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Fiches pratiques
Santé durable : une action éco-responsable pour l'avenir de la santé
Fiche pratique
Pratique acceptée

Santé durable : une action éco-responsable pour l'avenir de la santé

Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)

Pratiques pour lesquelles il existe des formations reconnues
• Formation réglementaire ou Universitaire
• Pas de risques
• Pas de dérives
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

L’impact sur l’environnement

Cette approche de la santé privilégie la prévention et la préservation de l’environnement, et prône une approche globale de la santé. L’enjeu est fondamental car les maladies chroniques comme les cancers, les maladies cardiovasculaires, dégénératives, respiratoires, auto-immunes ou encore le diabète, pourraient être prévenues grâce à la capacité des populations à agir sur leurs conditions et leurs habitudes de vie. « Ce qui est intéressant dans cette définition, c’est de voir que l’on sort du champ du tout environnement pur pour s’ouvrir à la santé », analyse le Pr Antoine BIOY, psychologue clinicien et psychothérapeute. Et d’ajouter : « L’existence d’un lien entre la santé et l’environnement est acté, et

pour qu’une personne soit en bonne santé, il est désormais reconnu qu’elle doit bénéficier d’un environnent propice. » La notion de prévention prend également tout son sens. « L’humain fait partie d’un écosystème dont il doit prendre soin, pour qu’en retour, l’écosystème prenne soin de lui », précise le Pr BIOY. Les conditions de vie saines, enrichissantes et épanouissantes peuvent être atteintes grâce à des habitudes de vie saines, un environnement favorable, non pollué, un accès à l’information, à l’éducation, à l’emploi. L’accessibilité est aussi un aspect important en santé durable tant il repose sur un principe d’égalité des chances. Les ressources appropriées comme l’eau, les aliments, les produits naturels favorables à la santé, les techniques de prévention et de soins doivent répondre aux besoins des personnes, être disponibles pour tous, sur tout le territoire et être utilisées à bon escient et de façon responsable.

Le champ des MCA

« Pour être en total équilibre avec son environnement, l’individu doit également pouvoir en bénéficier spirituellement », soutient le Pr BIOY. Il peut s’agir de petites actions comme écouter le bruit du vent le matin dans les feuilles, ce qui place la personne dans un acte de méditation, bénéfique pour lutter contre le stress. Les exercices de respiration entrent dans cette même logique « de prévention, de philosophie de vie, qui permet d’agir bénéfiquement sur sa santé », ajoute-t-il. Sans compter l’usage des produits de la terre à des fins thérapeutiques avec par exemple les huiles essentielles, la phytothérapie, la sylvothérapie, etc. Ce qui explique notamment la présence de jardins thérapeutiques dans les structures de soins par exemple. Chaque individu peut donc être acteur pour une prévention active des maladies en préservant son environnement naturel.

Source : La Santé Durable : une orientation incontournable pour l’avenir de la santé, Dominique Chardon, Hegel Vol 7 n°1 2017.

Fiche pratique

Santé durable : une action éco-responsable pour l'avenir de la santé

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

L’impact sur l’environnement

Cette approche de la santé privilégie la prévention et la préservation de l’environnement, et prône une approche globale de la santé. L’enjeu est fondamental car les maladies chroniques comme les cancers, les maladies cardiovasculaires, dégénératives, respiratoires, auto-immunes ou encore le diabète, pourraient être prévenues grâce à la capacité des populations à agir sur leurs conditions et leurs habitudes de vie. « Ce qui est intéressant dans cette définition, c’est de voir que l’on sort du champ du tout environnement pur pour s’ouvrir à la santé », analyse le Pr Antoine BIOY, psychologue clinicien et psychothérapeute. Et d’ajouter : « L’existence d’un lien entre la santé et l’environnement est acté, et

pour qu’une personne soit en bonne santé, il est désormais reconnu qu’elle doit bénéficier d’un environnent propice. » La notion de prévention prend également tout son sens. « L’humain fait partie d’un écosystème dont il doit prendre soin, pour qu’en retour, l’écosystème prenne soin de lui », précise le Pr BIOY. Les conditions de vie saines, enrichissantes et épanouissantes peuvent être atteintes grâce à des habitudes de vie saines, un environnement favorable, non pollué, un accès à l’information, à l’éducation, à l’emploi. L’accessibilité est aussi un aspect important en santé durable tant il repose sur un principe d’égalité des chances. Les ressources appropriées comme l’eau, les aliments, les produits naturels favorables à la santé, les techniques de prévention et de soins doivent répondre aux besoins des personnes, être disponibles pour tous, sur tout le territoire et être utilisées à bon escient et de façon responsable.

Le champ des MCA

« Pour être en total équilibre avec son environnement, l’individu doit également pouvoir en bénéficier spirituellement », soutient le Pr BIOY. Il peut s’agir de petites actions comme écouter le bruit du vent le matin dans les feuilles, ce qui place la personne dans un acte de méditation, bénéfique pour lutter contre le stress. Les exercices de respiration entrent dans cette même logique « de prévention, de philosophie de vie, qui permet d’agir bénéfiquement sur sa santé », ajoute-t-il. Sans compter l’usage des produits de la terre à des fins thérapeutiques avec par exemple les huiles essentielles, la phytothérapie, la sylvothérapie, etc. Ce qui explique notamment la présence de jardins thérapeutiques dans les structures de soins par exemple. Chaque individu peut donc être acteur pour une prévention active des maladies en préservant son environnement naturel.

Source : La Santé Durable : une orientation incontournable pour l’avenir de la santé, Dominique Chardon, Hegel Vol 7 n°1 2017.

Fiche pratique
Pratique recommandée

Santé durable : une action éco-responsable pour l'avenir de la santé

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

L’impact sur l’environnement

Cette approche de la santé privilégie la prévention et la préservation de l’environnement, et prône une approche globale de la santé. L’enjeu est fondamental car les maladies chroniques comme les cancers, les maladies cardiovasculaires, dégénératives, respiratoires, auto-immunes ou encore le diabète, pourraient être prévenues grâce à la capacité des populations à agir sur leurs conditions et leurs habitudes de vie. « Ce qui est intéressant dans cette définition, c’est de voir que l’on sort du champ du tout environnement pur pour s’ouvrir à la santé », analyse le Pr Antoine BIOY, psychologue clinicien et psychothérapeute. Et d’ajouter : « L’existence d’un lien entre la santé et l’environnement est acté, et

pour qu’une personne soit en bonne santé, il est désormais reconnu qu’elle doit bénéficier d’un environnent propice. » La notion de prévention prend également tout son sens. « L’humain fait partie d’un écosystème dont il doit prendre soin, pour qu’en retour, l’écosystème prenne soin de lui », précise le Pr BIOY. Les conditions de vie saines, enrichissantes et épanouissantes peuvent être atteintes grâce à des habitudes de vie saines, un environnement favorable, non pollué, un accès à l’information, à l’éducation, à l’emploi. L’accessibilité est aussi un aspect important en santé durable tant il repose sur un principe d’égalité des chances. Les ressources appropriées comme l’eau, les aliments, les produits naturels favorables à la santé, les techniques de prévention et de soins doivent répondre aux besoins des personnes, être disponibles pour tous, sur tout le territoire et être utilisées à bon escient et de façon responsable.

Le champ des MCA

« Pour être en total équilibre avec son environnement, l’individu doit également pouvoir en bénéficier spirituellement », soutient le Pr BIOY. Il peut s’agir de petites actions comme écouter le bruit du vent le matin dans les feuilles, ce qui place la personne dans un acte de méditation, bénéfique pour lutter contre le stress. Les exercices de respiration entrent dans cette même logique « de prévention, de philosophie de vie, qui permet d’agir bénéfiquement sur sa santé », ajoute-t-il. Sans compter l’usage des produits de la terre à des fins thérapeutiques avec par exemple les huiles essentielles, la phytothérapie, la sylvothérapie, etc. Ce qui explique notamment la présence de jardins thérapeutiques dans les structures de soins par exemple. Chaque individu peut donc être acteur pour une prévention active des maladies en préservant son environnement naturel.

Source : La Santé Durable : une orientation incontournable pour l’avenir de la santé, Dominique Chardon, Hegel Vol 7 n°1 2017.

Fiche pratique
Pratique Tolérée

Santé durable : une action éco-responsable pour l'avenir de la santé

Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici). 

Pratiques pour lesquelles il n'existe aucune formation reconnue
• Pas de formation réglementaire ou universitaire
• Risques potentiels
• Dérives involontaires possibles
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

L’impact sur l’environnement

Cette approche de la santé privilégie la prévention et la préservation de l’environnement, et prône une approche globale de la santé. L’enjeu est fondamental car les maladies chroniques comme les cancers, les maladies cardiovasculaires, dégénératives, respiratoires, auto-immunes ou encore le diabète, pourraient être prévenues grâce à la capacité des populations à agir sur leurs conditions et leurs habitudes de vie. « Ce qui est intéressant dans cette définition, c’est de voir que l’on sort du champ du tout environnement pur pour s’ouvrir à la santé », analyse le Pr Antoine BIOY, psychologue clinicien et psychothérapeute. Et d’ajouter : « L’existence d’un lien entre la santé et l’environnement est acté, et

pour qu’une personne soit en bonne santé, il est désormais reconnu qu’elle doit bénéficier d’un environnent propice. » La notion de prévention prend également tout son sens. « L’humain fait partie d’un écosystème dont il doit prendre soin, pour qu’en retour, l’écosystème prenne soin de lui », précise le Pr BIOY. Les conditions de vie saines, enrichissantes et épanouissantes peuvent être atteintes grâce à des habitudes de vie saines, un environnement favorable, non pollué, un accès à l’information, à l’éducation, à l’emploi. L’accessibilité est aussi un aspect important en santé durable tant il repose sur un principe d’égalité des chances. Les ressources appropriées comme l’eau, les aliments, les produits naturels favorables à la santé, les techniques de prévention et de soins doivent répondre aux besoins des personnes, être disponibles pour tous, sur tout le territoire et être utilisées à bon escient et de façon responsable.

Le champ des MCA

« Pour être en total équilibre avec son environnement, l’individu doit également pouvoir en bénéficier spirituellement », soutient le Pr BIOY. Il peut s’agir de petites actions comme écouter le bruit du vent le matin dans les feuilles, ce qui place la personne dans un acte de méditation, bénéfique pour lutter contre le stress. Les exercices de respiration entrent dans cette même logique « de prévention, de philosophie de vie, qui permet d’agir bénéfiquement sur sa santé », ajoute-t-il. Sans compter l’usage des produits de la terre à des fins thérapeutiques avec par exemple les huiles essentielles, la phytothérapie, la sylvothérapie, etc. Ce qui explique notamment la présence de jardins thérapeutiques dans les structures de soins par exemple. Chaque individu peut donc être acteur pour une prévention active des maladies en préservant son environnement naturel.

Source : La Santé Durable : une orientation incontournable pour l’avenir de la santé, Dominique Chardon, Hegel Vol 7 n°1 2017.

Fiche pratique
Pratique rejetée

Santé durable : une action éco-responsable pour l'avenir de la santé

Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.

Pratiques ne détenant pas de cadre et rarement intégrées.
• La formation n'est pas reconnue
• Il existe des risques
• Les dérives sont involontaires

L’impact sur l’environnement

Cette approche de la santé privilégie la prévention et la préservation de l’environnement, et prône une approche globale de la santé. L’enjeu est fondamental car les maladies chroniques comme les cancers, les maladies cardiovasculaires, dégénératives, respiratoires, auto-immunes ou encore le diabète, pourraient être prévenues grâce à la capacité des populations à agir sur leurs conditions et leurs habitudes de vie. « Ce qui est intéressant dans cette définition, c’est de voir que l’on sort du champ du tout environnement pur pour s’ouvrir à la santé », analyse le Pr Antoine BIOY, psychologue clinicien et psychothérapeute. Et d’ajouter : « L’existence d’un lien entre la santé et l’environnement est acté, et

pour qu’une personne soit en bonne santé, il est désormais reconnu qu’elle doit bénéficier d’un environnent propice. » La notion de prévention prend également tout son sens. « L’humain fait partie d’un écosystème dont il doit prendre soin, pour qu’en retour, l’écosystème prenne soin de lui », précise le Pr BIOY. Les conditions de vie saines, enrichissantes et épanouissantes peuvent être atteintes grâce à des habitudes de vie saines, un environnement favorable, non pollué, un accès à l’information, à l’éducation, à l’emploi. L’accessibilité est aussi un aspect important en santé durable tant il repose sur un principe d’égalité des chances. Les ressources appropriées comme l’eau, les aliments, les produits naturels favorables à la santé, les techniques de prévention et de soins doivent répondre aux besoins des personnes, être disponibles pour tous, sur tout le territoire et être utilisées à bon escient et de façon responsable.

Le champ des MCA

« Pour être en total équilibre avec son environnement, l’individu doit également pouvoir en bénéficier spirituellement », soutient le Pr BIOY. Il peut s’agir de petites actions comme écouter le bruit du vent le matin dans les feuilles, ce qui place la personne dans un acte de méditation, bénéfique pour lutter contre le stress. Les exercices de respiration entrent dans cette même logique « de prévention, de philosophie de vie, qui permet d’agir bénéfiquement sur sa santé », ajoute-t-il. Sans compter l’usage des produits de la terre à des fins thérapeutiques avec par exemple les huiles essentielles, la phytothérapie, la sylvothérapie, etc. Ce qui explique notamment la présence de jardins thérapeutiques dans les structures de soins par exemple. Chaque individu peut donc être acteur pour une prévention active des maladies en préservant son environnement naturel.

Source : La Santé Durable : une orientation incontournable pour l’avenir de la santé, Dominique Chardon, Hegel Vol 7 n°1 2017.

Bientôt, plus d'information sur cette pratique.

Santé durable : une action éco-responsable pour l'avenir de la santé

La notion de santé durable est un terme récent, qui lie la santé à la préservation de l’environnement. Chacun peut être acteur à la fois pour son épanouissement personnel mais aussi pour la santé de tous.

Temps de lecture :
Lieu :
5min
Publié le :
23/7/21
Catégorie :
Prévention, santé et modes de vie

La santé durable se définit, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS) par « un bien-être physique, psychologique et social, maintenu tout au long de la vie, qui évolue dans des environnements où il y a un accès à des ressources humaines et matérielles de qualité, dispensées avec un souci d’équité sociale et de genre pour toutes les populations, incluant les groupes en situation de vulnérabilité et pour les générations futures ». C’est en 2002, lors du Sommet de la Terre de Johannesburg qu’a émergé cette notion, tandis que la COP 21 de 2015, marque une avancée majeure dans la prise de conscience mondiale quant à l’importance de l’environnement pour la protection et la survie des espèces terrestres.

L’impact sur l’environnement

Cette approche de la santé privilégie la prévention et la préservation de l’environnement, et prône une approche globale de la santé. L’enjeu est fondamental car les maladies chroniques comme les cancers, les maladies cardiovasculaires, dégénératives, respiratoires, auto-immunes ou encore le diabète, pourraient être prévenues grâce à la capacité des populations à agir sur leurs conditions et leurs habitudes de vie. « Ce qui est intéressant dans cette définition, c’est de voir que l’on sort du champ du tout environnement pur pour s’ouvrir à la santé », analyse le Pr Antoine BIOY, psychologue clinicien et psychothérapeute. Et d’ajouter : « L’existence d’un lien entre la santé et l’environnement est acté, et

pour qu’une personne soit en bonne santé, il est désormais reconnu qu’elle doit bénéficier d’un environnent propice. » La notion de prévention prend également tout son sens. « L’humain fait partie d’un écosystème dont il doit prendre soin, pour qu’en retour, l’écosystème prenne soin de lui », précise le Pr BIOY. Les conditions de vie saines, enrichissantes et épanouissantes peuvent être atteintes grâce à des habitudes de vie saines, un environnement favorable, non pollué, un accès à l’information, à l’éducation, à l’emploi. L’accessibilité est aussi un aspect important en santé durable tant il repose sur un principe d’égalité des chances. Les ressources appropriées comme l’eau, les aliments, les produits naturels favorables à la santé, les techniques de prévention et de soins doivent répondre aux besoins des personnes, être disponibles pour tous, sur tout le territoire et être utilisées à bon escient et de façon responsable.

Le champ des MCA

« Pour être en total équilibre avec son environnement, l’individu doit également pouvoir en bénéficier spirituellement », soutient le Pr BIOY. Il peut s’agir de petites actions comme écouter le bruit du vent le matin dans les feuilles, ce qui place la personne dans un acte de méditation, bénéfique pour lutter contre le stress. Les exercices de respiration entrent dans cette même logique « de prévention, de philosophie de vie, qui permet d’agir bénéfiquement sur sa santé », ajoute-t-il. Sans compter l’usage des produits de la terre à des fins thérapeutiques avec par exemple les huiles essentielles, la phytothérapie, la sylvothérapie, etc. Ce qui explique notamment la présence de jardins thérapeutiques dans les structures de soins par exemple. Chaque individu peut donc être acteur pour une prévention active des maladies en préservant son environnement naturel.

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