Pratiques détenant un cadre réglementaire ou de formation, largement intégrées dans les centres de soins. Elles sont généralement proposées par des praticiens dont la formation est reconnue et ne comporte pas de risques ou de dérives.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
La loi de modernisation de notre système de santé de 2016 prévoit que l’activité physique adaptée puisse être dispensée par les EAPA ou par des éducateurs sportifs ou par des professionnels de santé
à savoir les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes et les psychométriciens. Le professionnel a alors vocation à travailler à l’amélioration de l’état de santé d’une personne selon des critères multiples, puisque l’APA œuvre sur le triptyque bio-psycho-social. « L’activité physique cherche à agir sur les constantes biologiques de la personne, avec par exemple la régulation de la glycémie ou encore de la pression artérielle et hormonale », donne en exemple Nicolas DESCHAMPS. Elle a aussi un impact psychologique en stimulant la production de sérotonine, agissant ainsi sur la qualité du sommeil, sur le mieux-être donc sur la qualité de vie. Enfin, d’un point de vue social, « l’APA permet, dans de nombreuses pratiques, la rencontre avec des personnes que nous n’aurions pas nécessairement croisées autrement », précise Nicolas DESCHAMPS. Chaque EAPA part de l’individu, de sa singularité, pour définir et tendre vers un objectif qui lui est propre, en lien avec sa santé. Idéalement, les objectifs doivent être partagés entre le milieu médical, l’EAPA et le bénéficiaire. « Dans tous les cas, l’adhésion du patient est indispensable », prévient Nicolas Deschamps.
Différentes voies sont possibles pour avoir recours à l’APA. Dans certains cas, les médecins, sensibilisés à la pratique, vont prescrire cette activité – la prescription de cette thérapie non médicamenteuse pour une personne atteinte d’une affection de longue durée étant possible depuis la loi santé de 2016. Sinon, bien souvent, dans le cadre de leur pathologie, les personnes sont en lien avec des associations de patients, des réseaux, qui les accompagnent au long court. Ils peuvent alors être mis en relation avec des EAPA exerçant au sein de la structure ou en lien avec elle, afin d’agir en prévention secondaire ou tertiaire. Les Centres communaux d’action sociale (CCAS) et les Centres locaux d’information et de coordination (CLIC) peuvent aussi mettre en relation. En revanche, « nous sommes beaucoup moins sollicités dans le cadre de la prévention primaire, regrette Nicolas DESCHAMPS. En France, nous rencontrons des difficultés à sortir du modèle curatif, alors qu’être dans un modèle préventif, éduquer la population depuis le plus jeune âge à pratiquer une activité sportive ne peut qu’être bénéfique. »
Malgré la possibilité pour les médecins de prescrire de l’APA à leur patient, la pratique n’est pas prise en charge par l’Assurance maladie. Mais des expérimentations sont en cours pour valider un éventuel financement futur. En attendant, des structures associatives comme Siel Bleu recherchent des sources diversifiées pour financer tout ou partie de l’APA tout en encourageant à une participation financière, même minime – le montant de l’adhésion annuelle, source d’investissement personnel. Des dispositifs de prise en charge sont également mis en œuvre pour les personnes en difficulté financière par les associations, ou les complémentaires retraite et santé.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
La loi de modernisation de notre système de santé de 2016 prévoit que l’activité physique adaptée puisse être dispensée par les EAPA ou par des éducateurs sportifs ou par des professionnels de santé
à savoir les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes et les psychométriciens. Le professionnel a alors vocation à travailler à l’amélioration de l’état de santé d’une personne selon des critères multiples, puisque l’APA œuvre sur le triptyque bio-psycho-social. « L’activité physique cherche à agir sur les constantes biologiques de la personne, avec par exemple la régulation de la glycémie ou encore de la pression artérielle et hormonale », donne en exemple Nicolas DESCHAMPS. Elle a aussi un impact psychologique en stimulant la production de sérotonine, agissant ainsi sur la qualité du sommeil, sur le mieux-être donc sur la qualité de vie. Enfin, d’un point de vue social, « l’APA permet, dans de nombreuses pratiques, la rencontre avec des personnes que nous n’aurions pas nécessairement croisées autrement », précise Nicolas DESCHAMPS. Chaque EAPA part de l’individu, de sa singularité, pour définir et tendre vers un objectif qui lui est propre, en lien avec sa santé. Idéalement, les objectifs doivent être partagés entre le milieu médical, l’EAPA et le bénéficiaire. « Dans tous les cas, l’adhésion du patient est indispensable », prévient Nicolas Deschamps.
Différentes voies sont possibles pour avoir recours à l’APA. Dans certains cas, les médecins, sensibilisés à la pratique, vont prescrire cette activité – la prescription de cette thérapie non médicamenteuse pour une personne atteinte d’une affection de longue durée étant possible depuis la loi santé de 2016. Sinon, bien souvent, dans le cadre de leur pathologie, les personnes sont en lien avec des associations de patients, des réseaux, qui les accompagnent au long court. Ils peuvent alors être mis en relation avec des EAPA exerçant au sein de la structure ou en lien avec elle, afin d’agir en prévention secondaire ou tertiaire. Les Centres communaux d’action sociale (CCAS) et les Centres locaux d’information et de coordination (CLIC) peuvent aussi mettre en relation. En revanche, « nous sommes beaucoup moins sollicités dans le cadre de la prévention primaire, regrette Nicolas DESCHAMPS. En France, nous rencontrons des difficultés à sortir du modèle curatif, alors qu’être dans un modèle préventif, éduquer la population depuis le plus jeune âge à pratiquer une activité sportive ne peut qu’être bénéfique. »
Malgré la possibilité pour les médecins de prescrire de l’APA à leur patient, la pratique n’est pas prise en charge par l’Assurance maladie. Mais des expérimentations sont en cours pour valider un éventuel financement futur. En attendant, des structures associatives comme Siel Bleu recherchent des sources diversifiées pour financer tout ou partie de l’APA tout en encourageant à une participation financière, même minime – le montant de l’adhésion annuelle, source d’investissement personnel. Des dispositifs de prise en charge sont également mis en œuvre pour les personnes en difficulté financière par les associations, ou les complémentaires retraite et santé.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
La loi de modernisation de notre système de santé de 2016 prévoit que l’activité physique adaptée puisse être dispensée par les EAPA ou par des éducateurs sportifs ou par des professionnels de santé
à savoir les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes et les psychométriciens. Le professionnel a alors vocation à travailler à l’amélioration de l’état de santé d’une personne selon des critères multiples, puisque l’APA œuvre sur le triptyque bio-psycho-social. « L’activité physique cherche à agir sur les constantes biologiques de la personne, avec par exemple la régulation de la glycémie ou encore de la pression artérielle et hormonale », donne en exemple Nicolas DESCHAMPS. Elle a aussi un impact psychologique en stimulant la production de sérotonine, agissant ainsi sur la qualité du sommeil, sur le mieux-être donc sur la qualité de vie. Enfin, d’un point de vue social, « l’APA permet, dans de nombreuses pratiques, la rencontre avec des personnes que nous n’aurions pas nécessairement croisées autrement », précise Nicolas DESCHAMPS. Chaque EAPA part de l’individu, de sa singularité, pour définir et tendre vers un objectif qui lui est propre, en lien avec sa santé. Idéalement, les objectifs doivent être partagés entre le milieu médical, l’EAPA et le bénéficiaire. « Dans tous les cas, l’adhésion du patient est indispensable », prévient Nicolas Deschamps.
Différentes voies sont possibles pour avoir recours à l’APA. Dans certains cas, les médecins, sensibilisés à la pratique, vont prescrire cette activité – la prescription de cette thérapie non médicamenteuse pour une personne atteinte d’une affection de longue durée étant possible depuis la loi santé de 2016. Sinon, bien souvent, dans le cadre de leur pathologie, les personnes sont en lien avec des associations de patients, des réseaux, qui les accompagnent au long court. Ils peuvent alors être mis en relation avec des EAPA exerçant au sein de la structure ou en lien avec elle, afin d’agir en prévention secondaire ou tertiaire. Les Centres communaux d’action sociale (CCAS) et les Centres locaux d’information et de coordination (CLIC) peuvent aussi mettre en relation. En revanche, « nous sommes beaucoup moins sollicités dans le cadre de la prévention primaire, regrette Nicolas DESCHAMPS. En France, nous rencontrons des difficultés à sortir du modèle curatif, alors qu’être dans un modèle préventif, éduquer la population depuis le plus jeune âge à pratiquer une activité sportive ne peut qu’être bénéfique. »
Malgré la possibilité pour les médecins de prescrire de l’APA à leur patient, la pratique n’est pas prise en charge par l’Assurance maladie. Mais des expérimentations sont en cours pour valider un éventuel financement futur. En attendant, des structures associatives comme Siel Bleu recherchent des sources diversifiées pour financer tout ou partie de l’APA tout en encourageant à une participation financière, même minime – le montant de l’adhésion annuelle, source d’investissement personnel. Des dispositifs de prise en charge sont également mis en œuvre pour les personnes en difficulté financière par les associations, ou les complémentaires retraite et santé.
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
La loi de modernisation de notre système de santé de 2016 prévoit que l’activité physique adaptée puisse être dispensée par les EAPA ou par des éducateurs sportifs ou par des professionnels de santé
à savoir les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes et les psychométriciens. Le professionnel a alors vocation à travailler à l’amélioration de l’état de santé d’une personne selon des critères multiples, puisque l’APA œuvre sur le triptyque bio-psycho-social. « L’activité physique cherche à agir sur les constantes biologiques de la personne, avec par exemple la régulation de la glycémie ou encore de la pression artérielle et hormonale », donne en exemple Nicolas DESCHAMPS. Elle a aussi un impact psychologique en stimulant la production de sérotonine, agissant ainsi sur la qualité du sommeil, sur le mieux-être donc sur la qualité de vie. Enfin, d’un point de vue social, « l’APA permet, dans de nombreuses pratiques, la rencontre avec des personnes que nous n’aurions pas nécessairement croisées autrement », précise Nicolas DESCHAMPS. Chaque EAPA part de l’individu, de sa singularité, pour définir et tendre vers un objectif qui lui est propre, en lien avec sa santé. Idéalement, les objectifs doivent être partagés entre le milieu médical, l’EAPA et le bénéficiaire. « Dans tous les cas, l’adhésion du patient est indispensable », prévient Nicolas Deschamps.
Différentes voies sont possibles pour avoir recours à l’APA. Dans certains cas, les médecins, sensibilisés à la pratique, vont prescrire cette activité – la prescription de cette thérapie non médicamenteuse pour une personne atteinte d’une affection de longue durée étant possible depuis la loi santé de 2016. Sinon, bien souvent, dans le cadre de leur pathologie, les personnes sont en lien avec des associations de patients, des réseaux, qui les accompagnent au long court. Ils peuvent alors être mis en relation avec des EAPA exerçant au sein de la structure ou en lien avec elle, afin d’agir en prévention secondaire ou tertiaire. Les Centres communaux d’action sociale (CCAS) et les Centres locaux d’information et de coordination (CLIC) peuvent aussi mettre en relation. En revanche, « nous sommes beaucoup moins sollicités dans le cadre de la prévention primaire, regrette Nicolas DESCHAMPS. En France, nous rencontrons des difficultés à sortir du modèle curatif, alors qu’être dans un modèle préventif, éduquer la population depuis le plus jeune âge à pratiquer une activité sportive ne peut qu’être bénéfique. »
Malgré la possibilité pour les médecins de prescrire de l’APA à leur patient, la pratique n’est pas prise en charge par l’Assurance maladie. Mais des expérimentations sont en cours pour valider un éventuel financement futur. En attendant, des structures associatives comme Siel Bleu recherchent des sources diversifiées pour financer tout ou partie de l’APA tout en encourageant à une participation financière, même minime – le montant de l’adhésion annuelle, source d’investissement personnel. Des dispositifs de prise en charge sont également mis en œuvre pour les personnes en difficulté financière par les associations, ou les complémentaires retraite et santé.
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
La loi de modernisation de notre système de santé de 2016 prévoit que l’activité physique adaptée puisse être dispensée par les EAPA ou par des éducateurs sportifs ou par des professionnels de santé
à savoir les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes et les psychométriciens. Le professionnel a alors vocation à travailler à l’amélioration de l’état de santé d’une personne selon des critères multiples, puisque l’APA œuvre sur le triptyque bio-psycho-social. « L’activité physique cherche à agir sur les constantes biologiques de la personne, avec par exemple la régulation de la glycémie ou encore de la pression artérielle et hormonale », donne en exemple Nicolas DESCHAMPS. Elle a aussi un impact psychologique en stimulant la production de sérotonine, agissant ainsi sur la qualité du sommeil, sur le mieux-être donc sur la qualité de vie. Enfin, d’un point de vue social, « l’APA permet, dans de nombreuses pratiques, la rencontre avec des personnes que nous n’aurions pas nécessairement croisées autrement », précise Nicolas DESCHAMPS. Chaque EAPA part de l’individu, de sa singularité, pour définir et tendre vers un objectif qui lui est propre, en lien avec sa santé. Idéalement, les objectifs doivent être partagés entre le milieu médical, l’EAPA et le bénéficiaire. « Dans tous les cas, l’adhésion du patient est indispensable », prévient Nicolas Deschamps.
Différentes voies sont possibles pour avoir recours à l’APA. Dans certains cas, les médecins, sensibilisés à la pratique, vont prescrire cette activité – la prescription de cette thérapie non médicamenteuse pour une personne atteinte d’une affection de longue durée étant possible depuis la loi santé de 2016. Sinon, bien souvent, dans le cadre de leur pathologie, les personnes sont en lien avec des associations de patients, des réseaux, qui les accompagnent au long court. Ils peuvent alors être mis en relation avec des EAPA exerçant au sein de la structure ou en lien avec elle, afin d’agir en prévention secondaire ou tertiaire. Les Centres communaux d’action sociale (CCAS) et les Centres locaux d’information et de coordination (CLIC) peuvent aussi mettre en relation. En revanche, « nous sommes beaucoup moins sollicités dans le cadre de la prévention primaire, regrette Nicolas DESCHAMPS. En France, nous rencontrons des difficultés à sortir du modèle curatif, alors qu’être dans un modèle préventif, éduquer la population depuis le plus jeune âge à pratiquer une activité sportive ne peut qu’être bénéfique. »
Malgré la possibilité pour les médecins de prescrire de l’APA à leur patient, la pratique n’est pas prise en charge par l’Assurance maladie. Mais des expérimentations sont en cours pour valider un éventuel financement futur. En attendant, des structures associatives comme Siel Bleu recherchent des sources diversifiées pour financer tout ou partie de l’APA tout en encourageant à une participation financière, même minime – le montant de l’adhésion annuelle, source d’investissement personnel. Des dispositifs de prise en charge sont également mis en œuvre pour les personnes en difficulté financière par les associations, ou les complémentaires retraite et santé.
L’activité physique adaptée (APA) regroupe l’ensemble des activités physiques et sportives adaptées aux capacités des personnes limitées par une maladie chronique, un handicap ou l’âge. Comment se met-elle en œuvre ? Le point.
« L’APA est un mode de pratique de l’activité physique avec un but précis, qui ne tend ni vers la performance, ni vers la compétition, explique Nicolas DESCHAMPS, enseignant en APA (EAPA) et coordinateur de projet au sein de l’association Siel Bleu. Elle se définit comme une thérapie complémentaire à d’autres prises en charge. » L’objectif de l’APA est de chercher à prévenir l’apparition ou l’aggravation de maladies, détendre vers l’augmentation de l’autonomie et la qualité de vie des patients, voire de les réinsérer dans des activités sociales. Initialement, l’APA a été mise en place dans le champ du handicap, et progressivement elle s’est étendue à d’autres domaines, comme les pathologies chroniques (diabète, obésité, maladies cardiovasculaires) et plus récemment la cancérologie avec le premier plan cancer en 2003. Elle est aussi un moyen de prévenir, limiter ou diminuer la dépendance des personnes âgées.
La loi de modernisation de notre système de santé de 2016 prévoit que l’activité physique adaptée puisse être dispensée par les EAPA ou par des éducateurs sportifs ou par des professionnels de santé
à savoir les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes et les psychométriciens. Le professionnel a alors vocation à travailler à l’amélioration de l’état de santé d’une personne selon des critères multiples, puisque l’APA œuvre sur le triptyque bio-psycho-social. « L’activité physique cherche à agir sur les constantes biologiques de la personne, avec par exemple la régulation de la glycémie ou encore de la pression artérielle et hormonale », donne en exemple Nicolas DESCHAMPS. Elle a aussi un impact psychologique en stimulant la production de sérotonine, agissant ainsi sur la qualité du sommeil, sur le mieux-être donc sur la qualité de vie. Enfin, d’un point de vue social, « l’APA permet, dans de nombreuses pratiques, la rencontre avec des personnes que nous n’aurions pas nécessairement croisées autrement », précise Nicolas DESCHAMPS. Chaque EAPA part de l’individu, de sa singularité, pour définir et tendre vers un objectif qui lui est propre, en lien avec sa santé. Idéalement, les objectifs doivent être partagés entre le milieu médical, l’EAPA et le bénéficiaire. « Dans tous les cas, l’adhésion du patient est indispensable », prévient Nicolas Deschamps.
Différentes voies sont possibles pour avoir recours à l’APA. Dans certains cas, les médecins, sensibilisés à la pratique, vont prescrire cette activité – la prescription de cette thérapie non médicamenteuse pour une personne atteinte d’une affection de longue durée étant possible depuis la loi santé de 2016. Sinon, bien souvent, dans le cadre de leur pathologie, les personnes sont en lien avec des associations de patients, des réseaux, qui les accompagnent au long court. Ils peuvent alors être mis en relation avec des EAPA exerçant au sein de la structure ou en lien avec elle, afin d’agir en prévention secondaire ou tertiaire. Les Centres communaux d’action sociale (CCAS) et les Centres locaux d’information et de coordination (CLIC) peuvent aussi mettre en relation. En revanche, « nous sommes beaucoup moins sollicités dans le cadre de la prévention primaire, regrette Nicolas DESCHAMPS. En France, nous rencontrons des difficultés à sortir du modèle curatif, alors qu’être dans un modèle préventif, éduquer la population depuis le plus jeune âge à pratiquer une activité sportive ne peut qu’être bénéfique. »
Malgré la possibilité pour les médecins de prescrire de l’APA à leur patient, la pratique n’est pas prise en charge par l’Assurance maladie. Mais des expérimentations sont en cours pour valider un éventuel financement futur. En attendant, des structures associatives comme Siel Bleu recherchent des sources diversifiées pour financer tout ou partie de l’APA tout en encourageant à une participation financière, même minime – le montant de l’adhésion annuelle, source d’investissement personnel. Des dispositifs de prise en charge sont également mis en œuvre pour les personnes en difficulté financière par les associations, ou les complémentaires retraite et santé.