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Fiches pratiques
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Fiche pratique
Pratique acceptée

Dr Marie FLOCCIA : « Notre objectif n’est pas de faire à la place de l’existant mais en complémentarité »

Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)

Pratiques pour lesquelles il existe des formations reconnues
• Formation réglementaire ou Universitaire
• Pas de risques
• Pas de dérives
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

D’où vient votre intérêt pour les pratiques complémentaires ?

La gériatrie n’est pas une médecine d’organe. Elle tient compte de la globalité de la personne âgée. Nous prenons en charge le patient dans son entièreté et face aux nombreuses problématiques qu’il peut rencontrer, notamment les risques d'iatrogénie médicamenteuse, la réponse du « tout médicament » n’est pas adaptée. Cette spécialité facilite donc notre ouverture par rapport aux thérapies complémentaires. Nous cherchons d’autres manières de soigner et de soulager. La réflexion est identique dans le cadre d’une consultation spécifique pour la prise en charge de la douleur chronique.  

Comment avez-vous concrétisé votre approche ?

Il y a une vingtaine d’années, j’ai pris en charge un patient qui ne souhaitait pas de traitement médicamenteux pour soulager ses problèmes de santé. Dans un premier temps, je dois reconnaître que j’ai quelque peu erré pour trouver une prise en charge non médicamenteuse. Puis, j’ai suivi le Diplôme universitaire d’hypnose. A l’époque, on considérait cette pratique non adaptée aux personnes âgées. J’ai alors travaillé avec le pôle de gérontologie clinique du CHU, à l’emploi de cette pratique, en consultation, chez les personnes âgées sans trouble cognitif. Après l’obtention de premiers résultats encourageants, nous avons progressivement étendu la pratique à des personnes présentant des troubles cognitifs modérés puis aux patients avec des troubles cognitifs sévères. Bien entendu, nous avons adapté la pratique, avec des séances plus courtes et se faisant en marchant ou en discutant. En parallèle, nous avons pris contact avec d’autres équipes travaillant dans ce champ également pour finalement créer ensemble l’Hypnose Adaptée Pour les troubles Neurocognitifs au Stade Sévère (HAPNeSS). Cette pratique permet de limiter le recours aux thérapeutiques médicamenteuses et à leurs nombreux effets indésirables, tout en ayant une approche plus complète, plus humaine et moins technique de la personne afin de soulager certains problèmes physiques et psychiques liés au grand âge tels que les troubles du comportement, la douleur, l’anxiété. Je l’utilise en complément des autres solutions à ma disposition. Nous formons les professionnels des Ehpad à cette technique. Au sein du pôle de gérontologie, 130 personnes le sont déjà.  

Vous avez également recours à la méditation de pleine conscience…

Je me suis tournée vers la méditation de pleine conscience à titre personnel en 2014. A l’époque, j’étais responsable de la Commission formation des médecins du CHU de Bordeaux. J’ai alors souhaité leur proposer de découvrir cette méthode reconnue, afin qu’ils puissent prendre soins d’eux. C’était également une manière de leur apporter des connaissances sur le sujet, et éventuellement de monter des projets de soins en parallèle. Progressivement, les professionnels médicaux se sont formés, tout comme les non médicaux. En 2018, nous avons proposé au directeur du CHU et au président de la Commission médicale d’établissement (CME) de créer un institut s’occupant des thérapeutiques non médicamenteuses notamment l’hypnose et la méditation. L’Institut de médecine intégrative et complémentaire (IMIC) a ainsi ouvert ses portes en janvier 2019.

Que faites-vous au sein de l’IMIC ?

En 2021, l’IMIC a rejoint le Service douleur et médecine intégrative (SDMI) dont je suis le chef de service, et qui regroupe aussi le Centre d’évaluation de la douleur (CETD) adulte, le CETD pédiatrique et l’Unité soutien douleur à savoir l’équipe mobile du CHU. Cette organisation a permis de recentrer l’activité de l’IMIC (soins, recherche, enseignement et prévention) autour des patients douloureux chroniques (70 % des patients pris en charge) et des patients  atteints de maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer, etc.) (30% des patients pris en charge).  

A l’échelle du SDMI, notre objectif est de travailler dans le cadre plus large de la santé, avec une part de prévention et d’autonomisation des patients, ce qui est tout à fait possible avec l’hypnose (autohypnose) et avec la méditation de pleine conscience, en sachant qu’une partie de notre activité est également dédiée au personnel soignant.

Prévoyez-vous d’étendre les pratiques complémentaires proposées ?

Pour une question de temps, cela paraît compliqué à court terme. D’autant plus que toute notre activité n’est pas valorisée financièrement. Toutefois, si nous voulons travailler sur une pratique, nous pouvons tout à fait porter des projets de recherche. Actuellement, nous nous intéressons à la médecine narrative pour les soignants - qui leur permet de se raconter, en lien avec une docteure en littérature. Mais notre priorité est avant tout de structurer les parcours autour des interventions non médicamenteuses.   

Que pensez-vous de l’action menée par l’A-MCA ?

Son travail est capital. Il faut intégrer de la politique dans la reconnaissance des pratiques complémentaires. Aujourd’hui, ne serait-ce qu’au CHU, nous devons toujours prouver à nos confrères ce que nous faisons. Et ce même si 1700 soignants sont aujourd’hui formés à l’hypnose et bientôt 1000 à la méditation de pleine conscience. Le lobbying à l’encontre de ces pratiques est important. Pourtant, notre objectif n’est pas de faire à la place de l’existant mais en complémentarité. De fait, disposer de lieux où réfléchir ensemble est, selon nous, bénéfique. Il faut travailler ensemble, apporter de la visibilité à nos travaux et les diffuser pour permettre une intégration. 

Fiche pratique

Dr Marie FLOCCIA : « Notre objectif n’est pas de faire à la place de l’existant mais en complémentarité »

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

D’où vient votre intérêt pour les pratiques complémentaires ?

La gériatrie n’est pas une médecine d’organe. Elle tient compte de la globalité de la personne âgée. Nous prenons en charge le patient dans son entièreté et face aux nombreuses problématiques qu’il peut rencontrer, notamment les risques d'iatrogénie médicamenteuse, la réponse du « tout médicament » n’est pas adaptée. Cette spécialité facilite donc notre ouverture par rapport aux thérapies complémentaires. Nous cherchons d’autres manières de soigner et de soulager. La réflexion est identique dans le cadre d’une consultation spécifique pour la prise en charge de la douleur chronique.  

Comment avez-vous concrétisé votre approche ?

Il y a une vingtaine d’années, j’ai pris en charge un patient qui ne souhaitait pas de traitement médicamenteux pour soulager ses problèmes de santé. Dans un premier temps, je dois reconnaître que j’ai quelque peu erré pour trouver une prise en charge non médicamenteuse. Puis, j’ai suivi le Diplôme universitaire d’hypnose. A l’époque, on considérait cette pratique non adaptée aux personnes âgées. J’ai alors travaillé avec le pôle de gérontologie clinique du CHU, à l’emploi de cette pratique, en consultation, chez les personnes âgées sans trouble cognitif. Après l’obtention de premiers résultats encourageants, nous avons progressivement étendu la pratique à des personnes présentant des troubles cognitifs modérés puis aux patients avec des troubles cognitifs sévères. Bien entendu, nous avons adapté la pratique, avec des séances plus courtes et se faisant en marchant ou en discutant. En parallèle, nous avons pris contact avec d’autres équipes travaillant dans ce champ également pour finalement créer ensemble l’Hypnose Adaptée Pour les troubles Neurocognitifs au Stade Sévère (HAPNeSS). Cette pratique permet de limiter le recours aux thérapeutiques médicamenteuses et à leurs nombreux effets indésirables, tout en ayant une approche plus complète, plus humaine et moins technique de la personne afin de soulager certains problèmes physiques et psychiques liés au grand âge tels que les troubles du comportement, la douleur, l’anxiété. Je l’utilise en complément des autres solutions à ma disposition. Nous formons les professionnels des Ehpad à cette technique. Au sein du pôle de gérontologie, 130 personnes le sont déjà.  

Vous avez également recours à la méditation de pleine conscience…

Je me suis tournée vers la méditation de pleine conscience à titre personnel en 2014. A l’époque, j’étais responsable de la Commission formation des médecins du CHU de Bordeaux. J’ai alors souhaité leur proposer de découvrir cette méthode reconnue, afin qu’ils puissent prendre soins d’eux. C’était également une manière de leur apporter des connaissances sur le sujet, et éventuellement de monter des projets de soins en parallèle. Progressivement, les professionnels médicaux se sont formés, tout comme les non médicaux. En 2018, nous avons proposé au directeur du CHU et au président de la Commission médicale d’établissement (CME) de créer un institut s’occupant des thérapeutiques non médicamenteuses notamment l’hypnose et la méditation. L’Institut de médecine intégrative et complémentaire (IMIC) a ainsi ouvert ses portes en janvier 2019.

Que faites-vous au sein de l’IMIC ?

En 2021, l’IMIC a rejoint le Service douleur et médecine intégrative (SDMI) dont je suis le chef de service, et qui regroupe aussi le Centre d’évaluation de la douleur (CETD) adulte, le CETD pédiatrique et l’Unité soutien douleur à savoir l’équipe mobile du CHU. Cette organisation a permis de recentrer l’activité de l’IMIC (soins, recherche, enseignement et prévention) autour des patients douloureux chroniques (70 % des patients pris en charge) et des patients  atteints de maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer, etc.) (30% des patients pris en charge).  

A l’échelle du SDMI, notre objectif est de travailler dans le cadre plus large de la santé, avec une part de prévention et d’autonomisation des patients, ce qui est tout à fait possible avec l’hypnose (autohypnose) et avec la méditation de pleine conscience, en sachant qu’une partie de notre activité est également dédiée au personnel soignant.

Prévoyez-vous d’étendre les pratiques complémentaires proposées ?

Pour une question de temps, cela paraît compliqué à court terme. D’autant plus que toute notre activité n’est pas valorisée financièrement. Toutefois, si nous voulons travailler sur une pratique, nous pouvons tout à fait porter des projets de recherche. Actuellement, nous nous intéressons à la médecine narrative pour les soignants - qui leur permet de se raconter, en lien avec une docteure en littérature. Mais notre priorité est avant tout de structurer les parcours autour des interventions non médicamenteuses.   

Que pensez-vous de l’action menée par l’A-MCA ?

Son travail est capital. Il faut intégrer de la politique dans la reconnaissance des pratiques complémentaires. Aujourd’hui, ne serait-ce qu’au CHU, nous devons toujours prouver à nos confrères ce que nous faisons. Et ce même si 1700 soignants sont aujourd’hui formés à l’hypnose et bientôt 1000 à la méditation de pleine conscience. Le lobbying à l’encontre de ces pratiques est important. Pourtant, notre objectif n’est pas de faire à la place de l’existant mais en complémentarité. De fait, disposer de lieux où réfléchir ensemble est, selon nous, bénéfique. Il faut travailler ensemble, apporter de la visibilité à nos travaux et les diffuser pour permettre une intégration. 

Fiche pratique
Pratique recommandée

Dr Marie FLOCCIA : « Notre objectif n’est pas de faire à la place de l’existant mais en complémentarité »

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

D’où vient votre intérêt pour les pratiques complémentaires ?

La gériatrie n’est pas une médecine d’organe. Elle tient compte de la globalité de la personne âgée. Nous prenons en charge le patient dans son entièreté et face aux nombreuses problématiques qu’il peut rencontrer, notamment les risques d'iatrogénie médicamenteuse, la réponse du « tout médicament » n’est pas adaptée. Cette spécialité facilite donc notre ouverture par rapport aux thérapies complémentaires. Nous cherchons d’autres manières de soigner et de soulager. La réflexion est identique dans le cadre d’une consultation spécifique pour la prise en charge de la douleur chronique.  

Comment avez-vous concrétisé votre approche ?

Il y a une vingtaine d’années, j’ai pris en charge un patient qui ne souhaitait pas de traitement médicamenteux pour soulager ses problèmes de santé. Dans un premier temps, je dois reconnaître que j’ai quelque peu erré pour trouver une prise en charge non médicamenteuse. Puis, j’ai suivi le Diplôme universitaire d’hypnose. A l’époque, on considérait cette pratique non adaptée aux personnes âgées. J’ai alors travaillé avec le pôle de gérontologie clinique du CHU, à l’emploi de cette pratique, en consultation, chez les personnes âgées sans trouble cognitif. Après l’obtention de premiers résultats encourageants, nous avons progressivement étendu la pratique à des personnes présentant des troubles cognitifs modérés puis aux patients avec des troubles cognitifs sévères. Bien entendu, nous avons adapté la pratique, avec des séances plus courtes et se faisant en marchant ou en discutant. En parallèle, nous avons pris contact avec d’autres équipes travaillant dans ce champ également pour finalement créer ensemble l’Hypnose Adaptée Pour les troubles Neurocognitifs au Stade Sévère (HAPNeSS). Cette pratique permet de limiter le recours aux thérapeutiques médicamenteuses et à leurs nombreux effets indésirables, tout en ayant une approche plus complète, plus humaine et moins technique de la personne afin de soulager certains problèmes physiques et psychiques liés au grand âge tels que les troubles du comportement, la douleur, l’anxiété. Je l’utilise en complément des autres solutions à ma disposition. Nous formons les professionnels des Ehpad à cette technique. Au sein du pôle de gérontologie, 130 personnes le sont déjà.  

Vous avez également recours à la méditation de pleine conscience…

Je me suis tournée vers la méditation de pleine conscience à titre personnel en 2014. A l’époque, j’étais responsable de la Commission formation des médecins du CHU de Bordeaux. J’ai alors souhaité leur proposer de découvrir cette méthode reconnue, afin qu’ils puissent prendre soins d’eux. C’était également une manière de leur apporter des connaissances sur le sujet, et éventuellement de monter des projets de soins en parallèle. Progressivement, les professionnels médicaux se sont formés, tout comme les non médicaux. En 2018, nous avons proposé au directeur du CHU et au président de la Commission médicale d’établissement (CME) de créer un institut s’occupant des thérapeutiques non médicamenteuses notamment l’hypnose et la méditation. L’Institut de médecine intégrative et complémentaire (IMIC) a ainsi ouvert ses portes en janvier 2019.

Que faites-vous au sein de l’IMIC ?

En 2021, l’IMIC a rejoint le Service douleur et médecine intégrative (SDMI) dont je suis le chef de service, et qui regroupe aussi le Centre d’évaluation de la douleur (CETD) adulte, le CETD pédiatrique et l’Unité soutien douleur à savoir l’équipe mobile du CHU. Cette organisation a permis de recentrer l’activité de l’IMIC (soins, recherche, enseignement et prévention) autour des patients douloureux chroniques (70 % des patients pris en charge) et des patients  atteints de maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer, etc.) (30% des patients pris en charge).  

A l’échelle du SDMI, notre objectif est de travailler dans le cadre plus large de la santé, avec une part de prévention et d’autonomisation des patients, ce qui est tout à fait possible avec l’hypnose (autohypnose) et avec la méditation de pleine conscience, en sachant qu’une partie de notre activité est également dédiée au personnel soignant.

Prévoyez-vous d’étendre les pratiques complémentaires proposées ?

Pour une question de temps, cela paraît compliqué à court terme. D’autant plus que toute notre activité n’est pas valorisée financièrement. Toutefois, si nous voulons travailler sur une pratique, nous pouvons tout à fait porter des projets de recherche. Actuellement, nous nous intéressons à la médecine narrative pour les soignants - qui leur permet de se raconter, en lien avec une docteure en littérature. Mais notre priorité est avant tout de structurer les parcours autour des interventions non médicamenteuses.   

Que pensez-vous de l’action menée par l’A-MCA ?

Son travail est capital. Il faut intégrer de la politique dans la reconnaissance des pratiques complémentaires. Aujourd’hui, ne serait-ce qu’au CHU, nous devons toujours prouver à nos confrères ce que nous faisons. Et ce même si 1700 soignants sont aujourd’hui formés à l’hypnose et bientôt 1000 à la méditation de pleine conscience. Le lobbying à l’encontre de ces pratiques est important. Pourtant, notre objectif n’est pas de faire à la place de l’existant mais en complémentarité. De fait, disposer de lieux où réfléchir ensemble est, selon nous, bénéfique. Il faut travailler ensemble, apporter de la visibilité à nos travaux et les diffuser pour permettre une intégration. 

Fiche pratique
Pratique Tolérée

Dr Marie FLOCCIA : « Notre objectif n’est pas de faire à la place de l’existant mais en complémentarité »

Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici). 

Pratiques pour lesquelles il n'existe aucune formation reconnue
• Pas de formation réglementaire ou universitaire
• Risques potentiels
• Dérives involontaires possibles
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

D’où vient votre intérêt pour les pratiques complémentaires ?

La gériatrie n’est pas une médecine d’organe. Elle tient compte de la globalité de la personne âgée. Nous prenons en charge le patient dans son entièreté et face aux nombreuses problématiques qu’il peut rencontrer, notamment les risques d'iatrogénie médicamenteuse, la réponse du « tout médicament » n’est pas adaptée. Cette spécialité facilite donc notre ouverture par rapport aux thérapies complémentaires. Nous cherchons d’autres manières de soigner et de soulager. La réflexion est identique dans le cadre d’une consultation spécifique pour la prise en charge de la douleur chronique.  

Comment avez-vous concrétisé votre approche ?

Il y a une vingtaine d’années, j’ai pris en charge un patient qui ne souhaitait pas de traitement médicamenteux pour soulager ses problèmes de santé. Dans un premier temps, je dois reconnaître que j’ai quelque peu erré pour trouver une prise en charge non médicamenteuse. Puis, j’ai suivi le Diplôme universitaire d’hypnose. A l’époque, on considérait cette pratique non adaptée aux personnes âgées. J’ai alors travaillé avec le pôle de gérontologie clinique du CHU, à l’emploi de cette pratique, en consultation, chez les personnes âgées sans trouble cognitif. Après l’obtention de premiers résultats encourageants, nous avons progressivement étendu la pratique à des personnes présentant des troubles cognitifs modérés puis aux patients avec des troubles cognitifs sévères. Bien entendu, nous avons adapté la pratique, avec des séances plus courtes et se faisant en marchant ou en discutant. En parallèle, nous avons pris contact avec d’autres équipes travaillant dans ce champ également pour finalement créer ensemble l’Hypnose Adaptée Pour les troubles Neurocognitifs au Stade Sévère (HAPNeSS). Cette pratique permet de limiter le recours aux thérapeutiques médicamenteuses et à leurs nombreux effets indésirables, tout en ayant une approche plus complète, plus humaine et moins technique de la personne afin de soulager certains problèmes physiques et psychiques liés au grand âge tels que les troubles du comportement, la douleur, l’anxiété. Je l’utilise en complément des autres solutions à ma disposition. Nous formons les professionnels des Ehpad à cette technique. Au sein du pôle de gérontologie, 130 personnes le sont déjà.  

Vous avez également recours à la méditation de pleine conscience…

Je me suis tournée vers la méditation de pleine conscience à titre personnel en 2014. A l’époque, j’étais responsable de la Commission formation des médecins du CHU de Bordeaux. J’ai alors souhaité leur proposer de découvrir cette méthode reconnue, afin qu’ils puissent prendre soins d’eux. C’était également une manière de leur apporter des connaissances sur le sujet, et éventuellement de monter des projets de soins en parallèle. Progressivement, les professionnels médicaux se sont formés, tout comme les non médicaux. En 2018, nous avons proposé au directeur du CHU et au président de la Commission médicale d’établissement (CME) de créer un institut s’occupant des thérapeutiques non médicamenteuses notamment l’hypnose et la méditation. L’Institut de médecine intégrative et complémentaire (IMIC) a ainsi ouvert ses portes en janvier 2019.

Que faites-vous au sein de l’IMIC ?

En 2021, l’IMIC a rejoint le Service douleur et médecine intégrative (SDMI) dont je suis le chef de service, et qui regroupe aussi le Centre d’évaluation de la douleur (CETD) adulte, le CETD pédiatrique et l’Unité soutien douleur à savoir l’équipe mobile du CHU. Cette organisation a permis de recentrer l’activité de l’IMIC (soins, recherche, enseignement et prévention) autour des patients douloureux chroniques (70 % des patients pris en charge) et des patients  atteints de maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer, etc.) (30% des patients pris en charge).  

A l’échelle du SDMI, notre objectif est de travailler dans le cadre plus large de la santé, avec une part de prévention et d’autonomisation des patients, ce qui est tout à fait possible avec l’hypnose (autohypnose) et avec la méditation de pleine conscience, en sachant qu’une partie de notre activité est également dédiée au personnel soignant.

Prévoyez-vous d’étendre les pratiques complémentaires proposées ?

Pour une question de temps, cela paraît compliqué à court terme. D’autant plus que toute notre activité n’est pas valorisée financièrement. Toutefois, si nous voulons travailler sur une pratique, nous pouvons tout à fait porter des projets de recherche. Actuellement, nous nous intéressons à la médecine narrative pour les soignants - qui leur permet de se raconter, en lien avec une docteure en littérature. Mais notre priorité est avant tout de structurer les parcours autour des interventions non médicamenteuses.   

Que pensez-vous de l’action menée par l’A-MCA ?

Son travail est capital. Il faut intégrer de la politique dans la reconnaissance des pratiques complémentaires. Aujourd’hui, ne serait-ce qu’au CHU, nous devons toujours prouver à nos confrères ce que nous faisons. Et ce même si 1700 soignants sont aujourd’hui formés à l’hypnose et bientôt 1000 à la méditation de pleine conscience. Le lobbying à l’encontre de ces pratiques est important. Pourtant, notre objectif n’est pas de faire à la place de l’existant mais en complémentarité. De fait, disposer de lieux où réfléchir ensemble est, selon nous, bénéfique. Il faut travailler ensemble, apporter de la visibilité à nos travaux et les diffuser pour permettre une intégration. 

Fiche pratique
Pratique rejetée

Dr Marie FLOCCIA : « Notre objectif n’est pas de faire à la place de l’existant mais en complémentarité »

Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.

Pratiques ne détenant pas de cadre et rarement intégrées.
• La formation n'est pas reconnue
• Il existe des risques
• Les dérives sont involontaires

D’où vient votre intérêt pour les pratiques complémentaires ?

La gériatrie n’est pas une médecine d’organe. Elle tient compte de la globalité de la personne âgée. Nous prenons en charge le patient dans son entièreté et face aux nombreuses problématiques qu’il peut rencontrer, notamment les risques d'iatrogénie médicamenteuse, la réponse du « tout médicament » n’est pas adaptée. Cette spécialité facilite donc notre ouverture par rapport aux thérapies complémentaires. Nous cherchons d’autres manières de soigner et de soulager. La réflexion est identique dans le cadre d’une consultation spécifique pour la prise en charge de la douleur chronique.  

Comment avez-vous concrétisé votre approche ?

Il y a une vingtaine d’années, j’ai pris en charge un patient qui ne souhaitait pas de traitement médicamenteux pour soulager ses problèmes de santé. Dans un premier temps, je dois reconnaître que j’ai quelque peu erré pour trouver une prise en charge non médicamenteuse. Puis, j’ai suivi le Diplôme universitaire d’hypnose. A l’époque, on considérait cette pratique non adaptée aux personnes âgées. J’ai alors travaillé avec le pôle de gérontologie clinique du CHU, à l’emploi de cette pratique, en consultation, chez les personnes âgées sans trouble cognitif. Après l’obtention de premiers résultats encourageants, nous avons progressivement étendu la pratique à des personnes présentant des troubles cognitifs modérés puis aux patients avec des troubles cognitifs sévères. Bien entendu, nous avons adapté la pratique, avec des séances plus courtes et se faisant en marchant ou en discutant. En parallèle, nous avons pris contact avec d’autres équipes travaillant dans ce champ également pour finalement créer ensemble l’Hypnose Adaptée Pour les troubles Neurocognitifs au Stade Sévère (HAPNeSS). Cette pratique permet de limiter le recours aux thérapeutiques médicamenteuses et à leurs nombreux effets indésirables, tout en ayant une approche plus complète, plus humaine et moins technique de la personne afin de soulager certains problèmes physiques et psychiques liés au grand âge tels que les troubles du comportement, la douleur, l’anxiété. Je l’utilise en complément des autres solutions à ma disposition. Nous formons les professionnels des Ehpad à cette technique. Au sein du pôle de gérontologie, 130 personnes le sont déjà.  

Vous avez également recours à la méditation de pleine conscience…

Je me suis tournée vers la méditation de pleine conscience à titre personnel en 2014. A l’époque, j’étais responsable de la Commission formation des médecins du CHU de Bordeaux. J’ai alors souhaité leur proposer de découvrir cette méthode reconnue, afin qu’ils puissent prendre soins d’eux. C’était également une manière de leur apporter des connaissances sur le sujet, et éventuellement de monter des projets de soins en parallèle. Progressivement, les professionnels médicaux se sont formés, tout comme les non médicaux. En 2018, nous avons proposé au directeur du CHU et au président de la Commission médicale d’établissement (CME) de créer un institut s’occupant des thérapeutiques non médicamenteuses notamment l’hypnose et la méditation. L’Institut de médecine intégrative et complémentaire (IMIC) a ainsi ouvert ses portes en janvier 2019.

Que faites-vous au sein de l’IMIC ?

En 2021, l’IMIC a rejoint le Service douleur et médecine intégrative (SDMI) dont je suis le chef de service, et qui regroupe aussi le Centre d’évaluation de la douleur (CETD) adulte, le CETD pédiatrique et l’Unité soutien douleur à savoir l’équipe mobile du CHU. Cette organisation a permis de recentrer l’activité de l’IMIC (soins, recherche, enseignement et prévention) autour des patients douloureux chroniques (70 % des patients pris en charge) et des patients  atteints de maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer, etc.) (30% des patients pris en charge).  

A l’échelle du SDMI, notre objectif est de travailler dans le cadre plus large de la santé, avec une part de prévention et d’autonomisation des patients, ce qui est tout à fait possible avec l’hypnose (autohypnose) et avec la méditation de pleine conscience, en sachant qu’une partie de notre activité est également dédiée au personnel soignant.

Prévoyez-vous d’étendre les pratiques complémentaires proposées ?

Pour une question de temps, cela paraît compliqué à court terme. D’autant plus que toute notre activité n’est pas valorisée financièrement. Toutefois, si nous voulons travailler sur une pratique, nous pouvons tout à fait porter des projets de recherche. Actuellement, nous nous intéressons à la médecine narrative pour les soignants - qui leur permet de se raconter, en lien avec une docteure en littérature. Mais notre priorité est avant tout de structurer les parcours autour des interventions non médicamenteuses.   

Que pensez-vous de l’action menée par l’A-MCA ?

Son travail est capital. Il faut intégrer de la politique dans la reconnaissance des pratiques complémentaires. Aujourd’hui, ne serait-ce qu’au CHU, nous devons toujours prouver à nos confrères ce que nous faisons. Et ce même si 1700 soignants sont aujourd’hui formés à l’hypnose et bientôt 1000 à la méditation de pleine conscience. Le lobbying à l’encontre de ces pratiques est important. Pourtant, notre objectif n’est pas de faire à la place de l’existant mais en complémentarité. De fait, disposer de lieux où réfléchir ensemble est, selon nous, bénéfique. Il faut travailler ensemble, apporter de la visibilité à nos travaux et les diffuser pour permettre une intégration. 

Bientôt, plus d'information sur cette pratique.

Dr Marie FLOCCIA : « Notre objectif n’est pas de faire à la place de l’existant mais en complémentarité »

Dr Marie Floccia

Gériatre et algologue au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux, elle est à la tête du service douleur et médecine intégrative (SDMI), qui s’emploie notamment à promouvoir des pratiques complémentaires dans la prise en charge des patients. Experte de l’A-MCA, elle explique son engagement dans le domaine.

Temps de lecture :
Lieu :
5min
Publié le :
13/5/23
Catégorie :
Regards de praticiens

D’où vient votre intérêt pour les pratiques complémentaires ?

La gériatrie n’est pas une médecine d’organe. Elle tient compte de la globalité de la personne âgée. Nous prenons en charge le patient dans son entièreté et face aux nombreuses problématiques qu’il peut rencontrer, notamment les risques d'iatrogénie médicamenteuse, la réponse du « tout médicament » n’est pas adaptée. Cette spécialité facilite donc notre ouverture par rapport aux thérapies complémentaires. Nous cherchons d’autres manières de soigner et de soulager. La réflexion est identique dans le cadre d’une consultation spécifique pour la prise en charge de la douleur chronique.  

Comment avez-vous concrétisé votre approche ?

Il y a une vingtaine d’années, j’ai pris en charge un patient qui ne souhaitait pas de traitement médicamenteux pour soulager ses problèmes de santé. Dans un premier temps, je dois reconnaître que j’ai quelque peu erré pour trouver une prise en charge non médicamenteuse. Puis, j’ai suivi le Diplôme universitaire d’hypnose. A l’époque, on considérait cette pratique non adaptée aux personnes âgées. J’ai alors travaillé avec le pôle de gérontologie clinique du CHU, à l’emploi de cette pratique, en consultation, chez les personnes âgées sans trouble cognitif. Après l’obtention de premiers résultats encourageants, nous avons progressivement étendu la pratique à des personnes présentant des troubles cognitifs modérés puis aux patients avec des troubles cognitifs sévères. Bien entendu, nous avons adapté la pratique, avec des séances plus courtes et se faisant en marchant ou en discutant. En parallèle, nous avons pris contact avec d’autres équipes travaillant dans ce champ également pour finalement créer ensemble l’Hypnose Adaptée Pour les troubles Neurocognitifs au Stade Sévère (HAPNeSS). Cette pratique permet de limiter le recours aux thérapeutiques médicamenteuses et à leurs nombreux effets indésirables, tout en ayant une approche plus complète, plus humaine et moins technique de la personne afin de soulager certains problèmes physiques et psychiques liés au grand âge tels que les troubles du comportement, la douleur, l’anxiété. Je l’utilise en complément des autres solutions à ma disposition. Nous formons les professionnels des Ehpad à cette technique. Au sein du pôle de gérontologie, 130 personnes le sont déjà.  

Vous avez également recours à la méditation de pleine conscience…

Je me suis tournée vers la méditation de pleine conscience à titre personnel en 2014. A l’époque, j’étais responsable de la Commission formation des médecins du CHU de Bordeaux. J’ai alors souhaité leur proposer de découvrir cette méthode reconnue, afin qu’ils puissent prendre soins d’eux. C’était également une manière de leur apporter des connaissances sur le sujet, et éventuellement de monter des projets de soins en parallèle. Progressivement, les professionnels médicaux se sont formés, tout comme les non médicaux. En 2018, nous avons proposé au directeur du CHU et au président de la Commission médicale d’établissement (CME) de créer un institut s’occupant des thérapeutiques non médicamenteuses notamment l’hypnose et la méditation. L’Institut de médecine intégrative et complémentaire (IMIC) a ainsi ouvert ses portes en janvier 2019.

Que faites-vous au sein de l’IMIC ?

En 2021, l’IMIC a rejoint le Service douleur et médecine intégrative (SDMI) dont je suis le chef de service, et qui regroupe aussi le Centre d’évaluation de la douleur (CETD) adulte, le CETD pédiatrique et l’Unité soutien douleur à savoir l’équipe mobile du CHU. Cette organisation a permis de recentrer l’activité de l’IMIC (soins, recherche, enseignement et prévention) autour des patients douloureux chroniques (70 % des patients pris en charge) et des patients  atteints de maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer, etc.) (30% des patients pris en charge).  

A l’échelle du SDMI, notre objectif est de travailler dans le cadre plus large de la santé, avec une part de prévention et d’autonomisation des patients, ce qui est tout à fait possible avec l’hypnose (autohypnose) et avec la méditation de pleine conscience, en sachant qu’une partie de notre activité est également dédiée au personnel soignant.

Prévoyez-vous d’étendre les pratiques complémentaires proposées ?

Pour une question de temps, cela paraît compliqué à court terme. D’autant plus que toute notre activité n’est pas valorisée financièrement. Toutefois, si nous voulons travailler sur une pratique, nous pouvons tout à fait porter des projets de recherche. Actuellement, nous nous intéressons à la médecine narrative pour les soignants - qui leur permet de se raconter, en lien avec une docteure en littérature. Mais notre priorité est avant tout de structurer les parcours autour des interventions non médicamenteuses.   

Que pensez-vous de l’action menée par l’A-MCA ?

Son travail est capital. Il faut intégrer de la politique dans la reconnaissance des pratiques complémentaires. Aujourd’hui, ne serait-ce qu’au CHU, nous devons toujours prouver à nos confrères ce que nous faisons. Et ce même si 1700 soignants sont aujourd’hui formés à l’hypnose et bientôt 1000 à la méditation de pleine conscience. Le lobbying à l’encontre de ces pratiques est important. Pourtant, notre objectif n’est pas de faire à la place de l’existant mais en complémentarité. De fait, disposer de lieux où réfléchir ensemble est, selon nous, bénéfique. Il faut travailler ensemble, apporter de la visibilité à nos travaux et les diffuser pour permettre une intégration. 

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