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Fiches pratiques
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Fiche pratique
Pratique acceptée

"Nous devons aider les patients à trier le bon grain de l’ivraie dans cette multitude d’offre de soins"

Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)

Pratiques pour lesquelles il existe des formations reconnues
• Formation réglementaire ou Universitaire
• Pas de risques
• Pas de dérives
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Pouvez-vous nous expliquer l'objet et les objectifs du projet "hypnose et pratiques complémentaires"? 

Alexandra Danguiral  :
L’objectif n’étant pas d’opposer les approches non médicamenteuses à la médecine conventionnelle mais bien de les considérer comme complémentaires afin de favoriser une médecine intégrative de qualité. En tant qu’établissement de santé nous nous devons d’aider les patients à trier le bon grain de l’ivraie dans cette multitude d’offre de soins.

Ce déploiement, pour les patients et les professionnels de santé, se veut cohérent, structuré et surtout sécurisé s’appuyant sur des données probantes de la science dans un cadre bien défini. Cette dynamique institutionnelle a pris réellement corps le jour où des volontés de praticiens ont rencontré les orientations d’un projet d’établissement.

Pourquoi avoir fondé ce projet et comment ? 

Alexandra Danguiral  :
La première pierre de cet édifice fut la création en 2018, sous l’impulsion de la Direction Générale, d’un comité de pilotage Hypnose et thérapies complémentaires. Ce groupe de travail pluridisciplinaire (Médecin, Infirmier, Cadre de santé, Psychologue, Représentants des services de la Recherche clinique, de la Qualité, de la Communication et de la Direction générale) avait pour mission de constituer les fondations du travail à venir.

Les axes principaux d’action furent :

- Etablir une cartographie des pratiques et des praticiens au sein de l’hôpital Saint-Joseph

- Favoriser la formation du personnel

- Promouvoir la recherche

En 2020, fut créé un poste dédié à temps plein pour assurer la coordination du développement de tout projet en lien avec les thérapies complémentaires.

Une fiche de poste structure le poste en 4 missions clés :

- Clinique (consultations auprèsde patient hospitalisés ou externe)

- Formation (en interne, faire le lien avec organisme extérieur…)

- Recherche (être investigateur ou catalyseur de projet)

- Institutionnelle (accompagner le développement de projets en lien avec la volonté institutionnelle, animé le COPIL hypnose et thérapies complémentaires, participé au CLUDSP, lien avec l'écosystème...).

En pratique ? 

Alexandra Danguiral  :
Tous les ans un rapport d’activité est établit.

Depuis le début de cette activité l’accent pourrait être mis sur 3 actions :

1. La mise en œuvre d’une formation de sensibilisation à la communication positive (base de l’hypnose thérapeutique).

L’originalité de notre action est qu’elle s’adresse à tous les professionnels de l’hôpital quelle que soit leur profession. Elle se réalise en groupe de 15 personnes maximum venant de tous services durant 1h30 avec comme support principal de formation des films que nous avons tournés au sein de l’hôpital. A ce jour plus de 1200 personnes ont bénéficié de cette formation qui se pérennise. L’évaluation de celle-citémoigne la satisfaction du personnel et crée une vertueuse synergie d’établissement autour de la thématique.

2. La contribution à la recherche médicale avec le premier projet de recherche paramédical dont l’investigatrice principale est la coordinatrice du développement des projets hypnose et médecines complémentaires.

Il s’agit du projet HYACOM qui évalue : « l’Efficacité de la Préparation en Auto-Hypnose par l’Ancrage versus Accompagnement en Hypnose Conversationnelle, utilisées isolément ou combinées, chez des patientes bénéficiant de Macrobiopsies Mammaires. »

Les résultats devraient être publiés au dernier trimestre 2025.

3. Le travail de sécurisation du déploiement des thérapies complémentaires nécessite une traçabilité dans le dossier patient informatisé.

Pour se faire nous avons créé des actes en soins pour les thérapies non médicamenteuses que nous proposons à l’hôpital :accompagnement hypnotique, sophrologie, méditation, acupuncture, yoga, toucher-massage, casque de réalité virtuelle, Music-Care. 

Un message à faire passer ? 

Alexandra Danguiral  :
À mon sens, la mission de cette coordination est de défricher le champ des thérapies complémentaires afin d’exclure toutes pratiques ésotériques et obscures aux effets délétères. Ce travail continu à l’hôpital permet de promouvoir une santé intégrative de qualité, alliant l’intégration de pratiques complémentaires en lien avec la médecine conventionnelle.

La rigueur, la patience, la pédagogie, l’éthique, la persévérance, l’assertivité, l’interdisciplinarité et la capacité à fédérer pourraient être les maitres mots de ce travail de coordination.

Toutes les personnes travaillant à l’hôpital ainsi que les patients sont satisfaits de l’humanisation accrue des soins qui découle de cette démarche institutionnelle.

Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport). 

Fiche pratique

"Nous devons aider les patients à trier le bon grain de l’ivraie dans cette multitude d’offre de soins"

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Pouvez-vous nous expliquer l'objet et les objectifs du projet "hypnose et pratiques complémentaires"? 

Alexandra Danguiral  :
L’objectif n’étant pas d’opposer les approches non médicamenteuses à la médecine conventionnelle mais bien de les considérer comme complémentaires afin de favoriser une médecine intégrative de qualité. En tant qu’établissement de santé nous nous devons d’aider les patients à trier le bon grain de l’ivraie dans cette multitude d’offre de soins.

Ce déploiement, pour les patients et les professionnels de santé, se veut cohérent, structuré et surtout sécurisé s’appuyant sur des données probantes de la science dans un cadre bien défini. Cette dynamique institutionnelle a pris réellement corps le jour où des volontés de praticiens ont rencontré les orientations d’un projet d’établissement.

Pourquoi avoir fondé ce projet et comment ? 

Alexandra Danguiral  :
La première pierre de cet édifice fut la création en 2018, sous l’impulsion de la Direction Générale, d’un comité de pilotage Hypnose et thérapies complémentaires. Ce groupe de travail pluridisciplinaire (Médecin, Infirmier, Cadre de santé, Psychologue, Représentants des services de la Recherche clinique, de la Qualité, de la Communication et de la Direction générale) avait pour mission de constituer les fondations du travail à venir.

Les axes principaux d’action furent :

- Etablir une cartographie des pratiques et des praticiens au sein de l’hôpital Saint-Joseph

- Favoriser la formation du personnel

- Promouvoir la recherche

En 2020, fut créé un poste dédié à temps plein pour assurer la coordination du développement de tout projet en lien avec les thérapies complémentaires.

Une fiche de poste structure le poste en 4 missions clés :

- Clinique (consultations auprèsde patient hospitalisés ou externe)

- Formation (en interne, faire le lien avec organisme extérieur…)

- Recherche (être investigateur ou catalyseur de projet)

- Institutionnelle (accompagner le développement de projets en lien avec la volonté institutionnelle, animé le COPIL hypnose et thérapies complémentaires, participé au CLUDSP, lien avec l'écosystème...).

En pratique ? 

Alexandra Danguiral  :
Tous les ans un rapport d’activité est établit.

Depuis le début de cette activité l’accent pourrait être mis sur 3 actions :

1. La mise en œuvre d’une formation de sensibilisation à la communication positive (base de l’hypnose thérapeutique).

L’originalité de notre action est qu’elle s’adresse à tous les professionnels de l’hôpital quelle que soit leur profession. Elle se réalise en groupe de 15 personnes maximum venant de tous services durant 1h30 avec comme support principal de formation des films que nous avons tournés au sein de l’hôpital. A ce jour plus de 1200 personnes ont bénéficié de cette formation qui se pérennise. L’évaluation de celle-citémoigne la satisfaction du personnel et crée une vertueuse synergie d’établissement autour de la thématique.

2. La contribution à la recherche médicale avec le premier projet de recherche paramédical dont l’investigatrice principale est la coordinatrice du développement des projets hypnose et médecines complémentaires.

Il s’agit du projet HYACOM qui évalue : « l’Efficacité de la Préparation en Auto-Hypnose par l’Ancrage versus Accompagnement en Hypnose Conversationnelle, utilisées isolément ou combinées, chez des patientes bénéficiant de Macrobiopsies Mammaires. »

Les résultats devraient être publiés au dernier trimestre 2025.

3. Le travail de sécurisation du déploiement des thérapies complémentaires nécessite une traçabilité dans le dossier patient informatisé.

Pour se faire nous avons créé des actes en soins pour les thérapies non médicamenteuses que nous proposons à l’hôpital :accompagnement hypnotique, sophrologie, méditation, acupuncture, yoga, toucher-massage, casque de réalité virtuelle, Music-Care. 

Un message à faire passer ? 

Alexandra Danguiral  :
À mon sens, la mission de cette coordination est de défricher le champ des thérapies complémentaires afin d’exclure toutes pratiques ésotériques et obscures aux effets délétères. Ce travail continu à l’hôpital permet de promouvoir une santé intégrative de qualité, alliant l’intégration de pratiques complémentaires en lien avec la médecine conventionnelle.

La rigueur, la patience, la pédagogie, l’éthique, la persévérance, l’assertivité, l’interdisciplinarité et la capacité à fédérer pourraient être les maitres mots de ce travail de coordination.

Toutes les personnes travaillant à l’hôpital ainsi que les patients sont satisfaits de l’humanisation accrue des soins qui découle de cette démarche institutionnelle.

Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport). 

Fiche pratique
Pratique recommandée

"Nous devons aider les patients à trier le bon grain de l’ivraie dans cette multitude d’offre de soins"

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Pouvez-vous nous expliquer l'objet et les objectifs du projet "hypnose et pratiques complémentaires"? 

Alexandra Danguiral  :
L’objectif n’étant pas d’opposer les approches non médicamenteuses à la médecine conventionnelle mais bien de les considérer comme complémentaires afin de favoriser une médecine intégrative de qualité. En tant qu’établissement de santé nous nous devons d’aider les patients à trier le bon grain de l’ivraie dans cette multitude d’offre de soins.

Ce déploiement, pour les patients et les professionnels de santé, se veut cohérent, structuré et surtout sécurisé s’appuyant sur des données probantes de la science dans un cadre bien défini. Cette dynamique institutionnelle a pris réellement corps le jour où des volontés de praticiens ont rencontré les orientations d’un projet d’établissement.

Pourquoi avoir fondé ce projet et comment ? 

Alexandra Danguiral  :
La première pierre de cet édifice fut la création en 2018, sous l’impulsion de la Direction Générale, d’un comité de pilotage Hypnose et thérapies complémentaires. Ce groupe de travail pluridisciplinaire (Médecin, Infirmier, Cadre de santé, Psychologue, Représentants des services de la Recherche clinique, de la Qualité, de la Communication et de la Direction générale) avait pour mission de constituer les fondations du travail à venir.

Les axes principaux d’action furent :

- Etablir une cartographie des pratiques et des praticiens au sein de l’hôpital Saint-Joseph

- Favoriser la formation du personnel

- Promouvoir la recherche

En 2020, fut créé un poste dédié à temps plein pour assurer la coordination du développement de tout projet en lien avec les thérapies complémentaires.

Une fiche de poste structure le poste en 4 missions clés :

- Clinique (consultations auprèsde patient hospitalisés ou externe)

- Formation (en interne, faire le lien avec organisme extérieur…)

- Recherche (être investigateur ou catalyseur de projet)

- Institutionnelle (accompagner le développement de projets en lien avec la volonté institutionnelle, animé le COPIL hypnose et thérapies complémentaires, participé au CLUDSP, lien avec l'écosystème...).

En pratique ? 

Alexandra Danguiral  :
Tous les ans un rapport d’activité est établit.

Depuis le début de cette activité l’accent pourrait être mis sur 3 actions :

1. La mise en œuvre d’une formation de sensibilisation à la communication positive (base de l’hypnose thérapeutique).

L’originalité de notre action est qu’elle s’adresse à tous les professionnels de l’hôpital quelle que soit leur profession. Elle se réalise en groupe de 15 personnes maximum venant de tous services durant 1h30 avec comme support principal de formation des films que nous avons tournés au sein de l’hôpital. A ce jour plus de 1200 personnes ont bénéficié de cette formation qui se pérennise. L’évaluation de celle-citémoigne la satisfaction du personnel et crée une vertueuse synergie d’établissement autour de la thématique.

2. La contribution à la recherche médicale avec le premier projet de recherche paramédical dont l’investigatrice principale est la coordinatrice du développement des projets hypnose et médecines complémentaires.

Il s’agit du projet HYACOM qui évalue : « l’Efficacité de la Préparation en Auto-Hypnose par l’Ancrage versus Accompagnement en Hypnose Conversationnelle, utilisées isolément ou combinées, chez des patientes bénéficiant de Macrobiopsies Mammaires. »

Les résultats devraient être publiés au dernier trimestre 2025.

3. Le travail de sécurisation du déploiement des thérapies complémentaires nécessite une traçabilité dans le dossier patient informatisé.

Pour se faire nous avons créé des actes en soins pour les thérapies non médicamenteuses que nous proposons à l’hôpital :accompagnement hypnotique, sophrologie, méditation, acupuncture, yoga, toucher-massage, casque de réalité virtuelle, Music-Care. 

Un message à faire passer ? 

Alexandra Danguiral  :
À mon sens, la mission de cette coordination est de défricher le champ des thérapies complémentaires afin d’exclure toutes pratiques ésotériques et obscures aux effets délétères. Ce travail continu à l’hôpital permet de promouvoir une santé intégrative de qualité, alliant l’intégration de pratiques complémentaires en lien avec la médecine conventionnelle.

La rigueur, la patience, la pédagogie, l’éthique, la persévérance, l’assertivité, l’interdisciplinarité et la capacité à fédérer pourraient être les maitres mots de ce travail de coordination.

Toutes les personnes travaillant à l’hôpital ainsi que les patients sont satisfaits de l’humanisation accrue des soins qui découle de cette démarche institutionnelle.

Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport). 

Fiche pratique
Pratique Tolérée

"Nous devons aider les patients à trier le bon grain de l’ivraie dans cette multitude d’offre de soins"

Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici). 

Pratiques pour lesquelles il n'existe aucune formation reconnue
• Pas de formation réglementaire ou universitaire
• Risques potentiels
• Dérives involontaires possibles
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Pouvez-vous nous expliquer l'objet et les objectifs du projet "hypnose et pratiques complémentaires"? 

Alexandra Danguiral  :
L’objectif n’étant pas d’opposer les approches non médicamenteuses à la médecine conventionnelle mais bien de les considérer comme complémentaires afin de favoriser une médecine intégrative de qualité. En tant qu’établissement de santé nous nous devons d’aider les patients à trier le bon grain de l’ivraie dans cette multitude d’offre de soins.

Ce déploiement, pour les patients et les professionnels de santé, se veut cohérent, structuré et surtout sécurisé s’appuyant sur des données probantes de la science dans un cadre bien défini. Cette dynamique institutionnelle a pris réellement corps le jour où des volontés de praticiens ont rencontré les orientations d’un projet d’établissement.

Pourquoi avoir fondé ce projet et comment ? 

Alexandra Danguiral  :
La première pierre de cet édifice fut la création en 2018, sous l’impulsion de la Direction Générale, d’un comité de pilotage Hypnose et thérapies complémentaires. Ce groupe de travail pluridisciplinaire (Médecin, Infirmier, Cadre de santé, Psychologue, Représentants des services de la Recherche clinique, de la Qualité, de la Communication et de la Direction générale) avait pour mission de constituer les fondations du travail à venir.

Les axes principaux d’action furent :

- Etablir une cartographie des pratiques et des praticiens au sein de l’hôpital Saint-Joseph

- Favoriser la formation du personnel

- Promouvoir la recherche

En 2020, fut créé un poste dédié à temps plein pour assurer la coordination du développement de tout projet en lien avec les thérapies complémentaires.

Une fiche de poste structure le poste en 4 missions clés :

- Clinique (consultations auprèsde patient hospitalisés ou externe)

- Formation (en interne, faire le lien avec organisme extérieur…)

- Recherche (être investigateur ou catalyseur de projet)

- Institutionnelle (accompagner le développement de projets en lien avec la volonté institutionnelle, animé le COPIL hypnose et thérapies complémentaires, participé au CLUDSP, lien avec l'écosystème...).

En pratique ? 

Alexandra Danguiral  :
Tous les ans un rapport d’activité est établit.

Depuis le début de cette activité l’accent pourrait être mis sur 3 actions :

1. La mise en œuvre d’une formation de sensibilisation à la communication positive (base de l’hypnose thérapeutique).

L’originalité de notre action est qu’elle s’adresse à tous les professionnels de l’hôpital quelle que soit leur profession. Elle se réalise en groupe de 15 personnes maximum venant de tous services durant 1h30 avec comme support principal de formation des films que nous avons tournés au sein de l’hôpital. A ce jour plus de 1200 personnes ont bénéficié de cette formation qui se pérennise. L’évaluation de celle-citémoigne la satisfaction du personnel et crée une vertueuse synergie d’établissement autour de la thématique.

2. La contribution à la recherche médicale avec le premier projet de recherche paramédical dont l’investigatrice principale est la coordinatrice du développement des projets hypnose et médecines complémentaires.

Il s’agit du projet HYACOM qui évalue : « l’Efficacité de la Préparation en Auto-Hypnose par l’Ancrage versus Accompagnement en Hypnose Conversationnelle, utilisées isolément ou combinées, chez des patientes bénéficiant de Macrobiopsies Mammaires. »

Les résultats devraient être publiés au dernier trimestre 2025.

3. Le travail de sécurisation du déploiement des thérapies complémentaires nécessite une traçabilité dans le dossier patient informatisé.

Pour se faire nous avons créé des actes en soins pour les thérapies non médicamenteuses que nous proposons à l’hôpital :accompagnement hypnotique, sophrologie, méditation, acupuncture, yoga, toucher-massage, casque de réalité virtuelle, Music-Care. 

Un message à faire passer ? 

Alexandra Danguiral  :
À mon sens, la mission de cette coordination est de défricher le champ des thérapies complémentaires afin d’exclure toutes pratiques ésotériques et obscures aux effets délétères. Ce travail continu à l’hôpital permet de promouvoir une santé intégrative de qualité, alliant l’intégration de pratiques complémentaires en lien avec la médecine conventionnelle.

La rigueur, la patience, la pédagogie, l’éthique, la persévérance, l’assertivité, l’interdisciplinarité et la capacité à fédérer pourraient être les maitres mots de ce travail de coordination.

Toutes les personnes travaillant à l’hôpital ainsi que les patients sont satisfaits de l’humanisation accrue des soins qui découle de cette démarche institutionnelle.

Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport). 

Fiche pratique
Pratique rejetée

"Nous devons aider les patients à trier le bon grain de l’ivraie dans cette multitude d’offre de soins"

Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.

Pratiques ne détenant pas de cadre et rarement intégrées.
• La formation n'est pas reconnue
• Il existe des risques
• Les dérives sont involontaires

Pouvez-vous nous expliquer l'objet et les objectifs du projet "hypnose et pratiques complémentaires"? 

Alexandra Danguiral  :
L’objectif n’étant pas d’opposer les approches non médicamenteuses à la médecine conventionnelle mais bien de les considérer comme complémentaires afin de favoriser une médecine intégrative de qualité. En tant qu’établissement de santé nous nous devons d’aider les patients à trier le bon grain de l’ivraie dans cette multitude d’offre de soins.

Ce déploiement, pour les patients et les professionnels de santé, se veut cohérent, structuré et surtout sécurisé s’appuyant sur des données probantes de la science dans un cadre bien défini. Cette dynamique institutionnelle a pris réellement corps le jour où des volontés de praticiens ont rencontré les orientations d’un projet d’établissement.

Pourquoi avoir fondé ce projet et comment ? 

Alexandra Danguiral  :
La première pierre de cet édifice fut la création en 2018, sous l’impulsion de la Direction Générale, d’un comité de pilotage Hypnose et thérapies complémentaires. Ce groupe de travail pluridisciplinaire (Médecin, Infirmier, Cadre de santé, Psychologue, Représentants des services de la Recherche clinique, de la Qualité, de la Communication et de la Direction générale) avait pour mission de constituer les fondations du travail à venir.

Les axes principaux d’action furent :

- Etablir une cartographie des pratiques et des praticiens au sein de l’hôpital Saint-Joseph

- Favoriser la formation du personnel

- Promouvoir la recherche

En 2020, fut créé un poste dédié à temps plein pour assurer la coordination du développement de tout projet en lien avec les thérapies complémentaires.

Une fiche de poste structure le poste en 4 missions clés :

- Clinique (consultations auprèsde patient hospitalisés ou externe)

- Formation (en interne, faire le lien avec organisme extérieur…)

- Recherche (être investigateur ou catalyseur de projet)

- Institutionnelle (accompagner le développement de projets en lien avec la volonté institutionnelle, animé le COPIL hypnose et thérapies complémentaires, participé au CLUDSP, lien avec l'écosystème...).

En pratique ? 

Alexandra Danguiral  :
Tous les ans un rapport d’activité est établit.

Depuis le début de cette activité l’accent pourrait être mis sur 3 actions :

1. La mise en œuvre d’une formation de sensibilisation à la communication positive (base de l’hypnose thérapeutique).

L’originalité de notre action est qu’elle s’adresse à tous les professionnels de l’hôpital quelle que soit leur profession. Elle se réalise en groupe de 15 personnes maximum venant de tous services durant 1h30 avec comme support principal de formation des films que nous avons tournés au sein de l’hôpital. A ce jour plus de 1200 personnes ont bénéficié de cette formation qui se pérennise. L’évaluation de celle-citémoigne la satisfaction du personnel et crée une vertueuse synergie d’établissement autour de la thématique.

2. La contribution à la recherche médicale avec le premier projet de recherche paramédical dont l’investigatrice principale est la coordinatrice du développement des projets hypnose et médecines complémentaires.

Il s’agit du projet HYACOM qui évalue : « l’Efficacité de la Préparation en Auto-Hypnose par l’Ancrage versus Accompagnement en Hypnose Conversationnelle, utilisées isolément ou combinées, chez des patientes bénéficiant de Macrobiopsies Mammaires. »

Les résultats devraient être publiés au dernier trimestre 2025.

3. Le travail de sécurisation du déploiement des thérapies complémentaires nécessite une traçabilité dans le dossier patient informatisé.

Pour se faire nous avons créé des actes en soins pour les thérapies non médicamenteuses que nous proposons à l’hôpital :accompagnement hypnotique, sophrologie, méditation, acupuncture, yoga, toucher-massage, casque de réalité virtuelle, Music-Care. 

Un message à faire passer ? 

Alexandra Danguiral  :
À mon sens, la mission de cette coordination est de défricher le champ des thérapies complémentaires afin d’exclure toutes pratiques ésotériques et obscures aux effets délétères. Ce travail continu à l’hôpital permet de promouvoir une santé intégrative de qualité, alliant l’intégration de pratiques complémentaires en lien avec la médecine conventionnelle.

La rigueur, la patience, la pédagogie, l’éthique, la persévérance, l’assertivité, l’interdisciplinarité et la capacité à fédérer pourraient être les maitres mots de ce travail de coordination.

Toutes les personnes travaillant à l’hôpital ainsi que les patients sont satisfaits de l’humanisation accrue des soins qui découle de cette démarche institutionnelle.

Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport). 

Bientôt, plus d'information sur cette pratique.

"Nous devons aider les patients à trier le bon grain de l’ivraie dans cette multitude d’offre de soins"

Depuis 2018, l'hôpital St Joseph de Marseille oeuvre en faveur d'un déploiement structuré des approches complémentaires. Le Point avec Alexandra DANGUIRAL, infirmière coordinatrice du projet et par ailleurs experte au sein de l'Agence des Médecines complémentaires Adaptées (A-MCA).

Temps de lecture :
Lieu :
Date de publication / évènement :
20/6/25
Catégorie :
Visions de terrain

Afin de répondre au recours de plus en plus fréquent et surtout assumé des patients vers les traitements non médicamenteux, l’hôpital Saint Joseph Marseille s’est engagé dans une structuration du développement des thérapies complémentaires en son sein.

Pouvez-vous nous expliquer l'objet et les objectifs du projet "hypnose et pratiques complémentaires"? 

Alexandra Danguiral  :
L’objectif n’étant pas d’opposer les approches non médicamenteuses à la médecine conventionnelle mais bien de les considérer comme complémentaires afin de favoriser une médecine intégrative de qualité. En tant qu’établissement de santé nous nous devons d’aider les patients à trier le bon grain de l’ivraie dans cette multitude d’offre de soins.

Ce déploiement, pour les patients et les professionnels de santé, se veut cohérent, structuré et surtout sécurisé s’appuyant sur des données probantes de la science dans un cadre bien défini. Cette dynamique institutionnelle a pris réellement corps le jour où des volontés de praticiens ont rencontré les orientations d’un projet d’établissement.

Pourquoi avoir fondé ce projet et comment ? 

Alexandra Danguiral  :
La première pierre de cet édifice fut la création en 2018, sous l’impulsion de la Direction Générale, d’un comité de pilotage Hypnose et thérapies complémentaires. Ce groupe de travail pluridisciplinaire (Médecin, Infirmier, Cadre de santé, Psychologue, Représentants des services de la Recherche clinique, de la Qualité, de la Communication et de la Direction générale) avait pour mission de constituer les fondations du travail à venir.

Les axes principaux d’action furent :

- Etablir une cartographie des pratiques et des praticiens au sein de l’hôpital Saint-Joseph

- Favoriser la formation du personnel

- Promouvoir la recherche

En 2020, fut créé un poste dédié à temps plein pour assurer la coordination du développement de tout projet en lien avec les thérapies complémentaires.

Une fiche de poste structure le poste en 4 missions clés :

- Clinique (consultations auprèsde patient hospitalisés ou externe)

- Formation (en interne, faire le lien avec organisme extérieur…)

- Recherche (être investigateur ou catalyseur de projet)

- Institutionnelle (accompagner le développement de projets en lien avec la volonté institutionnelle, animé le COPIL hypnose et thérapies complémentaires, participé au CLUDSP, lien avec l'écosystème...).

En pratique ? 

Alexandra Danguiral  :
Tous les ans un rapport d’activité est établit.

Depuis le début de cette activité l’accent pourrait être mis sur 3 actions :

1. La mise en œuvre d’une formation de sensibilisation à la communication positive (base de l’hypnose thérapeutique).

L’originalité de notre action est qu’elle s’adresse à tous les professionnels de l’hôpital quelle que soit leur profession. Elle se réalise en groupe de 15 personnes maximum venant de tous services durant 1h30 avec comme support principal de formation des films que nous avons tournés au sein de l’hôpital. A ce jour plus de 1200 personnes ont bénéficié de cette formation qui se pérennise. L’évaluation de celle-citémoigne la satisfaction du personnel et crée une vertueuse synergie d’établissement autour de la thématique.

2. La contribution à la recherche médicale avec le premier projet de recherche paramédical dont l’investigatrice principale est la coordinatrice du développement des projets hypnose et médecines complémentaires.

Il s’agit du projet HYACOM qui évalue : « l’Efficacité de la Préparation en Auto-Hypnose par l’Ancrage versus Accompagnement en Hypnose Conversationnelle, utilisées isolément ou combinées, chez des patientes bénéficiant de Macrobiopsies Mammaires. »

Les résultats devraient être publiés au dernier trimestre 2025.

3. Le travail de sécurisation du déploiement des thérapies complémentaires nécessite une traçabilité dans le dossier patient informatisé.

Pour se faire nous avons créé des actes en soins pour les thérapies non médicamenteuses que nous proposons à l’hôpital :accompagnement hypnotique, sophrologie, méditation, acupuncture, yoga, toucher-massage, casque de réalité virtuelle, Music-Care. 

Un message à faire passer ? 

Alexandra Danguiral  :
À mon sens, la mission de cette coordination est de défricher le champ des thérapies complémentaires afin d’exclure toutes pratiques ésotériques et obscures aux effets délétères. Ce travail continu à l’hôpital permet de promouvoir une santé intégrative de qualité, alliant l’intégration de pratiques complémentaires en lien avec la médecine conventionnelle.

La rigueur, la patience, la pédagogie, l’éthique, la persévérance, l’assertivité, l’interdisciplinarité et la capacité à fédérer pourraient être les maitres mots de ce travail de coordination.

Toutes les personnes travaillant à l’hôpital ainsi que les patients sont satisfaits de l’humanisation accrue des soins qui découle de cette démarche institutionnelle.

Entretien réalisé dans le cadre du rapport d'experts A-MCA 2025 (accéder à l'intégralité du rapport). 

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