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Santé et habitat : une étude pour recueillir les besoins en santé des habitants en HLM. Par l'A-MCA et la Fédération des ESH
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Fiches pratiques
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Fiche pratique
Pratique acceptée

Santé et habitat : une étude pour recueillir les besoins en santé des habitants en HLM. Par l'A-MCA et la Fédération des ESH

Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)

Pratiques pour lesquelles il existe des formations reconnues
• Formation réglementaire ou Universitaire
• Pas de risques
• Pas de dérives
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Le contexte sociétal

Dans un contexte d’élections présidentielles, les Français ont fait savoir que la santé était un enjeu prioritaire de leur quotidien. L’A-MCA a donc décidé de proposer un sondage tendant à explorer la santé au sens de la définition de l’OMS, intégrant à la fois les dimensions du « cure » c’est-à-dire les attentes en matière de prise en charge médicale, et celles liées au « care », portant davantage sur les modes de vie, la prévention, le bien-être ou encore la qualité de vie. Ce sondage doit aussi permettre de saisir les différences d’appréhension et de représentation de la santé, de la prévention et de l’utilisation des médecines complémentaires et alternatives selon les catégories sociales.

La finalité est donc de tirer les leçons de la crise sanitaire, de dégager une vision de la prévention en santé, de renforcer la notion du « prendre soin » tout en positionnant les habitants comme acteurs de leur santé. Ce sondage vise à s’intéresser concrètement à leurs modes de vie, à leur bien-être et à leur qualité de vie, à considérer la diversité de leurs orientations en santé, à explorer les freins et les leviers d’accès à l’information et aux services de santé, et à saisir en quoi le logement et l’habitat sont, pour ces populations, des leviers de santé.

Orientations du sondage  

Ce sondage se veut constituer un repère sociétal et institutionnel, permettant d’orienter et/ou de prioriser des actions, au regard des attentes et des réalités des citoyens et d’interpeller sur le rôle des acteurs du logement dans la santé.

Constitué d’une vingtaine de questions, il explore les liens entre la vie quotidienne et la santé en investiguant six thèmes principaux, tous associés à un objectif :  

  • les usages : identifier les représentations, les attentes et les priorités des Français en santé ;
  • la prévention: évaluer la place et l’importance de la prévention en santé ;
  • le bien-être: s’intéresser à leurs modes de vie, à leur bien-être et leur qualité de vie ;
  • l’habitat : comprendre en quoi le logement et l’habitat jouent sur la santé de chacun ;
  • l’accès : explorer l’accès à l’information et aux services de santé de proximité ;
  • les MCA : déterminer leur intérêt et leurs orientations envers les pratiques complémentaires.

Outre l’A-MCA et les ESH, ce sondage implique également l’IFOP, organisme d’expertise des enquêtes sociétales. Les résultats de ce sondage donneront lieu à un rapport d’analyse qui sera présenté au moment de l’AG des ESH au courant du mois de juin.  

Résultats du sondage mené par l’A-MCA et les ESH sur les attentes des locataires en HLM

Dans le cadre d’un partenariat liant l’A-MCA et la Fédération des Entreprises sociales pour l’habitat (ESH), un sondage a été mené, afin de mieux comprendre les attentes, les usages et les priorités des locataires en HLM en matière de santé. En voici les principaux enseignements.

Ce sondage « Santé et habitat social : prévention, santé, qualité de vie et accompagnement », a permis d’interroger 2 005 personnes âgées de plus de 18 ans, entre le 25 mars et le 4 avril, soit 1 006 locataires en logements privés et 999 locataires en logements sociaux.  

Bien-être et logement : quels liens? 

Pour les deux catégories de répondants, les deux points fondamentaux que doit présenter leur logement pour qu’ils s’y sentent bien sont la luminosité (79 % privés et 81 % sociaux) et la superficie (76 % pour les deux). Cependant, seulement 53 % des locataires (privés et sociaux) affirment que leur besoin d’isolation thermique est assuré par le logement. De même que seulement 42 % des locataires sociaux affirment avoir une isolation sonore correcte contre 60 % des locataires privés.

Pour la majorité des locataires privés comme sociaux, le sentiment que leur logement est adapté à leur santé est acquis (84 % privés et 78 % sociaux). Il en est de même pour les besoins du quotidien (87 %et 80 %) puis, le mode de vie (86 et 79 %). Pour les deux groupes, le logement a plus d’impacts positifs que négatifs sur la santé. Toutefois, les impacts positifs sur la santé morale, la vie sociale et la santé physique sont acquis pour plus de 50 % des locataires privés (57 %, 52 % et 51 %) contre seulement 43 %, 40 % et 41 % chez les locataires des parcs sociaux. Cette satisfaction n’empêche pas pour autant les attentes. Les locataires privés souhaiteraient un logement plus adapté à leurs besoins (ex. : superficie, accès, etc.) (30 %). Pour les locataires sociaux, la première attente est également d’avoir un logement plus adapté à leurs besoins (34 %), suivi d’une envie de se sentir plus en sécurité dans le logement ou le quartier.

Santé, prévention et mode de vie: un enjeu

Seulement 56 % des locataires privés et 46 % des locataires en logements sociaux se sentent en bonne santé. Parmi les raisons d’une mauvaise santé : le stress (33 % privés, 37 % sociaux), la fragilité (22 %, 29 %) et la dépression (15 %,19 %).  

Si la majorité d’entre eux s’estiment bien accompagnés lors d’un problème de santé (75 %, 67 %), il est tout de même important de constater que seulement environ 20 % s’estiment tout à fait bien accompagnés, contre environ 50 % plutôt bien accompagnés. Au cours des deux dernières années, environ 70 % des participants ou un des habitants de leur logement ont dû faire face à au moins une difficulté : souffrances psychologiques (39 % privés, 44 % sociaux), difficultés hors Covid-19 (34 %, 40 %) puis, difficultés liées à la Covid-19 (36 %, 39 %).

Pour la majorité des locataires, la prévention en santé est un enjeu de santé publique (87 %, 88 %). Pourtant, quasiment 50 % des réponses étaient « oui, plutôt », contre environ 30 % de « oui, tout à fait ».

Le sentiment que le mode de vie agit sur la santé est globalement acté (77 %et 69 %). Toutefois, comme pour l’item précédent, seulement 16 % (sociaux) et 20 % (privés) considèrent ce sentiment fort. Ils sont 50 % à ressentir le besoin d’être informés ou conseillés sur la prévention et les modes de vie en santé (diététique, sport, hygiène de vie, sommeil, postures, etc.).

La connaissance et l'usage des pratiques complémentaires

Par ailleurs, près de la moitié des habitants (45 % privés et 38 % parcs sociaux) ont déjà entendu le terme de Médecines complémentaires. Environ la moitié des participants pensent que les pratiques complémentaires contribuent à la prévention et au bien-être (51 % privés et 45 % sociaux). Parmi les usagers, les principales MCA utilisées sont l’ostéopathie (32 % privés, 30 % sociaux), l’homéopathie (21 %et 19 %), l’acupuncture (13 % et 14 %), l’hypnose (13 % pour les deux groupes) suivie de la phytothérapie (11 % et 12 %). Les fréquences d’utilisation sont majoritairement occasionnelles, soit « tous les trimestres ou plus » (47 % privés et 44 % sociaux), suivies d’utilisations régulières, soit « 1 fois par mois ou plus » (29 % et 35 %) puis, d’utilisations exceptionnelles, à savoir « 1 fois par an » (24 % et 21 %).  

La principale raison d’utilisation a pour but de réduire un ou plusieurs symptômes tels que le fatigue ou la douleur (78 % pour les deux groupes). L’utilisation en vue du bien-être ou du plaisir oscille entre 40 % et 46 %. Enfin, l’utilisation comme prévention, arrive en troisième position (29 %et 35 %). Le non-recours se justifie principalement par le manque d’accès aux pratiques, celui-ci à cause d’un manque d’information, du coût élevé des pratiques ou encore de l’éloignement par rapport aux praticiens. Plus de 70 % des locataires souhaiteraient que les MCA soient remboursées ou mieux remboursées par leur mutuelle.  

Des pistes d’actions proposées par l'A-MCA

Grâce aux différentes observations issues du sondage, l’A-MCA a suggéré différentes pistes de réflexion et de travail. Parmi elles, la mise en place de rencontres de quartiers, au minimum, trimestrielles, incluant des professionnels de santé locaux, mais également des praticiens diplômés de MCA, permettant ainsi de favoriser les rencontres/échanges avec les citoyens à proximité de leur logement. Les actions à mener devraient permettre d’appuyer l’importance de la prévention en santé ; d’établir un lien plus marqué entre le mode de vie et la qualité de vie perçue ; de démocratiser le sujet des MCA ; de diffuser les connaissances actuelles sur chacune d’entre elles ; de communiquer davantage sur le lien entre les MCA et la prévention en santé.  

Différentes actions pourraient être proposées telles que des ateliers de prévention, (atelier diététique, sport adapté, relaxation, sophrologie, etc.) ; des conférences à thématiques sur la prévention en santé (bien manger, bien bouger, MCA et prévention, etc.) ou encore, des outils clairs d’information sur la prévention et les MCA, facilement accessibles (fiches pratiques, ouvrages grand public, guide, articles à thématiques, etc.).

Fiche pratique

Santé et habitat : une étude pour recueillir les besoins en santé des habitants en HLM. Par l'A-MCA et la Fédération des ESH

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Le contexte sociétal

Dans un contexte d’élections présidentielles, les Français ont fait savoir que la santé était un enjeu prioritaire de leur quotidien. L’A-MCA a donc décidé de proposer un sondage tendant à explorer la santé au sens de la définition de l’OMS, intégrant à la fois les dimensions du « cure » c’est-à-dire les attentes en matière de prise en charge médicale, et celles liées au « care », portant davantage sur les modes de vie, la prévention, le bien-être ou encore la qualité de vie. Ce sondage doit aussi permettre de saisir les différences d’appréhension et de représentation de la santé, de la prévention et de l’utilisation des médecines complémentaires et alternatives selon les catégories sociales.

La finalité est donc de tirer les leçons de la crise sanitaire, de dégager une vision de la prévention en santé, de renforcer la notion du « prendre soin » tout en positionnant les habitants comme acteurs de leur santé. Ce sondage vise à s’intéresser concrètement à leurs modes de vie, à leur bien-être et à leur qualité de vie, à considérer la diversité de leurs orientations en santé, à explorer les freins et les leviers d’accès à l’information et aux services de santé, et à saisir en quoi le logement et l’habitat sont, pour ces populations, des leviers de santé.

Orientations du sondage  

Ce sondage se veut constituer un repère sociétal et institutionnel, permettant d’orienter et/ou de prioriser des actions, au regard des attentes et des réalités des citoyens et d’interpeller sur le rôle des acteurs du logement dans la santé.

Constitué d’une vingtaine de questions, il explore les liens entre la vie quotidienne et la santé en investiguant six thèmes principaux, tous associés à un objectif :  

  • les usages : identifier les représentations, les attentes et les priorités des Français en santé ;
  • la prévention: évaluer la place et l’importance de la prévention en santé ;
  • le bien-être: s’intéresser à leurs modes de vie, à leur bien-être et leur qualité de vie ;
  • l’habitat : comprendre en quoi le logement et l’habitat jouent sur la santé de chacun ;
  • l’accès : explorer l’accès à l’information et aux services de santé de proximité ;
  • les MCA : déterminer leur intérêt et leurs orientations envers les pratiques complémentaires.

Outre l’A-MCA et les ESH, ce sondage implique également l’IFOP, organisme d’expertise des enquêtes sociétales. Les résultats de ce sondage donneront lieu à un rapport d’analyse qui sera présenté au moment de l’AG des ESH au courant du mois de juin.  

Résultats du sondage mené par l’A-MCA et les ESH sur les attentes des locataires en HLM

Dans le cadre d’un partenariat liant l’A-MCA et la Fédération des Entreprises sociales pour l’habitat (ESH), un sondage a été mené, afin de mieux comprendre les attentes, les usages et les priorités des locataires en HLM en matière de santé. En voici les principaux enseignements.

Ce sondage « Santé et habitat social : prévention, santé, qualité de vie et accompagnement », a permis d’interroger 2 005 personnes âgées de plus de 18 ans, entre le 25 mars et le 4 avril, soit 1 006 locataires en logements privés et 999 locataires en logements sociaux.  

Bien-être et logement : quels liens? 

Pour les deux catégories de répondants, les deux points fondamentaux que doit présenter leur logement pour qu’ils s’y sentent bien sont la luminosité (79 % privés et 81 % sociaux) et la superficie (76 % pour les deux). Cependant, seulement 53 % des locataires (privés et sociaux) affirment que leur besoin d’isolation thermique est assuré par le logement. De même que seulement 42 % des locataires sociaux affirment avoir une isolation sonore correcte contre 60 % des locataires privés.

Pour la majorité des locataires privés comme sociaux, le sentiment que leur logement est adapté à leur santé est acquis (84 % privés et 78 % sociaux). Il en est de même pour les besoins du quotidien (87 %et 80 %) puis, le mode de vie (86 et 79 %). Pour les deux groupes, le logement a plus d’impacts positifs que négatifs sur la santé. Toutefois, les impacts positifs sur la santé morale, la vie sociale et la santé physique sont acquis pour plus de 50 % des locataires privés (57 %, 52 % et 51 %) contre seulement 43 %, 40 % et 41 % chez les locataires des parcs sociaux. Cette satisfaction n’empêche pas pour autant les attentes. Les locataires privés souhaiteraient un logement plus adapté à leurs besoins (ex. : superficie, accès, etc.) (30 %). Pour les locataires sociaux, la première attente est également d’avoir un logement plus adapté à leurs besoins (34 %), suivi d’une envie de se sentir plus en sécurité dans le logement ou le quartier.

Santé, prévention et mode de vie: un enjeu

Seulement 56 % des locataires privés et 46 % des locataires en logements sociaux se sentent en bonne santé. Parmi les raisons d’une mauvaise santé : le stress (33 % privés, 37 % sociaux), la fragilité (22 %, 29 %) et la dépression (15 %,19 %).  

Si la majorité d’entre eux s’estiment bien accompagnés lors d’un problème de santé (75 %, 67 %), il est tout de même important de constater que seulement environ 20 % s’estiment tout à fait bien accompagnés, contre environ 50 % plutôt bien accompagnés. Au cours des deux dernières années, environ 70 % des participants ou un des habitants de leur logement ont dû faire face à au moins une difficulté : souffrances psychologiques (39 % privés, 44 % sociaux), difficultés hors Covid-19 (34 %, 40 %) puis, difficultés liées à la Covid-19 (36 %, 39 %).

Pour la majorité des locataires, la prévention en santé est un enjeu de santé publique (87 %, 88 %). Pourtant, quasiment 50 % des réponses étaient « oui, plutôt », contre environ 30 % de « oui, tout à fait ».

Le sentiment que le mode de vie agit sur la santé est globalement acté (77 %et 69 %). Toutefois, comme pour l’item précédent, seulement 16 % (sociaux) et 20 % (privés) considèrent ce sentiment fort. Ils sont 50 % à ressentir le besoin d’être informés ou conseillés sur la prévention et les modes de vie en santé (diététique, sport, hygiène de vie, sommeil, postures, etc.).

La connaissance et l'usage des pratiques complémentaires

Par ailleurs, près de la moitié des habitants (45 % privés et 38 % parcs sociaux) ont déjà entendu le terme de Médecines complémentaires. Environ la moitié des participants pensent que les pratiques complémentaires contribuent à la prévention et au bien-être (51 % privés et 45 % sociaux). Parmi les usagers, les principales MCA utilisées sont l’ostéopathie (32 % privés, 30 % sociaux), l’homéopathie (21 %et 19 %), l’acupuncture (13 % et 14 %), l’hypnose (13 % pour les deux groupes) suivie de la phytothérapie (11 % et 12 %). Les fréquences d’utilisation sont majoritairement occasionnelles, soit « tous les trimestres ou plus » (47 % privés et 44 % sociaux), suivies d’utilisations régulières, soit « 1 fois par mois ou plus » (29 % et 35 %) puis, d’utilisations exceptionnelles, à savoir « 1 fois par an » (24 % et 21 %).  

La principale raison d’utilisation a pour but de réduire un ou plusieurs symptômes tels que le fatigue ou la douleur (78 % pour les deux groupes). L’utilisation en vue du bien-être ou du plaisir oscille entre 40 % et 46 %. Enfin, l’utilisation comme prévention, arrive en troisième position (29 %et 35 %). Le non-recours se justifie principalement par le manque d’accès aux pratiques, celui-ci à cause d’un manque d’information, du coût élevé des pratiques ou encore de l’éloignement par rapport aux praticiens. Plus de 70 % des locataires souhaiteraient que les MCA soient remboursées ou mieux remboursées par leur mutuelle.  

Des pistes d’actions proposées par l'A-MCA

Grâce aux différentes observations issues du sondage, l’A-MCA a suggéré différentes pistes de réflexion et de travail. Parmi elles, la mise en place de rencontres de quartiers, au minimum, trimestrielles, incluant des professionnels de santé locaux, mais également des praticiens diplômés de MCA, permettant ainsi de favoriser les rencontres/échanges avec les citoyens à proximité de leur logement. Les actions à mener devraient permettre d’appuyer l’importance de la prévention en santé ; d’établir un lien plus marqué entre le mode de vie et la qualité de vie perçue ; de démocratiser le sujet des MCA ; de diffuser les connaissances actuelles sur chacune d’entre elles ; de communiquer davantage sur le lien entre les MCA et la prévention en santé.  

Différentes actions pourraient être proposées telles que des ateliers de prévention, (atelier diététique, sport adapté, relaxation, sophrologie, etc.) ; des conférences à thématiques sur la prévention en santé (bien manger, bien bouger, MCA et prévention, etc.) ou encore, des outils clairs d’information sur la prévention et les MCA, facilement accessibles (fiches pratiques, ouvrages grand public, guide, articles à thématiques, etc.).

Fiche pratique
Pratique recommandée

Santé et habitat : une étude pour recueillir les besoins en santé des habitants en HLM. Par l'A-MCA et la Fédération des ESH

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Le contexte sociétal

Dans un contexte d’élections présidentielles, les Français ont fait savoir que la santé était un enjeu prioritaire de leur quotidien. L’A-MCA a donc décidé de proposer un sondage tendant à explorer la santé au sens de la définition de l’OMS, intégrant à la fois les dimensions du « cure » c’est-à-dire les attentes en matière de prise en charge médicale, et celles liées au « care », portant davantage sur les modes de vie, la prévention, le bien-être ou encore la qualité de vie. Ce sondage doit aussi permettre de saisir les différences d’appréhension et de représentation de la santé, de la prévention et de l’utilisation des médecines complémentaires et alternatives selon les catégories sociales.

La finalité est donc de tirer les leçons de la crise sanitaire, de dégager une vision de la prévention en santé, de renforcer la notion du « prendre soin » tout en positionnant les habitants comme acteurs de leur santé. Ce sondage vise à s’intéresser concrètement à leurs modes de vie, à leur bien-être et à leur qualité de vie, à considérer la diversité de leurs orientations en santé, à explorer les freins et les leviers d’accès à l’information et aux services de santé, et à saisir en quoi le logement et l’habitat sont, pour ces populations, des leviers de santé.

Orientations du sondage  

Ce sondage se veut constituer un repère sociétal et institutionnel, permettant d’orienter et/ou de prioriser des actions, au regard des attentes et des réalités des citoyens et d’interpeller sur le rôle des acteurs du logement dans la santé.

Constitué d’une vingtaine de questions, il explore les liens entre la vie quotidienne et la santé en investiguant six thèmes principaux, tous associés à un objectif :  

  • les usages : identifier les représentations, les attentes et les priorités des Français en santé ;
  • la prévention: évaluer la place et l’importance de la prévention en santé ;
  • le bien-être: s’intéresser à leurs modes de vie, à leur bien-être et leur qualité de vie ;
  • l’habitat : comprendre en quoi le logement et l’habitat jouent sur la santé de chacun ;
  • l’accès : explorer l’accès à l’information et aux services de santé de proximité ;
  • les MCA : déterminer leur intérêt et leurs orientations envers les pratiques complémentaires.

Outre l’A-MCA et les ESH, ce sondage implique également l’IFOP, organisme d’expertise des enquêtes sociétales. Les résultats de ce sondage donneront lieu à un rapport d’analyse qui sera présenté au moment de l’AG des ESH au courant du mois de juin.  

Résultats du sondage mené par l’A-MCA et les ESH sur les attentes des locataires en HLM

Dans le cadre d’un partenariat liant l’A-MCA et la Fédération des Entreprises sociales pour l’habitat (ESH), un sondage a été mené, afin de mieux comprendre les attentes, les usages et les priorités des locataires en HLM en matière de santé. En voici les principaux enseignements.

Ce sondage « Santé et habitat social : prévention, santé, qualité de vie et accompagnement », a permis d’interroger 2 005 personnes âgées de plus de 18 ans, entre le 25 mars et le 4 avril, soit 1 006 locataires en logements privés et 999 locataires en logements sociaux.  

Bien-être et logement : quels liens? 

Pour les deux catégories de répondants, les deux points fondamentaux que doit présenter leur logement pour qu’ils s’y sentent bien sont la luminosité (79 % privés et 81 % sociaux) et la superficie (76 % pour les deux). Cependant, seulement 53 % des locataires (privés et sociaux) affirment que leur besoin d’isolation thermique est assuré par le logement. De même que seulement 42 % des locataires sociaux affirment avoir une isolation sonore correcte contre 60 % des locataires privés.

Pour la majorité des locataires privés comme sociaux, le sentiment que leur logement est adapté à leur santé est acquis (84 % privés et 78 % sociaux). Il en est de même pour les besoins du quotidien (87 %et 80 %) puis, le mode de vie (86 et 79 %). Pour les deux groupes, le logement a plus d’impacts positifs que négatifs sur la santé. Toutefois, les impacts positifs sur la santé morale, la vie sociale et la santé physique sont acquis pour plus de 50 % des locataires privés (57 %, 52 % et 51 %) contre seulement 43 %, 40 % et 41 % chez les locataires des parcs sociaux. Cette satisfaction n’empêche pas pour autant les attentes. Les locataires privés souhaiteraient un logement plus adapté à leurs besoins (ex. : superficie, accès, etc.) (30 %). Pour les locataires sociaux, la première attente est également d’avoir un logement plus adapté à leurs besoins (34 %), suivi d’une envie de se sentir plus en sécurité dans le logement ou le quartier.

Santé, prévention et mode de vie: un enjeu

Seulement 56 % des locataires privés et 46 % des locataires en logements sociaux se sentent en bonne santé. Parmi les raisons d’une mauvaise santé : le stress (33 % privés, 37 % sociaux), la fragilité (22 %, 29 %) et la dépression (15 %,19 %).  

Si la majorité d’entre eux s’estiment bien accompagnés lors d’un problème de santé (75 %, 67 %), il est tout de même important de constater que seulement environ 20 % s’estiment tout à fait bien accompagnés, contre environ 50 % plutôt bien accompagnés. Au cours des deux dernières années, environ 70 % des participants ou un des habitants de leur logement ont dû faire face à au moins une difficulté : souffrances psychologiques (39 % privés, 44 % sociaux), difficultés hors Covid-19 (34 %, 40 %) puis, difficultés liées à la Covid-19 (36 %, 39 %).

Pour la majorité des locataires, la prévention en santé est un enjeu de santé publique (87 %, 88 %). Pourtant, quasiment 50 % des réponses étaient « oui, plutôt », contre environ 30 % de « oui, tout à fait ».

Le sentiment que le mode de vie agit sur la santé est globalement acté (77 %et 69 %). Toutefois, comme pour l’item précédent, seulement 16 % (sociaux) et 20 % (privés) considèrent ce sentiment fort. Ils sont 50 % à ressentir le besoin d’être informés ou conseillés sur la prévention et les modes de vie en santé (diététique, sport, hygiène de vie, sommeil, postures, etc.).

La connaissance et l'usage des pratiques complémentaires

Par ailleurs, près de la moitié des habitants (45 % privés et 38 % parcs sociaux) ont déjà entendu le terme de Médecines complémentaires. Environ la moitié des participants pensent que les pratiques complémentaires contribuent à la prévention et au bien-être (51 % privés et 45 % sociaux). Parmi les usagers, les principales MCA utilisées sont l’ostéopathie (32 % privés, 30 % sociaux), l’homéopathie (21 %et 19 %), l’acupuncture (13 % et 14 %), l’hypnose (13 % pour les deux groupes) suivie de la phytothérapie (11 % et 12 %). Les fréquences d’utilisation sont majoritairement occasionnelles, soit « tous les trimestres ou plus » (47 % privés et 44 % sociaux), suivies d’utilisations régulières, soit « 1 fois par mois ou plus » (29 % et 35 %) puis, d’utilisations exceptionnelles, à savoir « 1 fois par an » (24 % et 21 %).  

La principale raison d’utilisation a pour but de réduire un ou plusieurs symptômes tels que le fatigue ou la douleur (78 % pour les deux groupes). L’utilisation en vue du bien-être ou du plaisir oscille entre 40 % et 46 %. Enfin, l’utilisation comme prévention, arrive en troisième position (29 %et 35 %). Le non-recours se justifie principalement par le manque d’accès aux pratiques, celui-ci à cause d’un manque d’information, du coût élevé des pratiques ou encore de l’éloignement par rapport aux praticiens. Plus de 70 % des locataires souhaiteraient que les MCA soient remboursées ou mieux remboursées par leur mutuelle.  

Des pistes d’actions proposées par l'A-MCA

Grâce aux différentes observations issues du sondage, l’A-MCA a suggéré différentes pistes de réflexion et de travail. Parmi elles, la mise en place de rencontres de quartiers, au minimum, trimestrielles, incluant des professionnels de santé locaux, mais également des praticiens diplômés de MCA, permettant ainsi de favoriser les rencontres/échanges avec les citoyens à proximité de leur logement. Les actions à mener devraient permettre d’appuyer l’importance de la prévention en santé ; d’établir un lien plus marqué entre le mode de vie et la qualité de vie perçue ; de démocratiser le sujet des MCA ; de diffuser les connaissances actuelles sur chacune d’entre elles ; de communiquer davantage sur le lien entre les MCA et la prévention en santé.  

Différentes actions pourraient être proposées telles que des ateliers de prévention, (atelier diététique, sport adapté, relaxation, sophrologie, etc.) ; des conférences à thématiques sur la prévention en santé (bien manger, bien bouger, MCA et prévention, etc.) ou encore, des outils clairs d’information sur la prévention et les MCA, facilement accessibles (fiches pratiques, ouvrages grand public, guide, articles à thématiques, etc.).

Fiche pratique
Pratique Tolérée

Santé et habitat : une étude pour recueillir les besoins en santé des habitants en HLM. Par l'A-MCA et la Fédération des ESH

Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici). 

Pratiques pour lesquelles il n'existe aucune formation reconnue
• Pas de formation réglementaire ou universitaire
• Risques potentiels
• Dérives involontaires possibles
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

Le contexte sociétal

Dans un contexte d’élections présidentielles, les Français ont fait savoir que la santé était un enjeu prioritaire de leur quotidien. L’A-MCA a donc décidé de proposer un sondage tendant à explorer la santé au sens de la définition de l’OMS, intégrant à la fois les dimensions du « cure » c’est-à-dire les attentes en matière de prise en charge médicale, et celles liées au « care », portant davantage sur les modes de vie, la prévention, le bien-être ou encore la qualité de vie. Ce sondage doit aussi permettre de saisir les différences d’appréhension et de représentation de la santé, de la prévention et de l’utilisation des médecines complémentaires et alternatives selon les catégories sociales.

La finalité est donc de tirer les leçons de la crise sanitaire, de dégager une vision de la prévention en santé, de renforcer la notion du « prendre soin » tout en positionnant les habitants comme acteurs de leur santé. Ce sondage vise à s’intéresser concrètement à leurs modes de vie, à leur bien-être et à leur qualité de vie, à considérer la diversité de leurs orientations en santé, à explorer les freins et les leviers d’accès à l’information et aux services de santé, et à saisir en quoi le logement et l’habitat sont, pour ces populations, des leviers de santé.

Orientations du sondage  

Ce sondage se veut constituer un repère sociétal et institutionnel, permettant d’orienter et/ou de prioriser des actions, au regard des attentes et des réalités des citoyens et d’interpeller sur le rôle des acteurs du logement dans la santé.

Constitué d’une vingtaine de questions, il explore les liens entre la vie quotidienne et la santé en investiguant six thèmes principaux, tous associés à un objectif :  

  • les usages : identifier les représentations, les attentes et les priorités des Français en santé ;
  • la prévention: évaluer la place et l’importance de la prévention en santé ;
  • le bien-être: s’intéresser à leurs modes de vie, à leur bien-être et leur qualité de vie ;
  • l’habitat : comprendre en quoi le logement et l’habitat jouent sur la santé de chacun ;
  • l’accès : explorer l’accès à l’information et aux services de santé de proximité ;
  • les MCA : déterminer leur intérêt et leurs orientations envers les pratiques complémentaires.

Outre l’A-MCA et les ESH, ce sondage implique également l’IFOP, organisme d’expertise des enquêtes sociétales. Les résultats de ce sondage donneront lieu à un rapport d’analyse qui sera présenté au moment de l’AG des ESH au courant du mois de juin.  

Résultats du sondage mené par l’A-MCA et les ESH sur les attentes des locataires en HLM

Dans le cadre d’un partenariat liant l’A-MCA et la Fédération des Entreprises sociales pour l’habitat (ESH), un sondage a été mené, afin de mieux comprendre les attentes, les usages et les priorités des locataires en HLM en matière de santé. En voici les principaux enseignements.

Ce sondage « Santé et habitat social : prévention, santé, qualité de vie et accompagnement », a permis d’interroger 2 005 personnes âgées de plus de 18 ans, entre le 25 mars et le 4 avril, soit 1 006 locataires en logements privés et 999 locataires en logements sociaux.  

Bien-être et logement : quels liens? 

Pour les deux catégories de répondants, les deux points fondamentaux que doit présenter leur logement pour qu’ils s’y sentent bien sont la luminosité (79 % privés et 81 % sociaux) et la superficie (76 % pour les deux). Cependant, seulement 53 % des locataires (privés et sociaux) affirment que leur besoin d’isolation thermique est assuré par le logement. De même que seulement 42 % des locataires sociaux affirment avoir une isolation sonore correcte contre 60 % des locataires privés.

Pour la majorité des locataires privés comme sociaux, le sentiment que leur logement est adapté à leur santé est acquis (84 % privés et 78 % sociaux). Il en est de même pour les besoins du quotidien (87 %et 80 %) puis, le mode de vie (86 et 79 %). Pour les deux groupes, le logement a plus d’impacts positifs que négatifs sur la santé. Toutefois, les impacts positifs sur la santé morale, la vie sociale et la santé physique sont acquis pour plus de 50 % des locataires privés (57 %, 52 % et 51 %) contre seulement 43 %, 40 % et 41 % chez les locataires des parcs sociaux. Cette satisfaction n’empêche pas pour autant les attentes. Les locataires privés souhaiteraient un logement plus adapté à leurs besoins (ex. : superficie, accès, etc.) (30 %). Pour les locataires sociaux, la première attente est également d’avoir un logement plus adapté à leurs besoins (34 %), suivi d’une envie de se sentir plus en sécurité dans le logement ou le quartier.

Santé, prévention et mode de vie: un enjeu

Seulement 56 % des locataires privés et 46 % des locataires en logements sociaux se sentent en bonne santé. Parmi les raisons d’une mauvaise santé : le stress (33 % privés, 37 % sociaux), la fragilité (22 %, 29 %) et la dépression (15 %,19 %).  

Si la majorité d’entre eux s’estiment bien accompagnés lors d’un problème de santé (75 %, 67 %), il est tout de même important de constater que seulement environ 20 % s’estiment tout à fait bien accompagnés, contre environ 50 % plutôt bien accompagnés. Au cours des deux dernières années, environ 70 % des participants ou un des habitants de leur logement ont dû faire face à au moins une difficulté : souffrances psychologiques (39 % privés, 44 % sociaux), difficultés hors Covid-19 (34 %, 40 %) puis, difficultés liées à la Covid-19 (36 %, 39 %).

Pour la majorité des locataires, la prévention en santé est un enjeu de santé publique (87 %, 88 %). Pourtant, quasiment 50 % des réponses étaient « oui, plutôt », contre environ 30 % de « oui, tout à fait ».

Le sentiment que le mode de vie agit sur la santé est globalement acté (77 %et 69 %). Toutefois, comme pour l’item précédent, seulement 16 % (sociaux) et 20 % (privés) considèrent ce sentiment fort. Ils sont 50 % à ressentir le besoin d’être informés ou conseillés sur la prévention et les modes de vie en santé (diététique, sport, hygiène de vie, sommeil, postures, etc.).

La connaissance et l'usage des pratiques complémentaires

Par ailleurs, près de la moitié des habitants (45 % privés et 38 % parcs sociaux) ont déjà entendu le terme de Médecines complémentaires. Environ la moitié des participants pensent que les pratiques complémentaires contribuent à la prévention et au bien-être (51 % privés et 45 % sociaux). Parmi les usagers, les principales MCA utilisées sont l’ostéopathie (32 % privés, 30 % sociaux), l’homéopathie (21 %et 19 %), l’acupuncture (13 % et 14 %), l’hypnose (13 % pour les deux groupes) suivie de la phytothérapie (11 % et 12 %). Les fréquences d’utilisation sont majoritairement occasionnelles, soit « tous les trimestres ou plus » (47 % privés et 44 % sociaux), suivies d’utilisations régulières, soit « 1 fois par mois ou plus » (29 % et 35 %) puis, d’utilisations exceptionnelles, à savoir « 1 fois par an » (24 % et 21 %).  

La principale raison d’utilisation a pour but de réduire un ou plusieurs symptômes tels que le fatigue ou la douleur (78 % pour les deux groupes). L’utilisation en vue du bien-être ou du plaisir oscille entre 40 % et 46 %. Enfin, l’utilisation comme prévention, arrive en troisième position (29 %et 35 %). Le non-recours se justifie principalement par le manque d’accès aux pratiques, celui-ci à cause d’un manque d’information, du coût élevé des pratiques ou encore de l’éloignement par rapport aux praticiens. Plus de 70 % des locataires souhaiteraient que les MCA soient remboursées ou mieux remboursées par leur mutuelle.  

Des pistes d’actions proposées par l'A-MCA

Grâce aux différentes observations issues du sondage, l’A-MCA a suggéré différentes pistes de réflexion et de travail. Parmi elles, la mise en place de rencontres de quartiers, au minimum, trimestrielles, incluant des professionnels de santé locaux, mais également des praticiens diplômés de MCA, permettant ainsi de favoriser les rencontres/échanges avec les citoyens à proximité de leur logement. Les actions à mener devraient permettre d’appuyer l’importance de la prévention en santé ; d’établir un lien plus marqué entre le mode de vie et la qualité de vie perçue ; de démocratiser le sujet des MCA ; de diffuser les connaissances actuelles sur chacune d’entre elles ; de communiquer davantage sur le lien entre les MCA et la prévention en santé.  

Différentes actions pourraient être proposées telles que des ateliers de prévention, (atelier diététique, sport adapté, relaxation, sophrologie, etc.) ; des conférences à thématiques sur la prévention en santé (bien manger, bien bouger, MCA et prévention, etc.) ou encore, des outils clairs d’information sur la prévention et les MCA, facilement accessibles (fiches pratiques, ouvrages grand public, guide, articles à thématiques, etc.).

Fiche pratique
Pratique rejetée

Santé et habitat : une étude pour recueillir les besoins en santé des habitants en HLM. Par l'A-MCA et la Fédération des ESH

Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.

Pratiques ne détenant pas de cadre et rarement intégrées.
• La formation n'est pas reconnue
• Il existe des risques
• Les dérives sont involontaires

Le contexte sociétal

Dans un contexte d’élections présidentielles, les Français ont fait savoir que la santé était un enjeu prioritaire de leur quotidien. L’A-MCA a donc décidé de proposer un sondage tendant à explorer la santé au sens de la définition de l’OMS, intégrant à la fois les dimensions du « cure » c’est-à-dire les attentes en matière de prise en charge médicale, et celles liées au « care », portant davantage sur les modes de vie, la prévention, le bien-être ou encore la qualité de vie. Ce sondage doit aussi permettre de saisir les différences d’appréhension et de représentation de la santé, de la prévention et de l’utilisation des médecines complémentaires et alternatives selon les catégories sociales.

La finalité est donc de tirer les leçons de la crise sanitaire, de dégager une vision de la prévention en santé, de renforcer la notion du « prendre soin » tout en positionnant les habitants comme acteurs de leur santé. Ce sondage vise à s’intéresser concrètement à leurs modes de vie, à leur bien-être et à leur qualité de vie, à considérer la diversité de leurs orientations en santé, à explorer les freins et les leviers d’accès à l’information et aux services de santé, et à saisir en quoi le logement et l’habitat sont, pour ces populations, des leviers de santé.

Orientations du sondage  

Ce sondage se veut constituer un repère sociétal et institutionnel, permettant d’orienter et/ou de prioriser des actions, au regard des attentes et des réalités des citoyens et d’interpeller sur le rôle des acteurs du logement dans la santé.

Constitué d’une vingtaine de questions, il explore les liens entre la vie quotidienne et la santé en investiguant six thèmes principaux, tous associés à un objectif :  

  • les usages : identifier les représentations, les attentes et les priorités des Français en santé ;
  • la prévention: évaluer la place et l’importance de la prévention en santé ;
  • le bien-être: s’intéresser à leurs modes de vie, à leur bien-être et leur qualité de vie ;
  • l’habitat : comprendre en quoi le logement et l’habitat jouent sur la santé de chacun ;
  • l’accès : explorer l’accès à l’information et aux services de santé de proximité ;
  • les MCA : déterminer leur intérêt et leurs orientations envers les pratiques complémentaires.

Outre l’A-MCA et les ESH, ce sondage implique également l’IFOP, organisme d’expertise des enquêtes sociétales. Les résultats de ce sondage donneront lieu à un rapport d’analyse qui sera présenté au moment de l’AG des ESH au courant du mois de juin.  

Résultats du sondage mené par l’A-MCA et les ESH sur les attentes des locataires en HLM

Dans le cadre d’un partenariat liant l’A-MCA et la Fédération des Entreprises sociales pour l’habitat (ESH), un sondage a été mené, afin de mieux comprendre les attentes, les usages et les priorités des locataires en HLM en matière de santé. En voici les principaux enseignements.

Ce sondage « Santé et habitat social : prévention, santé, qualité de vie et accompagnement », a permis d’interroger 2 005 personnes âgées de plus de 18 ans, entre le 25 mars et le 4 avril, soit 1 006 locataires en logements privés et 999 locataires en logements sociaux.  

Bien-être et logement : quels liens? 

Pour les deux catégories de répondants, les deux points fondamentaux que doit présenter leur logement pour qu’ils s’y sentent bien sont la luminosité (79 % privés et 81 % sociaux) et la superficie (76 % pour les deux). Cependant, seulement 53 % des locataires (privés et sociaux) affirment que leur besoin d’isolation thermique est assuré par le logement. De même que seulement 42 % des locataires sociaux affirment avoir une isolation sonore correcte contre 60 % des locataires privés.

Pour la majorité des locataires privés comme sociaux, le sentiment que leur logement est adapté à leur santé est acquis (84 % privés et 78 % sociaux). Il en est de même pour les besoins du quotidien (87 %et 80 %) puis, le mode de vie (86 et 79 %). Pour les deux groupes, le logement a plus d’impacts positifs que négatifs sur la santé. Toutefois, les impacts positifs sur la santé morale, la vie sociale et la santé physique sont acquis pour plus de 50 % des locataires privés (57 %, 52 % et 51 %) contre seulement 43 %, 40 % et 41 % chez les locataires des parcs sociaux. Cette satisfaction n’empêche pas pour autant les attentes. Les locataires privés souhaiteraient un logement plus adapté à leurs besoins (ex. : superficie, accès, etc.) (30 %). Pour les locataires sociaux, la première attente est également d’avoir un logement plus adapté à leurs besoins (34 %), suivi d’une envie de se sentir plus en sécurité dans le logement ou le quartier.

Santé, prévention et mode de vie: un enjeu

Seulement 56 % des locataires privés et 46 % des locataires en logements sociaux se sentent en bonne santé. Parmi les raisons d’une mauvaise santé : le stress (33 % privés, 37 % sociaux), la fragilité (22 %, 29 %) et la dépression (15 %,19 %).  

Si la majorité d’entre eux s’estiment bien accompagnés lors d’un problème de santé (75 %, 67 %), il est tout de même important de constater que seulement environ 20 % s’estiment tout à fait bien accompagnés, contre environ 50 % plutôt bien accompagnés. Au cours des deux dernières années, environ 70 % des participants ou un des habitants de leur logement ont dû faire face à au moins une difficulté : souffrances psychologiques (39 % privés, 44 % sociaux), difficultés hors Covid-19 (34 %, 40 %) puis, difficultés liées à la Covid-19 (36 %, 39 %).

Pour la majorité des locataires, la prévention en santé est un enjeu de santé publique (87 %, 88 %). Pourtant, quasiment 50 % des réponses étaient « oui, plutôt », contre environ 30 % de « oui, tout à fait ».

Le sentiment que le mode de vie agit sur la santé est globalement acté (77 %et 69 %). Toutefois, comme pour l’item précédent, seulement 16 % (sociaux) et 20 % (privés) considèrent ce sentiment fort. Ils sont 50 % à ressentir le besoin d’être informés ou conseillés sur la prévention et les modes de vie en santé (diététique, sport, hygiène de vie, sommeil, postures, etc.).

La connaissance et l'usage des pratiques complémentaires

Par ailleurs, près de la moitié des habitants (45 % privés et 38 % parcs sociaux) ont déjà entendu le terme de Médecines complémentaires. Environ la moitié des participants pensent que les pratiques complémentaires contribuent à la prévention et au bien-être (51 % privés et 45 % sociaux). Parmi les usagers, les principales MCA utilisées sont l’ostéopathie (32 % privés, 30 % sociaux), l’homéopathie (21 %et 19 %), l’acupuncture (13 % et 14 %), l’hypnose (13 % pour les deux groupes) suivie de la phytothérapie (11 % et 12 %). Les fréquences d’utilisation sont majoritairement occasionnelles, soit « tous les trimestres ou plus » (47 % privés et 44 % sociaux), suivies d’utilisations régulières, soit « 1 fois par mois ou plus » (29 % et 35 %) puis, d’utilisations exceptionnelles, à savoir « 1 fois par an » (24 % et 21 %).  

La principale raison d’utilisation a pour but de réduire un ou plusieurs symptômes tels que le fatigue ou la douleur (78 % pour les deux groupes). L’utilisation en vue du bien-être ou du plaisir oscille entre 40 % et 46 %. Enfin, l’utilisation comme prévention, arrive en troisième position (29 %et 35 %). Le non-recours se justifie principalement par le manque d’accès aux pratiques, celui-ci à cause d’un manque d’information, du coût élevé des pratiques ou encore de l’éloignement par rapport aux praticiens. Plus de 70 % des locataires souhaiteraient que les MCA soient remboursées ou mieux remboursées par leur mutuelle.  

Des pistes d’actions proposées par l'A-MCA

Grâce aux différentes observations issues du sondage, l’A-MCA a suggéré différentes pistes de réflexion et de travail. Parmi elles, la mise en place de rencontres de quartiers, au minimum, trimestrielles, incluant des professionnels de santé locaux, mais également des praticiens diplômés de MCA, permettant ainsi de favoriser les rencontres/échanges avec les citoyens à proximité de leur logement. Les actions à mener devraient permettre d’appuyer l’importance de la prévention en santé ; d’établir un lien plus marqué entre le mode de vie et la qualité de vie perçue ; de démocratiser le sujet des MCA ; de diffuser les connaissances actuelles sur chacune d’entre elles ; de communiquer davantage sur le lien entre les MCA et la prévention en santé.  

Différentes actions pourraient être proposées telles que des ateliers de prévention, (atelier diététique, sport adapté, relaxation, sophrologie, etc.) ; des conférences à thématiques sur la prévention en santé (bien manger, bien bouger, MCA et prévention, etc.) ou encore, des outils clairs d’information sur la prévention et les MCA, facilement accessibles (fiches pratiques, ouvrages grand public, guide, articles à thématiques, etc.).

Bientôt, plus d'information sur cette pratique.

Santé et habitat : une étude pour recueillir les besoins en santé des habitants en HLM. Par l'A-MCA et la Fédération des ESH

Dans le cadre de leur partenariat signé en juin 2021, les Entreprises sociales pour l’habitat (ESH) ont adhéré au lancement d’une étude sociétale afin de mieux comprendre les attentes, les usages et les priorités des locataires en HLM en matière de santé. Un sondage conceptualisé par l'A-MCA et interprété par l'IFOP est une façon de repositionner la santé au coeur de l'habitat. 

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Publié le :
22/3/22
Catégorie :
Actions de sensibilisation

La convention de partenariat entre les ESH et l’A-MCA vise à identifier les synergies possibles, à promouvoir des échanges centrés sur des innovations touchant les habitants du logement social et le lien santé-logement. La réalisation de ce sondage s’inscrit donc totalement dans ce contexte.

Le contexte sociétal

Dans un contexte d’élections présidentielles, les Français ont fait savoir que la santé était un enjeu prioritaire de leur quotidien. L’A-MCA a donc décidé de proposer un sondage tendant à explorer la santé au sens de la définition de l’OMS, intégrant à la fois les dimensions du « cure » c’est-à-dire les attentes en matière de prise en charge médicale, et celles liées au « care », portant davantage sur les modes de vie, la prévention, le bien-être ou encore la qualité de vie. Ce sondage doit aussi permettre de saisir les différences d’appréhension et de représentation de la santé, de la prévention et de l’utilisation des médecines complémentaires et alternatives selon les catégories sociales.

La finalité est donc de tirer les leçons de la crise sanitaire, de dégager une vision de la prévention en santé, de renforcer la notion du « prendre soin » tout en positionnant les habitants comme acteurs de leur santé. Ce sondage vise à s’intéresser concrètement à leurs modes de vie, à leur bien-être et à leur qualité de vie, à considérer la diversité de leurs orientations en santé, à explorer les freins et les leviers d’accès à l’information et aux services de santé, et à saisir en quoi le logement et l’habitat sont, pour ces populations, des leviers de santé.

Orientations du sondage  

Ce sondage se veut constituer un repère sociétal et institutionnel, permettant d’orienter et/ou de prioriser des actions, au regard des attentes et des réalités des citoyens et d’interpeller sur le rôle des acteurs du logement dans la santé.

Constitué d’une vingtaine de questions, il explore les liens entre la vie quotidienne et la santé en investiguant six thèmes principaux, tous associés à un objectif :  

  • les usages : identifier les représentations, les attentes et les priorités des Français en santé ;
  • la prévention: évaluer la place et l’importance de la prévention en santé ;
  • le bien-être: s’intéresser à leurs modes de vie, à leur bien-être et leur qualité de vie ;
  • l’habitat : comprendre en quoi le logement et l’habitat jouent sur la santé de chacun ;
  • l’accès : explorer l’accès à l’information et aux services de santé de proximité ;
  • les MCA : déterminer leur intérêt et leurs orientations envers les pratiques complémentaires.

Outre l’A-MCA et les ESH, ce sondage implique également l’IFOP, organisme d’expertise des enquêtes sociétales. Les résultats de ce sondage donneront lieu à un rapport d’analyse qui sera présenté au moment de l’AG des ESH au courant du mois de juin.  

Résultats du sondage mené par l’A-MCA et les ESH sur les attentes des locataires en HLM

Dans le cadre d’un partenariat liant l’A-MCA et la Fédération des Entreprises sociales pour l’habitat (ESH), un sondage a été mené, afin de mieux comprendre les attentes, les usages et les priorités des locataires en HLM en matière de santé. En voici les principaux enseignements.

Ce sondage « Santé et habitat social : prévention, santé, qualité de vie et accompagnement », a permis d’interroger 2 005 personnes âgées de plus de 18 ans, entre le 25 mars et le 4 avril, soit 1 006 locataires en logements privés et 999 locataires en logements sociaux.  

Bien-être et logement : quels liens? 

Pour les deux catégories de répondants, les deux points fondamentaux que doit présenter leur logement pour qu’ils s’y sentent bien sont la luminosité (79 % privés et 81 % sociaux) et la superficie (76 % pour les deux). Cependant, seulement 53 % des locataires (privés et sociaux) affirment que leur besoin d’isolation thermique est assuré par le logement. De même que seulement 42 % des locataires sociaux affirment avoir une isolation sonore correcte contre 60 % des locataires privés.

Pour la majorité des locataires privés comme sociaux, le sentiment que leur logement est adapté à leur santé est acquis (84 % privés et 78 % sociaux). Il en est de même pour les besoins du quotidien (87 %et 80 %) puis, le mode de vie (86 et 79 %). Pour les deux groupes, le logement a plus d’impacts positifs que négatifs sur la santé. Toutefois, les impacts positifs sur la santé morale, la vie sociale et la santé physique sont acquis pour plus de 50 % des locataires privés (57 %, 52 % et 51 %) contre seulement 43 %, 40 % et 41 % chez les locataires des parcs sociaux. Cette satisfaction n’empêche pas pour autant les attentes. Les locataires privés souhaiteraient un logement plus adapté à leurs besoins (ex. : superficie, accès, etc.) (30 %). Pour les locataires sociaux, la première attente est également d’avoir un logement plus adapté à leurs besoins (34 %), suivi d’une envie de se sentir plus en sécurité dans le logement ou le quartier.

Santé, prévention et mode de vie: un enjeu

Seulement 56 % des locataires privés et 46 % des locataires en logements sociaux se sentent en bonne santé. Parmi les raisons d’une mauvaise santé : le stress (33 % privés, 37 % sociaux), la fragilité (22 %, 29 %) et la dépression (15 %,19 %).  

Si la majorité d’entre eux s’estiment bien accompagnés lors d’un problème de santé (75 %, 67 %), il est tout de même important de constater que seulement environ 20 % s’estiment tout à fait bien accompagnés, contre environ 50 % plutôt bien accompagnés. Au cours des deux dernières années, environ 70 % des participants ou un des habitants de leur logement ont dû faire face à au moins une difficulté : souffrances psychologiques (39 % privés, 44 % sociaux), difficultés hors Covid-19 (34 %, 40 %) puis, difficultés liées à la Covid-19 (36 %, 39 %).

Pour la majorité des locataires, la prévention en santé est un enjeu de santé publique (87 %, 88 %). Pourtant, quasiment 50 % des réponses étaient « oui, plutôt », contre environ 30 % de « oui, tout à fait ».

Le sentiment que le mode de vie agit sur la santé est globalement acté (77 %et 69 %). Toutefois, comme pour l’item précédent, seulement 16 % (sociaux) et 20 % (privés) considèrent ce sentiment fort. Ils sont 50 % à ressentir le besoin d’être informés ou conseillés sur la prévention et les modes de vie en santé (diététique, sport, hygiène de vie, sommeil, postures, etc.).

La connaissance et l'usage des pratiques complémentaires

Par ailleurs, près de la moitié des habitants (45 % privés et 38 % parcs sociaux) ont déjà entendu le terme de Médecines complémentaires. Environ la moitié des participants pensent que les pratiques complémentaires contribuent à la prévention et au bien-être (51 % privés et 45 % sociaux). Parmi les usagers, les principales MCA utilisées sont l’ostéopathie (32 % privés, 30 % sociaux), l’homéopathie (21 %et 19 %), l’acupuncture (13 % et 14 %), l’hypnose (13 % pour les deux groupes) suivie de la phytothérapie (11 % et 12 %). Les fréquences d’utilisation sont majoritairement occasionnelles, soit « tous les trimestres ou plus » (47 % privés et 44 % sociaux), suivies d’utilisations régulières, soit « 1 fois par mois ou plus » (29 % et 35 %) puis, d’utilisations exceptionnelles, à savoir « 1 fois par an » (24 % et 21 %).  

La principale raison d’utilisation a pour but de réduire un ou plusieurs symptômes tels que le fatigue ou la douleur (78 % pour les deux groupes). L’utilisation en vue du bien-être ou du plaisir oscille entre 40 % et 46 %. Enfin, l’utilisation comme prévention, arrive en troisième position (29 %et 35 %). Le non-recours se justifie principalement par le manque d’accès aux pratiques, celui-ci à cause d’un manque d’information, du coût élevé des pratiques ou encore de l’éloignement par rapport aux praticiens. Plus de 70 % des locataires souhaiteraient que les MCA soient remboursées ou mieux remboursées par leur mutuelle.  

Des pistes d’actions proposées par l'A-MCA

Grâce aux différentes observations issues du sondage, l’A-MCA a suggéré différentes pistes de réflexion et de travail. Parmi elles, la mise en place de rencontres de quartiers, au minimum, trimestrielles, incluant des professionnels de santé locaux, mais également des praticiens diplômés de MCA, permettant ainsi de favoriser les rencontres/échanges avec les citoyens à proximité de leur logement. Les actions à mener devraient permettre d’appuyer l’importance de la prévention en santé ; d’établir un lien plus marqué entre le mode de vie et la qualité de vie perçue ; de démocratiser le sujet des MCA ; de diffuser les connaissances actuelles sur chacune d’entre elles ; de communiquer davantage sur le lien entre les MCA et la prévention en santé.  

Différentes actions pourraient être proposées telles que des ateliers de prévention, (atelier diététique, sport adapté, relaxation, sophrologie, etc.) ; des conférences à thématiques sur la prévention en santé (bien manger, bien bouger, MCA et prévention, etc.) ou encore, des outils clairs d’information sur la prévention et les MCA, facilement accessibles (fiches pratiques, ouvrages grand public, guide, articles à thématiques, etc.).

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