Pratiques détenant un cadre réglementaire ou de formation, largement intégrées dans les centres de soins. Elles sont généralement proposées par des praticiens dont la formation est reconnue et ne comporte pas de risques ou de dérives.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il est possible d’avoir recours à l’aromathérapie en prévention, « chez les personnes ayant une tendance à l’anxiété, ayant des difficultés pour dormir ou encore en prévention virale », souligne Isabelle EL-KHIARI. L’aromathérapie peut également être à visée curative. C’est le cas en oncogériatrie, notamment pour agir sur les nausées et les vomissements liées aux chimiothérapies. Elle a aussi vocation à agir contre la douleur, l’insomnie ou encore à participer au traitement d’une infection pulmonaire, afin de potentialiser la prise en charge médicamenteuse. « L’aromathérapie vise également à avoir un effet sur l’observance des personnes, souligne l’infirmière clinicienne. À titre d’exemple, il arrive que des médecins me sollicitent parce que leur patient refuse de poursuivre leur traitement. Je peux donc mettre en place une approche complémentaire pour l’aider à se sentir mieux, et en ressentant une amélioration de son confort, il accepte généralement de reprendre son traitement. »
Si l’aromathérapie est souvent utilisée en complément de traitements médicamenteux conventionnels, il existe des cas où elle peut s’y substituer « par exemple, lorsque des personnes ont des troubles du sommeil et que les médecins souhaitent éviter les somnifères », rapporte Isabelle EL-KHIARI. Et d’ajouter : « Actuellement, j’ai élaboré un protocole pour un patient avec une escarre au pied ne cicatrisant pas depuis 18 mois. Le médecin se trouvant dans une impasse thérapeutique malgré les conseils d’experts en plaie et cicatrisation, a décidé d’arrêter le traitement conventionnel pour le remplacer par un protocole d’aromathérapie, commençant à faire effet. »
Si l’aromathérapie peut s’adresser à tous (sauf aux femmes enceintes et aux enfants sans un avis d’expert), comme pour toutes les plantes, il existe de nombreuses contre-indications à leur utilisation, variant en fonction des antécédents de chaque personne et des traitements médicamenteux. « Il est indispensable que les protocoles soient élaborés par une personne formée », signale Isabelle EL-KHIARI. Et de prendre en exemple : « La sauge sclarée peut être utilisée lors de la ménopause, contre les bouffées de chaleur. Cependant, elle est aussi œstrogen-like, c’est-à-dire qu’elle stimule la production de cette hormone. De fait, son usage est déconseillé pour les femmes ayant eu un cancer hormonodépendant comme le cancer du sein. » Ainsi, avant d’élaborer un protocole, il est indispensable d’étudier le dossier médical de la personne et de choisir avec elles les huiles essentielles les plus appropriées. De plus, en voie percutanée, en application locale ou en massage, il existe des risques d’irritations ou d’allergies sur certains épidermes. Il est impératif de toujours effectuer un test dans le pli du coude avant l’utilisation de l’huile essentielle.
À l’hôpital, l’aromathérapie est souvent exercée par des professionnels de santé formés, tandis qu’en ville, il s’agit généralement de pharmaciens et de médecins.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il est possible d’avoir recours à l’aromathérapie en prévention, « chez les personnes ayant une tendance à l’anxiété, ayant des difficultés pour dormir ou encore en prévention virale », souligne Isabelle EL-KHIARI. L’aromathérapie peut également être à visée curative. C’est le cas en oncogériatrie, notamment pour agir sur les nausées et les vomissements liées aux chimiothérapies. Elle a aussi vocation à agir contre la douleur, l’insomnie ou encore à participer au traitement d’une infection pulmonaire, afin de potentialiser la prise en charge médicamenteuse. « L’aromathérapie vise également à avoir un effet sur l’observance des personnes, souligne l’infirmière clinicienne. À titre d’exemple, il arrive que des médecins me sollicitent parce que leur patient refuse de poursuivre leur traitement. Je peux donc mettre en place une approche complémentaire pour l’aider à se sentir mieux, et en ressentant une amélioration de son confort, il accepte généralement de reprendre son traitement. »
Si l’aromathérapie est souvent utilisée en complément de traitements médicamenteux conventionnels, il existe des cas où elle peut s’y substituer « par exemple, lorsque des personnes ont des troubles du sommeil et que les médecins souhaitent éviter les somnifères », rapporte Isabelle EL-KHIARI. Et d’ajouter : « Actuellement, j’ai élaboré un protocole pour un patient avec une escarre au pied ne cicatrisant pas depuis 18 mois. Le médecin se trouvant dans une impasse thérapeutique malgré les conseils d’experts en plaie et cicatrisation, a décidé d’arrêter le traitement conventionnel pour le remplacer par un protocole d’aromathérapie, commençant à faire effet. »
Si l’aromathérapie peut s’adresser à tous (sauf aux femmes enceintes et aux enfants sans un avis d’expert), comme pour toutes les plantes, il existe de nombreuses contre-indications à leur utilisation, variant en fonction des antécédents de chaque personne et des traitements médicamenteux. « Il est indispensable que les protocoles soient élaborés par une personne formée », signale Isabelle EL-KHIARI. Et de prendre en exemple : « La sauge sclarée peut être utilisée lors de la ménopause, contre les bouffées de chaleur. Cependant, elle est aussi œstrogen-like, c’est-à-dire qu’elle stimule la production de cette hormone. De fait, son usage est déconseillé pour les femmes ayant eu un cancer hormonodépendant comme le cancer du sein. » Ainsi, avant d’élaborer un protocole, il est indispensable d’étudier le dossier médical de la personne et de choisir avec elles les huiles essentielles les plus appropriées. De plus, en voie percutanée, en application locale ou en massage, il existe des risques d’irritations ou d’allergies sur certains épidermes. Il est impératif de toujours effectuer un test dans le pli du coude avant l’utilisation de l’huile essentielle.
À l’hôpital, l’aromathérapie est souvent exercée par des professionnels de santé formés, tandis qu’en ville, il s’agit généralement de pharmaciens et de médecins.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il est possible d’avoir recours à l’aromathérapie en prévention, « chez les personnes ayant une tendance à l’anxiété, ayant des difficultés pour dormir ou encore en prévention virale », souligne Isabelle EL-KHIARI. L’aromathérapie peut également être à visée curative. C’est le cas en oncogériatrie, notamment pour agir sur les nausées et les vomissements liées aux chimiothérapies. Elle a aussi vocation à agir contre la douleur, l’insomnie ou encore à participer au traitement d’une infection pulmonaire, afin de potentialiser la prise en charge médicamenteuse. « L’aromathérapie vise également à avoir un effet sur l’observance des personnes, souligne l’infirmière clinicienne. À titre d’exemple, il arrive que des médecins me sollicitent parce que leur patient refuse de poursuivre leur traitement. Je peux donc mettre en place une approche complémentaire pour l’aider à se sentir mieux, et en ressentant une amélioration de son confort, il accepte généralement de reprendre son traitement. »
Si l’aromathérapie est souvent utilisée en complément de traitements médicamenteux conventionnels, il existe des cas où elle peut s’y substituer « par exemple, lorsque des personnes ont des troubles du sommeil et que les médecins souhaitent éviter les somnifères », rapporte Isabelle EL-KHIARI. Et d’ajouter : « Actuellement, j’ai élaboré un protocole pour un patient avec une escarre au pied ne cicatrisant pas depuis 18 mois. Le médecin se trouvant dans une impasse thérapeutique malgré les conseils d’experts en plaie et cicatrisation, a décidé d’arrêter le traitement conventionnel pour le remplacer par un protocole d’aromathérapie, commençant à faire effet. »
Si l’aromathérapie peut s’adresser à tous (sauf aux femmes enceintes et aux enfants sans un avis d’expert), comme pour toutes les plantes, il existe de nombreuses contre-indications à leur utilisation, variant en fonction des antécédents de chaque personne et des traitements médicamenteux. « Il est indispensable que les protocoles soient élaborés par une personne formée », signale Isabelle EL-KHIARI. Et de prendre en exemple : « La sauge sclarée peut être utilisée lors de la ménopause, contre les bouffées de chaleur. Cependant, elle est aussi œstrogen-like, c’est-à-dire qu’elle stimule la production de cette hormone. De fait, son usage est déconseillé pour les femmes ayant eu un cancer hormonodépendant comme le cancer du sein. » Ainsi, avant d’élaborer un protocole, il est indispensable d’étudier le dossier médical de la personne et de choisir avec elles les huiles essentielles les plus appropriées. De plus, en voie percutanée, en application locale ou en massage, il existe des risques d’irritations ou d’allergies sur certains épidermes. Il est impératif de toujours effectuer un test dans le pli du coude avant l’utilisation de l’huile essentielle.
À l’hôpital, l’aromathérapie est souvent exercée par des professionnels de santé formés, tandis qu’en ville, il s’agit généralement de pharmaciens et de médecins.
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il est possible d’avoir recours à l’aromathérapie en prévention, « chez les personnes ayant une tendance à l’anxiété, ayant des difficultés pour dormir ou encore en prévention virale », souligne Isabelle EL-KHIARI. L’aromathérapie peut également être à visée curative. C’est le cas en oncogériatrie, notamment pour agir sur les nausées et les vomissements liées aux chimiothérapies. Elle a aussi vocation à agir contre la douleur, l’insomnie ou encore à participer au traitement d’une infection pulmonaire, afin de potentialiser la prise en charge médicamenteuse. « L’aromathérapie vise également à avoir un effet sur l’observance des personnes, souligne l’infirmière clinicienne. À titre d’exemple, il arrive que des médecins me sollicitent parce que leur patient refuse de poursuivre leur traitement. Je peux donc mettre en place une approche complémentaire pour l’aider à se sentir mieux, et en ressentant une amélioration de son confort, il accepte généralement de reprendre son traitement. »
Si l’aromathérapie est souvent utilisée en complément de traitements médicamenteux conventionnels, il existe des cas où elle peut s’y substituer « par exemple, lorsque des personnes ont des troubles du sommeil et que les médecins souhaitent éviter les somnifères », rapporte Isabelle EL-KHIARI. Et d’ajouter : « Actuellement, j’ai élaboré un protocole pour un patient avec une escarre au pied ne cicatrisant pas depuis 18 mois. Le médecin se trouvant dans une impasse thérapeutique malgré les conseils d’experts en plaie et cicatrisation, a décidé d’arrêter le traitement conventionnel pour le remplacer par un protocole d’aromathérapie, commençant à faire effet. »
Si l’aromathérapie peut s’adresser à tous (sauf aux femmes enceintes et aux enfants sans un avis d’expert), comme pour toutes les plantes, il existe de nombreuses contre-indications à leur utilisation, variant en fonction des antécédents de chaque personne et des traitements médicamenteux. « Il est indispensable que les protocoles soient élaborés par une personne formée », signale Isabelle EL-KHIARI. Et de prendre en exemple : « La sauge sclarée peut être utilisée lors de la ménopause, contre les bouffées de chaleur. Cependant, elle est aussi œstrogen-like, c’est-à-dire qu’elle stimule la production de cette hormone. De fait, son usage est déconseillé pour les femmes ayant eu un cancer hormonodépendant comme le cancer du sein. » Ainsi, avant d’élaborer un protocole, il est indispensable d’étudier le dossier médical de la personne et de choisir avec elles les huiles essentielles les plus appropriées. De plus, en voie percutanée, en application locale ou en massage, il existe des risques d’irritations ou d’allergies sur certains épidermes. Il est impératif de toujours effectuer un test dans le pli du coude avant l’utilisation de l’huile essentielle.
À l’hôpital, l’aromathérapie est souvent exercée par des professionnels de santé formés, tandis qu’en ville, il s’agit généralement de pharmaciens et de médecins.
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Il est possible d’avoir recours à l’aromathérapie en prévention, « chez les personnes ayant une tendance à l’anxiété, ayant des difficultés pour dormir ou encore en prévention virale », souligne Isabelle EL-KHIARI. L’aromathérapie peut également être à visée curative. C’est le cas en oncogériatrie, notamment pour agir sur les nausées et les vomissements liées aux chimiothérapies. Elle a aussi vocation à agir contre la douleur, l’insomnie ou encore à participer au traitement d’une infection pulmonaire, afin de potentialiser la prise en charge médicamenteuse. « L’aromathérapie vise également à avoir un effet sur l’observance des personnes, souligne l’infirmière clinicienne. À titre d’exemple, il arrive que des médecins me sollicitent parce que leur patient refuse de poursuivre leur traitement. Je peux donc mettre en place une approche complémentaire pour l’aider à se sentir mieux, et en ressentant une amélioration de son confort, il accepte généralement de reprendre son traitement. »
Si l’aromathérapie est souvent utilisée en complément de traitements médicamenteux conventionnels, il existe des cas où elle peut s’y substituer « par exemple, lorsque des personnes ont des troubles du sommeil et que les médecins souhaitent éviter les somnifères », rapporte Isabelle EL-KHIARI. Et d’ajouter : « Actuellement, j’ai élaboré un protocole pour un patient avec une escarre au pied ne cicatrisant pas depuis 18 mois. Le médecin se trouvant dans une impasse thérapeutique malgré les conseils d’experts en plaie et cicatrisation, a décidé d’arrêter le traitement conventionnel pour le remplacer par un protocole d’aromathérapie, commençant à faire effet. »
Si l’aromathérapie peut s’adresser à tous (sauf aux femmes enceintes et aux enfants sans un avis d’expert), comme pour toutes les plantes, il existe de nombreuses contre-indications à leur utilisation, variant en fonction des antécédents de chaque personne et des traitements médicamenteux. « Il est indispensable que les protocoles soient élaborés par une personne formée », signale Isabelle EL-KHIARI. Et de prendre en exemple : « La sauge sclarée peut être utilisée lors de la ménopause, contre les bouffées de chaleur. Cependant, elle est aussi œstrogen-like, c’est-à-dire qu’elle stimule la production de cette hormone. De fait, son usage est déconseillé pour les femmes ayant eu un cancer hormonodépendant comme le cancer du sein. » Ainsi, avant d’élaborer un protocole, il est indispensable d’étudier le dossier médical de la personne et de choisir avec elles les huiles essentielles les plus appropriées. De plus, en voie percutanée, en application locale ou en massage, il existe des risques d’irritations ou d’allergies sur certains épidermes. Il est impératif de toujours effectuer un test dans le pli du coude avant l’utilisation de l’huile essentielle.
À l’hôpital, l’aromathérapie est souvent exercée par des professionnels de santé formés, tandis qu’en ville, il s’agit généralement de pharmaciens et de médecins.
L’aromathérapie consiste en l’utilisation d’extraits aromatiques de plantes, à visée préventive ou curative. Cependant, les contre-indications liées aux propriétés des plantes sont diverses et variées. Il est impératif de s’orienter vers un professionnel formé pour y avoir recours.
Les extraits aromatiques des plantes sont de deux ordres : les huiles essentielles et les essences. « Elles ne sont généralement pas utilisées pures, mais diluées dans de l’huile végétale ou un macérat huileux en fonction des besoins », explique Isabelle EL-KHIARI, infirmière clinicienne, consultante spécialisée dans les approches complémentaires au sein des hôpitaux gériatriques Dupuytren et Clémenceau en Essonne. Et de poursuivre : « La dilution est très importante et ce n’est pas la quantité, mais la qualité des huiles et des essences qui prime. Généralement, dans le protocole, il est préférable de ne pas utiliser plus de 10 % d’huile essentielle ou d’essence pour 90 % d’huile végétale ou de macérat. »
Il est possible d’avoir recours à l’aromathérapie en prévention, « chez les personnes ayant une tendance à l’anxiété, ayant des difficultés pour dormir ou encore en prévention virale », souligne Isabelle EL-KHIARI. L’aromathérapie peut également être à visée curative. C’est le cas en oncogériatrie, notamment pour agir sur les nausées et les vomissements liées aux chimiothérapies. Elle a aussi vocation à agir contre la douleur, l’insomnie ou encore à participer au traitement d’une infection pulmonaire, afin de potentialiser la prise en charge médicamenteuse. « L’aromathérapie vise également à avoir un effet sur l’observance des personnes, souligne l’infirmière clinicienne. À titre d’exemple, il arrive que des médecins me sollicitent parce que leur patient refuse de poursuivre leur traitement. Je peux donc mettre en place une approche complémentaire pour l’aider à se sentir mieux, et en ressentant une amélioration de son confort, il accepte généralement de reprendre son traitement. »
Si l’aromathérapie est souvent utilisée en complément de traitements médicamenteux conventionnels, il existe des cas où elle peut s’y substituer « par exemple, lorsque des personnes ont des troubles du sommeil et que les médecins souhaitent éviter les somnifères », rapporte Isabelle EL-KHIARI. Et d’ajouter : « Actuellement, j’ai élaboré un protocole pour un patient avec une escarre au pied ne cicatrisant pas depuis 18 mois. Le médecin se trouvant dans une impasse thérapeutique malgré les conseils d’experts en plaie et cicatrisation, a décidé d’arrêter le traitement conventionnel pour le remplacer par un protocole d’aromathérapie, commençant à faire effet. »
Si l’aromathérapie peut s’adresser à tous (sauf aux femmes enceintes et aux enfants sans un avis d’expert), comme pour toutes les plantes, il existe de nombreuses contre-indications à leur utilisation, variant en fonction des antécédents de chaque personne et des traitements médicamenteux. « Il est indispensable que les protocoles soient élaborés par une personne formée », signale Isabelle EL-KHIARI. Et de prendre en exemple : « La sauge sclarée peut être utilisée lors de la ménopause, contre les bouffées de chaleur. Cependant, elle est aussi œstrogen-like, c’est-à-dire qu’elle stimule la production de cette hormone. De fait, son usage est déconseillé pour les femmes ayant eu un cancer hormonodépendant comme le cancer du sein. » Ainsi, avant d’élaborer un protocole, il est indispensable d’étudier le dossier médical de la personne et de choisir avec elles les huiles essentielles les plus appropriées. De plus, en voie percutanée, en application locale ou en massage, il existe des risques d’irritations ou d’allergies sur certains épidermes. Il est impératif de toujours effectuer un test dans le pli du coude avant l’utilisation de l’huile essentielle.
À l’hôpital, l’aromathérapie est souvent exercée par des professionnels de santé formés, tandis qu’en ville, il s’agit généralement de pharmaciens et de médecins.