Pratiques détenant un cadre réglementaire ou de formation, largement intégrées dans les centres de soins. Elles sont généralement proposées par des praticiens dont la formation est reconnue et ne comporte pas de risques ou de dérives.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Comme pour tout autre pratique complémentaire, l’accompagnement d’un usager en sophrologie nécessite expertise et expérience. Les sophrologues « doivent entretenir, développer et actualiser leurs connaissances et leurs compétences s’ils souhaitent rester efficaces », soulève Catherine ALIOTTA, présidente de la chambre syndicale de sophrologie dans le même ouvrage. Aussi, l’une des clefs pour les patients de s’en assurer est, dans un premier temps, de vérifier le diplôme du praticien. Idéalement, ce dernier doit être titulaire d’un diplôme inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ou encore d’un diplôme universitaire, gages de sérieux. Un exercice régulier de la pratique et une spécialisation en fonction du public accompagné (maladie, situation de handicap, personnes âgées), sont également indispensables. Comme le souligne Alice WARUSFEL, les usagers peuvent aussi se demander si le professionnel est un jeune diplômé ou s’il est fort d’une expérience spécifique de terrain. Son approche s’inscrit-elle bien pleinement en complémentarité des soins médicaux/paramédicaux et psychologiques officiels ?
En pratique, les réflexions individuelles sont souvent plus simples et pragmatiques. Elles impliquent davantage des questions trouvant des réponses par le biais du bouche-à-oreille sur l’intérêt de la pratique par rapport au problème rencontré et sur sa rapidité à le solutionner. « Celui qui va faire la démarche de consulter un praticien vient exprimer un besoin, une attente, voire une souffrance. Il veut sans doute être soulagé. Il vient pour la pratique qu’il connaît ou la découvre. Il attend de son praticien une compétence technique, parfois une réponse ou des conseils, et peu lui importe finalement de savoir si ce dernier a effectué une formation reconnue, selon quelle modalité et quel nombre d’heures. Il vient en confiance et s’en remet à celui qui l’accueille comme à celui qui ″sait″ et va l’aider à résoudre un problème », observe Alice WARUSFEL.
Mais ce type de raisonnement peut s’avérer problématique, car la technique, utilisée seule, ne compte pas. C’est bien le cumul du sérieux du praticien, son expérience, ses compétences, ses qualités professionnelles et humaines qui feront « la différence entre un accompagnement adapté/sécurisé et une intervention inutile, voire délétère ».
Dans ce contexte, certains représentants de la sophrologie encouragent la création d’un « ordre de sophrologues » qui permettrait, selon eux, de répondre à la protection des usagers tout en assurant le bon fonctionnement de la profession, indique Catherine ALIOTTA dans le même ouvrage. Elle estime que la supervision des praticiens constitue un déterminant majeur pour la qualité des séances proposées aux usagers. L’enjeu est aussi d’encourager la recherche scientifique, démarche malheureusement quasi-inexistante à ce jour. « C’est la raison pour laquelle nous avons décidé, à la chambre syndicale, de soutenir la recherche portée par l’A-MCA, car comprendre scientifiquement les apports et les limites de la pratique permettra un pas de plus vers la qualité et la sécurité des pratiques », précise-t-elle.
« Un usager ne peut plus négliger ces aspects, sous peine de courir un risque pour lui, sa santé et l’égalité des chances lorsqu’il y a maladie, insiste Alice WARUSFEL. Ainsi, s’informer est un levier pour devenir acteur de sa santé. » Face au flot d’informations, elle conseille de faire appel à son discernement en se questionnant intelligemment. Elle déconseille également le recours à certaines plateformes, qui mélangent des praticiens au niveau de formation et de compétences variées. Mieux vaut-il dans ce cas privilégier les orientations par des professionnels de la santé.
Il est également possible de se renseigner sur la formation du praticien directement lors de la prise de contact. « Le praticien doit ainsi pouvoir partager son expérience et évoquer une supervision de sa pratique s’il est jeune professionnel », fait-elle savoir. Il doit également être à même de délimiter son champ de compétences et ne pas le dépasser.
« Lors de chaque séance, la démarche et le discours doivent rester clairs concernant les objectifs visés, la méthode employée et les exercices utilisés », poursuit-elle. Dans tous les cas, l’accompagnement doit s’inscrire en complément des pratiques de soins officiels, tout comme les conseils du praticien ne doivent aller à l’encontre de recommandations médicales. En cas de doute sur le sérieux d’un praticien, il ne faut pas hésiter à arrêter les séances de sophrologie. Les dérives demeurent possibles et peuvent être de nature thérapeutique ou sectaire, volontaire ou involontaire. Pour se repérer et faire des choix éclairés, il est possible de se référer aux travaux de la Miviludes et aux outils pratiques de l’A-MCA.
À découvrir du meme auteur :
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Comme pour tout autre pratique complémentaire, l’accompagnement d’un usager en sophrologie nécessite expertise et expérience. Les sophrologues « doivent entretenir, développer et actualiser leurs connaissances et leurs compétences s’ils souhaitent rester efficaces », soulève Catherine ALIOTTA, présidente de la chambre syndicale de sophrologie dans le même ouvrage. Aussi, l’une des clefs pour les patients de s’en assurer est, dans un premier temps, de vérifier le diplôme du praticien. Idéalement, ce dernier doit être titulaire d’un diplôme inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ou encore d’un diplôme universitaire, gages de sérieux. Un exercice régulier de la pratique et une spécialisation en fonction du public accompagné (maladie, situation de handicap, personnes âgées), sont également indispensables. Comme le souligne Alice WARUSFEL, les usagers peuvent aussi se demander si le professionnel est un jeune diplômé ou s’il est fort d’une expérience spécifique de terrain. Son approche s’inscrit-elle bien pleinement en complémentarité des soins médicaux/paramédicaux et psychologiques officiels ?
En pratique, les réflexions individuelles sont souvent plus simples et pragmatiques. Elles impliquent davantage des questions trouvant des réponses par le biais du bouche-à-oreille sur l’intérêt de la pratique par rapport au problème rencontré et sur sa rapidité à le solutionner. « Celui qui va faire la démarche de consulter un praticien vient exprimer un besoin, une attente, voire une souffrance. Il veut sans doute être soulagé. Il vient pour la pratique qu’il connaît ou la découvre. Il attend de son praticien une compétence technique, parfois une réponse ou des conseils, et peu lui importe finalement de savoir si ce dernier a effectué une formation reconnue, selon quelle modalité et quel nombre d’heures. Il vient en confiance et s’en remet à celui qui l’accueille comme à celui qui ″sait″ et va l’aider à résoudre un problème », observe Alice WARUSFEL.
Mais ce type de raisonnement peut s’avérer problématique, car la technique, utilisée seule, ne compte pas. C’est bien le cumul du sérieux du praticien, son expérience, ses compétences, ses qualités professionnelles et humaines qui feront « la différence entre un accompagnement adapté/sécurisé et une intervention inutile, voire délétère ».
Dans ce contexte, certains représentants de la sophrologie encouragent la création d’un « ordre de sophrologues » qui permettrait, selon eux, de répondre à la protection des usagers tout en assurant le bon fonctionnement de la profession, indique Catherine ALIOTTA dans le même ouvrage. Elle estime que la supervision des praticiens constitue un déterminant majeur pour la qualité des séances proposées aux usagers. L’enjeu est aussi d’encourager la recherche scientifique, démarche malheureusement quasi-inexistante à ce jour. « C’est la raison pour laquelle nous avons décidé, à la chambre syndicale, de soutenir la recherche portée par l’A-MCA, car comprendre scientifiquement les apports et les limites de la pratique permettra un pas de plus vers la qualité et la sécurité des pratiques », précise-t-elle.
« Un usager ne peut plus négliger ces aspects, sous peine de courir un risque pour lui, sa santé et l’égalité des chances lorsqu’il y a maladie, insiste Alice WARUSFEL. Ainsi, s’informer est un levier pour devenir acteur de sa santé. » Face au flot d’informations, elle conseille de faire appel à son discernement en se questionnant intelligemment. Elle déconseille également le recours à certaines plateformes, qui mélangent des praticiens au niveau de formation et de compétences variées. Mieux vaut-il dans ce cas privilégier les orientations par des professionnels de la santé.
Il est également possible de se renseigner sur la formation du praticien directement lors de la prise de contact. « Le praticien doit ainsi pouvoir partager son expérience et évoquer une supervision de sa pratique s’il est jeune professionnel », fait-elle savoir. Il doit également être à même de délimiter son champ de compétences et ne pas le dépasser.
« Lors de chaque séance, la démarche et le discours doivent rester clairs concernant les objectifs visés, la méthode employée et les exercices utilisés », poursuit-elle. Dans tous les cas, l’accompagnement doit s’inscrire en complément des pratiques de soins officiels, tout comme les conseils du praticien ne doivent aller à l’encontre de recommandations médicales. En cas de doute sur le sérieux d’un praticien, il ne faut pas hésiter à arrêter les séances de sophrologie. Les dérives demeurent possibles et peuvent être de nature thérapeutique ou sectaire, volontaire ou involontaire. Pour se repérer et faire des choix éclairés, il est possible de se référer aux travaux de la Miviludes et aux outils pratiques de l’A-MCA.
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Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Comme pour tout autre pratique complémentaire, l’accompagnement d’un usager en sophrologie nécessite expertise et expérience. Les sophrologues « doivent entretenir, développer et actualiser leurs connaissances et leurs compétences s’ils souhaitent rester efficaces », soulève Catherine ALIOTTA, présidente de la chambre syndicale de sophrologie dans le même ouvrage. Aussi, l’une des clefs pour les patients de s’en assurer est, dans un premier temps, de vérifier le diplôme du praticien. Idéalement, ce dernier doit être titulaire d’un diplôme inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ou encore d’un diplôme universitaire, gages de sérieux. Un exercice régulier de la pratique et une spécialisation en fonction du public accompagné (maladie, situation de handicap, personnes âgées), sont également indispensables. Comme le souligne Alice WARUSFEL, les usagers peuvent aussi se demander si le professionnel est un jeune diplômé ou s’il est fort d’une expérience spécifique de terrain. Son approche s’inscrit-elle bien pleinement en complémentarité des soins médicaux/paramédicaux et psychologiques officiels ?
En pratique, les réflexions individuelles sont souvent plus simples et pragmatiques. Elles impliquent davantage des questions trouvant des réponses par le biais du bouche-à-oreille sur l’intérêt de la pratique par rapport au problème rencontré et sur sa rapidité à le solutionner. « Celui qui va faire la démarche de consulter un praticien vient exprimer un besoin, une attente, voire une souffrance. Il veut sans doute être soulagé. Il vient pour la pratique qu’il connaît ou la découvre. Il attend de son praticien une compétence technique, parfois une réponse ou des conseils, et peu lui importe finalement de savoir si ce dernier a effectué une formation reconnue, selon quelle modalité et quel nombre d’heures. Il vient en confiance et s’en remet à celui qui l’accueille comme à celui qui ″sait″ et va l’aider à résoudre un problème », observe Alice WARUSFEL.
Mais ce type de raisonnement peut s’avérer problématique, car la technique, utilisée seule, ne compte pas. C’est bien le cumul du sérieux du praticien, son expérience, ses compétences, ses qualités professionnelles et humaines qui feront « la différence entre un accompagnement adapté/sécurisé et une intervention inutile, voire délétère ».
Dans ce contexte, certains représentants de la sophrologie encouragent la création d’un « ordre de sophrologues » qui permettrait, selon eux, de répondre à la protection des usagers tout en assurant le bon fonctionnement de la profession, indique Catherine ALIOTTA dans le même ouvrage. Elle estime que la supervision des praticiens constitue un déterminant majeur pour la qualité des séances proposées aux usagers. L’enjeu est aussi d’encourager la recherche scientifique, démarche malheureusement quasi-inexistante à ce jour. « C’est la raison pour laquelle nous avons décidé, à la chambre syndicale, de soutenir la recherche portée par l’A-MCA, car comprendre scientifiquement les apports et les limites de la pratique permettra un pas de plus vers la qualité et la sécurité des pratiques », précise-t-elle.
« Un usager ne peut plus négliger ces aspects, sous peine de courir un risque pour lui, sa santé et l’égalité des chances lorsqu’il y a maladie, insiste Alice WARUSFEL. Ainsi, s’informer est un levier pour devenir acteur de sa santé. » Face au flot d’informations, elle conseille de faire appel à son discernement en se questionnant intelligemment. Elle déconseille également le recours à certaines plateformes, qui mélangent des praticiens au niveau de formation et de compétences variées. Mieux vaut-il dans ce cas privilégier les orientations par des professionnels de la santé.
Il est également possible de se renseigner sur la formation du praticien directement lors de la prise de contact. « Le praticien doit ainsi pouvoir partager son expérience et évoquer une supervision de sa pratique s’il est jeune professionnel », fait-elle savoir. Il doit également être à même de délimiter son champ de compétences et ne pas le dépasser.
« Lors de chaque séance, la démarche et le discours doivent rester clairs concernant les objectifs visés, la méthode employée et les exercices utilisés », poursuit-elle. Dans tous les cas, l’accompagnement doit s’inscrire en complément des pratiques de soins officiels, tout comme les conseils du praticien ne doivent aller à l’encontre de recommandations médicales. En cas de doute sur le sérieux d’un praticien, il ne faut pas hésiter à arrêter les séances de sophrologie. Les dérives demeurent possibles et peuvent être de nature thérapeutique ou sectaire, volontaire ou involontaire. Pour se repérer et faire des choix éclairés, il est possible de se référer aux travaux de la Miviludes et aux outils pratiques de l’A-MCA.
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Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Comme pour tout autre pratique complémentaire, l’accompagnement d’un usager en sophrologie nécessite expertise et expérience. Les sophrologues « doivent entretenir, développer et actualiser leurs connaissances et leurs compétences s’ils souhaitent rester efficaces », soulève Catherine ALIOTTA, présidente de la chambre syndicale de sophrologie dans le même ouvrage. Aussi, l’une des clefs pour les patients de s’en assurer est, dans un premier temps, de vérifier le diplôme du praticien. Idéalement, ce dernier doit être titulaire d’un diplôme inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ou encore d’un diplôme universitaire, gages de sérieux. Un exercice régulier de la pratique et une spécialisation en fonction du public accompagné (maladie, situation de handicap, personnes âgées), sont également indispensables. Comme le souligne Alice WARUSFEL, les usagers peuvent aussi se demander si le professionnel est un jeune diplômé ou s’il est fort d’une expérience spécifique de terrain. Son approche s’inscrit-elle bien pleinement en complémentarité des soins médicaux/paramédicaux et psychologiques officiels ?
En pratique, les réflexions individuelles sont souvent plus simples et pragmatiques. Elles impliquent davantage des questions trouvant des réponses par le biais du bouche-à-oreille sur l’intérêt de la pratique par rapport au problème rencontré et sur sa rapidité à le solutionner. « Celui qui va faire la démarche de consulter un praticien vient exprimer un besoin, une attente, voire une souffrance. Il veut sans doute être soulagé. Il vient pour la pratique qu’il connaît ou la découvre. Il attend de son praticien une compétence technique, parfois une réponse ou des conseils, et peu lui importe finalement de savoir si ce dernier a effectué une formation reconnue, selon quelle modalité et quel nombre d’heures. Il vient en confiance et s’en remet à celui qui l’accueille comme à celui qui ″sait″ et va l’aider à résoudre un problème », observe Alice WARUSFEL.
Mais ce type de raisonnement peut s’avérer problématique, car la technique, utilisée seule, ne compte pas. C’est bien le cumul du sérieux du praticien, son expérience, ses compétences, ses qualités professionnelles et humaines qui feront « la différence entre un accompagnement adapté/sécurisé et une intervention inutile, voire délétère ».
Dans ce contexte, certains représentants de la sophrologie encouragent la création d’un « ordre de sophrologues » qui permettrait, selon eux, de répondre à la protection des usagers tout en assurant le bon fonctionnement de la profession, indique Catherine ALIOTTA dans le même ouvrage. Elle estime que la supervision des praticiens constitue un déterminant majeur pour la qualité des séances proposées aux usagers. L’enjeu est aussi d’encourager la recherche scientifique, démarche malheureusement quasi-inexistante à ce jour. « C’est la raison pour laquelle nous avons décidé, à la chambre syndicale, de soutenir la recherche portée par l’A-MCA, car comprendre scientifiquement les apports et les limites de la pratique permettra un pas de plus vers la qualité et la sécurité des pratiques », précise-t-elle.
« Un usager ne peut plus négliger ces aspects, sous peine de courir un risque pour lui, sa santé et l’égalité des chances lorsqu’il y a maladie, insiste Alice WARUSFEL. Ainsi, s’informer est un levier pour devenir acteur de sa santé. » Face au flot d’informations, elle conseille de faire appel à son discernement en se questionnant intelligemment. Elle déconseille également le recours à certaines plateformes, qui mélangent des praticiens au niveau de formation et de compétences variées. Mieux vaut-il dans ce cas privilégier les orientations par des professionnels de la santé.
Il est également possible de se renseigner sur la formation du praticien directement lors de la prise de contact. « Le praticien doit ainsi pouvoir partager son expérience et évoquer une supervision de sa pratique s’il est jeune professionnel », fait-elle savoir. Il doit également être à même de délimiter son champ de compétences et ne pas le dépasser.
« Lors de chaque séance, la démarche et le discours doivent rester clairs concernant les objectifs visés, la méthode employée et les exercices utilisés », poursuit-elle. Dans tous les cas, l’accompagnement doit s’inscrire en complément des pratiques de soins officiels, tout comme les conseils du praticien ne doivent aller à l’encontre de recommandations médicales. En cas de doute sur le sérieux d’un praticien, il ne faut pas hésiter à arrêter les séances de sophrologie. Les dérives demeurent possibles et peuvent être de nature thérapeutique ou sectaire, volontaire ou involontaire. Pour se repérer et faire des choix éclairés, il est possible de se référer aux travaux de la Miviludes et aux outils pratiques de l’A-MCA.
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Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Comme pour tout autre pratique complémentaire, l’accompagnement d’un usager en sophrologie nécessite expertise et expérience. Les sophrologues « doivent entretenir, développer et actualiser leurs connaissances et leurs compétences s’ils souhaitent rester efficaces », soulève Catherine ALIOTTA, présidente de la chambre syndicale de sophrologie dans le même ouvrage. Aussi, l’une des clefs pour les patients de s’en assurer est, dans un premier temps, de vérifier le diplôme du praticien. Idéalement, ce dernier doit être titulaire d’un diplôme inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ou encore d’un diplôme universitaire, gages de sérieux. Un exercice régulier de la pratique et une spécialisation en fonction du public accompagné (maladie, situation de handicap, personnes âgées), sont également indispensables. Comme le souligne Alice WARUSFEL, les usagers peuvent aussi se demander si le professionnel est un jeune diplômé ou s’il est fort d’une expérience spécifique de terrain. Son approche s’inscrit-elle bien pleinement en complémentarité des soins médicaux/paramédicaux et psychologiques officiels ?
En pratique, les réflexions individuelles sont souvent plus simples et pragmatiques. Elles impliquent davantage des questions trouvant des réponses par le biais du bouche-à-oreille sur l’intérêt de la pratique par rapport au problème rencontré et sur sa rapidité à le solutionner. « Celui qui va faire la démarche de consulter un praticien vient exprimer un besoin, une attente, voire une souffrance. Il veut sans doute être soulagé. Il vient pour la pratique qu’il connaît ou la découvre. Il attend de son praticien une compétence technique, parfois une réponse ou des conseils, et peu lui importe finalement de savoir si ce dernier a effectué une formation reconnue, selon quelle modalité et quel nombre d’heures. Il vient en confiance et s’en remet à celui qui l’accueille comme à celui qui ″sait″ et va l’aider à résoudre un problème », observe Alice WARUSFEL.
Mais ce type de raisonnement peut s’avérer problématique, car la technique, utilisée seule, ne compte pas. C’est bien le cumul du sérieux du praticien, son expérience, ses compétences, ses qualités professionnelles et humaines qui feront « la différence entre un accompagnement adapté/sécurisé et une intervention inutile, voire délétère ».
Dans ce contexte, certains représentants de la sophrologie encouragent la création d’un « ordre de sophrologues » qui permettrait, selon eux, de répondre à la protection des usagers tout en assurant le bon fonctionnement de la profession, indique Catherine ALIOTTA dans le même ouvrage. Elle estime que la supervision des praticiens constitue un déterminant majeur pour la qualité des séances proposées aux usagers. L’enjeu est aussi d’encourager la recherche scientifique, démarche malheureusement quasi-inexistante à ce jour. « C’est la raison pour laquelle nous avons décidé, à la chambre syndicale, de soutenir la recherche portée par l’A-MCA, car comprendre scientifiquement les apports et les limites de la pratique permettra un pas de plus vers la qualité et la sécurité des pratiques », précise-t-elle.
« Un usager ne peut plus négliger ces aspects, sous peine de courir un risque pour lui, sa santé et l’égalité des chances lorsqu’il y a maladie, insiste Alice WARUSFEL. Ainsi, s’informer est un levier pour devenir acteur de sa santé. » Face au flot d’informations, elle conseille de faire appel à son discernement en se questionnant intelligemment. Elle déconseille également le recours à certaines plateformes, qui mélangent des praticiens au niveau de formation et de compétences variées. Mieux vaut-il dans ce cas privilégier les orientations par des professionnels de la santé.
Il est également possible de se renseigner sur la formation du praticien directement lors de la prise de contact. « Le praticien doit ainsi pouvoir partager son expérience et évoquer une supervision de sa pratique s’il est jeune professionnel », fait-elle savoir. Il doit également être à même de délimiter son champ de compétences et ne pas le dépasser.
« Lors de chaque séance, la démarche et le discours doivent rester clairs concernant les objectifs visés, la méthode employée et les exercices utilisés », poursuit-elle. Dans tous les cas, l’accompagnement doit s’inscrire en complément des pratiques de soins officiels, tout comme les conseils du praticien ne doivent aller à l’encontre de recommandations médicales. En cas de doute sur le sérieux d’un praticien, il ne faut pas hésiter à arrêter les séances de sophrologie. Les dérives demeurent possibles et peuvent être de nature thérapeutique ou sectaire, volontaire ou involontaire. Pour se repérer et faire des choix éclairés, il est possible de se référer aux travaux de la Miviludes et aux outils pratiques de l’A-MCA.
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La sophrologie faisant de plus en plus d’adeptes, la pratique peut irrémédiablement attirer des charlatans. Pour s’en prémunir, il est utile de se poser les bonnes questions sur le praticien, notamment de s’interroger sur sa formation. Le point.
La récente polémique avec la plateforme de prise de rendez-vous en ligne Doctolib, pointée du doigt pour avoir recensé des naturopathes aux pratiques douteuses, témoigne bien de la nécessité impérieuse de toujours s’assurer du sérieux des praticiens avant de les consulter. Car le risque n’est pas à minimiser pour l’usager, qui peut « sans le savoir, faire appel à des praticiens dont la formation n’est pas reconnue et qui manquent de compétences ou de connaissances, pourtant nécessaires », rappelle Alice WARUSFEL, psychologue clinicienne, dans l’ouvrage collectif Médecines complémentaires et alternatives, les 20 grandes questions pour comprendre la sophrologie.
Comme pour tout autre pratique complémentaire, l’accompagnement d’un usager en sophrologie nécessite expertise et expérience. Les sophrologues « doivent entretenir, développer et actualiser leurs connaissances et leurs compétences s’ils souhaitent rester efficaces », soulève Catherine ALIOTTA, présidente de la chambre syndicale de sophrologie dans le même ouvrage. Aussi, l’une des clefs pour les patients de s’en assurer est, dans un premier temps, de vérifier le diplôme du praticien. Idéalement, ce dernier doit être titulaire d’un diplôme inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ou encore d’un diplôme universitaire, gages de sérieux. Un exercice régulier de la pratique et une spécialisation en fonction du public accompagné (maladie, situation de handicap, personnes âgées), sont également indispensables. Comme le souligne Alice WARUSFEL, les usagers peuvent aussi se demander si le professionnel est un jeune diplômé ou s’il est fort d’une expérience spécifique de terrain. Son approche s’inscrit-elle bien pleinement en complémentarité des soins médicaux/paramédicaux et psychologiques officiels ?
En pratique, les réflexions individuelles sont souvent plus simples et pragmatiques. Elles impliquent davantage des questions trouvant des réponses par le biais du bouche-à-oreille sur l’intérêt de la pratique par rapport au problème rencontré et sur sa rapidité à le solutionner. « Celui qui va faire la démarche de consulter un praticien vient exprimer un besoin, une attente, voire une souffrance. Il veut sans doute être soulagé. Il vient pour la pratique qu’il connaît ou la découvre. Il attend de son praticien une compétence technique, parfois une réponse ou des conseils, et peu lui importe finalement de savoir si ce dernier a effectué une formation reconnue, selon quelle modalité et quel nombre d’heures. Il vient en confiance et s’en remet à celui qui l’accueille comme à celui qui ″sait″ et va l’aider à résoudre un problème », observe Alice WARUSFEL.
Mais ce type de raisonnement peut s’avérer problématique, car la technique, utilisée seule, ne compte pas. C’est bien le cumul du sérieux du praticien, son expérience, ses compétences, ses qualités professionnelles et humaines qui feront « la différence entre un accompagnement adapté/sécurisé et une intervention inutile, voire délétère ».
Dans ce contexte, certains représentants de la sophrologie encouragent la création d’un « ordre de sophrologues » qui permettrait, selon eux, de répondre à la protection des usagers tout en assurant le bon fonctionnement de la profession, indique Catherine ALIOTTA dans le même ouvrage. Elle estime que la supervision des praticiens constitue un déterminant majeur pour la qualité des séances proposées aux usagers. L’enjeu est aussi d’encourager la recherche scientifique, démarche malheureusement quasi-inexistante à ce jour. « C’est la raison pour laquelle nous avons décidé, à la chambre syndicale, de soutenir la recherche portée par l’A-MCA, car comprendre scientifiquement les apports et les limites de la pratique permettra un pas de plus vers la qualité et la sécurité des pratiques », précise-t-elle.
« Un usager ne peut plus négliger ces aspects, sous peine de courir un risque pour lui, sa santé et l’égalité des chances lorsqu’il y a maladie, insiste Alice WARUSFEL. Ainsi, s’informer est un levier pour devenir acteur de sa santé. » Face au flot d’informations, elle conseille de faire appel à son discernement en se questionnant intelligemment. Elle déconseille également le recours à certaines plateformes, qui mélangent des praticiens au niveau de formation et de compétences variées. Mieux vaut-il dans ce cas privilégier les orientations par des professionnels de la santé.
Il est également possible de se renseigner sur la formation du praticien directement lors de la prise de contact. « Le praticien doit ainsi pouvoir partager son expérience et évoquer une supervision de sa pratique s’il est jeune professionnel », fait-elle savoir. Il doit également être à même de délimiter son champ de compétences et ne pas le dépasser.
« Lors de chaque séance, la démarche et le discours doivent rester clairs concernant les objectifs visés, la méthode employée et les exercices utilisés », poursuit-elle. Dans tous les cas, l’accompagnement doit s’inscrire en complément des pratiques de soins officiels, tout comme les conseils du praticien ne doivent aller à l’encontre de recommandations médicales. En cas de doute sur le sérieux d’un praticien, il ne faut pas hésiter à arrêter les séances de sophrologie. Les dérives demeurent possibles et peuvent être de nature thérapeutique ou sectaire, volontaire ou involontaire. Pour se repérer et faire des choix éclairés, il est possible de se référer aux travaux de la Miviludes et aux outils pratiques de l’A-MCA.
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