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Fiches pratiques
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Fiche pratique
Pratique acceptée

"La nécessité des soins spirituels n'est plus à démontrer"

Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)

Pratiques pour lesquelles il existe des formations reconnues
• Formation réglementaire ou Universitaire
• Pas de risques
• Pas de dérives
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Qu'est-ce que l'Unité de Soins et Recherche de l'Esprit (USRE)? 

Éric Dudoit  :
Le service d’oncologie médicale et de soins palliatifs de la Timone a développé depuis 2005 une approche originale de la prise en charge des soins de support intégrant l’ensemble habituel de ce qu’il est convenu d’appeler les soins de support, comme la relaxation, la sophrologie, la nutrition, les massages-bien-être, la psychologie en y adjoignant la prise en charge spirituelle au travers d’une unité de Soins et de Recherche de l’Esprit (USRE).

Ce service regroupe donc au travers des soins de support deux unités: l’unité de psycho oncologie(classique) et l’Unité de Soins et de Recherche de l’Esprit. Ces deux unités composent et rassemblent tous les acteurs de soins de support.

Quel est le sens de cette unité? 

Éric Dudoit  :
La nécessité des soins spirituels, particulièrement évoquée ces dernières années dans le cadre de l’oncologie et des soins palliatifs, le plan cancer, la clinique de la douleur et de la fin de vie, n’est plus à démontrer.

Nous savions que la répétition d’un geste, par exemple chez le violoniste ou le danseur, entraîne une modification structurelle du cerveau : l’imagerie cérébrale fonctionnelle permet de savoir quelles structures sont en jeu, avec quels résultats, dans quel contexte (nous savons par exemple quelles zones sont activées lors de la douleur…).

Aujourd’hui il est démontré scientifiquement que la pensée, l’attention répétée, possèdent le même résultat. On comprend mieux la portée du « responsable en pensée, en parole et en action» des sagesses anciennes.

La charte de l’unité de Soins et de Recherche de l’Esprit (USRE)ouvert le 1er janvier 2005 rappelle les principes fondateurs auxquels nous adhérons, le souci d’éviter le dogmatisme quel qu’il soit, la vocation de soin « tenant compte de la demande spirituelle dans toute sa diversité culturelle et plurielle », l’activité strictement laïque.

En pratique ? 

Éric Dudoit :
Depuis 2010 d’un point de vue clinique, l’USRE s’est orientée à proposer aux patients des pratiques individuelles plutôt que de groupes.Les acteurs de l’USRE se sont en effet rendu compte que l’offre via les groupes « n’intéressaient » pas les patients. Du moins en apparence. Il est en effet difficile pour les personnes hospitalisées sous chimiothérapie de se déplacer avec leur potence et surtout avec la fatigue et les nausées qu’engendrent les traitements.

Nous avons donc développé les séances individuelles ou à deux (pour les chambres doubles) de sophrologie, de méditation, de relaxation et de massages ayurvédiques (énergétiques). D’autres pratiques non conventionnelles sont proposées ou partagées avec les patients et leur famille tels que les soins énergétiques, l’expression de la parole libre,travail sur le ressenti corporel, travail sur l’attitude et le dire en corrélation avec l’énergie intérieure.

A l’aide des compétences mises à disposition du patient, apprendre à « gérer » sa maladie avec ses propres ressources et celles de la « nature», afin de préserver tous ses systèmes de défense à l’encontre des traitements incontournables que représentent les chimiothérapies et autres thérapies adjuvantes. Le respect des croyances de chacun (minéraux, huiles, rituels divers, guérisseurs, coupeurs de feu…) est un facteur important entrant dans l’imaginaire du chemin proposé qui permet de laisser à chacun l’endroit où il désire se poser pour mieux se ressourcer.

Il s’agit bien là d’accompagner et non de fuir la réalité dans un « délire» non contrôlé en aidant au mieux le patient à concilier ses propres croyances avec les impératifs de soins.

L’USRE propose depuis cette date des informations et des pratiques émanant des médecines douces et un accompagnement palliatif où la notion de spiritualité occupe une large place.

Un message à faire passer ? 

Éric Dudoit :
Le spirituel ne saurait être autre chose qu’une intention dans un acte… En ce sens le spirituel ne recouvre ni dogme ni religion ni même système de pensée spécifique. Il est une posture qui éclot lorsque l’appareil à penser les pensées sait qu’il est né de pensées et qu’il cesse sa discrimination, son jugement au sujet de son activité. Le spirituel est l’affleurement de l’être au cœur de l’existant. L’unité que nous avons initialisée se veut dans la trajectoire de ce spirituel. Il ne promet ni bonheur ni autre artifice qui permettrait d’échapper aux contraintes de l’existence que celui de cette joie trouvée et retrouvée de simplement être au monde.

Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport). 

Fiche pratique

"La nécessité des soins spirituels n'est plus à démontrer"

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Qu'est-ce que l'Unité de Soins et Recherche de l'Esprit (USRE)? 

Éric Dudoit  :
Le service d’oncologie médicale et de soins palliatifs de la Timone a développé depuis 2005 une approche originale de la prise en charge des soins de support intégrant l’ensemble habituel de ce qu’il est convenu d’appeler les soins de support, comme la relaxation, la sophrologie, la nutrition, les massages-bien-être, la psychologie en y adjoignant la prise en charge spirituelle au travers d’une unité de Soins et de Recherche de l’Esprit (USRE).

Ce service regroupe donc au travers des soins de support deux unités: l’unité de psycho oncologie(classique) et l’Unité de Soins et de Recherche de l’Esprit. Ces deux unités composent et rassemblent tous les acteurs de soins de support.

Quel est le sens de cette unité? 

Éric Dudoit  :
La nécessité des soins spirituels, particulièrement évoquée ces dernières années dans le cadre de l’oncologie et des soins palliatifs, le plan cancer, la clinique de la douleur et de la fin de vie, n’est plus à démontrer.

Nous savions que la répétition d’un geste, par exemple chez le violoniste ou le danseur, entraîne une modification structurelle du cerveau : l’imagerie cérébrale fonctionnelle permet de savoir quelles structures sont en jeu, avec quels résultats, dans quel contexte (nous savons par exemple quelles zones sont activées lors de la douleur…).

Aujourd’hui il est démontré scientifiquement que la pensée, l’attention répétée, possèdent le même résultat. On comprend mieux la portée du « responsable en pensée, en parole et en action» des sagesses anciennes.

La charte de l’unité de Soins et de Recherche de l’Esprit (USRE)ouvert le 1er janvier 2005 rappelle les principes fondateurs auxquels nous adhérons, le souci d’éviter le dogmatisme quel qu’il soit, la vocation de soin « tenant compte de la demande spirituelle dans toute sa diversité culturelle et plurielle », l’activité strictement laïque.

En pratique ? 

Éric Dudoit :
Depuis 2010 d’un point de vue clinique, l’USRE s’est orientée à proposer aux patients des pratiques individuelles plutôt que de groupes.Les acteurs de l’USRE se sont en effet rendu compte que l’offre via les groupes « n’intéressaient » pas les patients. Du moins en apparence. Il est en effet difficile pour les personnes hospitalisées sous chimiothérapie de se déplacer avec leur potence et surtout avec la fatigue et les nausées qu’engendrent les traitements.

Nous avons donc développé les séances individuelles ou à deux (pour les chambres doubles) de sophrologie, de méditation, de relaxation et de massages ayurvédiques (énergétiques). D’autres pratiques non conventionnelles sont proposées ou partagées avec les patients et leur famille tels que les soins énergétiques, l’expression de la parole libre,travail sur le ressenti corporel, travail sur l’attitude et le dire en corrélation avec l’énergie intérieure.

A l’aide des compétences mises à disposition du patient, apprendre à « gérer » sa maladie avec ses propres ressources et celles de la « nature», afin de préserver tous ses systèmes de défense à l’encontre des traitements incontournables que représentent les chimiothérapies et autres thérapies adjuvantes. Le respect des croyances de chacun (minéraux, huiles, rituels divers, guérisseurs, coupeurs de feu…) est un facteur important entrant dans l’imaginaire du chemin proposé qui permet de laisser à chacun l’endroit où il désire se poser pour mieux se ressourcer.

Il s’agit bien là d’accompagner et non de fuir la réalité dans un « délire» non contrôlé en aidant au mieux le patient à concilier ses propres croyances avec les impératifs de soins.

L’USRE propose depuis cette date des informations et des pratiques émanant des médecines douces et un accompagnement palliatif où la notion de spiritualité occupe une large place.

Un message à faire passer ? 

Éric Dudoit :
Le spirituel ne saurait être autre chose qu’une intention dans un acte… En ce sens le spirituel ne recouvre ni dogme ni religion ni même système de pensée spécifique. Il est une posture qui éclot lorsque l’appareil à penser les pensées sait qu’il est né de pensées et qu’il cesse sa discrimination, son jugement au sujet de son activité. Le spirituel est l’affleurement de l’être au cœur de l’existant. L’unité que nous avons initialisée se veut dans la trajectoire de ce spirituel. Il ne promet ni bonheur ni autre artifice qui permettrait d’échapper aux contraintes de l’existence que celui de cette joie trouvée et retrouvée de simplement être au monde.

Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport). 

Fiche pratique
Pratique recommandée

"La nécessité des soins spirituels n'est plus à démontrer"

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Qu'est-ce que l'Unité de Soins et Recherche de l'Esprit (USRE)? 

Éric Dudoit  :
Le service d’oncologie médicale et de soins palliatifs de la Timone a développé depuis 2005 une approche originale de la prise en charge des soins de support intégrant l’ensemble habituel de ce qu’il est convenu d’appeler les soins de support, comme la relaxation, la sophrologie, la nutrition, les massages-bien-être, la psychologie en y adjoignant la prise en charge spirituelle au travers d’une unité de Soins et de Recherche de l’Esprit (USRE).

Ce service regroupe donc au travers des soins de support deux unités: l’unité de psycho oncologie(classique) et l’Unité de Soins et de Recherche de l’Esprit. Ces deux unités composent et rassemblent tous les acteurs de soins de support.

Quel est le sens de cette unité? 

Éric Dudoit  :
La nécessité des soins spirituels, particulièrement évoquée ces dernières années dans le cadre de l’oncologie et des soins palliatifs, le plan cancer, la clinique de la douleur et de la fin de vie, n’est plus à démontrer.

Nous savions que la répétition d’un geste, par exemple chez le violoniste ou le danseur, entraîne une modification structurelle du cerveau : l’imagerie cérébrale fonctionnelle permet de savoir quelles structures sont en jeu, avec quels résultats, dans quel contexte (nous savons par exemple quelles zones sont activées lors de la douleur…).

Aujourd’hui il est démontré scientifiquement que la pensée, l’attention répétée, possèdent le même résultat. On comprend mieux la portée du « responsable en pensée, en parole et en action» des sagesses anciennes.

La charte de l’unité de Soins et de Recherche de l’Esprit (USRE)ouvert le 1er janvier 2005 rappelle les principes fondateurs auxquels nous adhérons, le souci d’éviter le dogmatisme quel qu’il soit, la vocation de soin « tenant compte de la demande spirituelle dans toute sa diversité culturelle et plurielle », l’activité strictement laïque.

En pratique ? 

Éric Dudoit :
Depuis 2010 d’un point de vue clinique, l’USRE s’est orientée à proposer aux patients des pratiques individuelles plutôt que de groupes.Les acteurs de l’USRE se sont en effet rendu compte que l’offre via les groupes « n’intéressaient » pas les patients. Du moins en apparence. Il est en effet difficile pour les personnes hospitalisées sous chimiothérapie de se déplacer avec leur potence et surtout avec la fatigue et les nausées qu’engendrent les traitements.

Nous avons donc développé les séances individuelles ou à deux (pour les chambres doubles) de sophrologie, de méditation, de relaxation et de massages ayurvédiques (énergétiques). D’autres pratiques non conventionnelles sont proposées ou partagées avec les patients et leur famille tels que les soins énergétiques, l’expression de la parole libre,travail sur le ressenti corporel, travail sur l’attitude et le dire en corrélation avec l’énergie intérieure.

A l’aide des compétences mises à disposition du patient, apprendre à « gérer » sa maladie avec ses propres ressources et celles de la « nature», afin de préserver tous ses systèmes de défense à l’encontre des traitements incontournables que représentent les chimiothérapies et autres thérapies adjuvantes. Le respect des croyances de chacun (minéraux, huiles, rituels divers, guérisseurs, coupeurs de feu…) est un facteur important entrant dans l’imaginaire du chemin proposé qui permet de laisser à chacun l’endroit où il désire se poser pour mieux se ressourcer.

Il s’agit bien là d’accompagner et non de fuir la réalité dans un « délire» non contrôlé en aidant au mieux le patient à concilier ses propres croyances avec les impératifs de soins.

L’USRE propose depuis cette date des informations et des pratiques émanant des médecines douces et un accompagnement palliatif où la notion de spiritualité occupe une large place.

Un message à faire passer ? 

Éric Dudoit :
Le spirituel ne saurait être autre chose qu’une intention dans un acte… En ce sens le spirituel ne recouvre ni dogme ni religion ni même système de pensée spécifique. Il est une posture qui éclot lorsque l’appareil à penser les pensées sait qu’il est né de pensées et qu’il cesse sa discrimination, son jugement au sujet de son activité. Le spirituel est l’affleurement de l’être au cœur de l’existant. L’unité que nous avons initialisée se veut dans la trajectoire de ce spirituel. Il ne promet ni bonheur ni autre artifice qui permettrait d’échapper aux contraintes de l’existence que celui de cette joie trouvée et retrouvée de simplement être au monde.

Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport). 

Fiche pratique
Pratique Tolérée

"La nécessité des soins spirituels n'est plus à démontrer"

Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici). 

Pratiques pour lesquelles il n'existe aucune formation reconnue
• Pas de formation réglementaire ou universitaire
• Risques potentiels
• Dérives involontaires possibles
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Qu'est-ce que l'Unité de Soins et Recherche de l'Esprit (USRE)? 

Éric Dudoit  :
Le service d’oncologie médicale et de soins palliatifs de la Timone a développé depuis 2005 une approche originale de la prise en charge des soins de support intégrant l’ensemble habituel de ce qu’il est convenu d’appeler les soins de support, comme la relaxation, la sophrologie, la nutrition, les massages-bien-être, la psychologie en y adjoignant la prise en charge spirituelle au travers d’une unité de Soins et de Recherche de l’Esprit (USRE).

Ce service regroupe donc au travers des soins de support deux unités: l’unité de psycho oncologie(classique) et l’Unité de Soins et de Recherche de l’Esprit. Ces deux unités composent et rassemblent tous les acteurs de soins de support.

Quel est le sens de cette unité? 

Éric Dudoit  :
La nécessité des soins spirituels, particulièrement évoquée ces dernières années dans le cadre de l’oncologie et des soins palliatifs, le plan cancer, la clinique de la douleur et de la fin de vie, n’est plus à démontrer.

Nous savions que la répétition d’un geste, par exemple chez le violoniste ou le danseur, entraîne une modification structurelle du cerveau : l’imagerie cérébrale fonctionnelle permet de savoir quelles structures sont en jeu, avec quels résultats, dans quel contexte (nous savons par exemple quelles zones sont activées lors de la douleur…).

Aujourd’hui il est démontré scientifiquement que la pensée, l’attention répétée, possèdent le même résultat. On comprend mieux la portée du « responsable en pensée, en parole et en action» des sagesses anciennes.

La charte de l’unité de Soins et de Recherche de l’Esprit (USRE)ouvert le 1er janvier 2005 rappelle les principes fondateurs auxquels nous adhérons, le souci d’éviter le dogmatisme quel qu’il soit, la vocation de soin « tenant compte de la demande spirituelle dans toute sa diversité culturelle et plurielle », l’activité strictement laïque.

En pratique ? 

Éric Dudoit :
Depuis 2010 d’un point de vue clinique, l’USRE s’est orientée à proposer aux patients des pratiques individuelles plutôt que de groupes.Les acteurs de l’USRE se sont en effet rendu compte que l’offre via les groupes « n’intéressaient » pas les patients. Du moins en apparence. Il est en effet difficile pour les personnes hospitalisées sous chimiothérapie de se déplacer avec leur potence et surtout avec la fatigue et les nausées qu’engendrent les traitements.

Nous avons donc développé les séances individuelles ou à deux (pour les chambres doubles) de sophrologie, de méditation, de relaxation et de massages ayurvédiques (énergétiques). D’autres pratiques non conventionnelles sont proposées ou partagées avec les patients et leur famille tels que les soins énergétiques, l’expression de la parole libre,travail sur le ressenti corporel, travail sur l’attitude et le dire en corrélation avec l’énergie intérieure.

A l’aide des compétences mises à disposition du patient, apprendre à « gérer » sa maladie avec ses propres ressources et celles de la « nature», afin de préserver tous ses systèmes de défense à l’encontre des traitements incontournables que représentent les chimiothérapies et autres thérapies adjuvantes. Le respect des croyances de chacun (minéraux, huiles, rituels divers, guérisseurs, coupeurs de feu…) est un facteur important entrant dans l’imaginaire du chemin proposé qui permet de laisser à chacun l’endroit où il désire se poser pour mieux se ressourcer.

Il s’agit bien là d’accompagner et non de fuir la réalité dans un « délire» non contrôlé en aidant au mieux le patient à concilier ses propres croyances avec les impératifs de soins.

L’USRE propose depuis cette date des informations et des pratiques émanant des médecines douces et un accompagnement palliatif où la notion de spiritualité occupe une large place.

Un message à faire passer ? 

Éric Dudoit :
Le spirituel ne saurait être autre chose qu’une intention dans un acte… En ce sens le spirituel ne recouvre ni dogme ni religion ni même système de pensée spécifique. Il est une posture qui éclot lorsque l’appareil à penser les pensées sait qu’il est né de pensées et qu’il cesse sa discrimination, son jugement au sujet de son activité. Le spirituel est l’affleurement de l’être au cœur de l’existant. L’unité que nous avons initialisée se veut dans la trajectoire de ce spirituel. Il ne promet ni bonheur ni autre artifice qui permettrait d’échapper aux contraintes de l’existence que celui de cette joie trouvée et retrouvée de simplement être au monde.

Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport). 

Fiche pratique
Pratique rejetée

"La nécessité des soins spirituels n'est plus à démontrer"

Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.

Pratiques ne détenant pas de cadre et rarement intégrées.
• La formation n'est pas reconnue
• Il existe des risques
• Les dérives sont involontaires

Qu'est-ce que l'Unité de Soins et Recherche de l'Esprit (USRE)? 

Éric Dudoit  :
Le service d’oncologie médicale et de soins palliatifs de la Timone a développé depuis 2005 une approche originale de la prise en charge des soins de support intégrant l’ensemble habituel de ce qu’il est convenu d’appeler les soins de support, comme la relaxation, la sophrologie, la nutrition, les massages-bien-être, la psychologie en y adjoignant la prise en charge spirituelle au travers d’une unité de Soins et de Recherche de l’Esprit (USRE).

Ce service regroupe donc au travers des soins de support deux unités: l’unité de psycho oncologie(classique) et l’Unité de Soins et de Recherche de l’Esprit. Ces deux unités composent et rassemblent tous les acteurs de soins de support.

Quel est le sens de cette unité? 

Éric Dudoit  :
La nécessité des soins spirituels, particulièrement évoquée ces dernières années dans le cadre de l’oncologie et des soins palliatifs, le plan cancer, la clinique de la douleur et de la fin de vie, n’est plus à démontrer.

Nous savions que la répétition d’un geste, par exemple chez le violoniste ou le danseur, entraîne une modification structurelle du cerveau : l’imagerie cérébrale fonctionnelle permet de savoir quelles structures sont en jeu, avec quels résultats, dans quel contexte (nous savons par exemple quelles zones sont activées lors de la douleur…).

Aujourd’hui il est démontré scientifiquement que la pensée, l’attention répétée, possèdent le même résultat. On comprend mieux la portée du « responsable en pensée, en parole et en action» des sagesses anciennes.

La charte de l’unité de Soins et de Recherche de l’Esprit (USRE)ouvert le 1er janvier 2005 rappelle les principes fondateurs auxquels nous adhérons, le souci d’éviter le dogmatisme quel qu’il soit, la vocation de soin « tenant compte de la demande spirituelle dans toute sa diversité culturelle et plurielle », l’activité strictement laïque.

En pratique ? 

Éric Dudoit :
Depuis 2010 d’un point de vue clinique, l’USRE s’est orientée à proposer aux patients des pratiques individuelles plutôt que de groupes.Les acteurs de l’USRE se sont en effet rendu compte que l’offre via les groupes « n’intéressaient » pas les patients. Du moins en apparence. Il est en effet difficile pour les personnes hospitalisées sous chimiothérapie de se déplacer avec leur potence et surtout avec la fatigue et les nausées qu’engendrent les traitements.

Nous avons donc développé les séances individuelles ou à deux (pour les chambres doubles) de sophrologie, de méditation, de relaxation et de massages ayurvédiques (énergétiques). D’autres pratiques non conventionnelles sont proposées ou partagées avec les patients et leur famille tels que les soins énergétiques, l’expression de la parole libre,travail sur le ressenti corporel, travail sur l’attitude et le dire en corrélation avec l’énergie intérieure.

A l’aide des compétences mises à disposition du patient, apprendre à « gérer » sa maladie avec ses propres ressources et celles de la « nature», afin de préserver tous ses systèmes de défense à l’encontre des traitements incontournables que représentent les chimiothérapies et autres thérapies adjuvantes. Le respect des croyances de chacun (minéraux, huiles, rituels divers, guérisseurs, coupeurs de feu…) est un facteur important entrant dans l’imaginaire du chemin proposé qui permet de laisser à chacun l’endroit où il désire se poser pour mieux se ressourcer.

Il s’agit bien là d’accompagner et non de fuir la réalité dans un « délire» non contrôlé en aidant au mieux le patient à concilier ses propres croyances avec les impératifs de soins.

L’USRE propose depuis cette date des informations et des pratiques émanant des médecines douces et un accompagnement palliatif où la notion de spiritualité occupe une large place.

Un message à faire passer ? 

Éric Dudoit :
Le spirituel ne saurait être autre chose qu’une intention dans un acte… En ce sens le spirituel ne recouvre ni dogme ni religion ni même système de pensée spécifique. Il est une posture qui éclot lorsque l’appareil à penser les pensées sait qu’il est né de pensées et qu’il cesse sa discrimination, son jugement au sujet de son activité. Le spirituel est l’affleurement de l’être au cœur de l’existant. L’unité que nous avons initialisée se veut dans la trajectoire de ce spirituel. Il ne promet ni bonheur ni autre artifice qui permettrait d’échapper aux contraintes de l’existence que celui de cette joie trouvée et retrouvée de simplement être au monde.

Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport). 

Bientôt, plus d'information sur cette pratique.

"La nécessité des soins spirituels n'est plus à démontrer"

Fondé en 2005, le service d’oncologie médicale et de soins palliatifs de la Timone a développé une approche innovante des soins de support en y intégrant notamment un accompagnement spirituel pour les patients qui le souhaitent. Éric DUDOIT, psychologue et expert en oncologie à l'hôpital de la Timone nous explique le sens de cette démarche institutionnelle.

Temps de lecture :
Lieu :
Date de publication / évènement :
18/7/25
Catégorie :
Visions de terrain

La prise en charge globale implique de pouvoir répondre à l'ensemble des besoins  (physiques, psychiques, sociaux). Parmi-eux, les besoins spirituels, fréquents en oncologie et en soins palliatifs sont parfois mis de côtés ou réduits aux croyances individuelles et religieuses. Pourtant, la spiritualité et la religion sont deux aspects distincts. L'hôpital de la Timone tente de répondre à cette dimension à la demande des patients. 

Qu'est-ce que l'Unité de Soins et Recherche de l'Esprit (USRE)? 

Éric Dudoit  :
Le service d’oncologie médicale et de soins palliatifs de la Timone a développé depuis 2005 une approche originale de la prise en charge des soins de support intégrant l’ensemble habituel de ce qu’il est convenu d’appeler les soins de support, comme la relaxation, la sophrologie, la nutrition, les massages-bien-être, la psychologie en y adjoignant la prise en charge spirituelle au travers d’une unité de Soins et de Recherche de l’Esprit (USRE).

Ce service regroupe donc au travers des soins de support deux unités: l’unité de psycho oncologie(classique) et l’Unité de Soins et de Recherche de l’Esprit. Ces deux unités composent et rassemblent tous les acteurs de soins de support.

Quel est le sens de cette unité? 

Éric Dudoit  :
La nécessité des soins spirituels, particulièrement évoquée ces dernières années dans le cadre de l’oncologie et des soins palliatifs, le plan cancer, la clinique de la douleur et de la fin de vie, n’est plus à démontrer.

Nous savions que la répétition d’un geste, par exemple chez le violoniste ou le danseur, entraîne une modification structurelle du cerveau : l’imagerie cérébrale fonctionnelle permet de savoir quelles structures sont en jeu, avec quels résultats, dans quel contexte (nous savons par exemple quelles zones sont activées lors de la douleur…).

Aujourd’hui il est démontré scientifiquement que la pensée, l’attention répétée, possèdent le même résultat. On comprend mieux la portée du « responsable en pensée, en parole et en action» des sagesses anciennes.

La charte de l’unité de Soins et de Recherche de l’Esprit (USRE)ouvert le 1er janvier 2005 rappelle les principes fondateurs auxquels nous adhérons, le souci d’éviter le dogmatisme quel qu’il soit, la vocation de soin « tenant compte de la demande spirituelle dans toute sa diversité culturelle et plurielle », l’activité strictement laïque.

En pratique ? 

Éric Dudoit :
Depuis 2010 d’un point de vue clinique, l’USRE s’est orientée à proposer aux patients des pratiques individuelles plutôt que de groupes.Les acteurs de l’USRE se sont en effet rendu compte que l’offre via les groupes « n’intéressaient » pas les patients. Du moins en apparence. Il est en effet difficile pour les personnes hospitalisées sous chimiothérapie de se déplacer avec leur potence et surtout avec la fatigue et les nausées qu’engendrent les traitements.

Nous avons donc développé les séances individuelles ou à deux (pour les chambres doubles) de sophrologie, de méditation, de relaxation et de massages ayurvédiques (énergétiques). D’autres pratiques non conventionnelles sont proposées ou partagées avec les patients et leur famille tels que les soins énergétiques, l’expression de la parole libre,travail sur le ressenti corporel, travail sur l’attitude et le dire en corrélation avec l’énergie intérieure.

A l’aide des compétences mises à disposition du patient, apprendre à « gérer » sa maladie avec ses propres ressources et celles de la « nature», afin de préserver tous ses systèmes de défense à l’encontre des traitements incontournables que représentent les chimiothérapies et autres thérapies adjuvantes. Le respect des croyances de chacun (minéraux, huiles, rituels divers, guérisseurs, coupeurs de feu…) est un facteur important entrant dans l’imaginaire du chemin proposé qui permet de laisser à chacun l’endroit où il désire se poser pour mieux se ressourcer.

Il s’agit bien là d’accompagner et non de fuir la réalité dans un « délire» non contrôlé en aidant au mieux le patient à concilier ses propres croyances avec les impératifs de soins.

L’USRE propose depuis cette date des informations et des pratiques émanant des médecines douces et un accompagnement palliatif où la notion de spiritualité occupe une large place.

Un message à faire passer ? 

Éric Dudoit :
Le spirituel ne saurait être autre chose qu’une intention dans un acte… En ce sens le spirituel ne recouvre ni dogme ni religion ni même système de pensée spécifique. Il est une posture qui éclot lorsque l’appareil à penser les pensées sait qu’il est né de pensées et qu’il cesse sa discrimination, son jugement au sujet de son activité. Le spirituel est l’affleurement de l’être au cœur de l’existant. L’unité que nous avons initialisée se veut dans la trajectoire de ce spirituel. Il ne promet ni bonheur ni autre artifice qui permettrait d’échapper aux contraintes de l’existence que celui de cette joie trouvée et retrouvée de simplement être au monde.

Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport). 

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