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Fiches pratiques
Yvane PALLARDY : "Ces ateliers de sophrologie étaient une bulle pour les salariés des Ehpad"
Fiche pratique
Pratique acceptée

Yvane PALLARDY : "Ces ateliers de sophrologie étaient une bulle pour les salariés des Ehpad"

Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)

Pratiques pour lesquelles il existe des formations reconnues
• Formation réglementaire ou Universitaire
• Pas de risques
• Pas de dérives
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Pourquoi vous êtes-vous engagée dans ce projet ?  

De manière générale, l’intervention auprès des personnes âgées m’intéresse particulièrement, notamment pour les aider à prendre soin de leur moral et maintenir leurs capacités physiques pour agir sur leur bien-être. Ce travail est d’autant plus captivant lorsqu’il est réfléchi et réalisé en équipe. Lorsque l’IFS m’a contactée pour me parler du projet de l’A-MCA et de AAAS, j’ai trouvé vraiment intéressant que les ateliers s’adressent, cette fois-ci, au personnel. D’autant plus que le projet était solidement construit, avec des objectifs visés, un cadre pour la mise en place des ateliers et d’autres professions impliquées. Ce côté « équipe » m’a séduite.  

Comment vous êtes-vous organisée pour monter vos ateliers ?  

Je suis intervenue au sein de deux structures du groupe, à savoir les Ehpad situés à Montmorency et à Gonesse, dans le Val-d’Oise. Nous étions deux sophrologues à alterner les séances d’un mois à l’autre, d’octobre 2021 à juin 2022.  

Pour connaître les besoins des personnels, j’ai interrogé en toute confidentialité les psychologues des deux structures. Elles sont les mieux placées pour nous partager l’état d’esprit des équipes. Cela m’a permis de disposer de bases pour construire le protocole. Nous avons ensuite rencontré les membres du personnel des Ehpad pour nous présenter, leur montrer que nous avions compris leur état d’esprit, leur expliquer ce qu’est la sophrologie, le déroulement d’une séance avec la possibilité pour eux de s’exprimer.  

Les séances se sont déroulées en groupes ouverts, les membres du personnel venant s’ils le pouvaient et s’ils le souhaitaient, sur leur temps de travail ou de pause. Ils étaient en moyenne une dizaine par séance : membres de la direction, assistantes de direction, infirmières, psychologues, auxiliaires de vie, personnel technique. En parallèle, ils pouvaient également assister à des séances de chiropraxie et de diététique.  

Comment se déroulait une séance ?

Au cours des séances d’environ une heure, nous leur avons proposé des exercices à effectuer sur place et des entraînements à réaliser chez eux. L’idée était de fixer des objectifs simples à pouvoir répéter sans trop de contraintes. Toutefois, comme nous avions constaté une fragilité et une fatigabilité des équipes, nous nous sommes adaptées à ce qu’ils pouvaient ou non réaliser.  

Parmi les thématiques abordées : la découverte de la sophrologie avec de la détente et de la relaxation, chasser le stress, éliminer la fatigue, se libérer des pensées négatives, prendre du recul par rapport au travail, installer la détente, faciliter la récupération, renforcer la vitalité et la motivation.  

L’objectif était de lutter contre l’épuisement professionnel en éliminant les tensions accumulées et retrouver la notion de plaisir au travail. Avec des retours réguliers à la fin des séances, nous avons pu nous adapter à leurs besoins pour les suivantes. Notre protocole n’était pas figé.  

Êtes-vous satisfaite des résultats du programme ?

Avec ma collègue, nous avons eu le même ressenti, à savoir une satisfaction réelle des membres du personnel. Ces moments constituaient leur bulle, un instant juste à eux, pour se poser et se recharger mentalement. Ils ont exprimé un bien-être et une détente physique.  

1.Répertoire national des certifications professionnelles

Fiche pratique

Yvane PALLARDY : "Ces ateliers de sophrologie étaient une bulle pour les salariés des Ehpad"

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Pourquoi vous êtes-vous engagée dans ce projet ?  

De manière générale, l’intervention auprès des personnes âgées m’intéresse particulièrement, notamment pour les aider à prendre soin de leur moral et maintenir leurs capacités physiques pour agir sur leur bien-être. Ce travail est d’autant plus captivant lorsqu’il est réfléchi et réalisé en équipe. Lorsque l’IFS m’a contactée pour me parler du projet de l’A-MCA et de AAAS, j’ai trouvé vraiment intéressant que les ateliers s’adressent, cette fois-ci, au personnel. D’autant plus que le projet était solidement construit, avec des objectifs visés, un cadre pour la mise en place des ateliers et d’autres professions impliquées. Ce côté « équipe » m’a séduite.  

Comment vous êtes-vous organisée pour monter vos ateliers ?  

Je suis intervenue au sein de deux structures du groupe, à savoir les Ehpad situés à Montmorency et à Gonesse, dans le Val-d’Oise. Nous étions deux sophrologues à alterner les séances d’un mois à l’autre, d’octobre 2021 à juin 2022.  

Pour connaître les besoins des personnels, j’ai interrogé en toute confidentialité les psychologues des deux structures. Elles sont les mieux placées pour nous partager l’état d’esprit des équipes. Cela m’a permis de disposer de bases pour construire le protocole. Nous avons ensuite rencontré les membres du personnel des Ehpad pour nous présenter, leur montrer que nous avions compris leur état d’esprit, leur expliquer ce qu’est la sophrologie, le déroulement d’une séance avec la possibilité pour eux de s’exprimer.  

Les séances se sont déroulées en groupes ouverts, les membres du personnel venant s’ils le pouvaient et s’ils le souhaitaient, sur leur temps de travail ou de pause. Ils étaient en moyenne une dizaine par séance : membres de la direction, assistantes de direction, infirmières, psychologues, auxiliaires de vie, personnel technique. En parallèle, ils pouvaient également assister à des séances de chiropraxie et de diététique.  

Comment se déroulait une séance ?

Au cours des séances d’environ une heure, nous leur avons proposé des exercices à effectuer sur place et des entraînements à réaliser chez eux. L’idée était de fixer des objectifs simples à pouvoir répéter sans trop de contraintes. Toutefois, comme nous avions constaté une fragilité et une fatigabilité des équipes, nous nous sommes adaptées à ce qu’ils pouvaient ou non réaliser.  

Parmi les thématiques abordées : la découverte de la sophrologie avec de la détente et de la relaxation, chasser le stress, éliminer la fatigue, se libérer des pensées négatives, prendre du recul par rapport au travail, installer la détente, faciliter la récupération, renforcer la vitalité et la motivation.  

L’objectif était de lutter contre l’épuisement professionnel en éliminant les tensions accumulées et retrouver la notion de plaisir au travail. Avec des retours réguliers à la fin des séances, nous avons pu nous adapter à leurs besoins pour les suivantes. Notre protocole n’était pas figé.  

Êtes-vous satisfaite des résultats du programme ?

Avec ma collègue, nous avons eu le même ressenti, à savoir une satisfaction réelle des membres du personnel. Ces moments constituaient leur bulle, un instant juste à eux, pour se poser et se recharger mentalement. Ils ont exprimé un bien-être et une détente physique.  

1.Répertoire national des certifications professionnelles

Fiche pratique
Pratique recommandée

Yvane PALLARDY : "Ces ateliers de sophrologie étaient une bulle pour les salariés des Ehpad"

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Pourquoi vous êtes-vous engagée dans ce projet ?  

De manière générale, l’intervention auprès des personnes âgées m’intéresse particulièrement, notamment pour les aider à prendre soin de leur moral et maintenir leurs capacités physiques pour agir sur leur bien-être. Ce travail est d’autant plus captivant lorsqu’il est réfléchi et réalisé en équipe. Lorsque l’IFS m’a contactée pour me parler du projet de l’A-MCA et de AAAS, j’ai trouvé vraiment intéressant que les ateliers s’adressent, cette fois-ci, au personnel. D’autant plus que le projet était solidement construit, avec des objectifs visés, un cadre pour la mise en place des ateliers et d’autres professions impliquées. Ce côté « équipe » m’a séduite.  

Comment vous êtes-vous organisée pour monter vos ateliers ?  

Je suis intervenue au sein de deux structures du groupe, à savoir les Ehpad situés à Montmorency et à Gonesse, dans le Val-d’Oise. Nous étions deux sophrologues à alterner les séances d’un mois à l’autre, d’octobre 2021 à juin 2022.  

Pour connaître les besoins des personnels, j’ai interrogé en toute confidentialité les psychologues des deux structures. Elles sont les mieux placées pour nous partager l’état d’esprit des équipes. Cela m’a permis de disposer de bases pour construire le protocole. Nous avons ensuite rencontré les membres du personnel des Ehpad pour nous présenter, leur montrer que nous avions compris leur état d’esprit, leur expliquer ce qu’est la sophrologie, le déroulement d’une séance avec la possibilité pour eux de s’exprimer.  

Les séances se sont déroulées en groupes ouverts, les membres du personnel venant s’ils le pouvaient et s’ils le souhaitaient, sur leur temps de travail ou de pause. Ils étaient en moyenne une dizaine par séance : membres de la direction, assistantes de direction, infirmières, psychologues, auxiliaires de vie, personnel technique. En parallèle, ils pouvaient également assister à des séances de chiropraxie et de diététique.  

Comment se déroulait une séance ?

Au cours des séances d’environ une heure, nous leur avons proposé des exercices à effectuer sur place et des entraînements à réaliser chez eux. L’idée était de fixer des objectifs simples à pouvoir répéter sans trop de contraintes. Toutefois, comme nous avions constaté une fragilité et une fatigabilité des équipes, nous nous sommes adaptées à ce qu’ils pouvaient ou non réaliser.  

Parmi les thématiques abordées : la découverte de la sophrologie avec de la détente et de la relaxation, chasser le stress, éliminer la fatigue, se libérer des pensées négatives, prendre du recul par rapport au travail, installer la détente, faciliter la récupération, renforcer la vitalité et la motivation.  

L’objectif était de lutter contre l’épuisement professionnel en éliminant les tensions accumulées et retrouver la notion de plaisir au travail. Avec des retours réguliers à la fin des séances, nous avons pu nous adapter à leurs besoins pour les suivantes. Notre protocole n’était pas figé.  

Êtes-vous satisfaite des résultats du programme ?

Avec ma collègue, nous avons eu le même ressenti, à savoir une satisfaction réelle des membres du personnel. Ces moments constituaient leur bulle, un instant juste à eux, pour se poser et se recharger mentalement. Ils ont exprimé un bien-être et une détente physique.  

1.Répertoire national des certifications professionnelles

Fiche pratique
Pratique Tolérée

Yvane PALLARDY : "Ces ateliers de sophrologie étaient une bulle pour les salariés des Ehpad"

Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici). 

Pratiques pour lesquelles il n'existe aucune formation reconnue
• Pas de formation réglementaire ou universitaire
• Risques potentiels
• Dérives involontaires possibles
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Pourquoi vous êtes-vous engagée dans ce projet ?  

De manière générale, l’intervention auprès des personnes âgées m’intéresse particulièrement, notamment pour les aider à prendre soin de leur moral et maintenir leurs capacités physiques pour agir sur leur bien-être. Ce travail est d’autant plus captivant lorsqu’il est réfléchi et réalisé en équipe. Lorsque l’IFS m’a contactée pour me parler du projet de l’A-MCA et de AAAS, j’ai trouvé vraiment intéressant que les ateliers s’adressent, cette fois-ci, au personnel. D’autant plus que le projet était solidement construit, avec des objectifs visés, un cadre pour la mise en place des ateliers et d’autres professions impliquées. Ce côté « équipe » m’a séduite.  

Comment vous êtes-vous organisée pour monter vos ateliers ?  

Je suis intervenue au sein de deux structures du groupe, à savoir les Ehpad situés à Montmorency et à Gonesse, dans le Val-d’Oise. Nous étions deux sophrologues à alterner les séances d’un mois à l’autre, d’octobre 2021 à juin 2022.  

Pour connaître les besoins des personnels, j’ai interrogé en toute confidentialité les psychologues des deux structures. Elles sont les mieux placées pour nous partager l’état d’esprit des équipes. Cela m’a permis de disposer de bases pour construire le protocole. Nous avons ensuite rencontré les membres du personnel des Ehpad pour nous présenter, leur montrer que nous avions compris leur état d’esprit, leur expliquer ce qu’est la sophrologie, le déroulement d’une séance avec la possibilité pour eux de s’exprimer.  

Les séances se sont déroulées en groupes ouverts, les membres du personnel venant s’ils le pouvaient et s’ils le souhaitaient, sur leur temps de travail ou de pause. Ils étaient en moyenne une dizaine par séance : membres de la direction, assistantes de direction, infirmières, psychologues, auxiliaires de vie, personnel technique. En parallèle, ils pouvaient également assister à des séances de chiropraxie et de diététique.  

Comment se déroulait une séance ?

Au cours des séances d’environ une heure, nous leur avons proposé des exercices à effectuer sur place et des entraînements à réaliser chez eux. L’idée était de fixer des objectifs simples à pouvoir répéter sans trop de contraintes. Toutefois, comme nous avions constaté une fragilité et une fatigabilité des équipes, nous nous sommes adaptées à ce qu’ils pouvaient ou non réaliser.  

Parmi les thématiques abordées : la découverte de la sophrologie avec de la détente et de la relaxation, chasser le stress, éliminer la fatigue, se libérer des pensées négatives, prendre du recul par rapport au travail, installer la détente, faciliter la récupération, renforcer la vitalité et la motivation.  

L’objectif était de lutter contre l’épuisement professionnel en éliminant les tensions accumulées et retrouver la notion de plaisir au travail. Avec des retours réguliers à la fin des séances, nous avons pu nous adapter à leurs besoins pour les suivantes. Notre protocole n’était pas figé.  

Êtes-vous satisfaite des résultats du programme ?

Avec ma collègue, nous avons eu le même ressenti, à savoir une satisfaction réelle des membres du personnel. Ces moments constituaient leur bulle, un instant juste à eux, pour se poser et se recharger mentalement. Ils ont exprimé un bien-être et une détente physique.  

1.Répertoire national des certifications professionnelles

Fiche pratique
Pratique rejetée

Yvane PALLARDY : "Ces ateliers de sophrologie étaient une bulle pour les salariés des Ehpad"

Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.

Pratiques ne détenant pas de cadre et rarement intégrées.
• La formation n'est pas reconnue
• Il existe des risques
• Les dérives sont involontaires

Pourquoi vous êtes-vous engagée dans ce projet ?  

De manière générale, l’intervention auprès des personnes âgées m’intéresse particulièrement, notamment pour les aider à prendre soin de leur moral et maintenir leurs capacités physiques pour agir sur leur bien-être. Ce travail est d’autant plus captivant lorsqu’il est réfléchi et réalisé en équipe. Lorsque l’IFS m’a contactée pour me parler du projet de l’A-MCA et de AAAS, j’ai trouvé vraiment intéressant que les ateliers s’adressent, cette fois-ci, au personnel. D’autant plus que le projet était solidement construit, avec des objectifs visés, un cadre pour la mise en place des ateliers et d’autres professions impliquées. Ce côté « équipe » m’a séduite.  

Comment vous êtes-vous organisée pour monter vos ateliers ?  

Je suis intervenue au sein de deux structures du groupe, à savoir les Ehpad situés à Montmorency et à Gonesse, dans le Val-d’Oise. Nous étions deux sophrologues à alterner les séances d’un mois à l’autre, d’octobre 2021 à juin 2022.  

Pour connaître les besoins des personnels, j’ai interrogé en toute confidentialité les psychologues des deux structures. Elles sont les mieux placées pour nous partager l’état d’esprit des équipes. Cela m’a permis de disposer de bases pour construire le protocole. Nous avons ensuite rencontré les membres du personnel des Ehpad pour nous présenter, leur montrer que nous avions compris leur état d’esprit, leur expliquer ce qu’est la sophrologie, le déroulement d’une séance avec la possibilité pour eux de s’exprimer.  

Les séances se sont déroulées en groupes ouverts, les membres du personnel venant s’ils le pouvaient et s’ils le souhaitaient, sur leur temps de travail ou de pause. Ils étaient en moyenne une dizaine par séance : membres de la direction, assistantes de direction, infirmières, psychologues, auxiliaires de vie, personnel technique. En parallèle, ils pouvaient également assister à des séances de chiropraxie et de diététique.  

Comment se déroulait une séance ?

Au cours des séances d’environ une heure, nous leur avons proposé des exercices à effectuer sur place et des entraînements à réaliser chez eux. L’idée était de fixer des objectifs simples à pouvoir répéter sans trop de contraintes. Toutefois, comme nous avions constaté une fragilité et une fatigabilité des équipes, nous nous sommes adaptées à ce qu’ils pouvaient ou non réaliser.  

Parmi les thématiques abordées : la découverte de la sophrologie avec de la détente et de la relaxation, chasser le stress, éliminer la fatigue, se libérer des pensées négatives, prendre du recul par rapport au travail, installer la détente, faciliter la récupération, renforcer la vitalité et la motivation.  

L’objectif était de lutter contre l’épuisement professionnel en éliminant les tensions accumulées et retrouver la notion de plaisir au travail. Avec des retours réguliers à la fin des séances, nous avons pu nous adapter à leurs besoins pour les suivantes. Notre protocole n’était pas figé.  

Êtes-vous satisfaite des résultats du programme ?

Avec ma collègue, nous avons eu le même ressenti, à savoir une satisfaction réelle des membres du personnel. Ces moments constituaient leur bulle, un instant juste à eux, pour se poser et se recharger mentalement. Ils ont exprimé un bien-être et une détente physique.  

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Bientôt, plus d'information sur cette pratique.

Yvane PALLARDY : "Ces ateliers de sophrologie étaient une bulle pour les salariés des Ehpad"

Yvane PALLARDY

Sophrologue certifiée RNCP1 et formatrice à l’Institut de formation à la sophrologie (IFS), Yvane PALLARDY a organisé, dans le cadre d’un partenariat entre l’A-MCA et le groupe d’Ehpad de l’Association arménienne d’aide sociale (AAAS), des ateliers de sophrologie à destination des salariés du groupe. Elle partage son retour d’expérience.

Temps de lecture :
Lieu :
Publié le :
25/1/23
Catégorie :
Regards de praticiens

Pourquoi vous êtes-vous engagée dans ce projet ?  

De manière générale, l’intervention auprès des personnes âgées m’intéresse particulièrement, notamment pour les aider à prendre soin de leur moral et maintenir leurs capacités physiques pour agir sur leur bien-être. Ce travail est d’autant plus captivant lorsqu’il est réfléchi et réalisé en équipe. Lorsque l’IFS m’a contactée pour me parler du projet de l’A-MCA et de AAAS, j’ai trouvé vraiment intéressant que les ateliers s’adressent, cette fois-ci, au personnel. D’autant plus que le projet était solidement construit, avec des objectifs visés, un cadre pour la mise en place des ateliers et d’autres professions impliquées. Ce côté « équipe » m’a séduite.  

Comment vous êtes-vous organisée pour monter vos ateliers ?  

Je suis intervenue au sein de deux structures du groupe, à savoir les Ehpad situés à Montmorency et à Gonesse, dans le Val-d’Oise. Nous étions deux sophrologues à alterner les séances d’un mois à l’autre, d’octobre 2021 à juin 2022.  

Pour connaître les besoins des personnels, j’ai interrogé en toute confidentialité les psychologues des deux structures. Elles sont les mieux placées pour nous partager l’état d’esprit des équipes. Cela m’a permis de disposer de bases pour construire le protocole. Nous avons ensuite rencontré les membres du personnel des Ehpad pour nous présenter, leur montrer que nous avions compris leur état d’esprit, leur expliquer ce qu’est la sophrologie, le déroulement d’une séance avec la possibilité pour eux de s’exprimer.  

Les séances se sont déroulées en groupes ouverts, les membres du personnel venant s’ils le pouvaient et s’ils le souhaitaient, sur leur temps de travail ou de pause. Ils étaient en moyenne une dizaine par séance : membres de la direction, assistantes de direction, infirmières, psychologues, auxiliaires de vie, personnel technique. En parallèle, ils pouvaient également assister à des séances de chiropraxie et de diététique.  

Comment se déroulait une séance ?

Au cours des séances d’environ une heure, nous leur avons proposé des exercices à effectuer sur place et des entraînements à réaliser chez eux. L’idée était de fixer des objectifs simples à pouvoir répéter sans trop de contraintes. Toutefois, comme nous avions constaté une fragilité et une fatigabilité des équipes, nous nous sommes adaptées à ce qu’ils pouvaient ou non réaliser.  

Parmi les thématiques abordées : la découverte de la sophrologie avec de la détente et de la relaxation, chasser le stress, éliminer la fatigue, se libérer des pensées négatives, prendre du recul par rapport au travail, installer la détente, faciliter la récupération, renforcer la vitalité et la motivation.  

L’objectif était de lutter contre l’épuisement professionnel en éliminant les tensions accumulées et retrouver la notion de plaisir au travail. Avec des retours réguliers à la fin des séances, nous avons pu nous adapter à leurs besoins pour les suivantes. Notre protocole n’était pas figé.  

Êtes-vous satisfaite des résultats du programme ?

Avec ma collègue, nous avons eu le même ressenti, à savoir une satisfaction réelle des membres du personnel. Ces moments constituaient leur bulle, un instant juste à eux, pour se poser et se recharger mentalement. Ils ont exprimé un bien-être et une détente physique.  

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