Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Dr Charlotte Gaspard :
On peut distinguer deux modèles. Le premier est un cabinet dans lequel un médecin généraliste pratique la médecine conventionnelle entouré par d’autres professionnels de thérapies complémentaires : association avec un(e) ostéopathe, un(e)sophrologue, un(e) naturopathe… Ce modèle est très difficile à mettre en place car l’Ordre des Médecins (et celui des Sage-femmes) réglemente les installations libérales et interdit théoriquement la pratique associée à des «non- professions médicales ». On peut cependant retrouver ce modèle dans des maisons médicales municipales, des cliniques privées, des centres médicaux privés…qui s’affranchissent de ces interdictions en salariant les médecins notamment.
Le second modèle est un cabinet dans lequel le médecin est lui-même capable de pratiquer la médecine intégrative : fort de son bagage universitaire conventionnel, il ajoute à sa formation initiale, par ses propres moyens, des Diplômes Universitaires complémentaires. Libre à lui ensuite de s’installer avec des professionnels qui partagent son approche de la médecine !
Le patient est véritablement au cœur de cette histoire : pratiquer la Médecine Intégrative est en fait pratiquer la Médecine « tout court ».Il s’agit d’accompagner le patient par la prévention avant l’apparition des maladies, pendant son parcours à travers elles et dans la convalescence en ayant recours à des outils scientifiques validés et en proposant une prise en charge globale et individualisée.
Dr Charlotte Gaspard :
La demande vient de nos patients. Le manque de médecins généralistes, les délais avant l’obtention d’un rendez-vous, la consultation chronométrée, la méfiance vis-à-vis des médicaments conventionnels… poussent les patients à l’automédication (notamment en phyto-aromathérapie) ou vers des « thérapeutes» non reconnus mais qui ont plus de temps à leur consacrer et les font parfois sortir du circuit conventionnel (ce qui est bien entendu une catastrophe en terme de santé publique).
Dans un cabinet médical intégratif, le patient sait qu’il a plusieurs options. Il a confiance dans le fait que le professionnel de santé qui le voit n’est pas seul et qu’il va pouvoir en référer à un collègue médecin si besoin.L’approche complémentaire vient toujours après un regard médical exhaustif qui a éliminé les étiologies organiques, graves ou urgentes.La promotion de cette pratique intégrative doit passer par plusieurs canaux mais il me semble évident qu’il est nécessaire que les Universités de Médecine, l’Ordre des Médecins, les Instances de Santé en général s’emparent de ce sujet.Il me parait indispensable que nos jeunes futurs médecins, externes et internes, puissent bénéficier d’une formation initiale de qualité en thérapies complémentaires. En médecine générale, les possibilités de mise en pratique sont en effet innombrables.
Dr Charlotte Gaspard :
Avec Envie ! Elle est indispensable pour aller se former, se remettre en question, sortir de sa zone de confort. Formée à l’Hypnose médicale, l’Acupuncture scientifique, la Phytothérapie et l’Aromathérapie, je me régale chaque jour à proposer à mes patients l’approche idéale pour chacun.Ses outils me rendent plus active dans ma consultation et capable de limiter le recours aux traitements addictifs ou délétères sur le long terme : les chiffres le disent, ma prescription de benzodiazépines et de somnifères est inférieure de 30% de la moyenne nationale. Mes patients sont-ils moins stressés qu’ailleurs ? en plein cœur de Paris, je ne crois pas…
Puis oser la mise en pratique ! Elle doit être rapide après la formation, progressive puis quotidienne pour gagner en compétence et expérience. Il faut oser mettre sa première aiguille, oser provoquer l’induction hypnotique, oser proposer un traitement phytothérapeutique pour le stress plutôt qu’un anxiolytique, tout ça pour le plus grand bonheur de nos patients et notre propre épanouissement.
Et enfin, savoir s’entourer. Il est évident qu’il faut choisir ses collègues, tolérants, ouverts et compétents. Je travaille avec une sage-femme, un ostéopathe et une psychologue, et nous avons tous la même vision de l’approche individualisée et complémentaire de nos patients. Ma remplaçante est également formée àl’Acupuncture et prévoit un DU de Phytothérapie prochainement. Un même patient peut bénéficier de tous nos regards, ce qui selon les dires de mon collègue ostéopathe « augmente grandement ses chances de guérison ».
Dr Charlotte Gaspard :
Le paysage médical voit fleurir ces derniers temps des cabinets médicaux dits « intégratifs ». Ce terme signifie qu’au sein de ce type de cabinet, les praticiens utilisent à la fois la médecine allopathique, c’est-à-dire la médecine « conventionnelle » (prescription d’examens complémentaires, recours aux spécialistes, usage des médicaments, suivi des maladies chroniques…) et la médecine dite «complémentaire » (hypnose, acupuncture, ostéopathie, homéopathie, méditation pleine conscience, phytothérapie, aromathérapie…).
Médecins, n’hésitez pas ! Formez-vous aux approches complémentaires, elles ne feront qu’enrichir votre pratique et ouvrir votre vision de la Médecine.Elles feront de vous un médecin plus complet et un individu plus tolérant.Patients, continuez de nous bousculer! La Médecine est là pour vous mais le chemin est encore long avant que la prévention ne soit reconnue à sa juste valeur. Dans un monde où tout va trop vite, la Santé reste cependant ce qui est de plus précieux et mérite qu’on s’y attarde.
Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport).
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Dr Charlotte Gaspard :
On peut distinguer deux modèles. Le premier est un cabinet dans lequel un médecin généraliste pratique la médecine conventionnelle entouré par d’autres professionnels de thérapies complémentaires : association avec un(e) ostéopathe, un(e)sophrologue, un(e) naturopathe… Ce modèle est très difficile à mettre en place car l’Ordre des Médecins (et celui des Sage-femmes) réglemente les installations libérales et interdit théoriquement la pratique associée à des «non- professions médicales ». On peut cependant retrouver ce modèle dans des maisons médicales municipales, des cliniques privées, des centres médicaux privés…qui s’affranchissent de ces interdictions en salariant les médecins notamment.
Le second modèle est un cabinet dans lequel le médecin est lui-même capable de pratiquer la médecine intégrative : fort de son bagage universitaire conventionnel, il ajoute à sa formation initiale, par ses propres moyens, des Diplômes Universitaires complémentaires. Libre à lui ensuite de s’installer avec des professionnels qui partagent son approche de la médecine !
Le patient est véritablement au cœur de cette histoire : pratiquer la Médecine Intégrative est en fait pratiquer la Médecine « tout court ».Il s’agit d’accompagner le patient par la prévention avant l’apparition des maladies, pendant son parcours à travers elles et dans la convalescence en ayant recours à des outils scientifiques validés et en proposant une prise en charge globale et individualisée.
Dr Charlotte Gaspard :
La demande vient de nos patients. Le manque de médecins généralistes, les délais avant l’obtention d’un rendez-vous, la consultation chronométrée, la méfiance vis-à-vis des médicaments conventionnels… poussent les patients à l’automédication (notamment en phyto-aromathérapie) ou vers des « thérapeutes» non reconnus mais qui ont plus de temps à leur consacrer et les font parfois sortir du circuit conventionnel (ce qui est bien entendu une catastrophe en terme de santé publique).
Dans un cabinet médical intégratif, le patient sait qu’il a plusieurs options. Il a confiance dans le fait que le professionnel de santé qui le voit n’est pas seul et qu’il va pouvoir en référer à un collègue médecin si besoin.L’approche complémentaire vient toujours après un regard médical exhaustif qui a éliminé les étiologies organiques, graves ou urgentes.La promotion de cette pratique intégrative doit passer par plusieurs canaux mais il me semble évident qu’il est nécessaire que les Universités de Médecine, l’Ordre des Médecins, les Instances de Santé en général s’emparent de ce sujet.Il me parait indispensable que nos jeunes futurs médecins, externes et internes, puissent bénéficier d’une formation initiale de qualité en thérapies complémentaires. En médecine générale, les possibilités de mise en pratique sont en effet innombrables.
Dr Charlotte Gaspard :
Avec Envie ! Elle est indispensable pour aller se former, se remettre en question, sortir de sa zone de confort. Formée à l’Hypnose médicale, l’Acupuncture scientifique, la Phytothérapie et l’Aromathérapie, je me régale chaque jour à proposer à mes patients l’approche idéale pour chacun.Ses outils me rendent plus active dans ma consultation et capable de limiter le recours aux traitements addictifs ou délétères sur le long terme : les chiffres le disent, ma prescription de benzodiazépines et de somnifères est inférieure de 30% de la moyenne nationale. Mes patients sont-ils moins stressés qu’ailleurs ? en plein cœur de Paris, je ne crois pas…
Puis oser la mise en pratique ! Elle doit être rapide après la formation, progressive puis quotidienne pour gagner en compétence et expérience. Il faut oser mettre sa première aiguille, oser provoquer l’induction hypnotique, oser proposer un traitement phytothérapeutique pour le stress plutôt qu’un anxiolytique, tout ça pour le plus grand bonheur de nos patients et notre propre épanouissement.
Et enfin, savoir s’entourer. Il est évident qu’il faut choisir ses collègues, tolérants, ouverts et compétents. Je travaille avec une sage-femme, un ostéopathe et une psychologue, et nous avons tous la même vision de l’approche individualisée et complémentaire de nos patients. Ma remplaçante est également formée àl’Acupuncture et prévoit un DU de Phytothérapie prochainement. Un même patient peut bénéficier de tous nos regards, ce qui selon les dires de mon collègue ostéopathe « augmente grandement ses chances de guérison ».
Dr Charlotte Gaspard :
Le paysage médical voit fleurir ces derniers temps des cabinets médicaux dits « intégratifs ». Ce terme signifie qu’au sein de ce type de cabinet, les praticiens utilisent à la fois la médecine allopathique, c’est-à-dire la médecine « conventionnelle » (prescription d’examens complémentaires, recours aux spécialistes, usage des médicaments, suivi des maladies chroniques…) et la médecine dite «complémentaire » (hypnose, acupuncture, ostéopathie, homéopathie, méditation pleine conscience, phytothérapie, aromathérapie…).
Médecins, n’hésitez pas ! Formez-vous aux approches complémentaires, elles ne feront qu’enrichir votre pratique et ouvrir votre vision de la Médecine.Elles feront de vous un médecin plus complet et un individu plus tolérant.Patients, continuez de nous bousculer! La Médecine est là pour vous mais le chemin est encore long avant que la prévention ne soit reconnue à sa juste valeur. Dans un monde où tout va trop vite, la Santé reste cependant ce qui est de plus précieux et mérite qu’on s’y attarde.
Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport).
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Dr Charlotte Gaspard :
On peut distinguer deux modèles. Le premier est un cabinet dans lequel un médecin généraliste pratique la médecine conventionnelle entouré par d’autres professionnels de thérapies complémentaires : association avec un(e) ostéopathe, un(e)sophrologue, un(e) naturopathe… Ce modèle est très difficile à mettre en place car l’Ordre des Médecins (et celui des Sage-femmes) réglemente les installations libérales et interdit théoriquement la pratique associée à des «non- professions médicales ». On peut cependant retrouver ce modèle dans des maisons médicales municipales, des cliniques privées, des centres médicaux privés…qui s’affranchissent de ces interdictions en salariant les médecins notamment.
Le second modèle est un cabinet dans lequel le médecin est lui-même capable de pratiquer la médecine intégrative : fort de son bagage universitaire conventionnel, il ajoute à sa formation initiale, par ses propres moyens, des Diplômes Universitaires complémentaires. Libre à lui ensuite de s’installer avec des professionnels qui partagent son approche de la médecine !
Le patient est véritablement au cœur de cette histoire : pratiquer la Médecine Intégrative est en fait pratiquer la Médecine « tout court ».Il s’agit d’accompagner le patient par la prévention avant l’apparition des maladies, pendant son parcours à travers elles et dans la convalescence en ayant recours à des outils scientifiques validés et en proposant une prise en charge globale et individualisée.
Dr Charlotte Gaspard :
La demande vient de nos patients. Le manque de médecins généralistes, les délais avant l’obtention d’un rendez-vous, la consultation chronométrée, la méfiance vis-à-vis des médicaments conventionnels… poussent les patients à l’automédication (notamment en phyto-aromathérapie) ou vers des « thérapeutes» non reconnus mais qui ont plus de temps à leur consacrer et les font parfois sortir du circuit conventionnel (ce qui est bien entendu une catastrophe en terme de santé publique).
Dans un cabinet médical intégratif, le patient sait qu’il a plusieurs options. Il a confiance dans le fait que le professionnel de santé qui le voit n’est pas seul et qu’il va pouvoir en référer à un collègue médecin si besoin.L’approche complémentaire vient toujours après un regard médical exhaustif qui a éliminé les étiologies organiques, graves ou urgentes.La promotion de cette pratique intégrative doit passer par plusieurs canaux mais il me semble évident qu’il est nécessaire que les Universités de Médecine, l’Ordre des Médecins, les Instances de Santé en général s’emparent de ce sujet.Il me parait indispensable que nos jeunes futurs médecins, externes et internes, puissent bénéficier d’une formation initiale de qualité en thérapies complémentaires. En médecine générale, les possibilités de mise en pratique sont en effet innombrables.
Dr Charlotte Gaspard :
Avec Envie ! Elle est indispensable pour aller se former, se remettre en question, sortir de sa zone de confort. Formée à l’Hypnose médicale, l’Acupuncture scientifique, la Phytothérapie et l’Aromathérapie, je me régale chaque jour à proposer à mes patients l’approche idéale pour chacun.Ses outils me rendent plus active dans ma consultation et capable de limiter le recours aux traitements addictifs ou délétères sur le long terme : les chiffres le disent, ma prescription de benzodiazépines et de somnifères est inférieure de 30% de la moyenne nationale. Mes patients sont-ils moins stressés qu’ailleurs ? en plein cœur de Paris, je ne crois pas…
Puis oser la mise en pratique ! Elle doit être rapide après la formation, progressive puis quotidienne pour gagner en compétence et expérience. Il faut oser mettre sa première aiguille, oser provoquer l’induction hypnotique, oser proposer un traitement phytothérapeutique pour le stress plutôt qu’un anxiolytique, tout ça pour le plus grand bonheur de nos patients et notre propre épanouissement.
Et enfin, savoir s’entourer. Il est évident qu’il faut choisir ses collègues, tolérants, ouverts et compétents. Je travaille avec une sage-femme, un ostéopathe et une psychologue, et nous avons tous la même vision de l’approche individualisée et complémentaire de nos patients. Ma remplaçante est également formée àl’Acupuncture et prévoit un DU de Phytothérapie prochainement. Un même patient peut bénéficier de tous nos regards, ce qui selon les dires de mon collègue ostéopathe « augmente grandement ses chances de guérison ».
Dr Charlotte Gaspard :
Le paysage médical voit fleurir ces derniers temps des cabinets médicaux dits « intégratifs ». Ce terme signifie qu’au sein de ce type de cabinet, les praticiens utilisent à la fois la médecine allopathique, c’est-à-dire la médecine « conventionnelle » (prescription d’examens complémentaires, recours aux spécialistes, usage des médicaments, suivi des maladies chroniques…) et la médecine dite «complémentaire » (hypnose, acupuncture, ostéopathie, homéopathie, méditation pleine conscience, phytothérapie, aromathérapie…).
Médecins, n’hésitez pas ! Formez-vous aux approches complémentaires, elles ne feront qu’enrichir votre pratique et ouvrir votre vision de la Médecine.Elles feront de vous un médecin plus complet et un individu plus tolérant.Patients, continuez de nous bousculer! La Médecine est là pour vous mais le chemin est encore long avant que la prévention ne soit reconnue à sa juste valeur. Dans un monde où tout va trop vite, la Santé reste cependant ce qui est de plus précieux et mérite qu’on s’y attarde.
Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport).
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Dr Charlotte Gaspard :
On peut distinguer deux modèles. Le premier est un cabinet dans lequel un médecin généraliste pratique la médecine conventionnelle entouré par d’autres professionnels de thérapies complémentaires : association avec un(e) ostéopathe, un(e)sophrologue, un(e) naturopathe… Ce modèle est très difficile à mettre en place car l’Ordre des Médecins (et celui des Sage-femmes) réglemente les installations libérales et interdit théoriquement la pratique associée à des «non- professions médicales ». On peut cependant retrouver ce modèle dans des maisons médicales municipales, des cliniques privées, des centres médicaux privés…qui s’affranchissent de ces interdictions en salariant les médecins notamment.
Le second modèle est un cabinet dans lequel le médecin est lui-même capable de pratiquer la médecine intégrative : fort de son bagage universitaire conventionnel, il ajoute à sa formation initiale, par ses propres moyens, des Diplômes Universitaires complémentaires. Libre à lui ensuite de s’installer avec des professionnels qui partagent son approche de la médecine !
Le patient est véritablement au cœur de cette histoire : pratiquer la Médecine Intégrative est en fait pratiquer la Médecine « tout court ».Il s’agit d’accompagner le patient par la prévention avant l’apparition des maladies, pendant son parcours à travers elles et dans la convalescence en ayant recours à des outils scientifiques validés et en proposant une prise en charge globale et individualisée.
Dr Charlotte Gaspard :
La demande vient de nos patients. Le manque de médecins généralistes, les délais avant l’obtention d’un rendez-vous, la consultation chronométrée, la méfiance vis-à-vis des médicaments conventionnels… poussent les patients à l’automédication (notamment en phyto-aromathérapie) ou vers des « thérapeutes» non reconnus mais qui ont plus de temps à leur consacrer et les font parfois sortir du circuit conventionnel (ce qui est bien entendu une catastrophe en terme de santé publique).
Dans un cabinet médical intégratif, le patient sait qu’il a plusieurs options. Il a confiance dans le fait que le professionnel de santé qui le voit n’est pas seul et qu’il va pouvoir en référer à un collègue médecin si besoin.L’approche complémentaire vient toujours après un regard médical exhaustif qui a éliminé les étiologies organiques, graves ou urgentes.La promotion de cette pratique intégrative doit passer par plusieurs canaux mais il me semble évident qu’il est nécessaire que les Universités de Médecine, l’Ordre des Médecins, les Instances de Santé en général s’emparent de ce sujet.Il me parait indispensable que nos jeunes futurs médecins, externes et internes, puissent bénéficier d’une formation initiale de qualité en thérapies complémentaires. En médecine générale, les possibilités de mise en pratique sont en effet innombrables.
Dr Charlotte Gaspard :
Avec Envie ! Elle est indispensable pour aller se former, se remettre en question, sortir de sa zone de confort. Formée à l’Hypnose médicale, l’Acupuncture scientifique, la Phytothérapie et l’Aromathérapie, je me régale chaque jour à proposer à mes patients l’approche idéale pour chacun.Ses outils me rendent plus active dans ma consultation et capable de limiter le recours aux traitements addictifs ou délétères sur le long terme : les chiffres le disent, ma prescription de benzodiazépines et de somnifères est inférieure de 30% de la moyenne nationale. Mes patients sont-ils moins stressés qu’ailleurs ? en plein cœur de Paris, je ne crois pas…
Puis oser la mise en pratique ! Elle doit être rapide après la formation, progressive puis quotidienne pour gagner en compétence et expérience. Il faut oser mettre sa première aiguille, oser provoquer l’induction hypnotique, oser proposer un traitement phytothérapeutique pour le stress plutôt qu’un anxiolytique, tout ça pour le plus grand bonheur de nos patients et notre propre épanouissement.
Et enfin, savoir s’entourer. Il est évident qu’il faut choisir ses collègues, tolérants, ouverts et compétents. Je travaille avec une sage-femme, un ostéopathe et une psychologue, et nous avons tous la même vision de l’approche individualisée et complémentaire de nos patients. Ma remplaçante est également formée àl’Acupuncture et prévoit un DU de Phytothérapie prochainement. Un même patient peut bénéficier de tous nos regards, ce qui selon les dires de mon collègue ostéopathe « augmente grandement ses chances de guérison ».
Dr Charlotte Gaspard :
Le paysage médical voit fleurir ces derniers temps des cabinets médicaux dits « intégratifs ». Ce terme signifie qu’au sein de ce type de cabinet, les praticiens utilisent à la fois la médecine allopathique, c’est-à-dire la médecine « conventionnelle » (prescription d’examens complémentaires, recours aux spécialistes, usage des médicaments, suivi des maladies chroniques…) et la médecine dite «complémentaire » (hypnose, acupuncture, ostéopathie, homéopathie, méditation pleine conscience, phytothérapie, aromathérapie…).
Médecins, n’hésitez pas ! Formez-vous aux approches complémentaires, elles ne feront qu’enrichir votre pratique et ouvrir votre vision de la Médecine.Elles feront de vous un médecin plus complet et un individu plus tolérant.Patients, continuez de nous bousculer! La Médecine est là pour vous mais le chemin est encore long avant que la prévention ne soit reconnue à sa juste valeur. Dans un monde où tout va trop vite, la Santé reste cependant ce qui est de plus précieux et mérite qu’on s’y attarde.
Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport).
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Dr Charlotte Gaspard :
On peut distinguer deux modèles. Le premier est un cabinet dans lequel un médecin généraliste pratique la médecine conventionnelle entouré par d’autres professionnels de thérapies complémentaires : association avec un(e) ostéopathe, un(e)sophrologue, un(e) naturopathe… Ce modèle est très difficile à mettre en place car l’Ordre des Médecins (et celui des Sage-femmes) réglemente les installations libérales et interdit théoriquement la pratique associée à des «non- professions médicales ». On peut cependant retrouver ce modèle dans des maisons médicales municipales, des cliniques privées, des centres médicaux privés…qui s’affranchissent de ces interdictions en salariant les médecins notamment.
Le second modèle est un cabinet dans lequel le médecin est lui-même capable de pratiquer la médecine intégrative : fort de son bagage universitaire conventionnel, il ajoute à sa formation initiale, par ses propres moyens, des Diplômes Universitaires complémentaires. Libre à lui ensuite de s’installer avec des professionnels qui partagent son approche de la médecine !
Le patient est véritablement au cœur de cette histoire : pratiquer la Médecine Intégrative est en fait pratiquer la Médecine « tout court ».Il s’agit d’accompagner le patient par la prévention avant l’apparition des maladies, pendant son parcours à travers elles et dans la convalescence en ayant recours à des outils scientifiques validés et en proposant une prise en charge globale et individualisée.
Dr Charlotte Gaspard :
La demande vient de nos patients. Le manque de médecins généralistes, les délais avant l’obtention d’un rendez-vous, la consultation chronométrée, la méfiance vis-à-vis des médicaments conventionnels… poussent les patients à l’automédication (notamment en phyto-aromathérapie) ou vers des « thérapeutes» non reconnus mais qui ont plus de temps à leur consacrer et les font parfois sortir du circuit conventionnel (ce qui est bien entendu une catastrophe en terme de santé publique).
Dans un cabinet médical intégratif, le patient sait qu’il a plusieurs options. Il a confiance dans le fait que le professionnel de santé qui le voit n’est pas seul et qu’il va pouvoir en référer à un collègue médecin si besoin.L’approche complémentaire vient toujours après un regard médical exhaustif qui a éliminé les étiologies organiques, graves ou urgentes.La promotion de cette pratique intégrative doit passer par plusieurs canaux mais il me semble évident qu’il est nécessaire que les Universités de Médecine, l’Ordre des Médecins, les Instances de Santé en général s’emparent de ce sujet.Il me parait indispensable que nos jeunes futurs médecins, externes et internes, puissent bénéficier d’une formation initiale de qualité en thérapies complémentaires. En médecine générale, les possibilités de mise en pratique sont en effet innombrables.
Dr Charlotte Gaspard :
Avec Envie ! Elle est indispensable pour aller se former, se remettre en question, sortir de sa zone de confort. Formée à l’Hypnose médicale, l’Acupuncture scientifique, la Phytothérapie et l’Aromathérapie, je me régale chaque jour à proposer à mes patients l’approche idéale pour chacun.Ses outils me rendent plus active dans ma consultation et capable de limiter le recours aux traitements addictifs ou délétères sur le long terme : les chiffres le disent, ma prescription de benzodiazépines et de somnifères est inférieure de 30% de la moyenne nationale. Mes patients sont-ils moins stressés qu’ailleurs ? en plein cœur de Paris, je ne crois pas…
Puis oser la mise en pratique ! Elle doit être rapide après la formation, progressive puis quotidienne pour gagner en compétence et expérience. Il faut oser mettre sa première aiguille, oser provoquer l’induction hypnotique, oser proposer un traitement phytothérapeutique pour le stress plutôt qu’un anxiolytique, tout ça pour le plus grand bonheur de nos patients et notre propre épanouissement.
Et enfin, savoir s’entourer. Il est évident qu’il faut choisir ses collègues, tolérants, ouverts et compétents. Je travaille avec une sage-femme, un ostéopathe et une psychologue, et nous avons tous la même vision de l’approche individualisée et complémentaire de nos patients. Ma remplaçante est également formée àl’Acupuncture et prévoit un DU de Phytothérapie prochainement. Un même patient peut bénéficier de tous nos regards, ce qui selon les dires de mon collègue ostéopathe « augmente grandement ses chances de guérison ».
Dr Charlotte Gaspard :
Le paysage médical voit fleurir ces derniers temps des cabinets médicaux dits « intégratifs ». Ce terme signifie qu’au sein de ce type de cabinet, les praticiens utilisent à la fois la médecine allopathique, c’est-à-dire la médecine « conventionnelle » (prescription d’examens complémentaires, recours aux spécialistes, usage des médicaments, suivi des maladies chroniques…) et la médecine dite «complémentaire » (hypnose, acupuncture, ostéopathie, homéopathie, méditation pleine conscience, phytothérapie, aromathérapie…).
Médecins, n’hésitez pas ! Formez-vous aux approches complémentaires, elles ne feront qu’enrichir votre pratique et ouvrir votre vision de la Médecine.Elles feront de vous un médecin plus complet et un individu plus tolérant.Patients, continuez de nous bousculer! La Médecine est là pour vous mais le chemin est encore long avant que la prévention ne soit reconnue à sa juste valeur. Dans un monde où tout va trop vite, la Santé reste cependant ce qui est de plus précieux et mérite qu’on s’y attarde.
Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport).
La médecine intégrative se développe incontestablement dans les hôpitaux mais aussi en médecine de ville. Le Dr Charlotte GASPARD, médecin généraliste, experte de plusieurs approches complémentaires et membre expert de l'Agence des Médecines Complémentaires Adaptées (A-MCA) livre son regard sur le sujet.
Comme le rappelle le Dr Charlotte Gaspard, la médecine intégrative résulte d'une demande des patients. Si l'accompagnement intégratif diffère selon le modèle adopté, la démarche est identique : proposer un accompagnement global, personnalisé, sécurisé et adapté aux besoins de chaque patients.
Dr Charlotte Gaspard :
On peut distinguer deux modèles. Le premier est un cabinet dans lequel un médecin généraliste pratique la médecine conventionnelle entouré par d’autres professionnels de thérapies complémentaires : association avec un(e) ostéopathe, un(e)sophrologue, un(e) naturopathe… Ce modèle est très difficile à mettre en place car l’Ordre des Médecins (et celui des Sage-femmes) réglemente les installations libérales et interdit théoriquement la pratique associée à des «non- professions médicales ». On peut cependant retrouver ce modèle dans des maisons médicales municipales, des cliniques privées, des centres médicaux privés…qui s’affranchissent de ces interdictions en salariant les médecins notamment.
Le second modèle est un cabinet dans lequel le médecin est lui-même capable de pratiquer la médecine intégrative : fort de son bagage universitaire conventionnel, il ajoute à sa formation initiale, par ses propres moyens, des Diplômes Universitaires complémentaires. Libre à lui ensuite de s’installer avec des professionnels qui partagent son approche de la médecine !
Le patient est véritablement au cœur de cette histoire : pratiquer la Médecine Intégrative est en fait pratiquer la Médecine « tout court ».Il s’agit d’accompagner le patient par la prévention avant l’apparition des maladies, pendant son parcours à travers elles et dans la convalescence en ayant recours à des outils scientifiques validés et en proposant une prise en charge globale et individualisée.
Dr Charlotte Gaspard :
La demande vient de nos patients. Le manque de médecins généralistes, les délais avant l’obtention d’un rendez-vous, la consultation chronométrée, la méfiance vis-à-vis des médicaments conventionnels… poussent les patients à l’automédication (notamment en phyto-aromathérapie) ou vers des « thérapeutes» non reconnus mais qui ont plus de temps à leur consacrer et les font parfois sortir du circuit conventionnel (ce qui est bien entendu une catastrophe en terme de santé publique).
Dans un cabinet médical intégratif, le patient sait qu’il a plusieurs options. Il a confiance dans le fait que le professionnel de santé qui le voit n’est pas seul et qu’il va pouvoir en référer à un collègue médecin si besoin.L’approche complémentaire vient toujours après un regard médical exhaustif qui a éliminé les étiologies organiques, graves ou urgentes.La promotion de cette pratique intégrative doit passer par plusieurs canaux mais il me semble évident qu’il est nécessaire que les Universités de Médecine, l’Ordre des Médecins, les Instances de Santé en général s’emparent de ce sujet.Il me parait indispensable que nos jeunes futurs médecins, externes et internes, puissent bénéficier d’une formation initiale de qualité en thérapies complémentaires. En médecine générale, les possibilités de mise en pratique sont en effet innombrables.
Dr Charlotte Gaspard :
Avec Envie ! Elle est indispensable pour aller se former, se remettre en question, sortir de sa zone de confort. Formée à l’Hypnose médicale, l’Acupuncture scientifique, la Phytothérapie et l’Aromathérapie, je me régale chaque jour à proposer à mes patients l’approche idéale pour chacun.Ses outils me rendent plus active dans ma consultation et capable de limiter le recours aux traitements addictifs ou délétères sur le long terme : les chiffres le disent, ma prescription de benzodiazépines et de somnifères est inférieure de 30% de la moyenne nationale. Mes patients sont-ils moins stressés qu’ailleurs ? en plein cœur de Paris, je ne crois pas…
Puis oser la mise en pratique ! Elle doit être rapide après la formation, progressive puis quotidienne pour gagner en compétence et expérience. Il faut oser mettre sa première aiguille, oser provoquer l’induction hypnotique, oser proposer un traitement phytothérapeutique pour le stress plutôt qu’un anxiolytique, tout ça pour le plus grand bonheur de nos patients et notre propre épanouissement.
Et enfin, savoir s’entourer. Il est évident qu’il faut choisir ses collègues, tolérants, ouverts et compétents. Je travaille avec une sage-femme, un ostéopathe et une psychologue, et nous avons tous la même vision de l’approche individualisée et complémentaire de nos patients. Ma remplaçante est également formée àl’Acupuncture et prévoit un DU de Phytothérapie prochainement. Un même patient peut bénéficier de tous nos regards, ce qui selon les dires de mon collègue ostéopathe « augmente grandement ses chances de guérison ».
Dr Charlotte Gaspard :
Le paysage médical voit fleurir ces derniers temps des cabinets médicaux dits « intégratifs ». Ce terme signifie qu’au sein de ce type de cabinet, les praticiens utilisent à la fois la médecine allopathique, c’est-à-dire la médecine « conventionnelle » (prescription d’examens complémentaires, recours aux spécialistes, usage des médicaments, suivi des maladies chroniques…) et la médecine dite «complémentaire » (hypnose, acupuncture, ostéopathie, homéopathie, méditation pleine conscience, phytothérapie, aromathérapie…).
Médecins, n’hésitez pas ! Formez-vous aux approches complémentaires, elles ne feront qu’enrichir votre pratique et ouvrir votre vision de la Médecine.Elles feront de vous un médecin plus complet et un individu plus tolérant.Patients, continuez de nous bousculer! La Médecine est là pour vous mais le chemin est encore long avant que la prévention ne soit reconnue à sa juste valeur. Dans un monde où tout va trop vite, la Santé reste cependant ce qui est de plus précieux et mérite qu’on s’y attarde.
Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport).