Pratiques détenant un cadre réglementaire ou de formation, largement intégrées dans les centres de soins. Elles sont généralement proposées par des praticiens dont la formation est reconnue et ne comporte pas de risques ou de dérives.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Face à cette évolution, Christine CHALUT-NATAL MORIN a cherché des stratégies pour accompagner les femmes. Elle s’est formée à l’acupuncture obstétricale, et « si les bénéfices de cette discipline étaient ressentis par les femmes enceintes, celles-ci rapportaient le fait d’être insuffisamment préparées “mentalement” à supporter l’intensité de l’expérience, indique-t-elle. Je me suis alors formée à l’hypnose pour envisager une approche globale de la préparation à la naissance, l’hypnose se définissant comme une approche psychocorporelle ». Au cours de sa formation universitaire, Christine CHALUT-NATAL MORIN a travaillé sur la question de l’anxiété et des sensations physiques de l’accouchement. « Les femmes étant davantage hypnotisables pendant la grossesse qu’en dehors de celle-ci, elles ont une réactivité très forte aux suggestions, informe-t-elle. » Sujet qui a fait l’objet de son mémoire.
Une fois ce travail accompli, elle décide d’aller plus loin dans sa réflexion, car « en tant que sage-femmes, nous ne sommes pas solidement formées d’un point de vue académique et médical, à l’accompagnement de la douleur avec des stratégies comme la communication thérapeutique voire la communication hypnotique et l’hypnose, alors que ces techniques sont primordiales », soutient-elle. Elle s’engage en 2018 dans un travail de recherche doctorale, afin de justifier l’importance de cet enseignement ; travail mené sous la direction d’Antoine Bioy, professeur des universités – Université de Paris 8, directeur adjoint du Laboratoire de psychopathologie et neuropsychologie (LPN), psychologue clinicien, psychothérapeute et responsable scientifique de l’A-MCA. Elle obtient également une bourse de la fondation Apicil pour mener ce travail.
L’approche adoptée est essentiellement axée sur une démarche qualitative, s’appuyant sur l’analyse d‘entretiens individuels avec une évaluation de l’anxiété avant l’accouchement. « L’enjeu de cette recherche est de comprendre les processus à l’œuvre, notamment du potentiel de l’hypnose comme processus de déconditionnement de la peur et de la douleur de l’accouchement, explique Christine CHALUT-NATAL MORIN. Nous analysons notamment le récit des femmes ayant bénéficié d’une préparation à la naissance en hypnose. » Et de poursuivre : « Notre objectif est, à partir de l’expérience subjective des femmes, de comprendre la façon dont elles se saisissent de cette approche ainsi que d’identifier les bénéfices de l’hypnose. » Les entretiens sont également menés post-accouchement, en vue d’échanger sur les ressources auxquelles elles ont fait appel. « Nous analysons ensuite les grandes thématiques exprimées autour de l’anxiété, de la douleur, afin d’identifier les thèmes majeurs et mineurs, pour ainsi organiser la réflexion sur les bénéfices de l’hypnose dans ce contexte et modéliser les processus en jeu. »
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Face à cette évolution, Christine CHALUT-NATAL MORIN a cherché des stratégies pour accompagner les femmes. Elle s’est formée à l’acupuncture obstétricale, et « si les bénéfices de cette discipline étaient ressentis par les femmes enceintes, celles-ci rapportaient le fait d’être insuffisamment préparées “mentalement” à supporter l’intensité de l’expérience, indique-t-elle. Je me suis alors formée à l’hypnose pour envisager une approche globale de la préparation à la naissance, l’hypnose se définissant comme une approche psychocorporelle ». Au cours de sa formation universitaire, Christine CHALUT-NATAL MORIN a travaillé sur la question de l’anxiété et des sensations physiques de l’accouchement. « Les femmes étant davantage hypnotisables pendant la grossesse qu’en dehors de celle-ci, elles ont une réactivité très forte aux suggestions, informe-t-elle. » Sujet qui a fait l’objet de son mémoire.
Une fois ce travail accompli, elle décide d’aller plus loin dans sa réflexion, car « en tant que sage-femmes, nous ne sommes pas solidement formées d’un point de vue académique et médical, à l’accompagnement de la douleur avec des stratégies comme la communication thérapeutique voire la communication hypnotique et l’hypnose, alors que ces techniques sont primordiales », soutient-elle. Elle s’engage en 2018 dans un travail de recherche doctorale, afin de justifier l’importance de cet enseignement ; travail mené sous la direction d’Antoine Bioy, professeur des universités – Université de Paris 8, directeur adjoint du Laboratoire de psychopathologie et neuropsychologie (LPN), psychologue clinicien, psychothérapeute et responsable scientifique de l’A-MCA. Elle obtient également une bourse de la fondation Apicil pour mener ce travail.
L’approche adoptée est essentiellement axée sur une démarche qualitative, s’appuyant sur l’analyse d‘entretiens individuels avec une évaluation de l’anxiété avant l’accouchement. « L’enjeu de cette recherche est de comprendre les processus à l’œuvre, notamment du potentiel de l’hypnose comme processus de déconditionnement de la peur et de la douleur de l’accouchement, explique Christine CHALUT-NATAL MORIN. Nous analysons notamment le récit des femmes ayant bénéficié d’une préparation à la naissance en hypnose. » Et de poursuivre : « Notre objectif est, à partir de l’expérience subjective des femmes, de comprendre la façon dont elles se saisissent de cette approche ainsi que d’identifier les bénéfices de l’hypnose. » Les entretiens sont également menés post-accouchement, en vue d’échanger sur les ressources auxquelles elles ont fait appel. « Nous analysons ensuite les grandes thématiques exprimées autour de l’anxiété, de la douleur, afin d’identifier les thèmes majeurs et mineurs, pour ainsi organiser la réflexion sur les bénéfices de l’hypnose dans ce contexte et modéliser les processus en jeu. »
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Face à cette évolution, Christine CHALUT-NATAL MORIN a cherché des stratégies pour accompagner les femmes. Elle s’est formée à l’acupuncture obstétricale, et « si les bénéfices de cette discipline étaient ressentis par les femmes enceintes, celles-ci rapportaient le fait d’être insuffisamment préparées “mentalement” à supporter l’intensité de l’expérience, indique-t-elle. Je me suis alors formée à l’hypnose pour envisager une approche globale de la préparation à la naissance, l’hypnose se définissant comme une approche psychocorporelle ». Au cours de sa formation universitaire, Christine CHALUT-NATAL MORIN a travaillé sur la question de l’anxiété et des sensations physiques de l’accouchement. « Les femmes étant davantage hypnotisables pendant la grossesse qu’en dehors de celle-ci, elles ont une réactivité très forte aux suggestions, informe-t-elle. » Sujet qui a fait l’objet de son mémoire.
Une fois ce travail accompli, elle décide d’aller plus loin dans sa réflexion, car « en tant que sage-femmes, nous ne sommes pas solidement formées d’un point de vue académique et médical, à l’accompagnement de la douleur avec des stratégies comme la communication thérapeutique voire la communication hypnotique et l’hypnose, alors que ces techniques sont primordiales », soutient-elle. Elle s’engage en 2018 dans un travail de recherche doctorale, afin de justifier l’importance de cet enseignement ; travail mené sous la direction d’Antoine Bioy, professeur des universités – Université de Paris 8, directeur adjoint du Laboratoire de psychopathologie et neuropsychologie (LPN), psychologue clinicien, psychothérapeute et responsable scientifique de l’A-MCA. Elle obtient également une bourse de la fondation Apicil pour mener ce travail.
L’approche adoptée est essentiellement axée sur une démarche qualitative, s’appuyant sur l’analyse d‘entretiens individuels avec une évaluation de l’anxiété avant l’accouchement. « L’enjeu de cette recherche est de comprendre les processus à l’œuvre, notamment du potentiel de l’hypnose comme processus de déconditionnement de la peur et de la douleur de l’accouchement, explique Christine CHALUT-NATAL MORIN. Nous analysons notamment le récit des femmes ayant bénéficié d’une préparation à la naissance en hypnose. » Et de poursuivre : « Notre objectif est, à partir de l’expérience subjective des femmes, de comprendre la façon dont elles se saisissent de cette approche ainsi que d’identifier les bénéfices de l’hypnose. » Les entretiens sont également menés post-accouchement, en vue d’échanger sur les ressources auxquelles elles ont fait appel. « Nous analysons ensuite les grandes thématiques exprimées autour de l’anxiété, de la douleur, afin d’identifier les thèmes majeurs et mineurs, pour ainsi organiser la réflexion sur les bénéfices de l’hypnose dans ce contexte et modéliser les processus en jeu. »
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Face à cette évolution, Christine CHALUT-NATAL MORIN a cherché des stratégies pour accompagner les femmes. Elle s’est formée à l’acupuncture obstétricale, et « si les bénéfices de cette discipline étaient ressentis par les femmes enceintes, celles-ci rapportaient le fait d’être insuffisamment préparées “mentalement” à supporter l’intensité de l’expérience, indique-t-elle. Je me suis alors formée à l’hypnose pour envisager une approche globale de la préparation à la naissance, l’hypnose se définissant comme une approche psychocorporelle ». Au cours de sa formation universitaire, Christine CHALUT-NATAL MORIN a travaillé sur la question de l’anxiété et des sensations physiques de l’accouchement. « Les femmes étant davantage hypnotisables pendant la grossesse qu’en dehors de celle-ci, elles ont une réactivité très forte aux suggestions, informe-t-elle. » Sujet qui a fait l’objet de son mémoire.
Une fois ce travail accompli, elle décide d’aller plus loin dans sa réflexion, car « en tant que sage-femmes, nous ne sommes pas solidement formées d’un point de vue académique et médical, à l’accompagnement de la douleur avec des stratégies comme la communication thérapeutique voire la communication hypnotique et l’hypnose, alors que ces techniques sont primordiales », soutient-elle. Elle s’engage en 2018 dans un travail de recherche doctorale, afin de justifier l’importance de cet enseignement ; travail mené sous la direction d’Antoine Bioy, professeur des universités – Université de Paris 8, directeur adjoint du Laboratoire de psychopathologie et neuropsychologie (LPN), psychologue clinicien, psychothérapeute et responsable scientifique de l’A-MCA. Elle obtient également une bourse de la fondation Apicil pour mener ce travail.
L’approche adoptée est essentiellement axée sur une démarche qualitative, s’appuyant sur l’analyse d‘entretiens individuels avec une évaluation de l’anxiété avant l’accouchement. « L’enjeu de cette recherche est de comprendre les processus à l’œuvre, notamment du potentiel de l’hypnose comme processus de déconditionnement de la peur et de la douleur de l’accouchement, explique Christine CHALUT-NATAL MORIN. Nous analysons notamment le récit des femmes ayant bénéficié d’une préparation à la naissance en hypnose. » Et de poursuivre : « Notre objectif est, à partir de l’expérience subjective des femmes, de comprendre la façon dont elles se saisissent de cette approche ainsi que d’identifier les bénéfices de l’hypnose. » Les entretiens sont également menés post-accouchement, en vue d’échanger sur les ressources auxquelles elles ont fait appel. « Nous analysons ensuite les grandes thématiques exprimées autour de l’anxiété, de la douleur, afin d’identifier les thèmes majeurs et mineurs, pour ainsi organiser la réflexion sur les bénéfices de l’hypnose dans ce contexte et modéliser les processus en jeu. »
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Face à cette évolution, Christine CHALUT-NATAL MORIN a cherché des stratégies pour accompagner les femmes. Elle s’est formée à l’acupuncture obstétricale, et « si les bénéfices de cette discipline étaient ressentis par les femmes enceintes, celles-ci rapportaient le fait d’être insuffisamment préparées “mentalement” à supporter l’intensité de l’expérience, indique-t-elle. Je me suis alors formée à l’hypnose pour envisager une approche globale de la préparation à la naissance, l’hypnose se définissant comme une approche psychocorporelle ». Au cours de sa formation universitaire, Christine CHALUT-NATAL MORIN a travaillé sur la question de l’anxiété et des sensations physiques de l’accouchement. « Les femmes étant davantage hypnotisables pendant la grossesse qu’en dehors de celle-ci, elles ont une réactivité très forte aux suggestions, informe-t-elle. » Sujet qui a fait l’objet de son mémoire.
Une fois ce travail accompli, elle décide d’aller plus loin dans sa réflexion, car « en tant que sage-femmes, nous ne sommes pas solidement formées d’un point de vue académique et médical, à l’accompagnement de la douleur avec des stratégies comme la communication thérapeutique voire la communication hypnotique et l’hypnose, alors que ces techniques sont primordiales », soutient-elle. Elle s’engage en 2018 dans un travail de recherche doctorale, afin de justifier l’importance de cet enseignement ; travail mené sous la direction d’Antoine Bioy, professeur des universités – Université de Paris 8, directeur adjoint du Laboratoire de psychopathologie et neuropsychologie (LPN), psychologue clinicien, psychothérapeute et responsable scientifique de l’A-MCA. Elle obtient également une bourse de la fondation Apicil pour mener ce travail.
L’approche adoptée est essentiellement axée sur une démarche qualitative, s’appuyant sur l’analyse d‘entretiens individuels avec une évaluation de l’anxiété avant l’accouchement. « L’enjeu de cette recherche est de comprendre les processus à l’œuvre, notamment du potentiel de l’hypnose comme processus de déconditionnement de la peur et de la douleur de l’accouchement, explique Christine CHALUT-NATAL MORIN. Nous analysons notamment le récit des femmes ayant bénéficié d’une préparation à la naissance en hypnose. » Et de poursuivre : « Notre objectif est, à partir de l’expérience subjective des femmes, de comprendre la façon dont elles se saisissent de cette approche ainsi que d’identifier les bénéfices de l’hypnose. » Les entretiens sont également menés post-accouchement, en vue d’échanger sur les ressources auxquelles elles ont fait appel. « Nous analysons ensuite les grandes thématiques exprimées autour de l’anxiété, de la douleur, afin d’identifier les thèmes majeurs et mineurs, pour ainsi organiser la réflexion sur les bénéfices de l’hypnose dans ce contexte et modéliser les processus en jeu. »
Sage-femme de formation, Christine CHALUT-NATAL MORIN est également titulaire d’un Diplôme inter-universitaire (DIU) d’acupuncture et d’un DIU d’hypnose médicale et clinique. De son expérience terrain est née l’envie de mener un travail de recherche sur le recours à l’hypnose, afin d’accompagner la gestion de l’anxiété et de la douleur chez les femmes enceintes.
« Exerçant depuis de nombreuses années, j’ai débuté ma carrière à une période où les femmes accouchaient sans analgésie péridurale, raconte Christine CHALUT-NATAL MORIN. La préparation des femmes à l’accouchement sans douleur, telle que formalisée par le Dr Fernand Lamaze, obstétricien, a évolué avec la généralisation de l’analgésie péridurale. » Auparavant, les futures mères étaient préparées à gérer l’expérience physique de l’accouchement et à affronter la douleur associée non seulement grâce à la préparation à l’accouchement, mais aussi au sentiment de capacité transmis par les autres femmes. L’arrivée de la prise en charge médicale de la douleur s’est paradoxalement accompagnée d’une crainte plus grande de l’accouchement, de la douleur de celui-ci, les femmes ayant le sentiment de ne pas détenir les ressources nécessaires.
Face à cette évolution, Christine CHALUT-NATAL MORIN a cherché des stratégies pour accompagner les femmes. Elle s’est formée à l’acupuncture obstétricale, et « si les bénéfices de cette discipline étaient ressentis par les femmes enceintes, celles-ci rapportaient le fait d’être insuffisamment préparées “mentalement” à supporter l’intensité de l’expérience, indique-t-elle. Je me suis alors formée à l’hypnose pour envisager une approche globale de la préparation à la naissance, l’hypnose se définissant comme une approche psychocorporelle ». Au cours de sa formation universitaire, Christine CHALUT-NATAL MORIN a travaillé sur la question de l’anxiété et des sensations physiques de l’accouchement. « Les femmes étant davantage hypnotisables pendant la grossesse qu’en dehors de celle-ci, elles ont une réactivité très forte aux suggestions, informe-t-elle. » Sujet qui a fait l’objet de son mémoire.
Une fois ce travail accompli, elle décide d’aller plus loin dans sa réflexion, car « en tant que sage-femmes, nous ne sommes pas solidement formées d’un point de vue académique et médical, à l’accompagnement de la douleur avec des stratégies comme la communication thérapeutique voire la communication hypnotique et l’hypnose, alors que ces techniques sont primordiales », soutient-elle. Elle s’engage en 2018 dans un travail de recherche doctorale, afin de justifier l’importance de cet enseignement ; travail mené sous la direction d’Antoine Bioy, professeur des universités – Université de Paris 8, directeur adjoint du Laboratoire de psychopathologie et neuropsychologie (LPN), psychologue clinicien, psychothérapeute et responsable scientifique de l’A-MCA. Elle obtient également une bourse de la fondation Apicil pour mener ce travail.
L’approche adoptée est essentiellement axée sur une démarche qualitative, s’appuyant sur l’analyse d‘entretiens individuels avec une évaluation de l’anxiété avant l’accouchement. « L’enjeu de cette recherche est de comprendre les processus à l’œuvre, notamment du potentiel de l’hypnose comme processus de déconditionnement de la peur et de la douleur de l’accouchement, explique Christine CHALUT-NATAL MORIN. Nous analysons notamment le récit des femmes ayant bénéficié d’une préparation à la naissance en hypnose. » Et de poursuivre : « Notre objectif est, à partir de l’expérience subjective des femmes, de comprendre la façon dont elles se saisissent de cette approche ainsi que d’identifier les bénéfices de l’hypnose. » Les entretiens sont également menés post-accouchement, en vue d’échanger sur les ressources auxquelles elles ont fait appel. « Nous analysons ensuite les grandes thématiques exprimées autour de l’anxiété, de la douleur, afin d’identifier les thèmes majeurs et mineurs, pour ainsi organiser la réflexion sur les bénéfices de l’hypnose dans ce contexte et modéliser les processus en jeu. »