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Fiches pratiques
Le patient partenaire au service du systeme de santé
Fiche pratique
Pratique acceptée

Le patient partenaire au service du systeme de santé

Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)

Pratiques pour lesquelles il existe des formations reconnues
• Formation réglementaire ou Universitaire
• Pas de risques
• Pas de dérives
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

S’accorder un rôle à jouer

Si certains patients rencontrent des difficultés à accepter ce nouvel état, d’autres s’aperçoivent que leur pathologie peut leur permettre de jouer un rôle dans la société. L’objectif va être de les rendre actifs et acteurs de leur maladie. Une approche d’autant plus importante que « certaines personnes, atteintes d’une maladie chronique, se rendent rapidement compte qu’elles ne vont plus pouvoir exercer leur métier, précise Bernard DENIS. En revanche, elles peuvent exploiter leur vécu et leur pathologie d’une autre manière à travers du bénévolat voire d’une activité professionnalisante. »

Comme l’indique l’UFPP, le patient partenaire peut ainsi remplir différentes missions au sein du système de santé : devenir intervenant en éducation thérapeutique du patient (ETP) pour les autres patients, une ressource ou un formateur pour les structures publiques ou associatives (centres hospitaliers, universités, associations de malades, d’aidants) ou encore patient partenaire professionnel afin d’agir dans le système de santé.

Une formation dédiée

Néanmoins, devenir patient partenaire ne relève pas du hasard, et suppose d’avoir reçu une formation dédiée. « Lorsqu’on est atteint d’une maladie, nous avons un vécu et les connaissances de ce vécu, souligne Bernard DENIS. Mais sans les compétences associées, il est difficile de les exploiter. »

L’UFPP propose d’ailleurs une formation en trois étapes. La première consiste en une initiation à la démocratie en santé et à la règlementation des médicaments. La deuxième étape (une formation niveau I) porte sur « devenir patient/aidant ressource », formation qui a déjà rassemblé depuis 2015 une centaine de patients. Enfin, pour la troisième étape, l’UFPP propose une formation de niveau II « devenir patient/aidant partenaire ».

« Au cours de ces différentes étapes, l’objectif est de transmettre quatre éléments clefs aux patients », indique Bernard DENIS. Tout d’abord, devenir acteur de leur maladie en s’autonomisant, il s’agit de l’empowerment. Puis, apprendre à décoder le langage des soignants, pour comprendre les enjeux et pouvoir poser des questions. Le patient doit par ailleurs savoir structurer son vécu pour le transformer en éléments utilisables dans le parcours de soins ou dans le cadre d’une activité de recherche. Enfin, il doit s’informer pour bien connaître le secteur de la santé.

Pour résumer, l’UFPP définit le patient partenaire comme quelqu’un devenu acteur de sa santé avec la volonté d’être avant tout un partenaire des autres patients, mais aussi des professionnels de santé et du médico-social, ainsi que des organismes et institutions intervenant dans le champ de la démocratie en santé, en se laissant la liberté de son action (aidant, intervenant, formateur, bénévole, ou professionnel) en fonction de ses choix et de ses capacités.

Fiche pratique

Le patient partenaire au service du systeme de santé

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

S’accorder un rôle à jouer

Si certains patients rencontrent des difficultés à accepter ce nouvel état, d’autres s’aperçoivent que leur pathologie peut leur permettre de jouer un rôle dans la société. L’objectif va être de les rendre actifs et acteurs de leur maladie. Une approche d’autant plus importante que « certaines personnes, atteintes d’une maladie chronique, se rendent rapidement compte qu’elles ne vont plus pouvoir exercer leur métier, précise Bernard DENIS. En revanche, elles peuvent exploiter leur vécu et leur pathologie d’une autre manière à travers du bénévolat voire d’une activité professionnalisante. »

Comme l’indique l’UFPP, le patient partenaire peut ainsi remplir différentes missions au sein du système de santé : devenir intervenant en éducation thérapeutique du patient (ETP) pour les autres patients, une ressource ou un formateur pour les structures publiques ou associatives (centres hospitaliers, universités, associations de malades, d’aidants) ou encore patient partenaire professionnel afin d’agir dans le système de santé.

Une formation dédiée

Néanmoins, devenir patient partenaire ne relève pas du hasard, et suppose d’avoir reçu une formation dédiée. « Lorsqu’on est atteint d’une maladie, nous avons un vécu et les connaissances de ce vécu, souligne Bernard DENIS. Mais sans les compétences associées, il est difficile de les exploiter. »

L’UFPP propose d’ailleurs une formation en trois étapes. La première consiste en une initiation à la démocratie en santé et à la règlementation des médicaments. La deuxième étape (une formation niveau I) porte sur « devenir patient/aidant ressource », formation qui a déjà rassemblé depuis 2015 une centaine de patients. Enfin, pour la troisième étape, l’UFPP propose une formation de niveau II « devenir patient/aidant partenaire ».

« Au cours de ces différentes étapes, l’objectif est de transmettre quatre éléments clefs aux patients », indique Bernard DENIS. Tout d’abord, devenir acteur de leur maladie en s’autonomisant, il s’agit de l’empowerment. Puis, apprendre à décoder le langage des soignants, pour comprendre les enjeux et pouvoir poser des questions. Le patient doit par ailleurs savoir structurer son vécu pour le transformer en éléments utilisables dans le parcours de soins ou dans le cadre d’une activité de recherche. Enfin, il doit s’informer pour bien connaître le secteur de la santé.

Pour résumer, l’UFPP définit le patient partenaire comme quelqu’un devenu acteur de sa santé avec la volonté d’être avant tout un partenaire des autres patients, mais aussi des professionnels de santé et du médico-social, ainsi que des organismes et institutions intervenant dans le champ de la démocratie en santé, en se laissant la liberté de son action (aidant, intervenant, formateur, bénévole, ou professionnel) en fonction de ses choix et de ses capacités.

Fiche pratique
Pratique recommandée

Le patient partenaire au service du systeme de santé

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

S’accorder un rôle à jouer

Si certains patients rencontrent des difficultés à accepter ce nouvel état, d’autres s’aperçoivent que leur pathologie peut leur permettre de jouer un rôle dans la société. L’objectif va être de les rendre actifs et acteurs de leur maladie. Une approche d’autant plus importante que « certaines personnes, atteintes d’une maladie chronique, se rendent rapidement compte qu’elles ne vont plus pouvoir exercer leur métier, précise Bernard DENIS. En revanche, elles peuvent exploiter leur vécu et leur pathologie d’une autre manière à travers du bénévolat voire d’une activité professionnalisante. »

Comme l’indique l’UFPP, le patient partenaire peut ainsi remplir différentes missions au sein du système de santé : devenir intervenant en éducation thérapeutique du patient (ETP) pour les autres patients, une ressource ou un formateur pour les structures publiques ou associatives (centres hospitaliers, universités, associations de malades, d’aidants) ou encore patient partenaire professionnel afin d’agir dans le système de santé.

Une formation dédiée

Néanmoins, devenir patient partenaire ne relève pas du hasard, et suppose d’avoir reçu une formation dédiée. « Lorsqu’on est atteint d’une maladie, nous avons un vécu et les connaissances de ce vécu, souligne Bernard DENIS. Mais sans les compétences associées, il est difficile de les exploiter. »

L’UFPP propose d’ailleurs une formation en trois étapes. La première consiste en une initiation à la démocratie en santé et à la règlementation des médicaments. La deuxième étape (une formation niveau I) porte sur « devenir patient/aidant ressource », formation qui a déjà rassemblé depuis 2015 une centaine de patients. Enfin, pour la troisième étape, l’UFPP propose une formation de niveau II « devenir patient/aidant partenaire ».

« Au cours de ces différentes étapes, l’objectif est de transmettre quatre éléments clefs aux patients », indique Bernard DENIS. Tout d’abord, devenir acteur de leur maladie en s’autonomisant, il s’agit de l’empowerment. Puis, apprendre à décoder le langage des soignants, pour comprendre les enjeux et pouvoir poser des questions. Le patient doit par ailleurs savoir structurer son vécu pour le transformer en éléments utilisables dans le parcours de soins ou dans le cadre d’une activité de recherche. Enfin, il doit s’informer pour bien connaître le secteur de la santé.

Pour résumer, l’UFPP définit le patient partenaire comme quelqu’un devenu acteur de sa santé avec la volonté d’être avant tout un partenaire des autres patients, mais aussi des professionnels de santé et du médico-social, ainsi que des organismes et institutions intervenant dans le champ de la démocratie en santé, en se laissant la liberté de son action (aidant, intervenant, formateur, bénévole, ou professionnel) en fonction de ses choix et de ses capacités.

Fiche pratique
Pratique Tolérée

Le patient partenaire au service du systeme de santé

Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici). 

Pratiques pour lesquelles il n'existe aucune formation reconnue
• Pas de formation réglementaire ou universitaire
• Risques potentiels
• Dérives involontaires possibles
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

S’accorder un rôle à jouer

Si certains patients rencontrent des difficultés à accepter ce nouvel état, d’autres s’aperçoivent que leur pathologie peut leur permettre de jouer un rôle dans la société. L’objectif va être de les rendre actifs et acteurs de leur maladie. Une approche d’autant plus importante que « certaines personnes, atteintes d’une maladie chronique, se rendent rapidement compte qu’elles ne vont plus pouvoir exercer leur métier, précise Bernard DENIS. En revanche, elles peuvent exploiter leur vécu et leur pathologie d’une autre manière à travers du bénévolat voire d’une activité professionnalisante. »

Comme l’indique l’UFPP, le patient partenaire peut ainsi remplir différentes missions au sein du système de santé : devenir intervenant en éducation thérapeutique du patient (ETP) pour les autres patients, une ressource ou un formateur pour les structures publiques ou associatives (centres hospitaliers, universités, associations de malades, d’aidants) ou encore patient partenaire professionnel afin d’agir dans le système de santé.

Une formation dédiée

Néanmoins, devenir patient partenaire ne relève pas du hasard, et suppose d’avoir reçu une formation dédiée. « Lorsqu’on est atteint d’une maladie, nous avons un vécu et les connaissances de ce vécu, souligne Bernard DENIS. Mais sans les compétences associées, il est difficile de les exploiter. »

L’UFPP propose d’ailleurs une formation en trois étapes. La première consiste en une initiation à la démocratie en santé et à la règlementation des médicaments. La deuxième étape (une formation niveau I) porte sur « devenir patient/aidant ressource », formation qui a déjà rassemblé depuis 2015 une centaine de patients. Enfin, pour la troisième étape, l’UFPP propose une formation de niveau II « devenir patient/aidant partenaire ».

« Au cours de ces différentes étapes, l’objectif est de transmettre quatre éléments clefs aux patients », indique Bernard DENIS. Tout d’abord, devenir acteur de leur maladie en s’autonomisant, il s’agit de l’empowerment. Puis, apprendre à décoder le langage des soignants, pour comprendre les enjeux et pouvoir poser des questions. Le patient doit par ailleurs savoir structurer son vécu pour le transformer en éléments utilisables dans le parcours de soins ou dans le cadre d’une activité de recherche. Enfin, il doit s’informer pour bien connaître le secteur de la santé.

Pour résumer, l’UFPP définit le patient partenaire comme quelqu’un devenu acteur de sa santé avec la volonté d’être avant tout un partenaire des autres patients, mais aussi des professionnels de santé et du médico-social, ainsi que des organismes et institutions intervenant dans le champ de la démocratie en santé, en se laissant la liberté de son action (aidant, intervenant, formateur, bénévole, ou professionnel) en fonction de ses choix et de ses capacités.

Fiche pratique
Pratique rejetée

Le patient partenaire au service du systeme de santé

Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.

Pratiques ne détenant pas de cadre et rarement intégrées.
• La formation n'est pas reconnue
• Il existe des risques
• Les dérives sont involontaires

S’accorder un rôle à jouer

Si certains patients rencontrent des difficultés à accepter ce nouvel état, d’autres s’aperçoivent que leur pathologie peut leur permettre de jouer un rôle dans la société. L’objectif va être de les rendre actifs et acteurs de leur maladie. Une approche d’autant plus importante que « certaines personnes, atteintes d’une maladie chronique, se rendent rapidement compte qu’elles ne vont plus pouvoir exercer leur métier, précise Bernard DENIS. En revanche, elles peuvent exploiter leur vécu et leur pathologie d’une autre manière à travers du bénévolat voire d’une activité professionnalisante. »

Comme l’indique l’UFPP, le patient partenaire peut ainsi remplir différentes missions au sein du système de santé : devenir intervenant en éducation thérapeutique du patient (ETP) pour les autres patients, une ressource ou un formateur pour les structures publiques ou associatives (centres hospitaliers, universités, associations de malades, d’aidants) ou encore patient partenaire professionnel afin d’agir dans le système de santé.

Une formation dédiée

Néanmoins, devenir patient partenaire ne relève pas du hasard, et suppose d’avoir reçu une formation dédiée. « Lorsqu’on est atteint d’une maladie, nous avons un vécu et les connaissances de ce vécu, souligne Bernard DENIS. Mais sans les compétences associées, il est difficile de les exploiter. »

L’UFPP propose d’ailleurs une formation en trois étapes. La première consiste en une initiation à la démocratie en santé et à la règlementation des médicaments. La deuxième étape (une formation niveau I) porte sur « devenir patient/aidant ressource », formation qui a déjà rassemblé depuis 2015 une centaine de patients. Enfin, pour la troisième étape, l’UFPP propose une formation de niveau II « devenir patient/aidant partenaire ».

« Au cours de ces différentes étapes, l’objectif est de transmettre quatre éléments clefs aux patients », indique Bernard DENIS. Tout d’abord, devenir acteur de leur maladie en s’autonomisant, il s’agit de l’empowerment. Puis, apprendre à décoder le langage des soignants, pour comprendre les enjeux et pouvoir poser des questions. Le patient doit par ailleurs savoir structurer son vécu pour le transformer en éléments utilisables dans le parcours de soins ou dans le cadre d’une activité de recherche. Enfin, il doit s’informer pour bien connaître le secteur de la santé.

Pour résumer, l’UFPP définit le patient partenaire comme quelqu’un devenu acteur de sa santé avec la volonté d’être avant tout un partenaire des autres patients, mais aussi des professionnels de santé et du médico-social, ainsi que des organismes et institutions intervenant dans le champ de la démocratie en santé, en se laissant la liberté de son action (aidant, intervenant, formateur, bénévole, ou professionnel) en fonction de ses choix et de ses capacités.

Bientôt, plus d'information sur cette pratique.

Le patient partenaire au service du systeme de santé

Depuis la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, dite loi Kouchner de 2002, la place accordée aux patients dans le système de santé a pris une nouvelle dimension. Les patients partenaires ont un rôle à jouer aussi bien vis-à-vis des malades que des soignants, dans le cadre de la démocratie en santé.

Temps de lecture :
Lieu :
5min
Publié le :
27/9/21
Catégorie :
Les pratiques en soins officiels d'ordre non médicamenteux et relationnels

Les pratiques en soins officiels d'ordre non médicamenteux et relationnels

« Le patient partenaire se définit comme un patient atteint d’une pathologie chronique, qui a eu la volonté de suivre une formation afin de participer activement à son parcours de soin, mais aussi de s’impliquer dans le parcours de santé des autres patients en créant un lien avec les soignants », explique Bernard DENIS, président de l’Union francophone des patients partenaires (UFPP) et président de la Commission citoyenne de l’AMCA. Devenir patient partenaire n’est pas à la portée de tous. Lorsqu’un patient apprend être atteint d’une maladie chronique, « c’est souvent d’une grande violence, résume-t-il. Outre le fait d’être malade, il apprend aussi qu’il va devoir ″vivre avec″ le reste de sa vie. »

S’accorder un rôle à jouer

Si certains patients rencontrent des difficultés à accepter ce nouvel état, d’autres s’aperçoivent que leur pathologie peut leur permettre de jouer un rôle dans la société. L’objectif va être de les rendre actifs et acteurs de leur maladie. Une approche d’autant plus importante que « certaines personnes, atteintes d’une maladie chronique, se rendent rapidement compte qu’elles ne vont plus pouvoir exercer leur métier, précise Bernard DENIS. En revanche, elles peuvent exploiter leur vécu et leur pathologie d’une autre manière à travers du bénévolat voire d’une activité professionnalisante. »

Comme l’indique l’UFPP, le patient partenaire peut ainsi remplir différentes missions au sein du système de santé : devenir intervenant en éducation thérapeutique du patient (ETP) pour les autres patients, une ressource ou un formateur pour les structures publiques ou associatives (centres hospitaliers, universités, associations de malades, d’aidants) ou encore patient partenaire professionnel afin d’agir dans le système de santé.

Une formation dédiée

Néanmoins, devenir patient partenaire ne relève pas du hasard, et suppose d’avoir reçu une formation dédiée. « Lorsqu’on est atteint d’une maladie, nous avons un vécu et les connaissances de ce vécu, souligne Bernard DENIS. Mais sans les compétences associées, il est difficile de les exploiter. »

L’UFPP propose d’ailleurs une formation en trois étapes. La première consiste en une initiation à la démocratie en santé et à la règlementation des médicaments. La deuxième étape (une formation niveau I) porte sur « devenir patient/aidant ressource », formation qui a déjà rassemblé depuis 2015 une centaine de patients. Enfin, pour la troisième étape, l’UFPP propose une formation de niveau II « devenir patient/aidant partenaire ».

« Au cours de ces différentes étapes, l’objectif est de transmettre quatre éléments clefs aux patients », indique Bernard DENIS. Tout d’abord, devenir acteur de leur maladie en s’autonomisant, il s’agit de l’empowerment. Puis, apprendre à décoder le langage des soignants, pour comprendre les enjeux et pouvoir poser des questions. Le patient doit par ailleurs savoir structurer son vécu pour le transformer en éléments utilisables dans le parcours de soins ou dans le cadre d’une activité de recherche. Enfin, il doit s’informer pour bien connaître le secteur de la santé.

Pour résumer, l’UFPP définit le patient partenaire comme quelqu’un devenu acteur de sa santé avec la volonté d’être avant tout un partenaire des autres patients, mais aussi des professionnels de santé et du médico-social, ainsi que des organismes et institutions intervenant dans le champ de la démocratie en santé, en se laissant la liberté de son action (aidant, intervenant, formateur, bénévole, ou professionnel) en fonction de ses choix et de ses capacités.

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