Pratiques détenant un cadre réglementaire ou de formation, largement intégrées dans les centres de soins. Elles sont généralement proposées par des praticiens dont la formation est reconnue et ne comporte pas de risques ou de dérives.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il n’existe pas de classifications officielles des MCA et des soins non médicamenteux officiels. En France, un premier article scientifique1 s’est penché sur la question en proposant un cadre et des points de repères scientifiques et pratiques. Dans cette même dynamique, l’A-MCA propose une classification permettant un repère pour chacun. La classification proposée par l’A-MCA distingue deux blocs de pratiques : les médecines complémentaires et alternatives (MCA) et les soins officiels d’ordre non médicamenteux et relationnels.
Elles rassemblent des pratiques très diversifiées et non délimitées. Elles peuvent être regroupées en trois catégories.
Les MCA « acceptées » (vertes), car réglementées, professionnalisées, ne présentent aucun risque, aucune dérive dès lors où les praticiens détiennent un diplôme reconnu (Diplôme Universitaire, Diplôme RNCP, capacité en médecine) et une expérience suffisante auprès des populations qu’ils accompagnent. Ces MCA sont généralement intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux (hôpitaux, Ehpad). C’est l’exemple de l’acupuncture, de la sophrologie ou encore de la musicothérapie. L’A-MCA va alors promouvoir l’étude de ces pratiques pour favoriser le bien-être et la prévention.
Les MCA « tolérées » (oranges) non réglementées, sans cadre, peuvent présenter des risques et des dérives involontaires du fait d’une absence de formation reconnue. Elles ne sont généralement pas intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux, sauf exception (ex. intervention des hommes d’Église auprès des malades qui le demandent). C’est le cas, par exemple, des pratiques énergétiques, spirituelles et des approches en médecine traditionnelle (chinoise, africaine, ayurvédique…) très prisées mais sans cadre. L’A-MCA promeut alors une information sur ces pratiques sans
Les MCA « rejetées » (rouges), non réglementées et parfois interdites, sans cadre, voire illégales, présentent des risques avérés et des dérives (thérapeutiques et/ou sectaires) volontaires. Elles font l’objet d’alertes répétées par les pouvoirs publics et les associations de lutte contre les dérives. L’objectif de l’A-MCA est d’alerter sur ces pratiques dangereuses, afin de lutter contre les dérives.
« Il faut toutefois souligner qu’une même pratique peut être verte, orange ou rouge en fonction du praticien qui la dispense, et de l’usage de la personne, souligne Véronique SUISSA, directrice de l’A-MCA. Si, par exemple, un sophrologue propose des séances à des personnes alors qu’il n’est pas diplômé, sa pratique devient orange, et s’il exerce des dérives volontaires, sa pratique devient rouge. ». De même, si un usager abandonne des traitements vitaux au profit d’une méthode « dite verte », le cadre de la pratique devient naturellement « rouge ».
Parallèlement aux MCA coexistent des pratiques de soins officielles d’ordre non médicamenteux et relationnels, qui sont divisées en deux catégories, toutes les deux acceptées et valorisées par les autorités sanitaires et sociales :
Les thérapies non médicamenteuses (TNM), validées par la Haute Autorité de santé (HAS) notamment dans un rapport de 2011. Ces pratiques sont professionnalisées, pleinement intégrées et sécurisées. C’est le cas de la diététique, du soutien psychologique, de l’ergothérapie. L’A-MCA valorise ces soins validés pour asseoir le « prendre soin ».
Les pratiques non validées mais étudiées et recommandées de manière plus individuelle par les autorités sanitaires et sociales. Elles sont souvent semi-professionnalisées, sécurisées et leur intégration est encouragée. C’est le cas de la socio-esthétique, de l’intervention des bénévoles, ou encore de la médiation en santé. L’A-MCA souhaite faciliter l’essor de ces soins recommandés pour renforcer le soin relationnel.
1.V.Suissa, S. Guérin, P.Denormandie, M-C. Castillo, A. Bioy, 2020
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il n’existe pas de classifications officielles des MCA et des soins non médicamenteux officiels. En France, un premier article scientifique1 s’est penché sur la question en proposant un cadre et des points de repères scientifiques et pratiques. Dans cette même dynamique, l’A-MCA propose une classification permettant un repère pour chacun. La classification proposée par l’A-MCA distingue deux blocs de pratiques : les médecines complémentaires et alternatives (MCA) et les soins officiels d’ordre non médicamenteux et relationnels.
Elles rassemblent des pratiques très diversifiées et non délimitées. Elles peuvent être regroupées en trois catégories.
Les MCA « acceptées » (vertes), car réglementées, professionnalisées, ne présentent aucun risque, aucune dérive dès lors où les praticiens détiennent un diplôme reconnu (Diplôme Universitaire, Diplôme RNCP, capacité en médecine) et une expérience suffisante auprès des populations qu’ils accompagnent. Ces MCA sont généralement intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux (hôpitaux, Ehpad). C’est l’exemple de l’acupuncture, de la sophrologie ou encore de la musicothérapie. L’A-MCA va alors promouvoir l’étude de ces pratiques pour favoriser le bien-être et la prévention.
Les MCA « tolérées » (oranges) non réglementées, sans cadre, peuvent présenter des risques et des dérives involontaires du fait d’une absence de formation reconnue. Elles ne sont généralement pas intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux, sauf exception (ex. intervention des hommes d’Église auprès des malades qui le demandent). C’est le cas, par exemple, des pratiques énergétiques, spirituelles et des approches en médecine traditionnelle (chinoise, africaine, ayurvédique…) très prisées mais sans cadre. L’A-MCA promeut alors une information sur ces pratiques sans
Les MCA « rejetées » (rouges), non réglementées et parfois interdites, sans cadre, voire illégales, présentent des risques avérés et des dérives (thérapeutiques et/ou sectaires) volontaires. Elles font l’objet d’alertes répétées par les pouvoirs publics et les associations de lutte contre les dérives. L’objectif de l’A-MCA est d’alerter sur ces pratiques dangereuses, afin de lutter contre les dérives.
« Il faut toutefois souligner qu’une même pratique peut être verte, orange ou rouge en fonction du praticien qui la dispense, et de l’usage de la personne, souligne Véronique SUISSA, directrice de l’A-MCA. Si, par exemple, un sophrologue propose des séances à des personnes alors qu’il n’est pas diplômé, sa pratique devient orange, et s’il exerce des dérives volontaires, sa pratique devient rouge. ». De même, si un usager abandonne des traitements vitaux au profit d’une méthode « dite verte », le cadre de la pratique devient naturellement « rouge ».
Parallèlement aux MCA coexistent des pratiques de soins officielles d’ordre non médicamenteux et relationnels, qui sont divisées en deux catégories, toutes les deux acceptées et valorisées par les autorités sanitaires et sociales :
Les thérapies non médicamenteuses (TNM), validées par la Haute Autorité de santé (HAS) notamment dans un rapport de 2011. Ces pratiques sont professionnalisées, pleinement intégrées et sécurisées. C’est le cas de la diététique, du soutien psychologique, de l’ergothérapie. L’A-MCA valorise ces soins validés pour asseoir le « prendre soin ».
Les pratiques non validées mais étudiées et recommandées de manière plus individuelle par les autorités sanitaires et sociales. Elles sont souvent semi-professionnalisées, sécurisées et leur intégration est encouragée. C’est le cas de la socio-esthétique, de l’intervention des bénévoles, ou encore de la médiation en santé. L’A-MCA souhaite faciliter l’essor de ces soins recommandés pour renforcer le soin relationnel.
1.V.Suissa, S. Guérin, P.Denormandie, M-C. Castillo, A. Bioy, 2020
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il n’existe pas de classifications officielles des MCA et des soins non médicamenteux officiels. En France, un premier article scientifique1 s’est penché sur la question en proposant un cadre et des points de repères scientifiques et pratiques. Dans cette même dynamique, l’A-MCA propose une classification permettant un repère pour chacun. La classification proposée par l’A-MCA distingue deux blocs de pratiques : les médecines complémentaires et alternatives (MCA) et les soins officiels d’ordre non médicamenteux et relationnels.
Elles rassemblent des pratiques très diversifiées et non délimitées. Elles peuvent être regroupées en trois catégories.
Les MCA « acceptées » (vertes), car réglementées, professionnalisées, ne présentent aucun risque, aucune dérive dès lors où les praticiens détiennent un diplôme reconnu (Diplôme Universitaire, Diplôme RNCP, capacité en médecine) et une expérience suffisante auprès des populations qu’ils accompagnent. Ces MCA sont généralement intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux (hôpitaux, Ehpad). C’est l’exemple de l’acupuncture, de la sophrologie ou encore de la musicothérapie. L’A-MCA va alors promouvoir l’étude de ces pratiques pour favoriser le bien-être et la prévention.
Les MCA « tolérées » (oranges) non réglementées, sans cadre, peuvent présenter des risques et des dérives involontaires du fait d’une absence de formation reconnue. Elles ne sont généralement pas intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux, sauf exception (ex. intervention des hommes d’Église auprès des malades qui le demandent). C’est le cas, par exemple, des pratiques énergétiques, spirituelles et des approches en médecine traditionnelle (chinoise, africaine, ayurvédique…) très prisées mais sans cadre. L’A-MCA promeut alors une information sur ces pratiques sans
Les MCA « rejetées » (rouges), non réglementées et parfois interdites, sans cadre, voire illégales, présentent des risques avérés et des dérives (thérapeutiques et/ou sectaires) volontaires. Elles font l’objet d’alertes répétées par les pouvoirs publics et les associations de lutte contre les dérives. L’objectif de l’A-MCA est d’alerter sur ces pratiques dangereuses, afin de lutter contre les dérives.
« Il faut toutefois souligner qu’une même pratique peut être verte, orange ou rouge en fonction du praticien qui la dispense, et de l’usage de la personne, souligne Véronique SUISSA, directrice de l’A-MCA. Si, par exemple, un sophrologue propose des séances à des personnes alors qu’il n’est pas diplômé, sa pratique devient orange, et s’il exerce des dérives volontaires, sa pratique devient rouge. ». De même, si un usager abandonne des traitements vitaux au profit d’une méthode « dite verte », le cadre de la pratique devient naturellement « rouge ».
Parallèlement aux MCA coexistent des pratiques de soins officielles d’ordre non médicamenteux et relationnels, qui sont divisées en deux catégories, toutes les deux acceptées et valorisées par les autorités sanitaires et sociales :
Les thérapies non médicamenteuses (TNM), validées par la Haute Autorité de santé (HAS) notamment dans un rapport de 2011. Ces pratiques sont professionnalisées, pleinement intégrées et sécurisées. C’est le cas de la diététique, du soutien psychologique, de l’ergothérapie. L’A-MCA valorise ces soins validés pour asseoir le « prendre soin ».
Les pratiques non validées mais étudiées et recommandées de manière plus individuelle par les autorités sanitaires et sociales. Elles sont souvent semi-professionnalisées, sécurisées et leur intégration est encouragée. C’est le cas de la socio-esthétique, de l’intervention des bénévoles, ou encore de la médiation en santé. L’A-MCA souhaite faciliter l’essor de ces soins recommandés pour renforcer le soin relationnel.
1.V.Suissa, S. Guérin, P.Denormandie, M-C. Castillo, A. Bioy, 2020
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il n’existe pas de classifications officielles des MCA et des soins non médicamenteux officiels. En France, un premier article scientifique1 s’est penché sur la question en proposant un cadre et des points de repères scientifiques et pratiques. Dans cette même dynamique, l’A-MCA propose une classification permettant un repère pour chacun. La classification proposée par l’A-MCA distingue deux blocs de pratiques : les médecines complémentaires et alternatives (MCA) et les soins officiels d’ordre non médicamenteux et relationnels.
Elles rassemblent des pratiques très diversifiées et non délimitées. Elles peuvent être regroupées en trois catégories.
Les MCA « acceptées » (vertes), car réglementées, professionnalisées, ne présentent aucun risque, aucune dérive dès lors où les praticiens détiennent un diplôme reconnu (Diplôme Universitaire, Diplôme RNCP, capacité en médecine) et une expérience suffisante auprès des populations qu’ils accompagnent. Ces MCA sont généralement intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux (hôpitaux, Ehpad). C’est l’exemple de l’acupuncture, de la sophrologie ou encore de la musicothérapie. L’A-MCA va alors promouvoir l’étude de ces pratiques pour favoriser le bien-être et la prévention.
Les MCA « tolérées » (oranges) non réglementées, sans cadre, peuvent présenter des risques et des dérives involontaires du fait d’une absence de formation reconnue. Elles ne sont généralement pas intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux, sauf exception (ex. intervention des hommes d’Église auprès des malades qui le demandent). C’est le cas, par exemple, des pratiques énergétiques, spirituelles et des approches en médecine traditionnelle (chinoise, africaine, ayurvédique…) très prisées mais sans cadre. L’A-MCA promeut alors une information sur ces pratiques sans
Les MCA « rejetées » (rouges), non réglementées et parfois interdites, sans cadre, voire illégales, présentent des risques avérés et des dérives (thérapeutiques et/ou sectaires) volontaires. Elles font l’objet d’alertes répétées par les pouvoirs publics et les associations de lutte contre les dérives. L’objectif de l’A-MCA est d’alerter sur ces pratiques dangereuses, afin de lutter contre les dérives.
« Il faut toutefois souligner qu’une même pratique peut être verte, orange ou rouge en fonction du praticien qui la dispense, et de l’usage de la personne, souligne Véronique SUISSA, directrice de l’A-MCA. Si, par exemple, un sophrologue propose des séances à des personnes alors qu’il n’est pas diplômé, sa pratique devient orange, et s’il exerce des dérives volontaires, sa pratique devient rouge. ». De même, si un usager abandonne des traitements vitaux au profit d’une méthode « dite verte », le cadre de la pratique devient naturellement « rouge ».
Parallèlement aux MCA coexistent des pratiques de soins officielles d’ordre non médicamenteux et relationnels, qui sont divisées en deux catégories, toutes les deux acceptées et valorisées par les autorités sanitaires et sociales :
Les thérapies non médicamenteuses (TNM), validées par la Haute Autorité de santé (HAS) notamment dans un rapport de 2011. Ces pratiques sont professionnalisées, pleinement intégrées et sécurisées. C’est le cas de la diététique, du soutien psychologique, de l’ergothérapie. L’A-MCA valorise ces soins validés pour asseoir le « prendre soin ».
Les pratiques non validées mais étudiées et recommandées de manière plus individuelle par les autorités sanitaires et sociales. Elles sont souvent semi-professionnalisées, sécurisées et leur intégration est encouragée. C’est le cas de la socio-esthétique, de l’intervention des bénévoles, ou encore de la médiation en santé. L’A-MCA souhaite faciliter l’essor de ces soins recommandés pour renforcer le soin relationnel.
1.V.Suissa, S. Guérin, P.Denormandie, M-C. Castillo, A. Bioy, 2020
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Il n’existe pas de classifications officielles des MCA et des soins non médicamenteux officiels. En France, un premier article scientifique1 s’est penché sur la question en proposant un cadre et des points de repères scientifiques et pratiques. Dans cette même dynamique, l’A-MCA propose une classification permettant un repère pour chacun. La classification proposée par l’A-MCA distingue deux blocs de pratiques : les médecines complémentaires et alternatives (MCA) et les soins officiels d’ordre non médicamenteux et relationnels.
Elles rassemblent des pratiques très diversifiées et non délimitées. Elles peuvent être regroupées en trois catégories.
Les MCA « acceptées » (vertes), car réglementées, professionnalisées, ne présentent aucun risque, aucune dérive dès lors où les praticiens détiennent un diplôme reconnu (Diplôme Universitaire, Diplôme RNCP, capacité en médecine) et une expérience suffisante auprès des populations qu’ils accompagnent. Ces MCA sont généralement intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux (hôpitaux, Ehpad). C’est l’exemple de l’acupuncture, de la sophrologie ou encore de la musicothérapie. L’A-MCA va alors promouvoir l’étude de ces pratiques pour favoriser le bien-être et la prévention.
Les MCA « tolérées » (oranges) non réglementées, sans cadre, peuvent présenter des risques et des dérives involontaires du fait d’une absence de formation reconnue. Elles ne sont généralement pas intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux, sauf exception (ex. intervention des hommes d’Église auprès des malades qui le demandent). C’est le cas, par exemple, des pratiques énergétiques, spirituelles et des approches en médecine traditionnelle (chinoise, africaine, ayurvédique…) très prisées mais sans cadre. L’A-MCA promeut alors une information sur ces pratiques sans
Les MCA « rejetées » (rouges), non réglementées et parfois interdites, sans cadre, voire illégales, présentent des risques avérés et des dérives (thérapeutiques et/ou sectaires) volontaires. Elles font l’objet d’alertes répétées par les pouvoirs publics et les associations de lutte contre les dérives. L’objectif de l’A-MCA est d’alerter sur ces pratiques dangereuses, afin de lutter contre les dérives.
« Il faut toutefois souligner qu’une même pratique peut être verte, orange ou rouge en fonction du praticien qui la dispense, et de l’usage de la personne, souligne Véronique SUISSA, directrice de l’A-MCA. Si, par exemple, un sophrologue propose des séances à des personnes alors qu’il n’est pas diplômé, sa pratique devient orange, et s’il exerce des dérives volontaires, sa pratique devient rouge. ». De même, si un usager abandonne des traitements vitaux au profit d’une méthode « dite verte », le cadre de la pratique devient naturellement « rouge ».
Parallèlement aux MCA coexistent des pratiques de soins officielles d’ordre non médicamenteux et relationnels, qui sont divisées en deux catégories, toutes les deux acceptées et valorisées par les autorités sanitaires et sociales :
Les thérapies non médicamenteuses (TNM), validées par la Haute Autorité de santé (HAS) notamment dans un rapport de 2011. Ces pratiques sont professionnalisées, pleinement intégrées et sécurisées. C’est le cas de la diététique, du soutien psychologique, de l’ergothérapie. L’A-MCA valorise ces soins validés pour asseoir le « prendre soin ».
Les pratiques non validées mais étudiées et recommandées de manière plus individuelle par les autorités sanitaires et sociales. Elles sont souvent semi-professionnalisées, sécurisées et leur intégration est encouragée. C’est le cas de la socio-esthétique, de l’intervention des bénévoles, ou encore de la médiation en santé. L’A-MCA souhaite faciliter l’essor de ces soins recommandés pour renforcer le soin relationnel.
1.V.Suissa, S. Guérin, P.Denormandie, M-C. Castillo, A. Bioy, 2020
En dehors de quelques exceptions, le champ des médecines alternatives et complémentaires n’est pas strictement règlementé. Il n’existe pas de définition officielle ni de délimitation des pratiques. Le domaine du soin non médicamenteux et relationnel est, au contraire, plus clairement délimité par les autorités sanitaires et sociales. Le point.
Les MCA peuvent se définir comme un large panel de pratiques à visées de bien-être ou de soin regroupant à la fois des pratiques validées/sécurisées (ex. hypnose médicale), non éprouvées par la science (ex. pratiques énergétiques), douteuses, voire dangereuses (ex. régimes miracles). Les soins officiels d’ordre non médicamenteux et relationnels peuvent, quant à eux, se définir comme un panel de soins délimités par les autorités : certains sont validés par la Haute Autorité de santé (ex. diététique, soutien psychologique), tandis que d’autres sont actuellement étudiés et recommandés par les autorités sanitaires et sociales (ex. interventions bénévoles, socio-esthétique).
Il n’existe pas de classifications officielles des MCA et des soins non médicamenteux officiels. En France, un premier article scientifique1 s’est penché sur la question en proposant un cadre et des points de repères scientifiques et pratiques. Dans cette même dynamique, l’A-MCA propose une classification permettant un repère pour chacun. La classification proposée par l’A-MCA distingue deux blocs de pratiques : les médecines complémentaires et alternatives (MCA) et les soins officiels d’ordre non médicamenteux et relationnels.
Elles rassemblent des pratiques très diversifiées et non délimitées. Elles peuvent être regroupées en trois catégories.
Les MCA « acceptées » (vertes), car réglementées, professionnalisées, ne présentent aucun risque, aucune dérive dès lors où les praticiens détiennent un diplôme reconnu (Diplôme Universitaire, Diplôme RNCP, capacité en médecine) et une expérience suffisante auprès des populations qu’ils accompagnent. Ces MCA sont généralement intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux (hôpitaux, Ehpad). C’est l’exemple de l’acupuncture, de la sophrologie ou encore de la musicothérapie. L’A-MCA va alors promouvoir l’étude de ces pratiques pour favoriser le bien-être et la prévention.
Les MCA « tolérées » (oranges) non réglementées, sans cadre, peuvent présenter des risques et des dérives involontaires du fait d’une absence de formation reconnue. Elles ne sont généralement pas intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux, sauf exception (ex. intervention des hommes d’Église auprès des malades qui le demandent). C’est le cas, par exemple, des pratiques énergétiques, spirituelles et des approches en médecine traditionnelle (chinoise, africaine, ayurvédique…) très prisées mais sans cadre. L’A-MCA promeut alors une information sur ces pratiques sans
Les MCA « rejetées » (rouges), non réglementées et parfois interdites, sans cadre, voire illégales, présentent des risques avérés et des dérives (thérapeutiques et/ou sectaires) volontaires. Elles font l’objet d’alertes répétées par les pouvoirs publics et les associations de lutte contre les dérives. L’objectif de l’A-MCA est d’alerter sur ces pratiques dangereuses, afin de lutter contre les dérives.
« Il faut toutefois souligner qu’une même pratique peut être verte, orange ou rouge en fonction du praticien qui la dispense, et de l’usage de la personne, souligne Véronique SUISSA, directrice de l’A-MCA. Si, par exemple, un sophrologue propose des séances à des personnes alors qu’il n’est pas diplômé, sa pratique devient orange, et s’il exerce des dérives volontaires, sa pratique devient rouge. ». De même, si un usager abandonne des traitements vitaux au profit d’une méthode « dite verte », le cadre de la pratique devient naturellement « rouge ».
Parallèlement aux MCA coexistent des pratiques de soins officielles d’ordre non médicamenteux et relationnels, qui sont divisées en deux catégories, toutes les deux acceptées et valorisées par les autorités sanitaires et sociales :
Les thérapies non médicamenteuses (TNM), validées par la Haute Autorité de santé (HAS) notamment dans un rapport de 2011. Ces pratiques sont professionnalisées, pleinement intégrées et sécurisées. C’est le cas de la diététique, du soutien psychologique, de l’ergothérapie. L’A-MCA valorise ces soins validés pour asseoir le « prendre soin ».
Les pratiques non validées mais étudiées et recommandées de manière plus individuelle par les autorités sanitaires et sociales. Elles sont souvent semi-professionnalisées, sécurisées et leur intégration est encouragée. C’est le cas de la socio-esthétique, de l’intervention des bénévoles, ou encore de la médiation en santé. L’A-MCA souhaite faciliter l’essor de ces soins recommandés pour renforcer le soin relationnel.
1.V.Suissa, S. Guérin, P.Denormandie, M-C. Castillo, A. Bioy, 2020