Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
En tant que médecin anesthésiste, je me suis occupé d’un service de chirurgie vasculaire pendant 20 ans, dans un établissement hospitalier d’Ile-de-France. En parallèle de mes interventions au bloc opératoire, je prenais également en charge l’adaptation de la douleur des patients. Il m’était très important de rester clinicien, une démarche atypique à l’époque. Aujourd’hui, la pratique a évolué, les anesthésistes ont pris conscience de l’importance de reprendre une activité péri-opératoire.
J’ai alors eu l’opportunité de rencontrer une anesthésiste belge, qui m’a partagé son expérience de recourir à l’hypnose pour la chirurgie de la thyroïde. J’ai souhaité intégrer cette pratique, pour la chirurgie au bloc opératoire, en sus de l’anesthésie loco-régionale. C’est un plus pour le confort du patient, pour une meilleure relation thérapeutique et un moindre usage des médicaments.
Je me suis formé à l’hypnose médicale dans le cadre du Diplôme universitaire du Dr Jean-Marc Benhaiem et du philosophe François Roustang, que j’ai suivi à la faculté de médecine de la Pitié Salpêtrière.
Progressivement au sein de la structure hospitalière, nous avons élargi le recours à l’hypnose pour la chirurgie lourde, toujours associée à une anesthésie loco-régionale.
Les patients ont été rapidement convaincus de l’intérêt de cette pratique. Leur adhésion a été facilitée par la relation de confiance qui s’installe avec le praticien, dans la phase péri-opératoire.
Idem du côté des équipes, qui ont adhéré progressivement à la pratique. Des infirmiers se sont même formés à l’hypnose. La dynamique est réelle.
J’ai en effet poursuivi ma réflexion dans le domaine. Dans un premier temps, les techniques hypnotiques étaient intégrées aux techniques de chirurgie. L’hypnose était donc un temps de dégagement vis-à-vis du contexte anxiogène que représente le bloc opératoire et l'acte thérapeutique. Mais le champ d’intervention de l’hypnose est plus vaste. Avec l’hypnose médicale, l’objectif est de s’intéresser aux problèmes apportés tels quels par les patients.
Un exemple parlant : les problèmes alimentaires. Pendant la transe hypnotique, nous pouvons aider les patients à percevoir différemment leur rapport à la nourriture pour ainsi traiter le problème. Ils souhaitent donc avoir recours à l’hypnose dans ce but précis. L’hypnose médicale permet de traiter le problème que le patient nous apporte. Elle autorise un changement des perceptions mais peut aussi, dans certains cas, s'intégrer à d'autres prises en charge comme l'activité physique adaptée, des conseils alimentaires ou du yoga. C'est l'association de toutes ces pratiques intégratives non médicamenteuses qui donne un nouvel éclairage thérapeutique.
Effectivement. L’hypnose peut être intégrée au parcours de prise en charge des patients dans des domaines très variés : la douleur chronique, la prévention du burn out, l’acceptation de la maladie, les addictions.
La perception du patient d'être dans un parcours de soin est fondamentale. L'annonce d'un diagnostic d'une maladie chronique cancéreuse ou non cancéreuse avec son parcours thérapeutique qu'elle engendre peut être représentée comme une "déviation de vie", qui peut engendrer des rendez-vous médicaux, des attentes de résultats, des dates opératoires, des évolutions, des complications et un bouleversement personnel et professionnel. Il est important pour le patient de savoir qu’il se trouve dans une déviation au cours de laquelle il va suivre un traitement tout en étant accompagné, en parallèle, par des praticiens - des guides -, compétents, travaillant en équipe, et formés à l’art-thérapie, l’acupuncture ou encore à l’hypnose, donc aux médecines complémentaires. Cette médecine globale s’intègre dans la déviation de vie, jusqu’à ce que le patient retrouve la route qu’il a quitté ou un nouveau chemin, qui lui correspond davantage.
Dans l’accompagnement des personnes en souffrance, la formation des praticiens est déterminante et essentielle pour travailler sur les évaluations cliniques et les protocoles scientifiques, et participer au développement des prises en charge intégratives. Cette formation s'organise autour des congrès, des publications, des réunions de dossiers transdisciplinaires et des supervisions.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
En tant que médecin anesthésiste, je me suis occupé d’un service de chirurgie vasculaire pendant 20 ans, dans un établissement hospitalier d’Ile-de-France. En parallèle de mes interventions au bloc opératoire, je prenais également en charge l’adaptation de la douleur des patients. Il m’était très important de rester clinicien, une démarche atypique à l’époque. Aujourd’hui, la pratique a évolué, les anesthésistes ont pris conscience de l’importance de reprendre une activité péri-opératoire.
J’ai alors eu l’opportunité de rencontrer une anesthésiste belge, qui m’a partagé son expérience de recourir à l’hypnose pour la chirurgie de la thyroïde. J’ai souhaité intégrer cette pratique, pour la chirurgie au bloc opératoire, en sus de l’anesthésie loco-régionale. C’est un plus pour le confort du patient, pour une meilleure relation thérapeutique et un moindre usage des médicaments.
Je me suis formé à l’hypnose médicale dans le cadre du Diplôme universitaire du Dr Jean-Marc Benhaiem et du philosophe François Roustang, que j’ai suivi à la faculté de médecine de la Pitié Salpêtrière.
Progressivement au sein de la structure hospitalière, nous avons élargi le recours à l’hypnose pour la chirurgie lourde, toujours associée à une anesthésie loco-régionale.
Les patients ont été rapidement convaincus de l’intérêt de cette pratique. Leur adhésion a été facilitée par la relation de confiance qui s’installe avec le praticien, dans la phase péri-opératoire.
Idem du côté des équipes, qui ont adhéré progressivement à la pratique. Des infirmiers se sont même formés à l’hypnose. La dynamique est réelle.
J’ai en effet poursuivi ma réflexion dans le domaine. Dans un premier temps, les techniques hypnotiques étaient intégrées aux techniques de chirurgie. L’hypnose était donc un temps de dégagement vis-à-vis du contexte anxiogène que représente le bloc opératoire et l'acte thérapeutique. Mais le champ d’intervention de l’hypnose est plus vaste. Avec l’hypnose médicale, l’objectif est de s’intéresser aux problèmes apportés tels quels par les patients.
Un exemple parlant : les problèmes alimentaires. Pendant la transe hypnotique, nous pouvons aider les patients à percevoir différemment leur rapport à la nourriture pour ainsi traiter le problème. Ils souhaitent donc avoir recours à l’hypnose dans ce but précis. L’hypnose médicale permet de traiter le problème que le patient nous apporte. Elle autorise un changement des perceptions mais peut aussi, dans certains cas, s'intégrer à d'autres prises en charge comme l'activité physique adaptée, des conseils alimentaires ou du yoga. C'est l'association de toutes ces pratiques intégratives non médicamenteuses qui donne un nouvel éclairage thérapeutique.
Effectivement. L’hypnose peut être intégrée au parcours de prise en charge des patients dans des domaines très variés : la douleur chronique, la prévention du burn out, l’acceptation de la maladie, les addictions.
La perception du patient d'être dans un parcours de soin est fondamentale. L'annonce d'un diagnostic d'une maladie chronique cancéreuse ou non cancéreuse avec son parcours thérapeutique qu'elle engendre peut être représentée comme une "déviation de vie", qui peut engendrer des rendez-vous médicaux, des attentes de résultats, des dates opératoires, des évolutions, des complications et un bouleversement personnel et professionnel. Il est important pour le patient de savoir qu’il se trouve dans une déviation au cours de laquelle il va suivre un traitement tout en étant accompagné, en parallèle, par des praticiens - des guides -, compétents, travaillant en équipe, et formés à l’art-thérapie, l’acupuncture ou encore à l’hypnose, donc aux médecines complémentaires. Cette médecine globale s’intègre dans la déviation de vie, jusqu’à ce que le patient retrouve la route qu’il a quitté ou un nouveau chemin, qui lui correspond davantage.
Dans l’accompagnement des personnes en souffrance, la formation des praticiens est déterminante et essentielle pour travailler sur les évaluations cliniques et les protocoles scientifiques, et participer au développement des prises en charge intégratives. Cette formation s'organise autour des congrès, des publications, des réunions de dossiers transdisciplinaires et des supervisions.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
En tant que médecin anesthésiste, je me suis occupé d’un service de chirurgie vasculaire pendant 20 ans, dans un établissement hospitalier d’Ile-de-France. En parallèle de mes interventions au bloc opératoire, je prenais également en charge l’adaptation de la douleur des patients. Il m’était très important de rester clinicien, une démarche atypique à l’époque. Aujourd’hui, la pratique a évolué, les anesthésistes ont pris conscience de l’importance de reprendre une activité péri-opératoire.
J’ai alors eu l’opportunité de rencontrer une anesthésiste belge, qui m’a partagé son expérience de recourir à l’hypnose pour la chirurgie de la thyroïde. J’ai souhaité intégrer cette pratique, pour la chirurgie au bloc opératoire, en sus de l’anesthésie loco-régionale. C’est un plus pour le confort du patient, pour une meilleure relation thérapeutique et un moindre usage des médicaments.
Je me suis formé à l’hypnose médicale dans le cadre du Diplôme universitaire du Dr Jean-Marc Benhaiem et du philosophe François Roustang, que j’ai suivi à la faculté de médecine de la Pitié Salpêtrière.
Progressivement au sein de la structure hospitalière, nous avons élargi le recours à l’hypnose pour la chirurgie lourde, toujours associée à une anesthésie loco-régionale.
Les patients ont été rapidement convaincus de l’intérêt de cette pratique. Leur adhésion a été facilitée par la relation de confiance qui s’installe avec le praticien, dans la phase péri-opératoire.
Idem du côté des équipes, qui ont adhéré progressivement à la pratique. Des infirmiers se sont même formés à l’hypnose. La dynamique est réelle.
J’ai en effet poursuivi ma réflexion dans le domaine. Dans un premier temps, les techniques hypnotiques étaient intégrées aux techniques de chirurgie. L’hypnose était donc un temps de dégagement vis-à-vis du contexte anxiogène que représente le bloc opératoire et l'acte thérapeutique. Mais le champ d’intervention de l’hypnose est plus vaste. Avec l’hypnose médicale, l’objectif est de s’intéresser aux problèmes apportés tels quels par les patients.
Un exemple parlant : les problèmes alimentaires. Pendant la transe hypnotique, nous pouvons aider les patients à percevoir différemment leur rapport à la nourriture pour ainsi traiter le problème. Ils souhaitent donc avoir recours à l’hypnose dans ce but précis. L’hypnose médicale permet de traiter le problème que le patient nous apporte. Elle autorise un changement des perceptions mais peut aussi, dans certains cas, s'intégrer à d'autres prises en charge comme l'activité physique adaptée, des conseils alimentaires ou du yoga. C'est l'association de toutes ces pratiques intégratives non médicamenteuses qui donne un nouvel éclairage thérapeutique.
Effectivement. L’hypnose peut être intégrée au parcours de prise en charge des patients dans des domaines très variés : la douleur chronique, la prévention du burn out, l’acceptation de la maladie, les addictions.
La perception du patient d'être dans un parcours de soin est fondamentale. L'annonce d'un diagnostic d'une maladie chronique cancéreuse ou non cancéreuse avec son parcours thérapeutique qu'elle engendre peut être représentée comme une "déviation de vie", qui peut engendrer des rendez-vous médicaux, des attentes de résultats, des dates opératoires, des évolutions, des complications et un bouleversement personnel et professionnel. Il est important pour le patient de savoir qu’il se trouve dans une déviation au cours de laquelle il va suivre un traitement tout en étant accompagné, en parallèle, par des praticiens - des guides -, compétents, travaillant en équipe, et formés à l’art-thérapie, l’acupuncture ou encore à l’hypnose, donc aux médecines complémentaires. Cette médecine globale s’intègre dans la déviation de vie, jusqu’à ce que le patient retrouve la route qu’il a quitté ou un nouveau chemin, qui lui correspond davantage.
Dans l’accompagnement des personnes en souffrance, la formation des praticiens est déterminante et essentielle pour travailler sur les évaluations cliniques et les protocoles scientifiques, et participer au développement des prises en charge intégratives. Cette formation s'organise autour des congrès, des publications, des réunions de dossiers transdisciplinaires et des supervisions.
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
En tant que médecin anesthésiste, je me suis occupé d’un service de chirurgie vasculaire pendant 20 ans, dans un établissement hospitalier d’Ile-de-France. En parallèle de mes interventions au bloc opératoire, je prenais également en charge l’adaptation de la douleur des patients. Il m’était très important de rester clinicien, une démarche atypique à l’époque. Aujourd’hui, la pratique a évolué, les anesthésistes ont pris conscience de l’importance de reprendre une activité péri-opératoire.
J’ai alors eu l’opportunité de rencontrer une anesthésiste belge, qui m’a partagé son expérience de recourir à l’hypnose pour la chirurgie de la thyroïde. J’ai souhaité intégrer cette pratique, pour la chirurgie au bloc opératoire, en sus de l’anesthésie loco-régionale. C’est un plus pour le confort du patient, pour une meilleure relation thérapeutique et un moindre usage des médicaments.
Je me suis formé à l’hypnose médicale dans le cadre du Diplôme universitaire du Dr Jean-Marc Benhaiem et du philosophe François Roustang, que j’ai suivi à la faculté de médecine de la Pitié Salpêtrière.
Progressivement au sein de la structure hospitalière, nous avons élargi le recours à l’hypnose pour la chirurgie lourde, toujours associée à une anesthésie loco-régionale.
Les patients ont été rapidement convaincus de l’intérêt de cette pratique. Leur adhésion a été facilitée par la relation de confiance qui s’installe avec le praticien, dans la phase péri-opératoire.
Idem du côté des équipes, qui ont adhéré progressivement à la pratique. Des infirmiers se sont même formés à l’hypnose. La dynamique est réelle.
J’ai en effet poursuivi ma réflexion dans le domaine. Dans un premier temps, les techniques hypnotiques étaient intégrées aux techniques de chirurgie. L’hypnose était donc un temps de dégagement vis-à-vis du contexte anxiogène que représente le bloc opératoire et l'acte thérapeutique. Mais le champ d’intervention de l’hypnose est plus vaste. Avec l’hypnose médicale, l’objectif est de s’intéresser aux problèmes apportés tels quels par les patients.
Un exemple parlant : les problèmes alimentaires. Pendant la transe hypnotique, nous pouvons aider les patients à percevoir différemment leur rapport à la nourriture pour ainsi traiter le problème. Ils souhaitent donc avoir recours à l’hypnose dans ce but précis. L’hypnose médicale permet de traiter le problème que le patient nous apporte. Elle autorise un changement des perceptions mais peut aussi, dans certains cas, s'intégrer à d'autres prises en charge comme l'activité physique adaptée, des conseils alimentaires ou du yoga. C'est l'association de toutes ces pratiques intégratives non médicamenteuses qui donne un nouvel éclairage thérapeutique.
Effectivement. L’hypnose peut être intégrée au parcours de prise en charge des patients dans des domaines très variés : la douleur chronique, la prévention du burn out, l’acceptation de la maladie, les addictions.
La perception du patient d'être dans un parcours de soin est fondamentale. L'annonce d'un diagnostic d'une maladie chronique cancéreuse ou non cancéreuse avec son parcours thérapeutique qu'elle engendre peut être représentée comme une "déviation de vie", qui peut engendrer des rendez-vous médicaux, des attentes de résultats, des dates opératoires, des évolutions, des complications et un bouleversement personnel et professionnel. Il est important pour le patient de savoir qu’il se trouve dans une déviation au cours de laquelle il va suivre un traitement tout en étant accompagné, en parallèle, par des praticiens - des guides -, compétents, travaillant en équipe, et formés à l’art-thérapie, l’acupuncture ou encore à l’hypnose, donc aux médecines complémentaires. Cette médecine globale s’intègre dans la déviation de vie, jusqu’à ce que le patient retrouve la route qu’il a quitté ou un nouveau chemin, qui lui correspond davantage.
Dans l’accompagnement des personnes en souffrance, la formation des praticiens est déterminante et essentielle pour travailler sur les évaluations cliniques et les protocoles scientifiques, et participer au développement des prises en charge intégratives. Cette formation s'organise autour des congrès, des publications, des réunions de dossiers transdisciplinaires et des supervisions.
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
En tant que médecin anesthésiste, je me suis occupé d’un service de chirurgie vasculaire pendant 20 ans, dans un établissement hospitalier d’Ile-de-France. En parallèle de mes interventions au bloc opératoire, je prenais également en charge l’adaptation de la douleur des patients. Il m’était très important de rester clinicien, une démarche atypique à l’époque. Aujourd’hui, la pratique a évolué, les anesthésistes ont pris conscience de l’importance de reprendre une activité péri-opératoire.
J’ai alors eu l’opportunité de rencontrer une anesthésiste belge, qui m’a partagé son expérience de recourir à l’hypnose pour la chirurgie de la thyroïde. J’ai souhaité intégrer cette pratique, pour la chirurgie au bloc opératoire, en sus de l’anesthésie loco-régionale. C’est un plus pour le confort du patient, pour une meilleure relation thérapeutique et un moindre usage des médicaments.
Je me suis formé à l’hypnose médicale dans le cadre du Diplôme universitaire du Dr Jean-Marc Benhaiem et du philosophe François Roustang, que j’ai suivi à la faculté de médecine de la Pitié Salpêtrière.
Progressivement au sein de la structure hospitalière, nous avons élargi le recours à l’hypnose pour la chirurgie lourde, toujours associée à une anesthésie loco-régionale.
Les patients ont été rapidement convaincus de l’intérêt de cette pratique. Leur adhésion a été facilitée par la relation de confiance qui s’installe avec le praticien, dans la phase péri-opératoire.
Idem du côté des équipes, qui ont adhéré progressivement à la pratique. Des infirmiers se sont même formés à l’hypnose. La dynamique est réelle.
J’ai en effet poursuivi ma réflexion dans le domaine. Dans un premier temps, les techniques hypnotiques étaient intégrées aux techniques de chirurgie. L’hypnose était donc un temps de dégagement vis-à-vis du contexte anxiogène que représente le bloc opératoire et l'acte thérapeutique. Mais le champ d’intervention de l’hypnose est plus vaste. Avec l’hypnose médicale, l’objectif est de s’intéresser aux problèmes apportés tels quels par les patients.
Un exemple parlant : les problèmes alimentaires. Pendant la transe hypnotique, nous pouvons aider les patients à percevoir différemment leur rapport à la nourriture pour ainsi traiter le problème. Ils souhaitent donc avoir recours à l’hypnose dans ce but précis. L’hypnose médicale permet de traiter le problème que le patient nous apporte. Elle autorise un changement des perceptions mais peut aussi, dans certains cas, s'intégrer à d'autres prises en charge comme l'activité physique adaptée, des conseils alimentaires ou du yoga. C'est l'association de toutes ces pratiques intégratives non médicamenteuses qui donne un nouvel éclairage thérapeutique.
Effectivement. L’hypnose peut être intégrée au parcours de prise en charge des patients dans des domaines très variés : la douleur chronique, la prévention du burn out, l’acceptation de la maladie, les addictions.
La perception du patient d'être dans un parcours de soin est fondamentale. L'annonce d'un diagnostic d'une maladie chronique cancéreuse ou non cancéreuse avec son parcours thérapeutique qu'elle engendre peut être représentée comme une "déviation de vie", qui peut engendrer des rendez-vous médicaux, des attentes de résultats, des dates opératoires, des évolutions, des complications et un bouleversement personnel et professionnel. Il est important pour le patient de savoir qu’il se trouve dans une déviation au cours de laquelle il va suivre un traitement tout en étant accompagné, en parallèle, par des praticiens - des guides -, compétents, travaillant en équipe, et formés à l’art-thérapie, l’acupuncture ou encore à l’hypnose, donc aux médecines complémentaires. Cette médecine globale s’intègre dans la déviation de vie, jusqu’à ce que le patient retrouve la route qu’il a quitté ou un nouveau chemin, qui lui correspond davantage.
Dans l’accompagnement des personnes en souffrance, la formation des praticiens est déterminante et essentielle pour travailler sur les évaluations cliniques et les protocoles scientifiques, et participer au développement des prises en charge intégratives. Cette formation s'organise autour des congrès, des publications, des réunions de dossiers transdisciplinaires et des supervisions.
Dr Marc Galy
Médecin anesthésiste de formation
Médecin anesthésiste de formation, le Dr Marc Galy s’est intéressé, pendant son exercice professionnel, à l’hypnose médicale. Un intérêt grandissant qui l’a conduit à s’y former et à l’intégrer à sa pratique, afin de contribuer au déploiement de la médecine intégrative. Aujourd’hui responsable de la consultation d'hypnose médicale de l'hôpital Saint-Louis à Paris, praticien à l'Institut Rafael – Centre après cancer (Levallois), membre associé du Collège Universitaire des médecines intégratives et complémentaires (CUMIC), il est également membre de l'A-MCA.
En tant que médecin anesthésiste, je me suis occupé d’un service de chirurgie vasculaire pendant 20 ans, dans un établissement hospitalier d’Ile-de-France. En parallèle de mes interventions au bloc opératoire, je prenais également en charge l’adaptation de la douleur des patients. Il m’était très important de rester clinicien, une démarche atypique à l’époque. Aujourd’hui, la pratique a évolué, les anesthésistes ont pris conscience de l’importance de reprendre une activité péri-opératoire.
J’ai alors eu l’opportunité de rencontrer une anesthésiste belge, qui m’a partagé son expérience de recourir à l’hypnose pour la chirurgie de la thyroïde. J’ai souhaité intégrer cette pratique, pour la chirurgie au bloc opératoire, en sus de l’anesthésie loco-régionale. C’est un plus pour le confort du patient, pour une meilleure relation thérapeutique et un moindre usage des médicaments.
Je me suis formé à l’hypnose médicale dans le cadre du Diplôme universitaire du Dr Jean-Marc Benhaiem et du philosophe François Roustang, que j’ai suivi à la faculté de médecine de la Pitié Salpêtrière.
Progressivement au sein de la structure hospitalière, nous avons élargi le recours à l’hypnose pour la chirurgie lourde, toujours associée à une anesthésie loco-régionale.
Les patients ont été rapidement convaincus de l’intérêt de cette pratique. Leur adhésion a été facilitée par la relation de confiance qui s’installe avec le praticien, dans la phase péri-opératoire.
Idem du côté des équipes, qui ont adhéré progressivement à la pratique. Des infirmiers se sont même formés à l’hypnose. La dynamique est réelle.
J’ai en effet poursuivi ma réflexion dans le domaine. Dans un premier temps, les techniques hypnotiques étaient intégrées aux techniques de chirurgie. L’hypnose était donc un temps de dégagement vis-à-vis du contexte anxiogène que représente le bloc opératoire et l'acte thérapeutique. Mais le champ d’intervention de l’hypnose est plus vaste. Avec l’hypnose médicale, l’objectif est de s’intéresser aux problèmes apportés tels quels par les patients.
Un exemple parlant : les problèmes alimentaires. Pendant la transe hypnotique, nous pouvons aider les patients à percevoir différemment leur rapport à la nourriture pour ainsi traiter le problème. Ils souhaitent donc avoir recours à l’hypnose dans ce but précis. L’hypnose médicale permet de traiter le problème que le patient nous apporte. Elle autorise un changement des perceptions mais peut aussi, dans certains cas, s'intégrer à d'autres prises en charge comme l'activité physique adaptée, des conseils alimentaires ou du yoga. C'est l'association de toutes ces pratiques intégratives non médicamenteuses qui donne un nouvel éclairage thérapeutique.
Effectivement. L’hypnose peut être intégrée au parcours de prise en charge des patients dans des domaines très variés : la douleur chronique, la prévention du burn out, l’acceptation de la maladie, les addictions.
La perception du patient d'être dans un parcours de soin est fondamentale. L'annonce d'un diagnostic d'une maladie chronique cancéreuse ou non cancéreuse avec son parcours thérapeutique qu'elle engendre peut être représentée comme une "déviation de vie", qui peut engendrer des rendez-vous médicaux, des attentes de résultats, des dates opératoires, des évolutions, des complications et un bouleversement personnel et professionnel. Il est important pour le patient de savoir qu’il se trouve dans une déviation au cours de laquelle il va suivre un traitement tout en étant accompagné, en parallèle, par des praticiens - des guides -, compétents, travaillant en équipe, et formés à l’art-thérapie, l’acupuncture ou encore à l’hypnose, donc aux médecines complémentaires. Cette médecine globale s’intègre dans la déviation de vie, jusqu’à ce que le patient retrouve la route qu’il a quitté ou un nouveau chemin, qui lui correspond davantage.
Dans l’accompagnement des personnes en souffrance, la formation des praticiens est déterminante et essentielle pour travailler sur les évaluations cliniques et les protocoles scientifiques, et participer au développement des prises en charge intégratives. Cette formation s'organise autour des congrès, des publications, des réunions de dossiers transdisciplinaires et des supervisions.