pour certaines pratiques (sophrologie, art thérapie, hypnose…).

Elles sont utilisées par 4 Français sur 10, mais elles posent très souvent un problème de lisibilité de l’offre lié au déficit d’encadrement des pratiques dont certaines peuvent entrainer des risques de dérives thérapeutiques pour les patients parfois tentés d’abandonner leurs traitements vitaux au profit de méthodes douteuses.

LES CONVICTIONS DE L’A-MCA

En avril 2021, l’A-MCA a publié son premier rapport porté par son comité d’experts sous la responsabilité du Professeur de psychologie Antoine Bioy et préfacé par le Professeur d’éthique médicale Emmanuel Hirsch. Ce rapport propose une contribution collective autour des principaux enjeux posés par l’essor et l’usage des MCA. Fondé sur l’élaboration de productions utiles et de recommandations concrètes, ce rapport a pour objectif de permettre une intégration cohérente, structurée et sécurisée des pratiques tout en luttant contre les dérives en santé.

L’A-MCA tient à rappeler, face à certains propos polémiques et procès d’intention, qu’elle s’inscrit dans une logique de réflexion et de recherche et non dans un cadre partisan et idéologique. Par ailleurs, rien dans le parcours des fondateurs comme dans celui du responsable scientifique, ni dans les propos, écrits et initiatives de l’A-MCA ne saurait associer notre démarche à la moindre tolérance pour les dérives sectaires et en santé.

Notre feuille de route est de prendre la mesure d’un fait de société, d’interroger les usages, de favoriser les recherches, de contribuer à un essor encadré et à s’inscrire dans une démarche de lutte contre les pratiques charlatanesques et les risques de dérives.

Rappelons à ce propos que l’A-MCA avait organisé un colloque le 22 février 2021, sous le patronage de la députée Laurence Vanceunebrock, avec pour thème « Lutter contre les dérives en santé ».

Notre conviction est que favoriser l’essor de pratiques complémentaires adaptées tout en luttant contre les dérives thérapeutiques de certaines Médecines Complémentaires et Alternatives (MCA) est un enjeu de santé publique et de démocratie sanitaire. En effet, le champ des MCA rassemble indistinctement des méthodes validées et sécurisées, insuffisamment éprouvées, ou encore douteuses, voire dangereuses. Dans ce cadre, l’enjeu pour l’Agence est de contribuer à structurer ce champ. Il s’agit de s’inscrire dans une perspective d’intégration cohérente et sécurisée des pratiques actuellement déployées sous l’impulsion et par les centres sanitaires (ex. CHU) et médico-sociaux (ex. EHPAD), les dispositifs de soins officiels(ex. soins de support, PASA) ou encore les associations nationales (ex. Ligue contre le cancer, France Alzheimer). Mais l’A-MCA prend aussi toute sa part dans la lutte essentielle contre les risques et les dérives thérapeutiques, non sectaires, propres aux MCA.

Le propos l’A-MCA est favoriser l’articulation entre le cure (soin) et le care (prendre soin).

Les fondateurs de l’A-MCA
Véronique SUISSA, Directrice Générale de l’A-MCA
Pr Serge GUÉRIN, Président de l’A-MCA
Dr Philippe DENORMANDIE, Conseiller médical de l’A-MCA
- L'A-MCA

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