Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Les indications de l'homéopathie
D’après les experts du sujet, l’homéopathie est particulièrement indiquée dans les symptômes fonctionnels : ORL, syndrome prémenstruel, troubles du sommeil. Elle est pertinente en complémentarité dans des pathologies graves pour diminuer les effets secondaires des traitements et améliorer la qualité de vie. Le Dr Daniel Scimeca, auditionné dans le cadre du rapport annuel de l’A-MCA (Découvir son interview), rappelle que l’expérience clinique et de nombreux travaux ont montré des résultats désormais suffisants de son intérêt en soins de support. « Tout comme nombreuses pratiques complémentaires, l’homéopathie est plébiscitée par les patients souffrants d’un cancer car ils recherchent souvent en plus de leurs traitements médicaux, des approches à même d’améliorer leur qualité de vie » précise Véronique Suissa, Directrice Générale de l’A-MCA. « Les débats d’experts autour de l’efficacité des pratiques n’importent pas aux patients qui y croient et qui souhaitent à travers des recours complémentaires, être acteurs de leur santé »ajoute-elle.
En outre, l’homéopathie s’inscrit dans une démarche complémentaire pour une santé globale. Dr Scimeca précise, s’il le fallait, « qu’il faut désormais aller vers la transdisciplinarité, le dialogue et s’ouvrir à l’intelligence collective pour permettre une interconnectivité entre la médecine hospitalo-universitaire et les pratiques complémentaires telle que l’homéopathie ».
La réglementation des traitements homéopathiques en France
Comme l’explique Irène Bray, pharmacienne, dans Les 20 grandes questions pour comprendre l’homéopathie, les autorisations des médicaments homéopathiques sont délivrées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Ces médicaments sont intégrés dans le cadre général et une Directive européenne de 2001 les encadre tout en respectant la spécificité de leur méthode de fabrication et de prescription. Près de 300 souches homéopathiques figurent à la pharmacopée française. Ces autorisations et l’inscription à la pharmacopée sont soumises aux règles générales applicables à tous les médicaments et à des règles propres aux médicaments homéopathiques dans le respect des référentiels pharmaceutiques de bonnes pratiques. Enfin, comme tout médicament, ceux homéopathiques sont uniquement délivrés en pharmacie. Seuls les médecins peuvent établir un diagnostic et prescrire un traitement, quel qu’il soit (de même les dentistes, vétérinaires, sage-femmes et pharmaciens, dans leur champ de compétence respectif).
De nos jours, certaines mutuelles remboursent l'homéopathie et autres approches complémentaires pour répondre à la demande croissante des citoyens.
Publié le 06.12.2024 - Mis à jour le 10.07.2025
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Les indications de l'homéopathie
D’après les experts du sujet, l’homéopathie est particulièrement indiquée dans les symptômes fonctionnels : ORL, syndrome prémenstruel, troubles du sommeil. Elle est pertinente en complémentarité dans des pathologies graves pour diminuer les effets secondaires des traitements et améliorer la qualité de vie. Le Dr Daniel Scimeca, auditionné dans le cadre du rapport annuel de l’A-MCA (Découvir son interview), rappelle que l’expérience clinique et de nombreux travaux ont montré des résultats désormais suffisants de son intérêt en soins de support. « Tout comme nombreuses pratiques complémentaires, l’homéopathie est plébiscitée par les patients souffrants d’un cancer car ils recherchent souvent en plus de leurs traitements médicaux, des approches à même d’améliorer leur qualité de vie » précise Véronique Suissa, Directrice Générale de l’A-MCA. « Les débats d’experts autour de l’efficacité des pratiques n’importent pas aux patients qui y croient et qui souhaitent à travers des recours complémentaires, être acteurs de leur santé »ajoute-elle.
En outre, l’homéopathie s’inscrit dans une démarche complémentaire pour une santé globale. Dr Scimeca précise, s’il le fallait, « qu’il faut désormais aller vers la transdisciplinarité, le dialogue et s’ouvrir à l’intelligence collective pour permettre une interconnectivité entre la médecine hospitalo-universitaire et les pratiques complémentaires telle que l’homéopathie ».
La réglementation des traitements homéopathiques en France
Comme l’explique Irène Bray, pharmacienne, dans Les 20 grandes questions pour comprendre l’homéopathie, les autorisations des médicaments homéopathiques sont délivrées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Ces médicaments sont intégrés dans le cadre général et une Directive européenne de 2001 les encadre tout en respectant la spécificité de leur méthode de fabrication et de prescription. Près de 300 souches homéopathiques figurent à la pharmacopée française. Ces autorisations et l’inscription à la pharmacopée sont soumises aux règles générales applicables à tous les médicaments et à des règles propres aux médicaments homéopathiques dans le respect des référentiels pharmaceutiques de bonnes pratiques. Enfin, comme tout médicament, ceux homéopathiques sont uniquement délivrés en pharmacie. Seuls les médecins peuvent établir un diagnostic et prescrire un traitement, quel qu’il soit (de même les dentistes, vétérinaires, sage-femmes et pharmaciens, dans leur champ de compétence respectif).
De nos jours, certaines mutuelles remboursent l'homéopathie et autres approches complémentaires pour répondre à la demande croissante des citoyens.
Publié le 06.12.2024 - Mis à jour le 10.07.2025
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Les indications de l'homéopathie
D’après les experts du sujet, l’homéopathie est particulièrement indiquée dans les symptômes fonctionnels : ORL, syndrome prémenstruel, troubles du sommeil. Elle est pertinente en complémentarité dans des pathologies graves pour diminuer les effets secondaires des traitements et améliorer la qualité de vie. Le Dr Daniel Scimeca, auditionné dans le cadre du rapport annuel de l’A-MCA (Découvir son interview), rappelle que l’expérience clinique et de nombreux travaux ont montré des résultats désormais suffisants de son intérêt en soins de support. « Tout comme nombreuses pratiques complémentaires, l’homéopathie est plébiscitée par les patients souffrants d’un cancer car ils recherchent souvent en plus de leurs traitements médicaux, des approches à même d’améliorer leur qualité de vie » précise Véronique Suissa, Directrice Générale de l’A-MCA. « Les débats d’experts autour de l’efficacité des pratiques n’importent pas aux patients qui y croient et qui souhaitent à travers des recours complémentaires, être acteurs de leur santé »ajoute-elle.
En outre, l’homéopathie s’inscrit dans une démarche complémentaire pour une santé globale. Dr Scimeca précise, s’il le fallait, « qu’il faut désormais aller vers la transdisciplinarité, le dialogue et s’ouvrir à l’intelligence collective pour permettre une interconnectivité entre la médecine hospitalo-universitaire et les pratiques complémentaires telle que l’homéopathie ».
La réglementation des traitements homéopathiques en France
Comme l’explique Irène Bray, pharmacienne, dans Les 20 grandes questions pour comprendre l’homéopathie, les autorisations des médicaments homéopathiques sont délivrées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Ces médicaments sont intégrés dans le cadre général et une Directive européenne de 2001 les encadre tout en respectant la spécificité de leur méthode de fabrication et de prescription. Près de 300 souches homéopathiques figurent à la pharmacopée française. Ces autorisations et l’inscription à la pharmacopée sont soumises aux règles générales applicables à tous les médicaments et à des règles propres aux médicaments homéopathiques dans le respect des référentiels pharmaceutiques de bonnes pratiques. Enfin, comme tout médicament, ceux homéopathiques sont uniquement délivrés en pharmacie. Seuls les médecins peuvent établir un diagnostic et prescrire un traitement, quel qu’il soit (de même les dentistes, vétérinaires, sage-femmes et pharmaciens, dans leur champ de compétence respectif).
De nos jours, certaines mutuelles remboursent l'homéopathie et autres approches complémentaires pour répondre à la demande croissante des citoyens.
Publié le 06.12.2024 - Mis à jour le 10.07.2025
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Les indications de l'homéopathie
D’après les experts du sujet, l’homéopathie est particulièrement indiquée dans les symptômes fonctionnels : ORL, syndrome prémenstruel, troubles du sommeil. Elle est pertinente en complémentarité dans des pathologies graves pour diminuer les effets secondaires des traitements et améliorer la qualité de vie. Le Dr Daniel Scimeca, auditionné dans le cadre du rapport annuel de l’A-MCA (Découvir son interview), rappelle que l’expérience clinique et de nombreux travaux ont montré des résultats désormais suffisants de son intérêt en soins de support. « Tout comme nombreuses pratiques complémentaires, l’homéopathie est plébiscitée par les patients souffrants d’un cancer car ils recherchent souvent en plus de leurs traitements médicaux, des approches à même d’améliorer leur qualité de vie » précise Véronique Suissa, Directrice Générale de l’A-MCA. « Les débats d’experts autour de l’efficacité des pratiques n’importent pas aux patients qui y croient et qui souhaitent à travers des recours complémentaires, être acteurs de leur santé »ajoute-elle.
En outre, l’homéopathie s’inscrit dans une démarche complémentaire pour une santé globale. Dr Scimeca précise, s’il le fallait, « qu’il faut désormais aller vers la transdisciplinarité, le dialogue et s’ouvrir à l’intelligence collective pour permettre une interconnectivité entre la médecine hospitalo-universitaire et les pratiques complémentaires telle que l’homéopathie ».
La réglementation des traitements homéopathiques en France
Comme l’explique Irène Bray, pharmacienne, dans Les 20 grandes questions pour comprendre l’homéopathie, les autorisations des médicaments homéopathiques sont délivrées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Ces médicaments sont intégrés dans le cadre général et une Directive européenne de 2001 les encadre tout en respectant la spécificité de leur méthode de fabrication et de prescription. Près de 300 souches homéopathiques figurent à la pharmacopée française. Ces autorisations et l’inscription à la pharmacopée sont soumises aux règles générales applicables à tous les médicaments et à des règles propres aux médicaments homéopathiques dans le respect des référentiels pharmaceutiques de bonnes pratiques. Enfin, comme tout médicament, ceux homéopathiques sont uniquement délivrés en pharmacie. Seuls les médecins peuvent établir un diagnostic et prescrire un traitement, quel qu’il soit (de même les dentistes, vétérinaires, sage-femmes et pharmaciens, dans leur champ de compétence respectif).
De nos jours, certaines mutuelles remboursent l'homéopathie et autres approches complémentaires pour répondre à la demande croissante des citoyens.
Publié le 06.12.2024 - Mis à jour le 10.07.2025
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Les indications de l'homéopathie
D’après les experts du sujet, l’homéopathie est particulièrement indiquée dans les symptômes fonctionnels : ORL, syndrome prémenstruel, troubles du sommeil. Elle est pertinente en complémentarité dans des pathologies graves pour diminuer les effets secondaires des traitements et améliorer la qualité de vie. Le Dr Daniel Scimeca, auditionné dans le cadre du rapport annuel de l’A-MCA (Découvir son interview), rappelle que l’expérience clinique et de nombreux travaux ont montré des résultats désormais suffisants de son intérêt en soins de support. « Tout comme nombreuses pratiques complémentaires, l’homéopathie est plébiscitée par les patients souffrants d’un cancer car ils recherchent souvent en plus de leurs traitements médicaux, des approches à même d’améliorer leur qualité de vie » précise Véronique Suissa, Directrice Générale de l’A-MCA. « Les débats d’experts autour de l’efficacité des pratiques n’importent pas aux patients qui y croient et qui souhaitent à travers des recours complémentaires, être acteurs de leur santé »ajoute-elle.
En outre, l’homéopathie s’inscrit dans une démarche complémentaire pour une santé globale. Dr Scimeca précise, s’il le fallait, « qu’il faut désormais aller vers la transdisciplinarité, le dialogue et s’ouvrir à l’intelligence collective pour permettre une interconnectivité entre la médecine hospitalo-universitaire et les pratiques complémentaires telle que l’homéopathie ».
La réglementation des traitements homéopathiques en France
Comme l’explique Irène Bray, pharmacienne, dans Les 20 grandes questions pour comprendre l’homéopathie, les autorisations des médicaments homéopathiques sont délivrées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Ces médicaments sont intégrés dans le cadre général et une Directive européenne de 2001 les encadre tout en respectant la spécificité de leur méthode de fabrication et de prescription. Près de 300 souches homéopathiques figurent à la pharmacopée française. Ces autorisations et l’inscription à la pharmacopée sont soumises aux règles générales applicables à tous les médicaments et à des règles propres aux médicaments homéopathiques dans le respect des référentiels pharmaceutiques de bonnes pratiques. Enfin, comme tout médicament, ceux homéopathiques sont uniquement délivrés en pharmacie. Seuls les médecins peuvent établir un diagnostic et prescrire un traitement, quel qu’il soit (de même les dentistes, vétérinaires, sage-femmes et pharmaciens, dans leur champ de compétence respectif).
De nos jours, certaines mutuelles remboursent l'homéopathie et autres approches complémentaires pour répondre à la demande croissante des citoyens.
Publié le 06.12.2024 - Mis à jour le 10.07.2025
Plus d’un français sur deux utilise l’homéopathie en complément de la médecine conventionnelle. Plébiscitée par le grand public, l’homéopathie est une pratique médicale qui s’intègre dans le champ des pratiques complémentaires. Mais quelles sont ses indications et quel est son cadre réglementaire ?
Mots clés : homéopathie– Indication – Réglementation
Comme l’explique le Dr Christelle Besnard-Charvet, médecin gynéco-obstétricienne et experte en homéopathie, dans Les 20 grandes questions pour comprendre l’homéopathie, cette discipline se place en complément de la médecine soit pour soulager des effets secondaires et améliorer la qualité de vie, soit en tant que solution lorsqu’il y a plusieurs choix thérapeutiques. Cette pratique dispensée par des médecins suppose une approche globale qui tient donc compte de la singularité individuelle. L’analyse d’un symptôme par un médecin formé à l'homéopathie se fait au moyen d’une description faite par le patient : sa localisation, ses sensations, ses modalités, les signes concomitants, l’étiologie.
Les indications de l'homéopathie
D’après les experts du sujet, l’homéopathie est particulièrement indiquée dans les symptômes fonctionnels : ORL, syndrome prémenstruel, troubles du sommeil. Elle est pertinente en complémentarité dans des pathologies graves pour diminuer les effets secondaires des traitements et améliorer la qualité de vie. Le Dr Daniel Scimeca, auditionné dans le cadre du rapport annuel de l’A-MCA (Découvir son interview), rappelle que l’expérience clinique et de nombreux travaux ont montré des résultats désormais suffisants de son intérêt en soins de support. « Tout comme nombreuses pratiques complémentaires, l’homéopathie est plébiscitée par les patients souffrants d’un cancer car ils recherchent souvent en plus de leurs traitements médicaux, des approches à même d’améliorer leur qualité de vie » précise Véronique Suissa, Directrice Générale de l’A-MCA. « Les débats d’experts autour de l’efficacité des pratiques n’importent pas aux patients qui y croient et qui souhaitent à travers des recours complémentaires, être acteurs de leur santé »ajoute-elle.
En outre, l’homéopathie s’inscrit dans une démarche complémentaire pour une santé globale. Dr Scimeca précise, s’il le fallait, « qu’il faut désormais aller vers la transdisciplinarité, le dialogue et s’ouvrir à l’intelligence collective pour permettre une interconnectivité entre la médecine hospitalo-universitaire et les pratiques complémentaires telle que l’homéopathie ».
La réglementation des traitements homéopathiques en France
Comme l’explique Irène Bray, pharmacienne, dans Les 20 grandes questions pour comprendre l’homéopathie, les autorisations des médicaments homéopathiques sont délivrées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Ces médicaments sont intégrés dans le cadre général et une Directive européenne de 2001 les encadre tout en respectant la spécificité de leur méthode de fabrication et de prescription. Près de 300 souches homéopathiques figurent à la pharmacopée française. Ces autorisations et l’inscription à la pharmacopée sont soumises aux règles générales applicables à tous les médicaments et à des règles propres aux médicaments homéopathiques dans le respect des référentiels pharmaceutiques de bonnes pratiques. Enfin, comme tout médicament, ceux homéopathiques sont uniquement délivrés en pharmacie. Seuls les médecins peuvent établir un diagnostic et prescrire un traitement, quel qu’il soit (de même les dentistes, vétérinaires, sage-femmes et pharmaciens, dans leur champ de compétence respectif).
De nos jours, certaines mutuelles remboursent l'homéopathie et autres approches complémentaires pour répondre à la demande croissante des citoyens.
Publié le 06.12.2024 - Mis à jour le 10.07.2025